Japon

À 56 ans d'intervalle, l'écrivain japonais Masayuki Miyazawa couvrira ses seconds Jeux Olympiques

By Ikuo Higuchi

(L'article qui suit est la version abrégée et traduite d'une histoire récemment parue sur le site de la Fédération japonaise de lutte)

Si couvrir les Jeux Olympiques peut être considéré comme un honneur dans la carrière d'un journaliste, les occasions ne sont pas si rares. Mais couvrir deux éditions des Jeux dans la même ville à 56 ans d'intervalle est une autre chose.

Écrivain de lutte, l'auteur Masayuki Miyazawa remplira ce tour de force dans moins d'une année à l'occasion des Jeux de Tokyo 2020, après avoir couvert l'édition de 1964 pour le quotidien sportif Nikkan Sports.

Depuis, Miyazawa est devenu un pilier de la scène de lutte japonaise, non seulement comme un reporter sans égal mais aussi en tant qu'éditeur, représentant officiel de la Fédération japonaise, entraîneur impromptu et non-conformiste.

"Je ne veux pas être simple spectateur, je veux faire mes reportages en scène," dit Miyazawa, depuis longtemps retraité du Nikkan Sports et qui souhaite, si sa santé le permet, être associé en tant qu'écrivain aux prochains Jeux de Tokyo. Il aura alors 90 ans.

Miyazawa est toujours conseiller pour la Fédération japonaise de lutte, sans oublier ses racines : bien qu'une place lui ait été réservée parmi les officiels de la Fédération pour la Coupe de l'Empereur, il rejoint toujours la section réservée à la presse pour s'asseoir parmi ses pairs. "Je suis un journalise, à vie," commente-t-il.

Miyazawa n'avait pas conscience que ce doublé tokyoïte lui donnait une place particulière dans l'histoire du journalisme jusqu'à ce qu'un collègue lui dise qu'il entrerait ainsi dans le Guiness Book.

Miyazawa est loué pour ses longues années de contribution envers la lutte par le Président de la Fédération japonaise de lutte (FJL) M. Tomiaki Fukuda lors de la célébration, en 2012, de la première médaille d'or olympique remportée par un lutteur (Tatsuhiro Yonemitsu) de l'Université Takushoku, là où Miyazawa fit ses études. (photo : Ikuo Higuchi)

La curiosité maladive de Miyazawa l'a amené à dévoiler quelques-uns des plus grands scoops sportifs de l'histoire du Japon.

Alors au Nikkan Sports, Miyazawa avait publié sur la retraite d'un des champions légendaires du sumo, Yokozuna Wakanohana I (l'épouse de Yokozuna avait appelé Miyazawa). Lors des Jeux d'Asie de 1962 de Jakarta en Indonésie, Miyazawa, qui avait étudié l'indonésien à l'Université Takushoku, avait obtenu un entretien exclusif avec le Président Sukarno, en pleine crise politique à ce moment.

Miyazawa officie en tant qu'arbitre, l'un de ses nombreux rôles, lors des GANEFO (Jeux des nouvelles forces émergentes) de Jakarta en 1963. Il y agit également comme juge et entraîneur de judo et journaliste (photo : avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa). 

Bien qu'il ait fait carrière principalement dans la lutte, il couvrait également d'autres sports, dont le judo, la gymnastique, le karate, le pentathlon et les Jeux Paralympiques, assez pour remplir de nombreux volumes.

Retrouver le médaillé perdu
L'une des plus grandes réussites de Miyazawa fut de retrouver un médaillé olympique japonais qui avait disparu sans laisser de trace. Miyazawa ne retrouva Katsutoshi Naito pas seulement sain et sauf au Brésil mais raconta une histoire fascinante dont peu de Japonais avaient connaissance.

L'histoire de la lutte japonaise remonte en quelque sorte à Naito, un judoka qui, dans les années 20, fit le rare et audacieux choix de traverser l'océan pour rejoindre l'Université de Penn. Il y rejoint l'équipe de lutte et, avant l'établissement de l'Association universitaire nationale d'athlétisme (NCAA), remporta le titre interuniversitaire de la côte est en 1924.

Les sentiments anti-immigrants étaient forts aux États-Unis à cette époque, et les Japonais établis aux USA n'en souffraient pas moins que les autres. Naito faisait donc profil bas, ce qui ne l'empêcha pas de trouver le succès. Un politicien japonais, espérant améliorer les relations entre les deux pays, fit en sorte que Naito puisse concourir aux Jeux Olympiques de Paris en 1924.

Katsutoshi Naito, à gauche, lutteur vedette de l'université d'État de Penn, vainqueur de la première médaille olympique de lutte pour le Japon - le bronze des Jeux de Paris en 1924. (Archives de la FJL)

Naito remporta la médaille de bronze de lutte libre, classe des 61kg, aux Jeux de Paris, la première médaille olympique du Japon en lutte et la troisième toutes disciplines confondues - après les deux médailles d'argent remportées en tennis par le Japon lors des Jeux d'Anvers de 1920.

Naito retourna au Japon après les Jeux et tenta d'introduire la lutte dans le pays. Mais il fut à l'époque impossible de faire face à l'emprise du judo, sport national du Japon. Naito, qui avait étudié l'horticulture aux États-Unis, partit alors pour le Brésil, où une large population japonaise immigrée s'était développée. Tout en établissant une entreprise d'horticulture, Naito introduisit le judo auprès de ses hôtes.

Ce n'est qu'en 1932 que la Fédération japonaise de lutte fut établie. Naito s'était effacé des mémoires et personne ne savait où il se trouvait.

Vers la fin des années 50, Miyazawa mit tous ses efforts dans la recherche de ce héros de la lutte japonaise. Par courrier postal, il obtint l'assurance que Naito vivait au Brésil. Miyazawa joua ensuite un rôle essentiel pour que Naito et son épouse assistent aux combats de lutte des Jeux de Tokyo de 1964, où il les rencontra pour la première fois.

Naito a pu éprouver de la fierté de constater comment la lutte s'était désormais implantée de façon durable au Japon et sa réussite, car le Japon obtint alors 5 médailles d'or.

C'est plus tard que Miyazawa s'attacha à la tâche de raconter l'histoire de Naito. Elle fut publiée en octobre 1987. "Je suis allé trois fois au Brésil et trois fois à l'Université de Penn," se souvient-il. Il fut accueilli aux USA par Hachiro Oishi, entraîneur de longue date de Nittany Lions.

En 1985, Miyazawa accompagne Tomiaki Fukuda, l'actuel président de la FJL, et Kazuko Oshima, la première lutteuse japonaise, pour faire un compte-rendu de la participation d'Oshima au premier tournoi international de lutte féminine de l'histoire, organisé à Clermond-Ferrand. Miyazawa a prolongé son séjour pour visiter les sites des JO de 1924 et se rapprocher de la route suivie par Naito à l'époque. Miyazawa est devenu incollable sur la vie de Naito : "Le 14 juillet, c'est là que Naito a remporté sa médaille de bronze."

Miyazawa, au milieu, pose au Brésil en 1990 avec Katsuhiro Naito, à gauche, le fils aîné de Katsutoshi Naito, et Tatsuo Oishi, le grand frère de l'entraîneur Hachiro Oishi, habitant São Paulo. Sur le mur, le diplôme reçu par Katsutoshi Naito pour sa médaille de bronze des JO de Paris en 1924. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)

Pour la postérité
Pendant plus d'un quart de siècle, des JO de Tokyo en 1964 à mars 1990, Miyazawa fut l'éditeur du mensuel de la Fédération japonaise de lutte, tout d'abord appelé Lutte amateur du Japon, puis Mensuel de lutte et maintenant Lutte olympique. En 1964, la lutte n'était qu'un sport amateur strictement dépendant de l'aide financière du gouvernement et les moyens étaient limités. Miyazawa travaillait donc pro bono, en addition à son travail à temps plein.

Un président de la FJL insistait pour que la presse couvre tout, même les mauvaises nouvelles. La plupart des membres de la fédération considéraient cependant les relations avec les médias comme frivoles. "Dépenser de l'énergie en relations publiques n'amène pas de médaille d'or" constituait le refrain quotidien.

"Je ne me souviens pas avoir reçu quelque compensation que ce soit pour écrire, éditer, me déplacer ou tout autre dépense," dit Miyazawa, qui trouva également le temps d'être le directeur de l'équipe de lutte de son université pendant 10 ans, après que celle-ci fut reléguée en troisième division régionale. En 2012 Tatsuhiro Yonemitsu (lutte libre 66kg) devint le premier lutteur de l'université Takushoku médaillé d'or olympique.

Lors des débuts du magazine, il n'y avait ni fax ni email, et Miyazawa devait rencontrer l'imprimeur à la gare Shinjuku de Tokyo entre deux articles pour le Nikkan Sports. L'imprimeur lui rendait ensuite la première épreuve pour corrections. Les résultats des tournois étaient donc publiés avec trois ou quatre mois de retard.

Pourquoi insister ? Selon Miyazawa, il s'agissait de remplir la mission du journaliste : préserver l'histoire exacte d'une discipline qu'il vénérait pour les générations futures.

Un officiel de la fédération dit un jour à Miyazawa, "Si quelqu'un cherche des résultats, il n'a qu'à venir au bureau. Ne devrais-tu pas inclure plus d'histoires ?" La réponse était non pour Miyazawa. Il demeurait plus important de conserver les résultats pour la postérité. Ses soutiens, dont un officiel de la fédération, remarquait que s'il serait facile pour quelqu'un habitant Tokyo de passer au bureau, ce serait impossible pour les autres. "Beaucoup sont intéressés par les résultats. Voir les noms imprimés, parfois le sien, reste très motivant."

D'autres le loueront plus tard, en disant que les détails et résultats compilés par Miyazawa sont infiniment utiles pour établir des récompenses et avoir une vue d'ensemble.

Miyazawa a aussi révolutionné la terminologie de la lutte au Japon. Une "période" était un "tour" et des références telles que "poids mouche" remplaçaient le classement en kilogrammes. Il semble que cette terminologie de boxe était due aux journalistes couvrant les sports de contact. Miyazawa se détermina à aligner le Japon sur le reste du monde après avoir assisté à un tournoi international. "Lorsque j'ai mentionné les poids mouches, un lutteur européen n'avait aucune idée de quoi je parlais."

Comme la lutte fut importée des États-Unis, Miyazawa se demanda si là-bas des termes de boxe étaient aussi utilisés. L'entraîneur de l'Université Kokushikan et contributeur du site de la FJL William May, lutteur universitaire dans le Minnesota, lui répondit que non. Miyazawa, sans consulter personne, utilisa immédiatement la nouvelle terminologie. Personne n'eut à s'en plaindre.

Miyazawa pose avec la première lutteuse japonaise Kazuko Oshima, troisième à partir de la droite, après un combat de démonstration de lutte féminine à l'occasion de la Coupe des supers champions à Tokyo en 1985. (photo avec l'aimable autorisation de Masayuki Miyazawa)​

Toujours en course
Miyazawa a également soumis sa candidature pour être un porteur de la flamme olympique l'année prochaine. Il sait que s'il est sélectionné, il sera lui-même - cette fois - sujet d'attention médiatique.

Sa santé actuelle est cependant un plus grand sujet d'inquiétude. Opéré pour des calculs biliaires, on lui a découvert un cancer de la prostate, heureusement bénin. Selon son docteur, des injections d'hormones lui garantissent encore de 5 à 10 ans de vie, suffisamment pour assister aux JO de Tokyo.

Sa condition s'est récemment stabilisée. La vie d'un reporter était tout sauf saine. Horaires irréguliers, travail nocturne et célébrations entre collègues jusqu'au petit matin constituaient la norme, comme fumer en tapant à la machine. Même si Miyazawa n'a jamais été fumeur, il n'avait pas de temps à consacrer à l'exercice physique et ne donnait pas un sou de son régime.

À 62 ans, cinq années après la retraite et travaillant contractuellement pour Nikkan Sports, il a payé de sa poche pour assister aux JO de Barcelone en 1992. Voyant une photo de lui-même, il fut choqué de voir combien il avait grossi. On lui diagnostiqua à son retour au Japon le diabète.

Grâce aux médicaments, un régime sain et des exercices physiques, sa condition s'améliora rapidement. Une marche en piscine quotidienne le fit redescendre de 74 à 57kg, son poids de lutteur universitaire.

Miyazawa a couru deux tours de 400 mètres l'année passée lors d'un événement organisé par l'équipe nationale de lutte féminine, et terminé bon dernier ; mais les 200 mètres demandés pour la flamme olympique restent largement dans ses cordes.

Un autre obstacle pourrait être son accréditation. Obtenir une carte de presse en 64 était simple et il put alors écrire sur ce qu'il souhaitait. Le CIO a aujourd'hui rendu le processus bien plus sélectif.

Un ami de Miyazawa lui a proposé autre chose : "Après la double couverture des JO de Tokyo, pourquoi ne pas aller à Paris en 2024 et marquer les 100 ans de la victoire de la médaille de Naito ?"

"Mon docteur m'a donné 10 ans," a répliqué Miyazawa. "Je compte y être."

#WrestleAlmaty

Ranking Series: inscriptions à la Coupe Bolat Turlykhanov

By Eric Olanowski

ALMATY, Kazakhstan (25 mai) -- L'ancienne capitale kazakhe, Almaty, accueillera la deuxième des quatre épreuves des Ranking Series, la Bolat Turlykhanov Cup, du 2 au 5 juin.

Plus de 275 lutteurs de 15 nations d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique du Nord se rendront dans la région montagneuse du sud du Kazakhstan pour participer à l'événement de Ranking Series qui rapporte des points

Du côté du style libre de la compétition, l'équipe iranienne est la plus importante. Les champions du monde en titre Hassan YAZDANICHARATI (IRI), Kamran GHASEMPOUR (IRI) et Amir ZARE (IRI) mèneront la charge. Le champion d'Asie et du monde junior Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) passe de 92 kg à 97 kg pour cet événement.

Yazdani, médaillé d'or aux Jeux olympiques de Rio et vice-champion olympique à Tokyo, reviendra sur le tapis pour la première fois depuis sa victoire ultra-émotionnelle sur son grand rival David TAYLOR (USA), qui lui a permis de remporter son troisième titre mondial. "The Greatest" aborde la Bolat Turlykhanov Cup en étant classé deuxième dans la catégorie des 86 kg - 1600 points derrière Taylor, classé premier - mais il s'emparera de la première place mondiale à moins d'un effondrement catastrophique.

Ghasempour, qui occupe la première place, a la mainmise sur les 92 kg, mais ses adversaires du top 20, Orgilokh DAGVADORJ (MGL) (11e), Viky CHAHAR (IND) (15e) et Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ) (16e), tenteront de mettre un terme à ses espoirs d'accroître son avance de 7 500 points.

Malgré les rumeurs sur les médias sociaux selon lesquelles Zare s'est retiré de la compétition en raison d'une blessure, il est toujours inscrit pour la compétition du mercredi 25 mai.

L'Inde est une autre puissance asiatique en libre qui présente un programme chargé. Son équipe comprendra les médaillés olympiques Ravi KUMAR (IND) et Bajrang PUNIA (IND) ainsi que le médaillé d'argent des championnats du monde 2019 Deepak PUNIA (IND).

Le meilleur lutteur gréco-romain du monde, Mohammadreza GERAEI (IRI), est la tête d'affiche des inscriptions en GR. "The Iceman" entre dans la compétition sur une série de cinq victoires en tournoi et n'a pas perdu depuis 2019. Geraei a remporté des médailles d'or olympiques, mondiales seniors, U23 et asiatiques au cours de cette impressionnante série

Geraei luttera en 72 kg, soit cinq kilos de plus que son poids olympique gagnant de 67 kg. Meysam DALKHANI (IRI) est un autre champion du monde iranien en titre qui va également évoluer. Il a remporté l'or mondial en 63kg mais remplacera Geraei en 67kg pour ce tournoi.

Les matchs potentiels en 63kg et 130kg sont d'autres sujets importants à suivre dans la catégorie gréco-romaine.

Les champions continentaux Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) et Kerem KAMAL (TUR) montent d'une catégorie et pourraient s'affronter en 63 kg.

Chez les 130 kg, le médaillé d'argent olympique et leader du classement Iakobi KAJAIA (GEO) est le chef de file, mais le champion du monde en titre, n°5, Aliakbar YOUSOFIA (IRI) le suit de près.

Amin MIRZAZADEH (IRI), représentant de l'Iran aux Jeux olympiques de Tokyo, tentera de retrouver sa place de titulaire face à Yousofia, qui a rejoint l'équipe d'Iran aux Championnats du monde 2021 après que Mirzazadeh a été contrôlé positif au COVID-19 avant les Jeux d'Oslo.

Avant Oslo, Mirzazadeh a pris la place de Yousofia à Tokyo grâce à une victoire en finale de l'Open de Pologne.

Les autres lutteurs à surveiller en 130 kg sont le champion asiatique en titre Alimkhan SYZDYKOV (KAZ) et le champion du Yasar Dogu Ranking Series Osman YILDIRIM (TUR).

En lutte féminine, la médaillée de bronze olympique et première au classement Bolortuya BATOCHIR (MGL) cherchera à accroître son étroite avance de 1 200 points sur Akari FUJINAMI (JPN). Elle concourra en 53kg.

Chez les 76 kg, un choc colossal entre le n°2 Aiperi MEDET KYZY (KGZ) et le n°3 Samar HAMZA (EGY) pourrait avoir lieu. Medet Kyzy a remporté l'or au Yasar Dogu et aux Championnats d'Asie cette saison, tandis que Hamza vient de remporter l'or aux Championnats d'Afrique.

La lutte commence jeudi prochain (2-5 juin) et peut être suivie en direct sur uww.org.


Le médaillé d'argent olympique Ravi KUMAR (IND) tentera de remporter sa troisième médaille d'or de l'année. Il concourra dans la catégorie des 61 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

57kg
Aman SEHRAWAT (IND)
Zhakhongir AKHMAJANOV (KAZ)
Meirambek KARTBAY (KAZ)
Merey BAZARBAYEV (KAZ)
Abdymalik KARACHOV (KGZ)
Munkh BATKHUYAG (MGL)
Dashtseren PURVEE (MGL)
Nasanbuyan NARMANDAKH (MGL)

61kg
Ravi KUMAR (IND)
Assylzhan YESSENGELDI (KAZ)
Zhassulan TASKUL (KAZ)
Yeldos MOMBEKOV (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
Chinzorig TSERMAA (MGL)
Narankhuu NARMANDAKH (MGL)
Baljinnyam DAMJIN (MGL)
Ali M M ABURUMAILA (PLE)
Shamsiddin IBODOV (TJK)

65kg
Bajrang PUNIA (IND)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Iassaui MUKHTARULY (KAZ)
Rifat SAIBOTALOV (KAZ)
Tsogbadrakh TSEVEENSUREN (MGL)
Tulga TUMUR-OCHIR (MGL)
Tugsjargal ERDENEBAT (MGL)
Komron KHOLOV (TJK)
Abbos RAKHMONOV (UZB)
Umidjon JALOLOV (UZB)

70kg
Vishal KALIRAMANA (IND)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Amandyk BAKEYEV (KAZ)
Rodion ANCHUGIN (KAZ)
Alibek OSMONOV (KGZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Begzjav GANSUKH (MGL)
Temuulen ENKHTUYA (MGL)
Muboraksho QURBONBEKOV (TJK)
Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
Zafarbek OTAKHONOV (UZB)

74kg
Amr Reda RAMADAN (EGY)
Naveen NAVEEN (IND)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Nurlan BEKZHANOV (KAZ)
Kanat MUSSABEKOV (KAZ)
Byambadorj BAT-ERDENE (MGL)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Sumiyabazar ZANDANBUD (MGL)
Tajmuraz SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB)
Asomiddin HASANOV (UZB)

79kg
Gourav BALIYAN (IND)
Bolat SAKAYEV (KAZ)
Zhiger ZAKIROV (KAZ)
Daulet YERGESH (KAZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Dulguun ALTANZUL (MGL)
Batzul DAMJIN (MGL)
Byambadorj ENKHBAYAR (MGL)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Jakub SYKORA (SVK)

86kg
Deepak PUNIA (IND)
Hassan YAZDANI (IRI)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Nurzhan ISSAGALIYEV (KAZ)
Abylaikhan NURSULTANOV (KAZ)
Bat Erdene BYAMBASUREN (MGL)
Temuujin MENDBILEG (MGL)
Tsogtgerel MUNKHBAATAR (MGL)
Boris MAKOEV (SVK)
Fatih ERDIN (TUR)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg
Viky CHAHAR (IND)
Kamran GHASEMPOUR (IRI)
Islyambek ILYASSOV (KAZ)
Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)
Abdimanap BAIGENZHEYEV (KAZ)
Orgilokh DAGVADORJ (MGL)

97kg
Deepak NEHRA (IND)
Amirhossein FIROUZPOUR (IRI)
Yunus GAFUROV (KAZ)
Akezhan AITBEKOV (KAZ)
Mamed IBRAGIMOV (KAZ)
Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
Batyrbek TSAKULOV (SVK)
Faizi FAIZZODA (TJK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB)
Magomed IBRAGIMOV (UZB)

125kg
Mohit GREWAL (IND)
Amir ZARE (IRI)
Alisher YERGALI (KAZ)
Oleg BOLTIN (KAZ)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Batmagnai ENKHTUVSHIN (MGL)
Salim ERCAN (TUR)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)


Le champion du monde et olympique en titre, Mohammadreza GERAEI (IRI), est la tête d'affiche de la compétition gréco-romaine. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Lutte gréco-romaine

55kg
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Arjun HALAKURKI (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Marlan MUKASHEV (KAZ)
Alpamys DASTANBEK (KAZ)
Khorlan ZHAKANSHA (KAZ)
Davaabandi MUNKH-ERDENE (MGL)
Aslamdzhon AZIZOV (TJK)
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB)

60kg
Marat GARIPOV (BRA)
Gyanender DAHIYA (IND)
Pouya NASERPOUR (IRI)
Ali Reza NEJATI (IRI)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Yernar FIDAKHMETOV (KAZ)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Kuttubek ABDYKERIM UULU (KGZ)
Firuz MIRZORAJABOV (TJK)
Mukhammadkodir YUSUPOV (UZB)
Ilkhom BAKHROMOV (UZB)

63kg
Kerim MACHALIKASHVILI (GEO)
Beka GURULI (GEO)
NEERAJ (IND)
Galym KABDUNASSAROV (KAZ)
Aidos SULTANGALI (KAZ)
Mirambek AINAGULOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Dastan KADYROV (KGZ)
Ahmet UYAR (TUR)
Kerem KAMAL (TUR)

67kg
Joni KHETSURIANI (GEO)
Sachin SAHRAWAT (IND)
Meysam DALKHANI (IRI)
Sultan ASSETULY (KAZ)
Daniyar KALENOV (KAZ)
Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)
Amantur ISMAILOV (KGZ)
Khalmurat IBRAGIMOV (KGZ)
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Abror ATABAEV (UZB)

72kg
VIKAS (IND)
Mohammadreza GERAEI (IRI)
Alikhan KOKENOV (KAZ)
Azat SADYKOV (KAZ)
Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
Sheroz OCHILOV (TJK)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)
Jamol JUMABAEV (UZB)

77kg
Khvicha ANANIDZE (GEO)
Sajan BHANWALA (IND)
Mohammad Reza MOKHTARI (IRI)
Demeu ZHADRAYEV (KAZ)
Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ)
Maxat YEREZHEPOV (KAZ)
Renat ILIAZ UULU (KGZ)
Habibjon ZUHUROV (TJK)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Dilshod OMONGELDIYEV (UZB)

82kg
Tornike DZAMASHVILI (GEO)
Singh HARPREET (IND)
Pejman POSHTAM (IRI)
Miras BARSHYLYKOV (KAZ)
Rakhmet SAPIYEV (KAZ)
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Sukhrob ABDULKHAEV (TJK)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg
Gurami KHETSURIANI (GEO)
Aivengo RIKADZE (GEO)
Sunil KUMAR (IND)
Ramin TAHERISARTANG (IRI)
Ali Abdolreza SHARIFI (IRI)
Baurzhan MUSSIN (KAZ)
Azamat KUSTUBAYEV (KAZ)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Melis AITBEKOV (KGZ)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg
Aleksi LODIA (GEO)
DEEPANSHU (IND)
Mahdi FALLAHHAMIDABADI (IRI)
Yersaiyn SAIFULLA (KAZ)
Olzhas SYRLYBAY (KAZ)
Sanzhar SERIKKAN (KAZ)
Beksultan MAKHMUDOV (KGZ)
Metehan BASAR (TUR)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

130kg
Sulkhan BUIDZE (GEO)
Iakobi KAJAIA (GEO)
SATISH (IND)
Aliakbar YOUSOFIAHMADCHALI (IRI)
Amin MIRZAZADEH (IRI)
Mansur SHADUKAYEV (KAZ)
Anton SAVENKO (KAZ)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Murat RAMONOV (KGZ)
Osman YILDIRIM (TUR)


La médaillée de bronze des Jeux olympiques de Tokyo, Bolortuya BAT OCHIR (MGL), est la plus grande star de la lutte féminine qui sera présente au Kazakhstan. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Lutte féminine

50kg
Turkan NASIROVA (AZE)
Shahana NAZAROVA (AZE)
NEELAM (IND)
Svetlana ANKICHEVA (KAZ)
Aigul NURALIM (KAZ)
Namuuntsetseg TSOGT-OCHIR (MGL)
Otgonjargal DOLGORJAV (MGL)
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Leyla GURBANOVA (AZE)
Pooja GEHLOT (IND)
Zhuldyz ESHIMOVA (KAZ)
Aisha UALISHAN (KAZ)
Anudari NANDINTSETSEG (MGL)
Buman ENKHBOLD (MGL)
Bolortuya BAT-OCHIR (MGL)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)
Dilshoda MATNAZAROVA (UZB)

55kg
Sushma SHOKEEN (IND)
Assylzat SAGYMBAY (KAZ)
Marina SEDNEVA (KAZ)
Ainur ASHIMOVA (KAZ)
Khishigsuren BATBOLD (MGL)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

57kg
Mansi AHLAWAT (IND)
Emma TISSINA (KAZ)
Laura ALMAGANBETOVA (KAZ)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Sumiya ERDENECHIMEG (MGL)
Othelie HOEIE (NOR)
Laylokhon SOBIROVA (UZB)

59kg
Alyona KOLESNIK (AZE)
Sarita MOR (IND)
Aizhan ISMAGULOVA (KAZ)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Tsogzolmaa DORJSUREN (MGL)
Grace BULLEN (NOR)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)

62kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Tetiana OMELCHENKO (AZE)
Sakshi MALIK (IND)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Tserenchimed SUKHEE (MGL)
Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
Gantuya ENKHBAT (MGL)
Rushana ABDIRASULOVA (UZB)

65kg
Elis MANOLOVA (AZE)
MANISHA (IND)
Gaukhar MUKATAY (KAZ)
Yelena SHALYGINA (KAZ)
Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)
Dinora RUSTAMOVA (UZB)

68kg
Divya KAKRAN (IND)
Albina KAIRGELDINOVA (KAZ)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Bolortungalag ZORIGT (MGL)

72kg
BIPASHA (IND)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg
Samar HAMZA (EGY)
Pooja SIHAG (IND)
Inkara ZHANATAYEVA (KAZ)
Ainagul ABIROVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Zagardulam NAIGALSUREN (MGL)
Urtnasan GAN-OCHIR (MGL)