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Burroughs président de la Commission des Athlètes

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY (11 septembre) – United World Wrestling a nommé sept nouveaux membres à la Commission des Athlètes. Les lutteurs ont été élus par vote par leurs collègues lors des Championnats du Monde de lutte Senior qui ont été organisés le mois passé à Paris.

Le quadruple champion du monde et champion olympique de 2012 Jordan Burroughs a été élu président de la Commission. Burrough fera partie du Bureau d’UWW et remplace la championne olympique de 2008 Carol HUYNH (CAN), qui a été présidente depuis la formation de cette Commission en 2013.

La Commission a été créée en 2013 dans le but de protéger les droits des athlètes et les intérêts  des tous les athlètes olympiques d’UWW. Les membres de la Commission des Athlètes communiquent avec les athlètes actifs, d’égal à égal, pour récolter leur feedback.

La Commission des Athlètes d’United World Wrestling

Odunayo ADEKUOROYE (NGR): Adekuoroye (avec Marwa Amri, de Tunisie) est devenue la première femme d’Afrique à remporter l’or aux Championnats du Monde en lutte féminine lorsqu’elle a gagné à Paris. Elle a été médaillée le bronze aux Championnats du Monde de 2015.

Jordan BURROUGHS (USA) -- PRESIDENT: Burroughs a récemment remporté son quatrième titre mondial en lutte libre, aux Championnats du Monde de Paris 2017. Il a été champion olympique en 2012 à Londres.

 Komeil GHASEMI (IRI): Ghasemi est deux fois médaillé olympique en lutte libre. Il a remporté l’argent en 2016 et le bronze en 2012. Il a également remporté l’argent aux Championnats du Monde de 2014.

 Arsen JULFALAKYAN (ARM): Julfalakyan, triple champion olympique en lutte gréco-romaine, a remporté l’argent aux JO de 2012 à Londres. Il a également été quatre fois médaillé mondial, remportant le titre en 2014.

 Sofia MATTSSON (SWE): Mattsson a gagné le bronze aux JO de Rio de Janeiro en 2016. Elle a aussi remporté cinq médailles mondiales, dont l’or en 2009..

Mélonin NOUMONVI (FRA): Noumonvi est double médaillé des Championnats du Monde en lutte gréco-romaine, et il a gagné le titre en 2014. Il a participé aux JO en 2008 et 2012.

 SUN Yanan (CHN): Sun a gagné le bronze aux JO de 2016 en lutte féminine. Elle a également été championne du monde en 2013, et a gagné le bronze aux Championnats du Monde en 2012.

#WrestleZagreb

A VOIR : La suprématie du underhook de Tumur-Ochir

By Vinay Siwach

ZAGREB, Croatie (13 février) -- Lorsque Tulga TUMUR-OCHIR (MGL) est revenu au centre après avoir remporté le combat contre Evan HENDERSON (USA), il a donné l'impression d'être plutôt décontracté.

Le médaillé de bronze des Championnats du monde avait effectué un underhook throw de grande classe pour quatre points et remporté le quart de finale 12-1 à l'Open Ranking Series de Zagreb la semaine dernière. Le combat a comporté de nombreuses mises en place et transitions, mais l'une d'entre elles s'est distinguée, peut-être dans tout le tournoi, par ce underhook.

Hassan YAZDANI (IRI) et Rahman AMOUZAD (IRI) sont en tête parmi les underhooks. C'est le style typique de l'Iran d'attaquer et de défendre en utilisant la même configuration. Mais l'underhook de Tumur-Ochir est très sous-estimé.

Un lancer épique encore frais dans la mémoire était contre Bajrang PUNIA (IND) dans le combat pour la médaille de bronze aux Championnats du monde 2019, auquel Punia a survécu après une longue position de pont.

A Zagreb, Tumur-Ochir était plus détendu et après avoir mené 8-1 à la pause, il s'est mis en position dominante. Il a mis le underhook en place et a fait craquer Henderson. Réalisant qu'Henderson était prêt pour ça, Tumur-Ochir s'est rapidement déplacé pour attraper la jambe intérieure et marquer un pushout. C'était un peu trop loin pour contrôler et Henderson a défendu avec force.

Henderson s'est jeté sur un Tumur-Ochir déséquilibré et a essayé de passer ses bras autour du dos du Mongol, ce qu'il a presque réussi. Cependant, le underhook était toujours intact.

Alors qu'Henderson tentait de pousser son adversaire au tapis, Tumur-Ochir effectuait une projection massive en utilisant le underhook et la puissance de ses hanches. Le lancer valait quatre points et la victoire.

Et si le suivi est une chose dans la lutte, Tumur-Ochir l'a aussi perfectionné. La poignée était forte et les liens contrôlés. Tumur-Ochir s'est assuré qu'Henderson atterrisse sur son dos et non sur ses bras, ce qui n'aurait donné que deux points à Tumur-Ochir.

Henderson était déçu de perdre cette position, comme il l'a dit après le combat. Mais il n'y a pas grand-chose à faire quand Tumur-Ochir s'y met avec ces underhooks presque parfaits.

C'est peut-être la raison pour laquelle Ismail MUSUKAEV (HUN) s'est éloigné frénétiquement de Tumur-Ochir en demi-finale. Mais alors que le conditionnement de Musukaev se détériorait, Tumur-Ochir a placé ses mains à l'endroit idéal, marquant via des stepouts et un takedown pour gagner 6-1.

Puis Joseph MCKENNA (USA) a affronté la colère en finale. Le premier takedown marqué par Tumur-Ochir à la deuxième minute était un faux. Il a obtenu un underhook sur McKenna et comme ce dernier le défendait, Tumur-Ochir s'est plié et a frappé un double-leg. Dans la deuxième période, il a de nouveau mis McKenna sur la sellette et a frappé la single leg en utilisant une configuration similaire.

Avec Tumur-Ochir qui devient une grande menace en 65kg, ce serait un grand test pour les vétérans qui ont dominé cette catégorie de poids jusqu'à présent.

Mais un combat qui mettra Tumur-Ochir à l'épreuve sera celui contre le champion du monde Amouzad, qui est exceptionnel avec son underhook, un mouvement qui lui a permis de devenir champion d'Asie et du monde l'année dernière.

Avec les championnats d'Asie qui approchent, ce combat est plus qu'une simple possibilité.