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40 diplômées au programme de master 'Les femmes en tête'

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 24 janvier) -- La semaine dernière, le programme de master 'Les femmes en tête' a célébré sa remise des diplômes à une nouvelle génération de femmes dirigeantes du monde de la lutte.

L'experte mondialement reconnue Gabriela Mueller pilotait ce cours de plus de 40 participants - dont 95% de femmes - venus des cinq continents.

Les objectifs du programme de master 'Les femmes en tête' étaient d'autonomiser les participants pour la construction du futur de la lutte en tant que sport global, d'accroître le vivier de talents de l'UWW à tous les niveaux et d'assimiler des stratégies, des techniques et des méthodes de drection applicables et effectives fonctionnant aujourd'hui.

“En dépit des changements dus à l'épidémie de covid-19, nous sommes parvenus à organiser un autre programme virtuel de leadership et faire avancer l'égalité des sexes dans notre discipline. Dans notre plan stratégique 2022-2026, nous espérons voir plus de femmes, et d'hommes, des générations futures dans des fonctions de direction,” a déclaré Mme Deqa Niamkey, Directrice du Développement chez UWW.

Les participants, à travers des sessions et discussions de groupe interactives, ont appris de précieuses tactiques de communication qui leur donneront force de persuasion en négociation. Ils ont également appris comment contruire leur force et influence personnelle et comment les utiliser pour persuader les électeurs et les preneurs de décision.

“United World Wrestling et le leadership de Deqa Niamkey, une fois encore, modèlent ce que font les dirigeants : autonomiser de nouveaux dirigeants qui eux-mêmes autonomiseront plus de dirigeants,” a commenté Gabriella Mueller ; "à l'équipe, à chaque participant qui peut maintenant fièrement se présenter comme diplômé du cours et amplifier son incidence."

Sujets du cours de master 'Les femmes en tête' :
- Force personnelle et influence
- Gestion des partenaires et emploi politique des compétences 
- Connaissance de soi et style personnel de leadership, forces et domaines de développement
- Capacités de communication et de persuasion
- Capacités de négociation
- Capacités de construction de réseaux, de mécénat, de mentorat et de lobbying
- Confiance en soi, force et capacité de s'imposer
- Année électorale sportive et meilleures pratiques
- Diriger avec succès et crédibilité dans des environnement à prédominance masculine.

Les diplômées du cours de master 'Les femmes en tête' : https://www.womenleadsports.com/sports/wrestling-freestyle?fbclid=IwAR3p2Q5KsmYVwA54ILYv5F8Mb-ww7hnBahua72Nf7KZOCCWubaF_oE6BaGg

Japon

La légendaire Kaori Icho rejoint l'équipe nationale du Japon en vue des JO de Paris

By Ken Marantz

TOKYO (le 28 décembre) -- Si quelqu'un sait gérer la pression, c'est bien Kaori Icho, la seule femme à avoir remporté quatre médailles d'or lors de la même épreuve d'éditions consécutives des Jeux Olympiques.

Cette capacité a poussé la Fédération japonaise de lutte à nommer Kaori Icho dans l'équipe de développement des performances à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, au poste nouvellement créé de 'coach de proximité'.

La Fédération en a fait l'annonce après une réunion du comité de ses directeurs tenue le 19 décembre dernier lors de la Coupe de l'Empereur.

Le double médaillé olympique Kosei AKAISHI a été nommé directeur du développement des performances de l'équipe nationale.

"Je crois que les athlètes ont des inquiétudes avant les combats et à d'autres moments," a-t-il commenté. "Mlle Icho a été aux JO, et peut [apporter son soutien] à la fois sur l'aspect mental et l'aspect technique."

Kaori Icho, âgée de 37 ans, a été désignée à ce poste au côté de l'ancien médaillé mondial et deux fois olympien Takahiro WADA. Leur responsabilité principale sera d'apporter un soutien mental aux membres de l'équipe nationale et de coordonner leur entourage pour assurer le meilleur environnement d'entraînement possible.

Le Comité national olympique japonais décrit ce poste comme concernant ceux impliqués dans le développement d'un environnement compétitif et apportant leur collaboration dans l'objectif d'une maximisation de la performance des athlètes.

Kaori Icho déclare avoir dû réfléchir beaucoup avant d'accepter l'offre. Akaishi ajoute l'avoir présentée à Kaori au début du mois de novembre et que celle-ci n'a pris la décision de l'accepter que récemment.

La championne olympique de Tokyo Yui SUSAKI fait partie de ceux qui sont heureux de son choix. "C'est un grand plus pour une si célèbre prédécesseuse de devenir coach," a-t-elle déclaré à Nikkan Sports. "Je m'en réjouis à l'avance."

Susaki, qui n'a pas pris part à la Coupe de l'Empereur mais était là pour soutenir ses coéquipières de l'université de Waseda, attend de recevoir les conseils de Kaori pour la défense de son titre olympique des 50kg à Paris. "Je veux savoir ce qu'il en coûte de remporter des titres consécutifs, et je réfléchis quoi demander," ajoute-t-elle.

Icho s'est assurée une place dans la légende sportive lorsqu'elle est devenue la cinquième athlète de l'histoire, et la première femme, à remporter des médailles d'or pour la même épreuve lors de quatre éditions des Jeux Olympiques (Mijain LOPEZ (CUB), lutteur gréco-romain, l'a rejointe dans ce groupe d'élite en 2020 à Tokyo). Icho s'était emparée de l'or d'Athènes en 2004, de Pékin en 2008, de Londres en 2012 et de Rio en 2016, les trois premières fois en 63kg et la dernière en 58kg.

Sa tentative d'un cinquième titre olympique s'est cependant terminée lors de sa défaite en 57kg face à sa compatriote et championne olympique de Rio Risako Kawai lors des sélections nationales 2019. Elle est cependant apparue à Tokyo, pour la cérémonie de remise des médailles, vêtue d'un kimono bleu au lieu d'un maillot, pour remettre un bouquet à Susaki.

Bien que n'ayant encore officiellement pas pris sa retraite, Kaori Icho - également 10 fois championne du monde ! -, officie comme coach de lutte féminine au sein de l'Université japonaise des sciences sportives, où elle a aidé Miwa MORIKAWA à obtenir une médaille d'argent au championnat du monde 2021 en 65kg.

Kosei Akaishi avait gagné une médaille d'argent de lutte libre en 62kg lors des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 et une médaille de bronze à Barcelone en 1992, en 68kg. Il a également participé aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988.

Shoko YOSHIMURA, coach de Susaki à l'Académie du Comité national olympique du Japon qui s'asseoit toujours dans le secteur de son équipe lors de ses combats, a été nommé à l'un des deux postes de directeurs adjoints au développement des performances, avec Masatoshi TOYOTA, ancien olympien et membre de l'équipe nationale de lutte gréco-romaine.