Japon

À 56 ans d'intervalle, l'écrivain japonais Masayuki Miyazawa couvrira ses seconds Jeux Olympiques

By Ikuo Higuchi

(L'article qui suit est la version abrégée et traduite d'une histoire récemment parue sur le site de la Fédération japonaise de lutte)

Si couvrir les Jeux Olympiques peut être considéré comme un honneur dans la carrière d'un journaliste, les occasions ne sont pas si rares. Mais couvrir deux éditions des Jeux dans la même ville à 56 ans d'intervalle est une autre chose.

Écrivain de lutte, l'auteur Masayuki Miyazawa remplira ce tour de force dans moins d'une année à l'occasion des Jeux de Tokyo 2020, après avoir couvert l'édition de 1964 pour le quotidien sportif Nikkan Sports.

Depuis, Miyazawa est devenu un pilier de la scène de lutte japonaise, non seulement comme un reporter sans égal mais aussi en tant qu'éditeur, représentant officiel de la Fédération japonaise, entraîneur impromptu et non-conformiste.

"Je ne veux pas être simple spectateur, je veux faire mes reportages en scène," dit Miyazawa, depuis longtemps retraité du Nikkan Sports et qui souhaite, si sa santé le permet, être associé en tant qu'écrivain aux prochains Jeux de Tokyo. Il aura alors 90 ans.

Miyazawa est toujours conseiller pour la Fédération japonaise de lutte, sans oublier ses racines : bien qu'une place lui ait été réservée parmi les officiels de la Fédération pour la Coupe de l'Empereur, il rejoint toujours la section réservée à la presse pour s'asseoir parmi ses pairs. "Je suis un journalise, à vie," commente-t-il.

Miyazawa n'avait pas conscience que ce doublé tokyoïte lui donnait une place particulière dans l'histoire du journalisme jusqu'à ce qu'un collègue lui dise qu'il entrerait ainsi dans le Guiness Book.

Miyazawa est loué pour ses longues années de contribution envers la lutte par le Président de la Fédération japonaise de lutte (FJL) M. Tomiaki Fukuda lors de la célébration, en 2012, de la première médaille d'or olympique remportée par un lutteur (Tatsuhiro Yonemitsu) de l'Université Takushoku, là où Miyazawa fit ses études. (photo : Ikuo Higuchi)

La curiosité maladive de Miyazawa l'a amené à dévoiler quelques-uns des plus grands scoops sportifs de l'histoire du Japon.

Alors au Nikkan Sports, Miyazawa avait publié sur la retraite d'un des champions légendaires du sumo, Yokozuna Wakanohana I (l'épouse de Yokozuna avait appelé Miyazawa). Lors des Jeux d'Asie de 1962 de Jakarta en Indonésie, Miyazawa, qui avait étudié l'indonésien à l'Université Takushoku, avait obtenu un entretien exclusif avec le Président Sukarno, en pleine crise politique à ce moment.

Miyazawa officie en tant qu'arbitre, l'un de ses nombreux rôles, lors des GANEFO (Jeux des nouvelles forces émergentes) de Jakarta en 1963. Il y agit également comme juge et entraîneur de judo et journaliste (photo : avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa). 

Bien qu'il ait fait carrière principalement dans la lutte, il couvrait également d'autres sports, dont le judo, la gymnastique, le karate, le pentathlon et les Jeux Paralympiques, assez pour remplir de nombreux volumes.

Retrouver le médaillé perdu
L'une des plus grandes réussites de Miyazawa fut de retrouver un médaillé olympique japonais qui avait disparu sans laisser de trace. Miyazawa ne retrouva Katsutoshi Naito pas seulement sain et sauf au Brésil mais raconta une histoire fascinante dont peu de Japonais avaient connaissance.

L'histoire de la lutte japonaise remonte en quelque sorte à Naito, un judoka qui, dans les années 20, fit le rare et audacieux choix de traverser l'océan pour rejoindre l'Université de Penn. Il y rejoint l'équipe de lutte et, avant l'établissement de l'Association universitaire nationale d'athlétisme (NCAA), remporta le titre interuniversitaire de la côte est en 1924.

Les sentiments anti-immigrants étaient forts aux États-Unis à cette époque, et les Japonais établis aux USA n'en souffraient pas moins que les autres. Naito faisait donc profil bas, ce qui ne l'empêcha pas de trouver le succès. Un politicien japonais, espérant améliorer les relations entre les deux pays, fit en sorte que Naito puisse concourir aux Jeux Olympiques de Paris en 1924.

Katsutoshi Naito, à gauche, lutteur vedette de l'université d'État de Penn, vainqueur de la première médaille olympique de lutte pour le Japon - le bronze des Jeux de Paris en 1924. (Archives de la FJL)

Naito remporta la médaille de bronze de lutte libre, classe des 61kg, aux Jeux de Paris, la première médaille olympique du Japon en lutte et la troisième toutes disciplines confondues - après les deux médailles d'argent remportées en tennis par le Japon lors des Jeux d'Anvers de 1920.

Naito retourna au Japon après les Jeux et tenta d'introduire la lutte dans le pays. Mais il fut à l'époque impossible de faire face à l'emprise du judo, sport national du Japon. Naito, qui avait étudié l'horticulture aux États-Unis, partit alors pour le Brésil, où une large population japonaise immigrée s'était développée. Tout en établissant une entreprise d'horticulture, Naito introduisit le judo auprès de ses hôtes.

Ce n'est qu'en 1932 que la Fédération japonaise de lutte fut établie. Naito s'était effacé des mémoires et personne ne savait où il se trouvait.

Vers la fin des années 50, Miyazawa mit tous ses efforts dans la recherche de ce héros de la lutte japonaise. Par courrier postal, il obtint l'assurance que Naito vivait au Brésil. Miyazawa joua ensuite un rôle essentiel pour que Naito et son épouse assistent aux combats de lutte des Jeux de Tokyo de 1964, où il les rencontra pour la première fois.

Naito a pu éprouver de la fierté de constater comment la lutte s'était désormais implantée de façon durable au Japon et sa réussite, car le Japon obtint alors 5 médailles d'or.

C'est plus tard que Miyazawa s'attacha à la tâche de raconter l'histoire de Naito. Elle fut publiée en octobre 1987. "Je suis allé trois fois au Brésil et trois fois à l'Université de Penn," se souvient-il. Il fut accueilli aux USA par Hachiro Oishi, entraîneur de longue date de Nittany Lions.

En 1985, Miyazawa accompagne Tomiaki Fukuda, l'actuel président de la FJL, et Kazuko Oshima, la première lutteuse japonaise, pour faire un compte-rendu de la participation d'Oshima au premier tournoi international de lutte féminine de l'histoire, organisé à Clermond-Ferrand. Miyazawa a prolongé son séjour pour visiter les sites des JO de 1924 et se rapprocher de la route suivie par Naito à l'époque. Miyazawa est devenu incollable sur la vie de Naito : "Le 14 juillet, c'est là que Naito a remporté sa médaille de bronze."

Miyazawa, au milieu, pose au Brésil en 1990 avec Katsuhiro Naito, à gauche, le fils aîné de Katsutoshi Naito, et Tatsuo Oishi, le grand frère de l'entraîneur Hachiro Oishi, habitant São Paulo. Sur le mur, le diplôme reçu par Katsutoshi Naito pour sa médaille de bronze des JO de Paris en 1924. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)

Pour la postérité
Pendant plus d'un quart de siècle, des JO de Tokyo en 1964 à mars 1990, Miyazawa fut l'éditeur du mensuel de la Fédération japonaise de lutte, tout d'abord appelé Lutte amateur du Japon, puis Mensuel de lutte et maintenant Lutte olympique. En 1964, la lutte n'était qu'un sport amateur strictement dépendant de l'aide financière du gouvernement et les moyens étaient limités. Miyazawa travaillait donc pro bono, en addition à son travail à temps plein.

Un président de la FJL insistait pour que la presse couvre tout, même les mauvaises nouvelles. La plupart des membres de la fédération considéraient cependant les relations avec les médias comme frivoles. "Dépenser de l'énergie en relations publiques n'amène pas de médaille d'or" constituait le refrain quotidien.

"Je ne me souviens pas avoir reçu quelque compensation que ce soit pour écrire, éditer, me déplacer ou tout autre dépense," dit Miyazawa, qui trouva également le temps d'être le directeur de l'équipe de lutte de son université pendant 10 ans, après que celle-ci fut reléguée en troisième division régionale. En 2012 Tatsuhiro Yonemitsu (lutte libre 66kg) devint le premier lutteur de l'université Takushoku médaillé d'or olympique.

Lors des débuts du magazine, il n'y avait ni fax ni email, et Miyazawa devait rencontrer l'imprimeur à la gare Shinjuku de Tokyo entre deux articles pour le Nikkan Sports. L'imprimeur lui rendait ensuite la première épreuve pour corrections. Les résultats des tournois étaient donc publiés avec trois ou quatre mois de retard.

Pourquoi insister ? Selon Miyazawa, il s'agissait de remplir la mission du journaliste : préserver l'histoire exacte d'une discipline qu'il vénérait pour les générations futures.

Un officiel de la fédération dit un jour à Miyazawa, "Si quelqu'un cherche des résultats, il n'a qu'à venir au bureau. Ne devrais-tu pas inclure plus d'histoires ?" La réponse était non pour Miyazawa. Il demeurait plus important de conserver les résultats pour la postérité. Ses soutiens, dont un officiel de la fédération, remarquait que s'il serait facile pour quelqu'un habitant Tokyo de passer au bureau, ce serait impossible pour les autres. "Beaucoup sont intéressés par les résultats. Voir les noms imprimés, parfois le sien, reste très motivant."

D'autres le loueront plus tard, en disant que les détails et résultats compilés par Miyazawa sont infiniment utiles pour établir des récompenses et avoir une vue d'ensemble.

Miyazawa a aussi révolutionné la terminologie de la lutte au Japon. Une "période" était un "tour" et des références telles que "poids mouche" remplaçaient le classement en kilogrammes. Il semble que cette terminologie de boxe était due aux journalistes couvrant les sports de contact. Miyazawa se détermina à aligner le Japon sur le reste du monde après avoir assisté à un tournoi international. "Lorsque j'ai mentionné les poids mouches, un lutteur européen n'avait aucune idée de quoi je parlais."

Comme la lutte fut importée des États-Unis, Miyazawa se demanda si là-bas des termes de boxe étaient aussi utilisés. L'entraîneur de l'Université Kokushikan et contributeur du site de la FJL William May, lutteur universitaire dans le Minnesota, lui répondit que non. Miyazawa, sans consulter personne, utilisa immédiatement la nouvelle terminologie. Personne n'eut à s'en plaindre.

Miyazawa pose avec la première lutteuse japonaise Kazuko Oshima, troisième à partir de la droite, après un combat de démonstration de lutte féminine à l'occasion de la Coupe des supers champions à Tokyo en 1985. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)​

Toujours en course
Miyazawa a également soumis sa candidature pour être un porteur de la flamme olympique l'année prochaine. Il sait que s'il est sélectionné, il sera lui-même - cette fois - sujet d'attention médiatique.

Sa santé actuelle est cependant un plus grand sujet d'inquiétude. Opéré pour des calculs biliaires, on lui a découvert un cancer de la prostate, heureusement bénin. Selon son docteur, des injections d'hormones lui garantissent encore de 5 à 10 ans de vie, suffisamment pour assister aux JO de Tokyo.

Sa condition s'est récemment stabilisée. La vie d'un reporter était tout sauf saine. Horaires irréguliers, travail nocturne et célébrations entre collègues jusqu'au petit matin constituaient la norme, comme fumer en tapant à la machine. Même si Miyazawa n'a jamais été fumeur, il n'avait pas de temps à consacrer à l'exercice physique et ne donnait pas un sou de son régime.

À 62 ans, cinq années après la retraite et travaillant contractuellement pour Nikkan Sports, il a payé de sa poche pour assister aux JO de Barcelone en 1992. Voyant une photo de lui-même, il fut choqué de voir combien il avait grossi. On lui diagnostiqua à son retour au Japon le diabète.

Grâce aux médicaments, un régime sain et des exercices physiques, sa condition s'améliora rapidement. Une marche en piscine quotidienne le fit redescendre de 74 à 57kg, son poids de lutteur universitaire.

Miyazawa a couru deux tours de 400 mètres l'année passée lors d'un événement organisé par l'équipe nationale de lutte féminine, et terminé bon dernier ; mais les 200 mètres demandés pour la flamme olympique restent largement dans ses cordes.

Un autre obstacle pourrait être son accréditation. Obtenir une carte de presse en 64 était simple et il put alors écrire sur ce qu'il souhaitait. Le CIO a aujourd'hui rendu le processus bien plus sélectif.

Un ami de Miyazawa lui a proposé autre chose : "Après la double couverture des JO de Tokyo, pourquoi ne pas aller à Paris en 2024 et marquer les 100 ans de la victoire de la médaille de Naito ?"

"Mon docteur m'a donné 10 ans," a répliqué Miyazawa. "Je compte y être."

#WrestleWarsaw

Championnat d'Europe de Varsovie : les inscriptions

By Eric Olanowski

VARSOVIE, Pologne (le 14 avril) --- Tous les yeux seront braqués sur Varsovie la semaine prochaine, où 444 athlètes venus de 37 pays se lanceront du 19 au 25 avril à la conquête de l'or du championnat d'Europe. La lutte gréco-romaine accueillera 77 athlètes, la lutte libre 156 et la lutte féminine 111.

La lutte libre ouvrira les festivités lundi prochain le 19 avril. Les projecteurs se braqueront sur la lutte féminine à partir de mercredi et la lutte gréco-romaine montera sur scène vendredi.

*Les inscriptions sont telles que relevées mercredi 14 avril et sont donc sujettes à modification.

57kg
Afgan KHASHALOV (AZE)
Aryan TSIUTRYN (BLR)
Mikyay Salim NAIM (BUL)
Beka BUJIASHVILI (GEO)
Ioannis MARTIDIS (GRE)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Anatolii BURUIAN (MDA)
Razvan Marian KOVACS (ROU)
Nachyn MONGUSH (RUS)
Suleyman ATLI (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)

61kg
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Dzimchyk RYNCHYNAU (BLR)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Arman Norik ELOYAN (FRA)
Beka LOMTADZE (GEO)
Viktor Viktorowitsch LYZEN (GER)
Richard VILHELM (HUN)
Daniel POPOV (ISR)
Simone Vincenzo PIRODDU (ITA)
Leomid COLESNIC (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Eduard GRIGOREV (POL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR (SRB)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Andrii DZHELEP (UKR)

65kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Gabriel JANATSCH (AUT)
Ali RAHIMZADE (AZE)
Andrei BEKRENEU (BLR)
Ruhan Hyusnyu RASIM (BUL)
Quentin Jean-René STICKER (FRA)
George Anthony RAMM (GBR)
Shmagi TODUA (GEO)
Niklas Dietmar DORN (GER)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Maxim SACULTAN (MDA)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Zagir SHAKHIEV (RUS)
Hamza ALACA (TUR)
Andrii SVYRYD (UKR)

70kg
Orges LILA (ALB)
Arman ANDREASYAN (ARM)
Turan BAYRAMOV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BLR)
Nicolae COJOCARU (GBR)
Davit TLASHADZE (GEO)
Daniel ANTAL (HUN)
Gianluca TALAMO (ITA)
Artem AUGA (LTU)
Mihail SAVA (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
Israil KASUMOV (RUS)
Daniel CHOMANIC (SVK)
Haydar YAVUZ (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)

74kg
Hrayr ALIKHANYAN (ARM) 
Simon MARCHL (AUT)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Davud ALIZALAU (BLR)
Miroslav Stefanov KIROV (BUL)
Aimar ANDRUSE (EST)
Charlie James BOWLING (GBR)
Avtandil KENTCHADZE (GEO)
Daniel SARTAKOV (GER)
Csaba VIDA (HUN)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Valentin BORZIN (MDA)
Kamil RYBICKI (POL)
Zurab KAPRAEV (ROU)
Razambek ZHAMALOV (RUS)
Malik Michael AMINE (SMR)
Hetik CABOLOV (SRB)
Marc DIETSCHE (SUI)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Semen RADULOV (UKR)

79kg
Osman HAJDARI (ALB)
Arman AVAGYAN (ARM)
Rashad YUSIFLI (AZE)
Andrei KARPACH (BLR)
Oktay Ruzhdi HASAN (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Nika KENTCHADZE (GEO)
Eduard TATARINOV (GER)
Salvatore DIANA (ITA)
Alans AMIROVS (LAT)
Eugeniu MIHALCEAN (MDA)
Dejan MITROV (MKD)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Malik SHAVAEV (RUS)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Muhammet Nuri KOTANOGLU (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)

86kg
Benjamin GREIL (AUT)
Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV (AZE)
Ali SHABANAU (BLR)
Dzhemal Rushen ALI (BUL)|
Akhmed AIBUEV (FRA)
Sandro AMINASHVILI (GEO)
Joshua Philipp David MORODION(GER)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Simone IANNATTONI (ITA)
Edgaras VOITECHOVSKIS (LTU)
Gheorghi PASCALOV (MDA)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Artur NAIFONOV (RUS)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Boris MAKOEV (SVK)
Osman GOCEN (TUR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)

92kg
Osman NURMAGOMEDOV (AZE)
Hajy RAJABAU (BLR)
Akhmed Adamovitch MAGAMAEV (BUL)
Irakli MTSITURI (GEO)
Robin Michael FERDINAND (GER)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Georgii RUBAEV (MDA)
Radoslaw MARCINKIEWICZ (POL)
Magomed Guseynovitch KURBANOV (RUS)
Samuel SCHERRER (SUI)
Erhan YAYLACI (TUR)
AndriI VLASOV (UKR)

97kg
Shamil ZUBAIROV (AZE)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Ahmed Sultanovich BATAEV (BUL)
Elizbar ODIKADZE (GEO)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Radu LEFTER (MDA)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Albert SARITOV (ROU)
Alikhan ZHABRAILOV (RUS)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Johannes LUDESCHER (AUT)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Islam Timurovich ADIZOV (BUL)
Jere Tapani HEINO (FIN)
Geno PETRIASHVILI (GEO)
Daniel LIGETI (HUN)
Egzon SHALA (KOS)
Samhan JABRAILOV (MDA)
Kamil Tomasz KOSCIOLEK (POL)
Sergei KOZYREV (RUS)
Taha AKGUL (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)

Riza KAYAALP (TUR) est en quête de son dixième titre européen (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte gréco-romaine
55kg

Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Artsiom KATSAR (BLR)
Nedyalko Petrov PETROV (BUL)
Mattias Tero Alarik POUTANEN (FIN)
Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
Fabian Bernhard SCHMITT (GER)
Andre Ricardo CARDOSO OLIVEIRA SILVA (POR)
Teodor HORATAU (ROU)
Viktor VEDERNIKOV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR (SRB)
Ekrem OZTURK (TUR)
Mykhaylo STUPIN (UKR)

60kg
Gevorg GHARIBYAN (ARM)
Murad BAZAROV (AZE)
Hleb MAKARANKA (BLR)
Helary MAEGISALU (EST)
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO)
Jozsef ANDRASI (HUN)
Jacopo SANDRON (ITA)
Nicolai BURGHILA (MDA)
Michal Jacek TRACZ (POL)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Antonio MARTINS CABRAL (POR)
Razvan ARNAUT (ROU)
Sergey EMELIN (RUS)
Kerem KAMAL (TUR)
Viktor PETRYK (UKR)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Soslan DAUROV (BLR)
Nikolay Ivanov VICHEV (BUL)
Yasin OZAY (FRA)
Leri ABULADZE (GEO)
Andrej GINC (GER)
Erik TORBA (HUN)
Andrea SETTI (ITA)
Aleksandrs JURKJANS (LAT)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Julinho Benjamim CORREIA DJU (POR)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Zhambolat LOKYAEV (RUS)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Niklas Jan Olov Pontus OEHLEN (SWE)
Abdurrahman ALTAN (TUR)
Oleksandr HRUSHYN (UKR)

67kg
Slavik GALSTYAN (ARM)
Namaz RUSTAMOV (AZE)
Maksim NEHODA (BLR)
Ivo Krasimirov ILIEV (BUL)
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Stefan Roger CLEMENT (FRA)
Joni KHETSURIANI (GEO)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Mate KRASZNAI (HUN)
Zaur KABALOEV (ITA)
Edgaras VENCKAITIS (LTU)
Donior ISLAMOV (MDA)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Artem SURKOV (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Murat FIRAT (TUR)
Oleksii MASYK (UKR)
Aker AL OBAIDI (UWW)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Christoph BURGER (AUT)
Khasay HASANLI (AZE)
Anton KORABAU (BLR)
Alen FODOR (CRO)
Mikko Petteri PELTOKANGAS (FIN)
Ibrahim Mahmoud Hamed Hassan GHANEM (FRA)
Shmagi BOLKVADZE (GEO)|
Frank STAEBLER (GER)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Valentin PETIC (MDA)
Juan Sebastian AAK (NOR)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Chingiz LABAZANOV (RUS)
Aleksandar MAKSIMOVIC (SRB)
Leos DRMOLA (SVK)
Daniel Mattias SOINI (SWE)
Selcuk CAN (TUR)
Maksym YEVTUSHENKO (UKR)

77kg
Varuzhan GRIGORYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Tsimur BERDYIEU (BLR)
Stoyan Stoychev KUBATOV (BUL)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Jakub BIELESZ (CZE)
Waltteri Harri Kristian LATVALA (FIN)
Johnny Just BUR (FRA)
Sachino DAVITAIA (GEO)
Michael Felix WIDMAYER (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Tamas LORINCZ (HUN)
Roman ZHERNOVETSKI (ISR)
Riccardo Vito ABBRESCIA (ITA)
Mantas Kazimieras SINKEVICIUS (LTU)
Daniel CATARAGA (MDA)
Exauce MUKUBU (NOR)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Ilie COJOCARI (ROU)
Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
Aleksa ERSKI (SRB)
Fabio DIETSCHE (SUI)
Denis HORVATH (SVK)
Bogdan KOURINNOI (SWE)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Dmytro PYSHKOV (UKR)

82kg
Karapet CHALYAN (ARM)
Tunjay VAZIRZADE (AZE)
Radzik KULIYEU (BLR)
Rosian Ognyanov DERMANSKI (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Ranet KALJOLA (EST)
Mikko Tapani LYTTINEN (FIN)
Aivengo RIKADZE (GEO)
Hannes WAGNER (GER)
Laszlo SZABO (HUN)
Igor PETRISHIN (ISR)
Mihail BRADU (MDA)
Edgar BABAYAN (POL)
Adlan AKIEV (RUS)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Marc WEBER (SUI)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Yaroslav FILCHAKOV (UKR)

87kg 
Michael WAGNER (AUT)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Svetoslav Nikolaev NIKOLOV (BUL)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Petr NOVAK (CZE)
Turpan Ali Alvievich BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Tornike DZAMASHVILI (GEO)
Denis Maksymilian KUDLA (GER)
Dimitrios PAPADOPOULOS (GRE)
Viktor LORINCZ (HUN)
Fabio PARISI (ITA)
Martynas NEMSEVICIUS (LTU)
Viorel BURDUJA (MDA)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ (POL)
Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Oskar Alexander Patrick JOHANSSON (SWE)
Dogan GOKTAS (TUR)
Zhan BELENIUK (UKR)

97kg 
Markus RAGGINGER (AUT)
Zamir MAGOMEDOV (AZE)
Mikalai STADUB (BLR)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Artur OMAROV (CZE)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Giorgi MELIA (GEO)
Balazs KISS (HUN)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Musa EVLOEV (RUS)
Mihail KAJAIA (SRB)
Ibrahim TIGCI( TUR)
Yevhenii SAVETA (UKR)

130kg
Pavel RUDAKOU (BLR)
Marko KOSCEVIC (CRO)
Stepan DAVID (CZE)
Konsta Johannes MAEENPAEAE (FIN)
Iakobi KAJAIA (GEO)
Eduard POPP (GER)
Alexandros PAPADATOS (GRE)
Romas FRIDRIKAS (LTU)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Zurabi GEDEKHAURI (RUS)
Riza KAYAALP (TUR)
Oleksandr CHERNETSKYY (UKR)

La double championne du monde Mariya STADNIK (AZE) est en tête d'affiche des inscriptions de la lutte féminine. Elle combattra en 50kg (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine
50kg
Mariya STADNIK (AZE)
Natallia VARAKINA (BLR)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Julie Martine SABATIE (FRA)
Emilia CIRICU BUDEANU (MDA)
Ramona ERIKSEN (NOR)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR)
Annika WENDLE (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Kamile SERNAUSKAITE (LTU)
Iulia LEORDA (MDA)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

55kg
Katsiaryna PICHKOUSKAYA (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Hilary Ysaline HONORINE (FRA)
Mercedesz DENES (HUN)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Jessica Cornelia Francisca BLASZKA (NED)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Sofia Magdalena MATTSSON (SWE)
Eda TEKIN (TUR)
Khrystyna Zoryana DEMKO (UKR)

57kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Ramona GALAMBOS (HUN)
Francesca INDELICATO (ITA)
Anhelina LYSAK (POL)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)

59kg
Krystsina SAZYKINA (BLR)
Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
Ineta DANTAITE (LTU)
Anastasia NICHITA (MDA)
Grace Jacob BULLEN (NOR)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Elif YANIK (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

62kg
Veranika IVANOVA (BLR)
Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
Debora LAWNITZAK (GER)
Marianna SASTIN (HUN)
Sara DA COL (ITA)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Katarzyna MADROWSKA (POL)
Valeria KOBLOVA ZHOLOBOVA (RUS)
Malin Johanna MATTSSON (SWE)
Cansu AKSOY (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)

65kg
IrIna  Petrovna NETREBA (AZE)
Tatsiana PAULAVA (BLR)
Sofiya Hristova GEORGIEVA (BUL)
Eyleen SEWINA (GER)
Irina RINGACI (MDA)
Aleksandra WOLCZYNSKA (POL)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Henna Katarina JOHANSSON (SWE)
Asli TUGCU (TUR)
Tetiana RIZHKO (UKR)

68kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Mimi Nikolova HRISTOVA (BUL)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Ilana KRATYSH (ISR)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Danute DOMIKAITYTE (LTU)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Tindra Linnea SJOEBERG (SWE)
Nesrin BAS (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)

72kg
Yuliana Vasileva YANEVA (BUL)
Maria SELMAIER (GER)
Dalma CANEVA (ITA)
Natalia Iwona STRZALKA (POL)
Catalina AXENTE (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Merve PUL (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Martina KUENZ (AUT)
Sabira ALIYEVA (AZE)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Mariya Gerginova ORYASHKOVA (BUL)
Epp MAEE (EST)
Cynthia Vanessa VESCAN (FRA)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Zsanett NEMETH (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR)
Patrycja SPERKA (POL)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Aysegul OZBEGE (TUR)
Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR)