Japon

À 56 ans d'intervalle, l'écrivain japonais Masayuki Miyazawa couvrira ses seconds Jeux Olympiques

By Ikuo Higuchi

(L'article qui suit est la version abrégée et traduite d'une histoire récemment parue sur le site de la Fédération japonaise de lutte)

Si couvrir les Jeux Olympiques peut être considéré comme un honneur dans la carrière d'un journaliste, les occasions ne sont pas si rares. Mais couvrir deux éditions des Jeux dans la même ville à 56 ans d'intervalle est une autre chose.

Écrivain de lutte, l'auteur Masayuki Miyazawa remplira ce tour de force dans moins d'une année à l'occasion des Jeux de Tokyo 2020, après avoir couvert l'édition de 1964 pour le quotidien sportif Nikkan Sports.

Depuis, Miyazawa est devenu un pilier de la scène de lutte japonaise, non seulement comme un reporter sans égal mais aussi en tant qu'éditeur, représentant officiel de la Fédération japonaise, entraîneur impromptu et non-conformiste.

"Je ne veux pas être simple spectateur, je veux faire mes reportages en scène," dit Miyazawa, depuis longtemps retraité du Nikkan Sports et qui souhaite, si sa santé le permet, être associé en tant qu'écrivain aux prochains Jeux de Tokyo. Il aura alors 90 ans.

Miyazawa est toujours conseiller pour la Fédération japonaise de lutte, sans oublier ses racines : bien qu'une place lui ait été réservée parmi les officiels de la Fédération pour la Coupe de l'Empereur, il rejoint toujours la section réservée à la presse pour s'asseoir parmi ses pairs. "Je suis un journalise, à vie," commente-t-il.

Miyazawa n'avait pas conscience que ce doublé tokyoïte lui donnait une place particulière dans l'histoire du journalisme jusqu'à ce qu'un collègue lui dise qu'il entrerait ainsi dans le Guiness Book.

Miyazawa est loué pour ses longues années de contribution envers la lutte par le Président de la Fédération japonaise de lutte (FJL) M. Tomiaki Fukuda lors de la célébration, en 2012, de la première médaille d'or olympique remportée par un lutteur (Tatsuhiro Yonemitsu) de l'Université Takushoku, là où Miyazawa fit ses études. (photo : Ikuo Higuchi)

La curiosité maladive de Miyazawa l'a amené à dévoiler quelques-uns des plus grands scoops sportifs de l'histoire du Japon.

Alors au Nikkan Sports, Miyazawa avait publié sur la retraite d'un des champions légendaires du sumo, Yokozuna Wakanohana I (l'épouse de Yokozuna avait appelé Miyazawa). Lors des Jeux d'Asie de 1962 de Jakarta en Indonésie, Miyazawa, qui avait étudié l'indonésien à l'Université Takushoku, avait obtenu un entretien exclusif avec le Président Sukarno, en pleine crise politique à ce moment.

Miyazawa officie en tant qu'arbitre, l'un de ses nombreux rôles, lors des GANEFO (Jeux des nouvelles forces émergentes) de Jakarta en 1963. Il y agit également comme juge et entraîneur de judo et journaliste (photo : avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa). 

Bien qu'il ait fait carrière principalement dans la lutte, il couvrait également d'autres sports, dont le judo, la gymnastique, le karate, le pentathlon et les Jeux Paralympiques, assez pour remplir de nombreux volumes.

Retrouver le médaillé perdu
L'une des plus grandes réussites de Miyazawa fut de retrouver un médaillé olympique japonais qui avait disparu sans laisser de trace. Miyazawa ne retrouva Katsutoshi Naito pas seulement sain et sauf au Brésil mais raconta une histoire fascinante dont peu de Japonais avaient connaissance.

L'histoire de la lutte japonaise remonte en quelque sorte à Naito, un judoka qui, dans les années 20, fit le rare et audacieux choix de traverser l'océan pour rejoindre l'Université de Penn. Il y rejoint l'équipe de lutte et, avant l'établissement de l'Association universitaire nationale d'athlétisme (NCAA), remporta le titre interuniversitaire de la côte est en 1924.

Les sentiments anti-immigrants étaient forts aux États-Unis à cette époque, et les Japonais établis aux USA n'en souffraient pas moins que les autres. Naito faisait donc profil bas, ce qui ne l'empêcha pas de trouver le succès. Un politicien japonais, espérant améliorer les relations entre les deux pays, fit en sorte que Naito puisse concourir aux Jeux Olympiques de Paris en 1924.

Katsutoshi Naito, à gauche, lutteur vedette de l'université d'État de Penn, vainqueur de la première médaille olympique de lutte pour le Japon - le bronze des Jeux de Paris en 1924. (Archives de la FJL)

Naito remporta la médaille de bronze de lutte libre, classe des 61kg, aux Jeux de Paris, la première médaille olympique du Japon en lutte et la troisième toutes disciplines confondues - après les deux médailles d'argent remportées en tennis par le Japon lors des Jeux d'Anvers de 1920.

Naito retourna au Japon après les Jeux et tenta d'introduire la lutte dans le pays. Mais il fut à l'époque impossible de faire face à l'emprise du judo, sport national du Japon. Naito, qui avait étudié l'horticulture aux États-Unis, partit alors pour le Brésil, où une large population japonaise immigrée s'était développée. Tout en établissant une entreprise d'horticulture, Naito introduisit le judo auprès de ses hôtes.

Ce n'est qu'en 1932 que la Fédération japonaise de lutte fut établie. Naito s'était effacé des mémoires et personne ne savait où il se trouvait.

Vers la fin des années 50, Miyazawa mit tous ses efforts dans la recherche de ce héros de la lutte japonaise. Par courrier postal, il obtint l'assurance que Naito vivait au Brésil. Miyazawa joua ensuite un rôle essentiel pour que Naito et son épouse assistent aux combats de lutte des Jeux de Tokyo de 1964, où il les rencontra pour la première fois.

Naito a pu éprouver de la fierté de constater comment la lutte s'était désormais implantée de façon durable au Japon et sa réussite, car le Japon obtint alors 5 médailles d'or.

C'est plus tard que Miyazawa s'attacha à la tâche de raconter l'histoire de Naito. Elle fut publiée en octobre 1987. "Je suis allé trois fois au Brésil et trois fois à l'Université de Penn," se souvient-il. Il fut accueilli aux USA par Hachiro Oishi, entraîneur de longue date de Nittany Lions.

En 1985, Miyazawa accompagne Tomiaki Fukuda, l'actuel président de la FJL, et Kazuko Oshima, la première lutteuse japonaise, pour faire un compte-rendu de la participation d'Oshima au premier tournoi international de lutte féminine de l'histoire, organisé à Clermond-Ferrand. Miyazawa a prolongé son séjour pour visiter les sites des JO de 1924 et se rapprocher de la route suivie par Naito à l'époque. Miyazawa est devenu incollable sur la vie de Naito : "Le 14 juillet, c'est là que Naito a remporté sa médaille de bronze."

Miyazawa, au milieu, pose au Brésil en 1990 avec Katsuhiro Naito, à gauche, le fils aîné de Katsutoshi Naito, et Tatsuo Oishi, le grand frère de l'entraîneur Hachiro Oishi, habitant São Paulo. Sur le mur, le diplôme reçu par Katsutoshi Naito pour sa médaille de bronze des JO de Paris en 1924. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)

Pour la postérité
Pendant plus d'un quart de siècle, des JO de Tokyo en 1964 à mars 1990, Miyazawa fut l'éditeur du mensuel de la Fédération japonaise de lutte, tout d'abord appelé Lutte amateur du Japon, puis Mensuel de lutte et maintenant Lutte olympique. En 1964, la lutte n'était qu'un sport amateur strictement dépendant de l'aide financière du gouvernement et les moyens étaient limités. Miyazawa travaillait donc pro bono, en addition à son travail à temps plein.

Un président de la FJL insistait pour que la presse couvre tout, même les mauvaises nouvelles. La plupart des membres de la fédération considéraient cependant les relations avec les médias comme frivoles. "Dépenser de l'énergie en relations publiques n'amène pas de médaille d'or" constituait le refrain quotidien.

"Je ne me souviens pas avoir reçu quelque compensation que ce soit pour écrire, éditer, me déplacer ou tout autre dépense," dit Miyazawa, qui trouva également le temps d'être le directeur de l'équipe de lutte de son université pendant 10 ans, après que celle-ci fut reléguée en troisième division régionale. En 2012 Tatsuhiro Yonemitsu (lutte libre 66kg) devint le premier lutteur de l'université Takushoku médaillé d'or olympique.

Lors des débuts du magazine, il n'y avait ni fax ni email, et Miyazawa devait rencontrer l'imprimeur à la gare Shinjuku de Tokyo entre deux articles pour le Nikkan Sports. L'imprimeur lui rendait ensuite la première épreuve pour corrections. Les résultats des tournois étaient donc publiés avec trois ou quatre mois de retard.

Pourquoi insister ? Selon Miyazawa, il s'agissait de remplir la mission du journaliste : préserver l'histoire exacte d'une discipline qu'il vénérait pour les générations futures.

Un officiel de la fédération dit un jour à Miyazawa, "Si quelqu'un cherche des résultats, il n'a qu'à venir au bureau. Ne devrais-tu pas inclure plus d'histoires ?" La réponse était non pour Miyazawa. Il demeurait plus important de conserver les résultats pour la postérité. Ses soutiens, dont un officiel de la fédération, remarquait que s'il serait facile pour quelqu'un habitant Tokyo de passer au bureau, ce serait impossible pour les autres. "Beaucoup sont intéressés par les résultats. Voir les noms imprimés, parfois le sien, reste très motivant."

D'autres le loueront plus tard, en disant que les détails et résultats compilés par Miyazawa sont infiniment utiles pour établir des récompenses et avoir une vue d'ensemble.

Miyazawa a aussi révolutionné la terminologie de la lutte au Japon. Une "période" était un "tour" et des références telles que "poids mouche" remplaçaient le classement en kilogrammes. Il semble que cette terminologie de boxe était due aux journalistes couvrant les sports de contact. Miyazawa se détermina à aligner le Japon sur le reste du monde après avoir assisté à un tournoi international. "Lorsque j'ai mentionné les poids mouches, un lutteur européen n'avait aucune idée de quoi je parlais."

Comme la lutte fut importée des États-Unis, Miyazawa se demanda si là-bas des termes de boxe étaient aussi utilisés. L'entraîneur de l'Université Kokushikan et contributeur du site de la FJL William May, lutteur universitaire dans le Minnesota, lui répondit que non. Miyazawa, sans consulter personne, utilisa immédiatement la nouvelle terminologie. Personne n'eut à s'en plaindre.

Miyazawa pose avec la première lutteuse japonaise Kazuko Oshima, troisième à partir de la droite, après un combat de démonstration de lutte féminine à l'occasion de la Coupe des supers champions à Tokyo en 1985. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)​

Toujours en course
Miyazawa a également soumis sa candidature pour être un porteur de la flamme olympique l'année prochaine. Il sait que s'il est sélectionné, il sera lui-même - cette fois - sujet d'attention médiatique.

Sa santé actuelle est cependant un plus grand sujet d'inquiétude. Opéré pour des calculs biliaires, on lui a découvert un cancer de la prostate, heureusement bénin. Selon son docteur, des injections d'hormones lui garantissent encore de 5 à 10 ans de vie, suffisamment pour assister aux JO de Tokyo.

Sa condition s'est récemment stabilisée. La vie d'un reporter était tout sauf saine. Horaires irréguliers, travail nocturne et célébrations entre collègues jusqu'au petit matin constituaient la norme, comme fumer en tapant à la machine. Même si Miyazawa n'a jamais été fumeur, il n'avait pas de temps à consacrer à l'exercice physique et ne donnait pas un sou de son régime.

À 62 ans, cinq années après la retraite et travaillant contractuellement pour Nikkan Sports, il a payé de sa poche pour assister aux JO de Barcelone en 1992. Voyant une photo de lui-même, il fut choqué de voir combien il avait grossi. On lui diagnostiqua à son retour au Japon le diabète.

Grâce aux médicaments, un régime sain et des exercices physiques, sa condition s'améliora rapidement. Une marche en piscine quotidienne le fit redescendre de 74 à 57kg, son poids de lutteur universitaire.

Miyazawa a couru deux tours de 400 mètres l'année passée lors d'un événement organisé par l'équipe nationale de lutte féminine, et terminé bon dernier ; mais les 200 mètres demandés pour la flamme olympique restent largement dans ses cordes.

Un autre obstacle pourrait être son accréditation. Obtenir une carte de presse en 64 était simple et il put alors écrire sur ce qu'il souhaitait. Le CIO a aujourd'hui rendu le processus bien plus sélectif.

Un ami de Miyazawa lui a proposé autre chose : "Après la double couverture des JO de Tokyo, pourquoi ne pas aller à Paris en 2024 et marquer les 100 ans de la victoire de la médaille de Naito ?"

"Mon docteur m'a donné 10 ans," a répliqué Miyazawa. "Je compte y être."

#WrestleOslo

Dixième sélection dans l'équipe US des mondiaux seniors pour Burrough

By Gary Abbott

Jordan BURROUGHS (USA) a remporté cinq combats pendant le weekend et obtient son billet pour un huitième championnat du monde (Photo : Sam Janicki)

LINCOLN, Nebraska (le 13 septembre) -- Jordan Burroughs, des Sunkist Kids, s'est qualifié pour la dixième fois avec l'équipe US - mondiale ou olympique - , grâce à une impressionnante victoire lors des sélections de l'équipe US du championnat du monde tenues dans sa ville natale et universitaire de Lincoln dans le Nebraska, dimanche dernier.

Burroughs rejoint ainsi et pour la huitième fois, l'équipe des mondiaux seniors, après deux sélections olympiques. Lors de ses neuf apparitions précédentes mondiales ou olympiques, il a remporté huit médailles - cinq d'or et trois de bronze.

Il a vaincu le talentueux Alex DIERINGER des Titan Mercury WC/CKWC lors des séries finales, au grand bonheur de ses supporters locaux. Il s'est assuré une victoire par 10-5 lors de sa première rencontre, gagnant des positions clés, pour prendre rapidement la tête lors de son second combat face à Dieringer, remporté 4-3. Burroughs avait décroché le Trophée Hodge du Nebraska puis s'était entraîné là-bas avant de revenir à ses racines du Jersey avec le Pennsylvania RTC.

J’den COX, des Titan Mercury WC/NJRTC et deux fois champions du monde, a obtenu la quatrième sélection de sa carrière avec l'équipe US des mondiaux, grâce à deux combats remportés sur Kollin MOORE des Titan Mercury WC/Ohio RTC en 97kg. Cox a obtenu le jeu blanc les deux fois, la première par 5-0 et la seconde en 4-0. Cox affiche deux titres mondiaux, une médaille olympique de bronze et une médaille mondiale de bronze pour ses quatre apparitions au niveau mondial - une médaille à chaque fois.

James GREEN, des Titan Mercury WC/SERTC, fera son sixième voyage à un championnat du monde seniors après avoir remporté la catégorie de poids des 70kg par une double victoire sur Ryan Deakin des Titan Mercury WC/Wildcat WC. Green s'est tardivement démarqué lors du premier combat pour obtenir la victoire par décision et sur critères à 6-6. Il a cependant pris la tête et maintenu son avance de 4-2 lors de la seconde rencontre avec Deakin. Comme Burroughs, il fut une star du Nebraska et s'entaîna là-bas pendant des années avant de partir pour le Virginia Tech. Green a une médaille mondiale d'argent 2017 et une de bronze 2015 à son tableau.

Deux fois médaillé mondial de bronze, Nick GWIAZDOWSKI des Titan Mercury WC/Spartan Combat RTC s'est qualifié pour son quatrième championnat du monde seniors après deux victoires sur le champion du monde junior 2019 Mason PARRIS des Cliff Keen WC en 125kg. Gwiazdowski a affiché un avantage en termes de puissance et de technique, remportant le premier combat par 6-0 puis le second par 10-3.

Pour assurer sa seconde apparition avec l'équipe US, Daton FIX des Titan Mercury WC/CWC a vaincu par deux fois Nathan Tomasello des Titan Mercury WC/OKRTC en 61kg. Fix fut agressif lors des deux combats, et remporte la première rencontre par 8-3 et la seconde par jeu blanc 7-0. 

Le seul nouveau venu de cette équipe US est donc Yianni DIAKOMIHALIS, des Titan Mercury WC/Spartan Combat WC, qui a eu besoin de trois combats pour vaincre le coriace Joey MCKENNA des Titan Mercury WC/PRTC) en 65kg. Les exploits héroïques reviennent à McKenna, qui en contre-prise de mise en danger a remporté le premier combat par 8-7. Diakomihalis s'est ensuite redressé pour une victoire par 5-2 au deuxième combat. Dans la rencontre décisive, Diakomihalis s'est libéré en attaque, obtenant la supériorité technique par 12-2 - et une place dans l'équipe US. 

Quatre médaillés olympiques ont également choisi de concourir au championnat du monde, et leurs catégories de poids n'ont pas été contestées ; il s'agit du champion olympique David Taylor (86kg) et des médaillés de bronze Kyle Snyder (97kg), Thomas Gilman (57kg) et Kyle Dake (74kg).

*Pour plus d'articles de USA Wrestling, rendez-vous sur https://www.teamusa.org/USA-Wrestling.

Sélections US / Lutte Libre / Hommes / Résultats

61kg  
1st - Daton Fix (Titan Mercury WC/CWC) vs. Nathan Tomasello (Titan Mercury WC/OKRTC), 2 combats à 0
Bout One –Fix dec. Tomasello, 8-3
Bout Two – Fix dec. Tomasello, 7-0
3rd – Carter Young (Cowboy WC) dec. Seth Gross (Sunkist Kids), 15-12

65kg 
1st - Yianni Diakomihalis (Titan Mercury WC/Spartan Combat RTC) dec. Joey McKenna (Titan Mercury WC/PRTC) , 2 combats à 0
Bout One –McKenna dec. Diakomihalis, 8-7
Bout Two – Diakomihalis dec. McKenna, 5-2
Bout Three – Diakomihalis sup. tech. McKenna, 12-2
3rd –Evan Henderson (Titan Mercury WC/Ohio RTC) tech. fall Luke Pletcher (Titan Mercury WC/Pitt RTC)

70kg  
1st - James Green (Titan Mercury WC/SERTC) dec. Ryan Deakin (Titan Mercury WC/Wildcat WC), 2 combats à 0
Bout One – Green dec. Deakin, 6-6
Bout Two – Green dec. Deakin 4-2
3rd – Zain Retherford (Titan Mercury WC/NLWC) sup. tech. Tyler Berger (Titan Mercury WC/California RTC), 11-0, 2:49

79kg  
1st - Jordan Burroughs (Sunkist Kids) dec. Alex Dieringer (Titan Mercury WC/CKWC), 4-3
Bout One –Burroughs dec. Dieringer, 10-5
Bout Two – Burroughs dec. Dieringer, 4-3
3rd – Carter Starocci (Titan Mercury WC/NLWC) dec. Jason Nolf (Titan Mercury WC/NLWC), 4-3

92kg 
1st - J’den Cox (Titan Mercury WC/NJRTC) dec. Kollin Moore (Titan Mercury WC/Ohio RTC), 2 combats à 0
Bout One – Cox dec. Moore, 5-0
Bout Two – Cox dec. Moore, 4-0
3rd – Trent Hidlay (Titan Mercury WC) dec. Drew Foster (Panther WC RTC), 8-1

125kg 
1st - Nick Gwiazdowski (TMWC/Spartan Combat RTC) dec. Mason Parris (Cliff Keen WC), 2 combats à 0
Bout One – Gwiazdowski dec. Parris, 6-0
Bout Two – Gwiazdowski dec. Parris, 10-3
3rd – Hayden Zillmer (Gopher WC RTC) dec. Dominique Bradley (Sunkist Kids), 4-2

Sélections US / Lutte Libre / Femmes / Résultats

53kg 
1st - Amy Fearnside (Titan Mercury WC/USOPTC) dec. Ronna Heaton (Sunkist Kids), 2 combats à 0
Bout One – Fearnside dec. Heaton, 5-3
Bout Two – Fearnside dec. Heaton, 3:29
3rd – Arena Villaescusa (Army WCAP) forfait sur Alyssa Lampe (Sunkist Kids)

55kg 
1st - Jenna Burkert (Army WCAP) dec. Jacarra Winchester (Titan Mercury WC/USOPTC), 2 combats à 0
Bout One –Burkert dec. Winchester, 7-6
Bout Two – Winchester dec. Burkert, 9-8
Bout Three – Burkert dec. Winchester, 4-3
3rd – Marissa Gallegos (Colorado Mesa WC) dec. Amanda Martinez (Cardinal WC), 4:49, tombé

59kg 
1st - Maya Nelson (Sunkist Kids) dec. Megan Black (Army WCAP), 2 combats à 0
Bout One –Nelson dec. Black, 5-4
Bout Two – Nelson tombé Black, 5:13
3rd – Xochilt Mota-Pettis (Rise RTC) sup. tech. Michaela Beck (Sunkist Kids), 10-0, 1:59

62kg  
1st - Kayla Miracle (Sunkist Kids) vs. Mallory Velte (Titan Mercury WC/Beaver Dam RTC) 
Bout One – Miracle dec. Velte, 5-3
Bout Two – Miracle dec. Velte, 10-2
3rd – Jennifer Page (Titan Mercury WC/NLWC) dec. Gracie Figueroa (Titan Mercury WC), 8-6

65kg  
1st - Forrest Molinari (Sunkist Kids) dec. Emma Bruntil (Titan Mercury WC/Bearcat WC), 2 combats à 0
Bout One – Molinari dec. Bruntil, 4-3
Bout Two – Molinari dec. Bruntil, 9-0
3rd – Alara Boyd (McKendree Bearcat WC) dec. Skylar Grote (NYAC/Beaver Dam RTC), 7-4

72kg 
1st - Kylie Welker (Titan Mercury WC) dec. Kennedy Blades (Sunkist Kids), 2 combats à 0
Bout One – Welker dec. Blades, 4-4
Bout Two – Welker for. bles. Blades, 4:02
3rd – Yelena Makoyed (Cardinal WC) dec. Dymond Guilford (Titan Mercury WC/USOPTC), 10-8

Sélections US / Lutte Gréco-Romaine / Hommes / Résultats

55kg 
1st - Max Nowry (Army WCAP) dec. Brady Koontz (TMWC), 2 combats à 0
Bout One – Nowry dec. Koontz, 2-1
Bout Two – Nowry dec. Koontz, 3-1
3rd – Dalton Duffield (Army WCAP) pin Jacob Cochran (Florida), 1:52

60kg 
1st - Dalton Roberts (Army WCAP) dec. Ildar Hafizov (Army WCAP), 2 combats à 0
Bout One –Hafizov dec. Roberts, 3-2
Bout Two – Roberts dec. Hafizov, 5-3
Bout Three -Roberts sup. tech. Hafizov, 9-0 
3rd – King Sandoval (Bandits WC) sup. tech. Dylan Koontz (Titan Mercury WC)

63kg 
1st - Sam Jones (NYAC) dec. David Stepanian (NYAC), 2 combats à 0
Bout One –Jones sup. tech. Stepanian, 9-0, 2:01
Bout Two – Jones dec. Stepanian, 10-6
3rd – Dylan Gregerson (Brunson UVRTC) sup. tech. We Rachal (Illinois RTC/Illini WC)

67kg 
1st - Peyton Omania (NYAC) dec. Alejandro Sancho (Army WCAP), 2 combats à 0
Bout One –Omania dec. Sancho, 6-3
Bout Two – Omania dec. Sancho, 3-2
3rd – Hayden Tuma (Suples WC) sup. tech. Jesse Thielke (Army WCAP), 8-0, 1:08

72kg 
1st - Patrick Smith (Minnesota Storm) dec. Benjamin Peak (Sunkist Kids), 2 combats à 0
Bout One – Smith dec. Peak, 3-3
Bout Two – Smith dec. Peak 6-4
3rd –Jamel Johnson (Marines) dec. Michael Hooker (Army WCAP), 7-4

77kg 
1st - Jesse Porter (NYAC) dec. Fritz Schierl (Titan Mercury WC/Ohio RTC), 2 combats à 0
Bout One – Porter sup. tech. Schierl, 9-0
Bout Two – Porter dec. Schierl, 9-7
3rd – Britton Holmes (Army WCAP) sup. tech. Peyton Walsh (Marines), 14-6, 3:57

82kg 
1st - Ben Provisor (NYAC) dec. Spencer Woods (Army WCAP), 2 combats à 0
Bout One – Provisor dec. Woods, 7-1
Bout Two – Provisor dec. Woods, 4-2
3rd - Richard Carlson (Minnesota Storm) dec. Tommy Brackett (Gator WC), 6-4

87kg 
1st - Alan Vera (NYAC) dec.. Ryan Epps (Minnesota Storm), 2 combats à 0
Bout One – Vera sup. tech. Epps, 9-0
Bout Two – Vera sup. tech. Epps, 8-0
3rd – Tanner Hannah (Combat WC School of Wrestling) dec. George Sikes (NYAC), 4-3

97kg 
1st - G’Angelo Hancock (Sunkist Kids) dec. Nicholas Boykin (Sunkist Kids), 2 combats à 0
Bout One –Hancock dec. Boykin, 8-2
Bout Two – Hancock dec. Boykin, 5-0
3rd – Khymba Johnson (NYAC) sup. tech. James Souza (Army WCAP), 9-0

130kg 
1st - Cohlton Schultz (Sunkist Kids) dec. Jacob Mitchell (Army WCAP), 2 combats à 0 
Bout One – Mitchell dec. Schultz, 4-2
Bout Two – Schultz sup. tech. Mitchell, 8-0 in 1:00
Bout Three – Schultz dec. Mitchell, 6-0
3rd – Tanner Farmer (NYAC) sup. tech. Donny Longendyke (Minnesota), 8-0, 2:03