Japon

À 56 ans d'intervalle, l'écrivain japonais Masayuki Miyazawa couvrira ses seconds Jeux Olympiques

By Ikuo Higuchi

(L'article qui suit est la version abrégée et traduite d'une histoire récemment parue sur le site de la Fédération japonaise de lutte)

Si couvrir les Jeux Olympiques peut être considéré comme un honneur dans la carrière d'un journaliste, les occasions ne sont pas si rares. Mais couvrir deux éditions des Jeux dans la même ville à 56 ans d'intervalle est une autre chose.

Écrivain de lutte, l'auteur Masayuki Miyazawa remplira ce tour de force dans moins d'une année à l'occasion des Jeux de Tokyo 2020, après avoir couvert l'édition de 1964 pour le quotidien sportif Nikkan Sports.

Depuis, Miyazawa est devenu un pilier de la scène de lutte japonaise, non seulement comme un reporter sans égal mais aussi en tant qu'éditeur, représentant officiel de la Fédération japonaise, entraîneur impromptu et non-conformiste.

"Je ne veux pas être simple spectateur, je veux faire mes reportages en scène," dit Miyazawa, depuis longtemps retraité du Nikkan Sports et qui souhaite, si sa santé le permet, être associé en tant qu'écrivain aux prochains Jeux de Tokyo. Il aura alors 90 ans.

Miyazawa est toujours conseiller pour la Fédération japonaise de lutte, sans oublier ses racines : bien qu'une place lui ait été réservée parmi les officiels de la Fédération pour la Coupe de l'Empereur, il rejoint toujours la section réservée à la presse pour s'asseoir parmi ses pairs. "Je suis un journalise, à vie," commente-t-il.

Miyazawa n'avait pas conscience que ce doublé tokyoïte lui donnait une place particulière dans l'histoire du journalisme jusqu'à ce qu'un collègue lui dise qu'il entrerait ainsi dans le Guiness Book.

Miyazawa est loué pour ses longues années de contribution envers la lutte par le Président de la Fédération japonaise de lutte (FJL) M. Tomiaki Fukuda lors de la célébration, en 2012, de la première médaille d'or olympique remportée par un lutteur (Tatsuhiro Yonemitsu) de l'Université Takushoku, là où Miyazawa fit ses études. (photo : Ikuo Higuchi)

La curiosité maladive de Miyazawa l'a amené à dévoiler quelques-uns des plus grands scoops sportifs de l'histoire du Japon.

Alors au Nikkan Sports, Miyazawa avait publié sur la retraite d'un des champions légendaires du sumo, Yokozuna Wakanohana I (l'épouse de Yokozuna avait appelé Miyazawa). Lors des Jeux d'Asie de 1962 de Jakarta en Indonésie, Miyazawa, qui avait étudié l'indonésien à l'Université Takushoku, avait obtenu un entretien exclusif avec le Président Sukarno, en pleine crise politique à ce moment.

Miyazawa officie en tant qu'arbitre, l'un de ses nombreux rôles, lors des GANEFO (Jeux des nouvelles forces émergentes) de Jakarta en 1963. Il y agit également comme juge et entraîneur de judo et journaliste (photo : avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa). 

Bien qu'il ait fait carrière principalement dans la lutte, il couvrait également d'autres sports, dont le judo, la gymnastique, le karate, le pentathlon et les Jeux Paralympiques, assez pour remplir de nombreux volumes.

Retrouver le médaillé perdu
L'une des plus grandes réussites de Miyazawa fut de retrouver un médaillé olympique japonais qui avait disparu sans laisser de trace. Miyazawa ne retrouva Katsutoshi Naito pas seulement sain et sauf au Brésil mais raconta une histoire fascinante dont peu de Japonais avaient connaissance.

L'histoire de la lutte japonaise remonte en quelque sorte à Naito, un judoka qui, dans les années 20, fit le rare et audacieux choix de traverser l'océan pour rejoindre l'Université de Penn. Il y rejoint l'équipe de lutte et, avant l'établissement de l'Association universitaire nationale d'athlétisme (NCAA), remporta le titre interuniversitaire de la côte est en 1924.

Les sentiments anti-immigrants étaient forts aux États-Unis à cette époque, et les Japonais établis aux USA n'en souffraient pas moins que les autres. Naito faisait donc profil bas, ce qui ne l'empêcha pas de trouver le succès. Un politicien japonais, espérant améliorer les relations entre les deux pays, fit en sorte que Naito puisse concourir aux Jeux Olympiques de Paris en 1924.

Katsutoshi Naito, à gauche, lutteur vedette de l'université d'État de Penn, vainqueur de la première médaille olympique de lutte pour le Japon - le bronze des Jeux de Paris en 1924. (Archives de la FJL)

Naito remporta la médaille de bronze de lutte libre, classe des 61kg, aux Jeux de Paris, la première médaille olympique du Japon en lutte et la troisième toutes disciplines confondues - après les deux médailles d'argent remportées en tennis par le Japon lors des Jeux d'Anvers de 1920.

Naito retourna au Japon après les Jeux et tenta d'introduire la lutte dans le pays. Mais il fut à l'époque impossible de faire face à l'emprise du judo, sport national du Japon. Naito, qui avait étudié l'horticulture aux États-Unis, partit alors pour le Brésil, où une large population japonaise immigrée s'était développée. Tout en établissant une entreprise d'horticulture, Naito introduisit le judo auprès de ses hôtes.

Ce n'est qu'en 1932 que la Fédération japonaise de lutte fut établie. Naito s'était effacé des mémoires et personne ne savait où il se trouvait.

Vers la fin des années 50, Miyazawa mit tous ses efforts dans la recherche de ce héros de la lutte japonaise. Par courrier postal, il obtint l'assurance que Naito vivait au Brésil. Miyazawa joua ensuite un rôle essentiel pour que Naito et son épouse assistent aux combats de lutte des Jeux de Tokyo de 1964, où il les rencontra pour la première fois.

Naito a pu éprouver de la fierté de constater comment la lutte s'était désormais implantée de façon durable au Japon et sa réussite, car le Japon obtint alors 5 médailles d'or.

C'est plus tard que Miyazawa s'attacha à la tâche de raconter l'histoire de Naito. Elle fut publiée en octobre 1987. "Je suis allé trois fois au Brésil et trois fois à l'Université de Penn," se souvient-il. Il fut accueilli aux USA par Hachiro Oishi, entraîneur de longue date de Nittany Lions.

En 1985, Miyazawa accompagne Tomiaki Fukuda, l'actuel président de la FJL, et Kazuko Oshima, la première lutteuse japonaise, pour faire un compte-rendu de la participation d'Oshima au premier tournoi international de lutte féminine de l'histoire, organisé à Clermond-Ferrand. Miyazawa a prolongé son séjour pour visiter les sites des JO de 1924 et se rapprocher de la route suivie par Naito à l'époque. Miyazawa est devenu incollable sur la vie de Naito : "Le 14 juillet, c'est là que Naito a remporté sa médaille de bronze."

Miyazawa, au milieu, pose au Brésil en 1990 avec Katsuhiro Naito, à gauche, le fils aîné de Katsutoshi Naito, et Tatsuo Oishi, le grand frère de l'entraîneur Hachiro Oishi, habitant São Paulo. Sur le mur, le diplôme reçu par Katsutoshi Naito pour sa médaille de bronze des JO de Paris en 1924. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)

Pour la postérité
Pendant plus d'un quart de siècle, des JO de Tokyo en 1964 à mars 1990, Miyazawa fut l'éditeur du mensuel de la Fédération japonaise de lutte, tout d'abord appelé Lutte amateur du Japon, puis Mensuel de lutte et maintenant Lutte olympique. En 1964, la lutte n'était qu'un sport amateur strictement dépendant de l'aide financière du gouvernement et les moyens étaient limités. Miyazawa travaillait donc pro bono, en addition à son travail à temps plein.

Un président de la FJL insistait pour que la presse couvre tout, même les mauvaises nouvelles. La plupart des membres de la fédération considéraient cependant les relations avec les médias comme frivoles. "Dépenser de l'énergie en relations publiques n'amène pas de médaille d'or" constituait le refrain quotidien.

"Je ne me souviens pas avoir reçu quelque compensation que ce soit pour écrire, éditer, me déplacer ou tout autre dépense," dit Miyazawa, qui trouva également le temps d'être le directeur de l'équipe de lutte de son université pendant 10 ans, après que celle-ci fut reléguée en troisième division régionale. En 2012 Tatsuhiro Yonemitsu (lutte libre 66kg) devint le premier lutteur de l'université Takushoku médaillé d'or olympique.

Lors des débuts du magazine, il n'y avait ni fax ni email, et Miyazawa devait rencontrer l'imprimeur à la gare Shinjuku de Tokyo entre deux articles pour le Nikkan Sports. L'imprimeur lui rendait ensuite la première épreuve pour corrections. Les résultats des tournois étaient donc publiés avec trois ou quatre mois de retard.

Pourquoi insister ? Selon Miyazawa, il s'agissait de remplir la mission du journaliste : préserver l'histoire exacte d'une discipline qu'il vénérait pour les générations futures.

Un officiel de la fédération dit un jour à Miyazawa, "Si quelqu'un cherche des résultats, il n'a qu'à venir au bureau. Ne devrais-tu pas inclure plus d'histoires ?" La réponse était non pour Miyazawa. Il demeurait plus important de conserver les résultats pour la postérité. Ses soutiens, dont un officiel de la fédération, remarquait que s'il serait facile pour quelqu'un habitant Tokyo de passer au bureau, ce serait impossible pour les autres. "Beaucoup sont intéressés par les résultats. Voir les noms imprimés, parfois le sien, reste très motivant."

D'autres le loueront plus tard, en disant que les détails et résultats compilés par Miyazawa sont infiniment utiles pour établir des récompenses et avoir une vue d'ensemble.

Miyazawa a aussi révolutionné la terminologie de la lutte au Japon. Une "période" était un "tour" et des références telles que "poids mouche" remplaçaient le classement en kilogrammes. Il semble que cette terminologie de boxe était due aux journalistes couvrant les sports de contact. Miyazawa se détermina à aligner le Japon sur le reste du monde après avoir assisté à un tournoi international. "Lorsque j'ai mentionné les poids mouches, un lutteur européen n'avait aucune idée de quoi je parlais."

Comme la lutte fut importée des États-Unis, Miyazawa se demanda si là-bas des termes de boxe étaient aussi utilisés. L'entraîneur de l'Université Kokushikan et contributeur du site de la FJL William May, lutteur universitaire dans le Minnesota, lui répondit que non. Miyazawa, sans consulter personne, utilisa immédiatement la nouvelle terminologie. Personne n'eut à s'en plaindre.

Miyazawa pose avec la première lutteuse japonaise Kazuko Oshima, troisième à partir de la droite, après un combat de démonstration de lutte féminine à l'occasion de la Coupe des supers champions à Tokyo en 1985. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)​

Toujours en course
Miyazawa a également soumis sa candidature pour être un porteur de la flamme olympique l'année prochaine. Il sait que s'il est sélectionné, il sera lui-même - cette fois - sujet d'attention médiatique.

Sa santé actuelle est cependant un plus grand sujet d'inquiétude. Opéré pour des calculs biliaires, on lui a découvert un cancer de la prostate, heureusement bénin. Selon son docteur, des injections d'hormones lui garantissent encore de 5 à 10 ans de vie, suffisamment pour assister aux JO de Tokyo.

Sa condition s'est récemment stabilisée. La vie d'un reporter était tout sauf saine. Horaires irréguliers, travail nocturne et célébrations entre collègues jusqu'au petit matin constituaient la norme, comme fumer en tapant à la machine. Même si Miyazawa n'a jamais été fumeur, il n'avait pas de temps à consacrer à l'exercice physique et ne donnait pas un sou de son régime.

À 62 ans, cinq années après la retraite et travaillant contractuellement pour Nikkan Sports, il a payé de sa poche pour assister aux JO de Barcelone en 1992. Voyant une photo de lui-même, il fut choqué de voir combien il avait grossi. On lui diagnostiqua à son retour au Japon le diabète.

Grâce aux médicaments, un régime sain et des exercices physiques, sa condition s'améliora rapidement. Une marche en piscine quotidienne le fit redescendre de 74 à 57kg, son poids de lutteur universitaire.

Miyazawa a couru deux tours de 400 mètres l'année passée lors d'un événement organisé par l'équipe nationale de lutte féminine, et terminé bon dernier ; mais les 200 mètres demandés pour la flamme olympique restent largement dans ses cordes.

Un autre obstacle pourrait être son accréditation. Obtenir une carte de presse en 64 était simple et il put alors écrire sur ce qu'il souhaitait. Le CIO a aujourd'hui rendu le processus bien plus sélectif.

Un ami de Miyazawa lui a proposé autre chose : "Après la double couverture des JO de Tokyo, pourquoi ne pas aller à Paris en 2024 et marquer les 100 ans de la victoire de la médaille de Naito ?"

"Mon docteur m'a donné 10 ans," a répliqué Miyazawa. "Je compte y être."

#WrestleKyiv21

Les inscriptions du XXIVème Tournoi Memorial des lutteurs et entraîneurs ukrainiens exceptionnels

By Eric Olanowski

Le XXIVème tournoi Memorial des lutteurs et entraîneurs ukrainiens exceptionnels se déroulera à Kiev du 26 au 28 février prochain et accueillera près de 600 participants venus de 33 pays.

REGARDER : https://www.youtube.com/playlist?list=PLVhm78Vnhay9CDvwKxN6jKq6w5UqNP3TG

Lutte libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Karen ZURABYAN (ARM) 
Afgan KHASHALOV (AZE) 
Islam BAZARGANOV (AZE) 
Aryian TIUTRIN (BLR) 
Dzimchyk RYNCHYNAU (BLR) 
Dzmitry SHAMELA (BLR) 
Mikyay NAIM (BUL) 
Beka BUJIASHVILI (GEO) 
Otari GOGAVA (GEO) 
Niklas STECHELE( GER) 
Ali GHOLI ZADEGAN KOLOUKHI (IRI) 
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Bekbolot MYRZANAZAR (KGZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Petru CRACIUN (MDA) 
Andrei DUKOV (ROU) 
Razvan-Marian KOVACS (ROU) 
Nils LEUTERT (SUI) 
Andrii YATSENKO (UKR)
Kamil KERYMOV (UKR)
Roman GUTSULIAK (UKR)
Serhii TERZI (UKR)
Taras MARKOVYCH (UKR)
Nodirjon Safarov (UZB)

61kg
Razmik PAPIKYAN (ARM) 
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE) 
Intigam VALIZADE (AZE) 
Lachinau ASADULLA (BLR) 
Uladzislau KOIKA (BLR) 
Arman ELOYAN (FRA) 
Beka LOMTADSZE (GEO) 
Teimuraz VANISHVILI (GEO) 
Viktor LUZEN (GER) 
Richard VILHELM (HUN) 
Ikromzhon KHADZHIMURADOV (KGZ)
Leonid COLESNIC (MDA) 
Ivan GUIDEA (ROU) 
Nino LEUTERT (SUI) 
Ali KARABOGA (TUR) 
Cabbar DUYUM (TUR) 
Saban KIZILTAS (TUR) 
Andrii DZHELEP (UKR)
Oleksandr EVSEENKO (UKR)
Valentyn BLIASETSKII (UKR)
Volodymyr BURUKOV (UKR)
Angelo RINI (USA) 

Iszmail MUSZUKAJEV (HUN), médaillé mondial de bronze 2019, est inscrit en 65kg (Photo : Kadir Calisan)

65kg
Amar LAISSAOUI (ALG)
Gevorg TADEVOSYAN (ARM) 
Ali RAHIMZADE (AZE) 
Dzabrayil GADZHIEV (AZE) 
Turan BAYRAMOV (AZE) 
Andre BEKRENEU (BLR) 
Dzianis SALAVEI (BLR) 
Niurgun SKRIABIN (BLR) 
Vladimir DUBOV (BUL) 
Juan Pablo GONZALEZ (ESP) 
Marwane YEZZA (FRA) 
Quentin STICKER (FRA) 
Davit TLASHADZE (GEO) 
Giorgi TCHOLADZE (GEO) 
Shmagi TODUA (GEO) 
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) 
Aibek TOKTOGUL (KGZ)
Alibek OSMANOV (KGZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Maxim SAGULTAN (MDA) 
Nikolai OKHLOPKOV (ROU) 
Stefan-Iounut COMAN (ROU) 
Ahmet DUMAN (TUR) 
Andrii SVYRYD (UKR)
Denys BOROGAN (UKR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)
Gor OHANNESIAN (UKR)
Ivan BILEICHUK (UKR)
Mykyta GONCHAROV (UKR)
Petro BILEICHUK (UKR)
Vasyl SHUPTAR (UKR)
Vitalii GODYNA (UKR)

70kg
Arman ANDREASYAN (ARM) 
Aliaksandr PAULIUCHENKA (BLR) 
Dillon WILLIAMS (CAN) 
Mirza SKHULUKHIA (GEO) 
Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) 
Alehander SEMISOROV (GER) 
Daniel ANTAL (HUN) 
Erfan ELAHI (IRI) 
Hertz HOROWITZ (ISR) 
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Gheorghe ROBU (MDA) 
Mihail SAVA (MDA) 
Tobias PORTMANN (SUI) 
Daniel CHOMANIC (SVK) 
Selahattin KILIÇSALLAYAN (TUR) 
Andrii NUGUMANOV (UKR)
Igor NYKYFORUK (UKR)
Ivan KUSYAK (UKR)
Maksym LAVROV (UKR)
Mykhailo GURSKYI (UKR)
Oleksii BORUTA (UKR)
Yegor MURADYAN (UKR)
Connor KIEVMAN (USA) 

74kg
Ishak BOUKHORS (ALG)
Hrayr ALIKHANYAN (ARM) 
Varuzhan KAJOYAN (ARM) 
Simon MARCHL (AUT) 
Ashraf ASHIROV (AZE) 
Azamat NURIKAU (BLR) 
Ali-Pasha UMARPASHAEV (BUL) 
Miroslav KIROV (BUL) 
Jasmit PHULKA (CAN) 
Jonathan ALVAREZ (ESP) 
Pablo GARCIA(ESP) 
Charles AFA (FRA) 
Giorgi SULAVA (GEO) 
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO) 
Lennard WICKEL (GER) 
Csaba VIDA (HUN) 
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN) 
Mohammadsadegh FIROUZPOURBANDPEI (IRI) 
Mitch FINESILVER (ISR) 
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Elaman DOGDURBEK (KGZ)
Evgheni NEDEALCO (MDA) 
Stanislav NOVAC (MDA) 
Vasile DIASON (MDA) 
Andrzej SOKALSKI (POL) 
Kamil RYBYCKI (POL) 
Marcin MAJKA (POL) 
Mateusz KAMPIK (POL) 
Patrick OLENCZYN (POL) 
Maxim VASILIOGLO (ROU) 
Zurab KAPRAEV (ROU) 
Marc DIETSCHE (SUI) 
Soner DEMİRTAS (TUR) 
Ali ZAKARIIEV (UKR)
Denys PAVLOV (UKR)
Kasum KASUMOV (UKR)
Semen RADULOV (UKR)
Vadym KURYLENKO (UKR)
Yevgenii DYBOVYI (UKR)
Zelimkhan TOGUZOV (UKR)
David BERKOVICH (USA)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM) 
Rashad YUSIFLI (AZE) 
Toghrul ASGAROV (AZE) 
Andrei KARPACH (BLR) 
Yahor AKULICH (BLR) 
Oktay HASAN (BUL) 
Saifedine ALEKMA (FRA) 
Nika KENTCHADZE(GEO) 
Tariel GAPHRINDAS HVILI (GEO) 
Zurab ERBOTSONASHVILI (GEO) 
Milan MESTER (HUN) 
Hamidreza ZARINPEYKAR (IRI) 
Narbek IZABEKOV (KGZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Andrius MAZEIKA (LTU) 
Omarskhab NAZHMUDINOV (ROU) 
Vasile-Mandalin MINZALA (ROU) 
Jakub SYKORA (SVK) 
Abdullah ARSLAN (TUR) 
Abdulvasi BALTA (TUR) 
Ramazan SARI (TUR) 
Tarik GUR (TUR) 
Maksym BRES (UKR)
Nazar BOHDANETS (UKR)
Valentyn BABII (UKR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Viacheslav KOPOT (UKR)

Ali SHABANAU (BLR), quadruple médaillé mondial de bronze, est en tête d'affiche des 86kg (Photo : Martin Gabor)

86kg
Hovhannes MKHITARYAN (ARM) 
Benjamin GREIL (AUT) 
Ali SHABANAU (BLR) 
Raman CHYTADZE (BLR) 
Rasul TSIKHAYEU (BLR) 
Akhmed MAGAMAEV (BUL) 
Dzhemal ALI (BUL) 
Hunter LEE(CAN) 
Saba CHIKHRADZE (GEO) 
Sandro AMINASHVILI (GEO) 
Ahmed DUDAROV (GER) 
Georgios SAVVOULIDIS (GRE) 
Amirhossein FIROUZPOURBANDPEI (IRI) 
Uri KALASHNIKOV (ISR) 
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Edgaras VOITECHOVSKIS (LTU) 
Piotr IANULOV (MDA) 
Sebastian JEZIERZANSKI (POL) 
Stefan REICHMUTH (SUI) 
Akhsarbek GULAEV (SVK) 
Boris MAKOEV (SVK) 
Selim YASAR (TUR) 
Demid KARACHENKO (UKR)
Illia ARCHAIA (UKR)
Khasan ZAKARIIEV (UKR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)
Nazar Dod (UKR)
Oleksii SHCHERBAK (UKR)
Rustam DUDAIEV (UKR)
Vladyslav PRUS (UKR)

92kg
Osman NURMAGOMEDOV (AZE) 
Amarhaji MAHAMEDAU (BLR) 
Arkadzi PAHASIAN (BLR) 
Haji RAJABAU (BLR) 
Irakli MTSITURI (GEO) 
Mohammad ALITABARFIROUZJAH (IRI) 
Doolotbek ZHAMGYRBEK (KGZ)
Mihai-Nicolae PALAGHIA (ROU) 
Samuel SCHERRER (SUI) 
Arif OZEN (TUR) 
Andrii VLASOV (UKR)
Glib GRYNCHENKO (UKR)
Roman RYCHKO (UKR)

Le champion olympique de Londres Sharif SHARIFOV (AZE) luttera en 97kg (Photo: Martin Gabor)

97kg
Mohammed FARDJ (ALG)
Marzpet GALSTYAN (ARM) 
Islam ILYASOV (AZE) 
Sharif SHARIFOV (AZE) 
Vasil PAULIUCHENKA (BLR) 
Ahmed BATAEV (BUL) 
Elisbar ODIKADZE (GEO) 
Zuriko URTASHVILI (GEO) 
Wladimir REMEL (GER) 
Timofei XENIDIS (GRE) 
Symbat SULAIMANOV (KGZ)
Lukas KRASAUSKAS (LTU) 
Radu LEFTER (MDA) 
Albert SARITOV (ROU) 
Michael MANEA (ROU) 
Suleyman KARADENİZ (TUR) 
Daniil PIDLYPINETS (UKR)
Danylo STASIUK (UKR)
Ivan MALIN (UKR)
Magamed ZAKARIIEV (UKR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)
Valerii ANDRIITSEV (UKR)
Vasyl SOVA (UKR)

125kg
Djahid BERRAHAL (ALG)
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM) 
Yuri PATRIKEEV (ARM) 
Johannes LUDESCHER (AUT) 
Vaxid GALAYEEV (AZE) 
Vitali PIASNIAK (BLR) 
Islam ADIZOV (BUL) 
Solomon MANASHVILI (GEO) 
Asghar LAGHARI (GER) 
Daniel LIGETI (HUN) 
Lior ALTSHULER (ISR) 
Aiaal LAZAREV (KGZ)
Samhan JABRAILOV (MDA) 
Kamil KOSCIOLEK (POL) 
Enes KAAN SÖKELEN (TUR) 
Hüseyin SOGUKOGLU (TUR) 
Oktay GUNGOR (TUR) 
Paşa EKREM KARABULUT (TUR) 
Artem GASHENKO (UKR)
Danylo KARTAVYI (UKR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKII (UKR)
Oleksandr KOLDOVSKYI (UKR)
Vazha DAIAURI (UKR)
Yurii IDZINSKII (UKR)

Champion du monde 2019, Nugzari TSURTSUMIA (GEO) est inscrit en 55kg (Sachiko Hotaka)

Lutte gréco-romaine

55kg
Rudik MKRTCHYAN (ARM) 
Nugzari TSURTSUMIA (GEO) 
Ramaz SILAGAVA (GEO) 
Sajjad ABBASPOURRAGANI (IRI) 
Nurmukhmmet ABDULLAEV (KGZ)
Koriun SAHRADIAN (UKR)
Taras KRUPSKYI (UKR)
Viacheslav BAYRAKTAR (UKR)
Ilkhom BAKHROMOV (UZB) 
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) 

60kg 
Abdeldjebbar DJEBBARI (ALG)
Abdelkrim FERGAT (ALG)
Armen MELIKYAN (ARM) 
Gevorg GHARIBYAN (ARM) 
Edmond NAZARYAN (BUL) 
Ivo ANGELOV (BUL) 
Adam MACFADYEN (CAN) 
Andy JUAN (ESP) 
Amiran SHAVADZE (GEO) 
Dato CHKHARTISHVILI (GEO) 
Gizo MELADZE (GEO) 
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO) 
Ali Reza NEJATI (IRI) 
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Andrii SEMENCHUK (UKR)
Andriy MARTYNYUK (UKR)
Ihor KUROCHKIN (UKR)
Mykhaylo STUPIN (UKR)
Mykola YAKHONTOV (UKR)
Viktor PETRYK (UKR)
Vladyslav KUZKO (UKR)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM) 
Murad HARUTYUNYAN (ARM) 
Yasin OZAY (FRA) 
Leri ABULADZE (GEO) 
Levan KAVJARADZE (GEO) 
Armin MOHEB SABET (IRI) 
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Kerem KAMAL (TUR) 
Hevorh ARZUMANIUAN (UKR)
Maksym LIU (UKR)
Myroslav SOLOVIAN (UKR)
Nasrullakh NASIBOV (UKR)
Oleksandr HRUSHYN (UKR)
Vasyl VASYLKIVSKYI (UKR)

67kg
Abdelmalek MERABET (ALG)
Karen ASLANYAN (ARM) 
Slavik GALSTYAN (ARM) 
Deivid DIMITROV (BUL) 
Ivo ILIEV (BUL) 
Daniel COLES (CAN) 
Marcos SANCHEZ-SILVA (ESP) 
Stefan CLEMENT (FRA) 
Giorgi SHOTADZE (GEO) 
Joni KHETSURIANI (GEO) 
Ramaz ZOIDZE (GEO) 
Mohammad ELYASI (IRI)  
Seyed Danial SOHRAB I(IRI) 
Amantur ISMAILOV (KGZ)
Marlen ASIKEEV (KGZ)
Anton KUTSENKO (UKR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)
Edem SALIIEV (UKR)
Oleksandr DERKACH (UKR)
Oleksii MASYK (UKR)
Ruslan KUDRYNETS (UKR)
Serhii HRUSHYN (UKR)
Vitaliy FUGLAYEV (UKR)
Aram VARDANYAN (UZB) 
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB) 
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM) 
Vladislav MANKEVICH (BLR) 
Ibrahim GHANEM (FRA) 
Otar ABULADZE (GEO) 
Shmagi BOLKVADZE (GEO) 
Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) 
Atakan YUKSEL (TUR) 
Andrii KULYK (UKR)
Dmytro PYNKOV (UKR)
Ihor BYCHKOV (UKR)
Mykyta POLITAIEV (UKR)
Vladyslav KRAVCHENKO (UKR)

Deux fois médaillé mondial, Mohammadali GERAEI (IRI), dit 'Le Faucon', attends les 77kg (Photo : Sachiko Hotaka)

77kg
Abdelkrim OUAKALI (ALG)
Karapet CHALYAN (ARM) 
Varuzhan GRIGORYAN (ARM) 
Mikita KAZAKOU (BLR) 
Aik MNATSAKANIAN (BUL) 
Stoyan KUBATOV (BUL) 
Jair Alexis CUERO MUNOZ (COL) 
Yuisralembert CARRION (ESP) 
Johnny BUR (FRA) 
Bakuri GOGOLI (GEO) 
Sachino DAVITAIA (GEO) 
Amin KAVIYANINEJAD (IRI) 
Mohammadali GERAEI (IRI) 
Roman ZHERNOVETSKI (ISR) 
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Kairatbek TUGOLBAEV (KGZ)
Marcel STERKEUBURG (NED) 
Dmytro PYSHKOV (UKR)
Elmar NURALIIEV (UKR)
Oleksandr KUKHTA (UKR)
Pavlo MOLNAR (UKR)
Volodymyr YAKOVLIEV (UKR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)

82kg
Artavazd VARDANYAN (ARM) 
Rosian DERMANSKI (BUL) 
Aivengo RIKADZE (GEO) 
Demuri KAVTARADZE (GEO) 
Mohammad NAGHOUSI (IRI) 
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Artem MATIASH (UKR)
Dmytro GARDUBEI (UKR)
Hlib SKOROFATOV (UKR)
Iurii SKRIUBA (UKR)
Ivan KRAICHEV (UKR)
Oleksii OSNIACH (UKR)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

Le champion d'Europe en titre des 87kg Semen NOVIKOV (UKR) (Photo : Sachiko Hotaka)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Gevorg TADEVOSIYAN (ARM) 
Daniel ALEKSANDROV (BUL) 
Svetoslav NIKOLOV (BUL) 
Tarek ABDELSLAM (BUL) 
Yoan DIMITROV (BUL) 
Yiannis NARLIDIS (CAN) 
Lasha GOBADZE (GEO) 
Roberti KOBLIASHVILI (GEO) 
Tornike DZAMASHVILI (GEO) 
Ramin TAHERISARTANG (IRI) 
Azat SALIDINOV (KGZ)
Tyrone STERKENDURG (NED) 
Andrii ANTONIUK (UKR)
Davyd SHADT (UKR)
Dmytro KIYASHOK (UKR)
Ruslan KONIEV (UKR)
Ruslan MAHOMEDOV (UKR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Serhii OMELIN (UKR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Artur ALEKSANYAN (ARM) 
Artur SHAHINYAN (ARM) 
Kiril MILOV (BUL) 
Jesus GASCA (ESP) 
Giorgi MELIA (GEO) 
Irakli KAJAIA (GEO) 
Revazi NADAREISHVILI (GEO) 
Mehdi BALIHAMZEDEN (IRI) 
Beksultan MAKHMUDOV (KGZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Metehan BASAR (TUR) 
Andrii DEHTIAROV (UKR)
Oleksandr YEVDOKIMOV (UKR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)
Vladlen KOZLUYK (UKR)
Yevhenii SAVETA (UKR)
Zielimkhan DZIHASOV (UKR)
Jahongir TURDIEV (UZB)

130kg
Hichem KOUCHIT (ALG)
David OVASAPYAN (ARM) 
Radoslav GEORGIEV (BUL) 
Jakob KAJAIA (GEO) 
Levani ARABULI (GEO) 
Zviadi PATARIDZE (GEO) 
Amin MIRZAZADEH (IRI) 
Amir GHASEMIMONJEZI (IRI) 
Roman KIM (KGZ)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)
Oleksandr CHERNETSKYY (UKR)
Sviatoslav KALASHNIKOV (UKR)
Vladyslav KOVALENKO (UKR)
Vladyslav VORONYI (UKR)
Muminjon ABDULLAEV (UZB) 

La championne du monde 2019 Aiusuluu TYNYBEKOVA (KGZ) fera sa première apparition depuis sa médaille d'or de la Coupe du Monde Individuelle 2020 (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg 

Ibtissem DOUDOU (ALG)
Turkan NASIROVA (AZE) 
Natallia VARAKINA (BLR) 
Viyaleta REBIKAVA-CHYRYK (BLR) 
Madison PARK (CAN) 
Jekaterina JERMALONOKA (LAT) 
Kamile SERNAUSKATE (LTU) 
Mariana DRAGUTAN (MDA) 
Ramona ERIKSEN (NOR) 
Agata WALERZAK (POL) 
Anna ŁUKASIAK (POL) 
Iwona MATKOWSKA (POL) 
Emilia-Alina VUC (ROU) 
Stefania-Claudia PRICEPUTU (ROU) 
Aynur ERGE (TUR) 
Bohdana YASHCHUK (UKR)
Liliia MALANCHUK (UKR)
Oksana LIVACH (UKR)
Veronika MOSKALOVA (UKR)
Yana SOROKA (UKR)
Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB) 
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg 
Lamia CHEMLAL (ALG)
Leyla GURBANOVA (AZE) 
Tatyana VARANSOVA (AZE) 
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) 
Sezen BELBEROVA (BUL) 
Diana WEICKER (CAN) 
Samanta STEWART (CAN) 
Marina RUEDA (ESP) 
Iulia LEORDA (MDA) 
Silje Knutsen KIPPERNES (NOR) 
Alicja CZYŻOWICZ (POL) 
Katarzyna KRAWCZYK (POL) 
Roksana ZASINA (POL) 
Andreea-Beatrice ANA (ROU) 
Esra PUL (TUR) 
Zeynep YETGİL (TUR) 
Iryna HUSYAK (UKR)
Khrystyna BEREZA (UKR)
Liliya HORISHNA (UKR)
Mariia VYNNYK (UKR)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB) 

55kg
Othelie Annette HOEIE (NOR) 
Anastasiia KRAVCHENKO (UKR)
Anna VOITOVA (UKR)
Khrystyna-Zoryana DEMKO (UKR)
Nataliia KLIVCHUTSKA (UKR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)
Madina USMONJONOVA (UZB)

Anastasia NICHITA (MDA) remonte sur les tapis pour la première fois depuis son titre à la Coupe du Monde Individuelle fin 2020 (Photo : Gabor Martin)

57kg
Rayan HOUFAF (ALG)
Alyona KOLESNIK (AZE) 
Iryna KURACHKINA (BLR) 
Giullia RODRIGUES DE OLIVEIRA (BRA) 
Biliana DUDOVA (BUL) 
Tianna KENNETT (CAN) 
Graciela SANCHEZ (ESP) 
Maria Victoria BAEZ (ESP) 
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Sezim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Anastasia NICHITA (MDA) 
Grace Jacob BULLEN (NOR) 
Angelina ŁYSAK (POL) 
Jowita WRZESIEŃ (POL) 
Magdalena GŁODEK (POL) 
Patrycja GIL (POL) 
Bediha GUN (TUR) 
Mehlika OZTURK (TUR) 
Alina HRUSHYNA (UKR)
Iryna KHARIV (UKR)
Solomiia VYNNYK (UKR)
Laylokhon SOBIROVA (UZB) 
Sevara ESHMURATOVA (UZB) 
Shokhida AKHMEDOVA (UZB) 

59kg
Ineta DANTAITE (LTU) 
Kateryna ZELENYKH (UKR)
Laura Sofia AAK (NOR) 
Mariana CHERDIVARA (MDA) 
Nazira MARSBEK KYZY (KGZ)
Oksana MOSKALOVA (UKR)
Sofiia BODNAR (UKR)
Yuliia LISOVSKA (UKR)

62kg 
Amel HAMMICHE (ALG)
Tetiana OMELCHENKO (AZE) 
Krystsina SAZYKINA (BLR) 
Tatsiana PAULAVA (BLR) 
Veranika IVANOVA (BLR) 
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA) 
Jessica BROUILLETTE (CAN) 
Michelle FEZZARI (CAN) 
Jackeline CASTILLO (COL) 
Lydia PEREZ (ESP) 
Aiusuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Alina Aleksandra ANTIPOVA (LAT) 
Aleksandra WÓLCZYŃSKA (POL) 
Katarzyna MĄDROWSKA (POL) 
Natalia KUBATY (POL) 
Kriszta-Tuende INCZE (ROU) 
Asli TUGCU (TUR) 
Cansu AKSOY (TUR) 
Antonyna KULAHINA (UKR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Tetiana RІZHKO (UKR)
Yuliia TKACH (UKR)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB) 
Nabira ESENBAEVA (UZB) 
Rushana ABDIRASULOVA (UZB) 

65kg
Elis MANOLOVA (AZE) 
Irina RINGACI (MDA) 
Henna JOHANSSON (SWE) 
Anastasia OSTAPYK (UKR)
Manola SKOBELSKA (UKR)
Mariia ILCHYSHYN (UKR)
Oksana KUKHTA (UKR)

Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ), championne de sa catégorie lors de la Coupe du Monde Individuelle, concourera en 68kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

68kg
Irina NETREBA (AZE) 
Hanna SADCHANKA (BLR) 
Maria MAMASHUK (BLR) 
Yuliana YANEVA (BUL) 
Olivia DI BACCO (CAN) 
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Elma ZEIDLERE (LAT) 
Danute DOMIKAITYTE (LTU) 
Agnieszka WIESZCZEK –KORDUS (POL) 
Natalia STRZAŁKA (POL) 
Alexandra-Nicoleta ANGHEL (ROU) 
Asli DEMİR (TUR) 
Buse TOSUN (TUR) 
Nesrin BAS (TUR) 
Alina BEREZHNA (UKR)
Alina RUDNYTSKA (UKR)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Anna MAZURKEVYCH (UKR)
Oksana CHUDYK (UKR)
Oryna BILOUS (UKR)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB) 

72kg
Gozal ZUTOVA (AZE) 
Alla BELINSKA (UKR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)
Romana VOVCHAK (UKR)
Ozoda ZARIPBOEVA (UZB)

76kg 
Sabira ALIYEVA (AZE) 
Vasilisa MARZALIUK (BLR) 
Aline DA SILVA FERREIRA (BRA) 
Erica WIEBE (CAN) 
Mae EPP (EST) 
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Kamile GAUCAITE (LTU) 
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR) 
Patrycja SPERKA (POL) 
Catalina AXENTE (ROU) 
Aysegul OZBEGE (TUR) 
Yasemin ADAR (TUR) 
Anastasiia OSNIACH (UKR)
Anna MELNYK (UKR)
Liudmyla PAVLOVETS (UKR)