Icho, Kaori Icho, Olympic champion, female wrestling

Kaori Icho, à la recherche de la perfection

By Tim Foley

Lorsque Kaori Icho a remporté les Championnats du Monde pour la neuvième fois jeudi soir à Tachkent, elle est restée sobre. La lutteuse a brandi le drapeau de son pays, comme il se doit, a serré quelques mains, a tiré sa révérence et a quitté la scène. Pas de backflips, de pleurs ou de grandes effusions pour la lutteuse japonaise.

Sa réaction peut être expliquée par le fait qu’elle a déjà remporté trois médailles d’or aux Jeux Olympiques et huit titres en Championnats du Monde. En tout, l’athlète a remporté douze titres mondiaux ; elle est incontestablement l’une des plus grande lutteuse de l’histoire du sport, avec sa coéquipière Saori Yoshida qui a remporté quinze titres mondiaux.

Malgré une série de 172 victoires, Icho ne se bat pas pour écrire l’histoire ou pour remporter le plus de titres. Elle n’a pas besoin d’une autre médaille d’or pour décorer sa chambre à coucher et n’a pas besoin de nouveaux sponsors pour renflouer son compte en banque. Non, la passion d’Icho ne peut pas être décrite en ces termes ; il faut la voir se battre pour comprendre.

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Kaori Icho avait beaucoup de pression sur les épaules lorsqu’elle est arrivée aux Jeux Olympiques de 2008. Elle devait défendre le titre qu’elle avait remporté en 2004 et n’avait pas subi de défaite depuis 2003.  Les médias du Japon ne lui laissaient aucun répit et Icho n’était plus satisfaite de ce que son sport avait à lui offrir.

Elle a pensé à la retraite. Icho savait la discipline de la lutte féminine n’en était qu’à ses débuts, et elle pouvait quitter la compétition la tête haute en tant que double championne olympique à seulement 24 ans. Elle était jeune, pouvait entreprendre de nouvelles expériences, commencer un autre sport, trouver un travail.

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Sa sœur ainée, Chiharu, qui allait gagner deux médailles d’argent aux Jeux Olympiques, se présentait elle aussi aux Jeux Olympiques de Pékin et avait déjà annoncé qu’elle prendrait sa retraite – une annonce qui avait permis à Icho de se décharger du stress et qui avait détourné l’œil insistant des médias de sa propre carrière si elle décidait de suivre les pas de sa sœur.

Icho voyageait avec sa sœur mais également avec sa coéquipière et amie Soari Yoshida, qui avait elle aussi remporté une médaille d’or aux Jeux Olympiques en 2004 et qui était entrainée par son père, le coach de l’équipe nationale, Eikatsu Yoshida.

« Je sais que les médailles d’or comptent beaucoup pour Saori » déclare Icho. « Ce sont les médailles qui la motivent, comme beaucoup d’autres athlètes. J’étais comme cela moi aussi, mais cela ne me convenait pas vraiment. Quelque chose ne tournait pas rond. »

Icho a joué avec l’idée de la retraite, et les médias ont rapidement eu vent de ses intentions. « Je n’ai jamais véritablement décidé de prendre ma retraite, mais j’avais besoin de changement. J’avais vraiment besoin de changement. »

Icho s’entrainait alors dans un club près de Nogoya depuis de nombreuses années. Quand elle a pris le temps de la réflexion à 24 ans, elle a réalisé qu’elle avait besoin de variété.

« Je m’entrainais toujours avec les mêmes personnes et j’avais toujours le même coach » explique Icho. « Ils n’avaient aucun défauts, je ne pouvais simplement plus rien apprendre de nouveau ni m’améliorer dans cet environnement. Si je continuais dans la lutte, il me fallait regarder ailleurs. »

Bien sur, Icho allait gagner à Pékin. A l’annonce de sa victoire, elle a levé les bras au ciel et son visage s’est fendu d’un grand sourire. Mais Icho était plus soulagée que ravie ; plus que son titre, elle appréciait d’être enfin débarrassée de toute la pression qui pesait sur ses épaules.

Icho n’a pas participé aux Championnats du Monde de 2008 – les tournois mondiaux de lutte féminine se tenaient en même temps que les Jeux Olympiques, ce jusqu’en 2016. Yoshida s’est inscrite aux Championnats et a gagné, comme d’habitude.

Icho a décidé de ne pas prendre sa retraite mais de quitter le Japon. Elle s’est rendue au Canada pour continuer à lutter.

« Je voulais vivre ailleurs et voir comment s’entrainaient les autres pays » explique Icho. « Pour moi, la plus grande différence a été de voir à quel point les coachs et les athlètes communiquaient. Cela n’avait rien à voir avec le Japon. »

Au Japon, la relation qu’entretient un coach avec un lutteur est simple : les coachs donnent les instructions et les athlètes les écoutent. Au Canada, les coachs et les athlètes entretenaient de véritables relations, s’appréciaient et se connaissaient personnellement.

« Je leur enviais cette sorte de relation » témoigne Icho.

Icho est revenue au Japon de temps en temps, mais pendant les huit mois suivants elle a passé la majeure partie de son temps à s’entrainer au Canada. Elle a appris l’anglais, n’a pas participé aux Championnats du Monde de 2009, et cette pause dans la compétition lui a permis de redécouvrir son amour pour le sport de la lutte – et gagner des médailles ne faisait pas partie du tableau.

Icho envie la relation des coachs et des athlètes mais également les méthodes d’entrainement qu’elle a découvertes au Canada, et qui variaient d’un pays à l’autre. Bien a l’abri à Nagoya, elle n’avait jamais entendu parler de programme d’entrainement sans course (discipline qu’elle n’aime pas) et a découvert qu’elle pouvait mettre l’accent sur sa force, qu’elle aime entrainer.

Lorsqu’elle est retournée au Japon, Icho a passé beaucoup de temps au centre d’entrainement national pour athlètes masculins et a cherché des programmes et coachs qu’elle pourrait apprécier. Elle a passé plusieurs semaines à apprendre de nouvelles techniques et surtout de nouvelles attitudes – elle a pu étudier les différences entres les diverses écoles. Grâce à ses observations, elle a compris ce qu’il lui restait à faire au niveau émotionnel et physique avant de pouvoir reprendre la compétition.  

Elle s’est concentrée sur la technique de combat et a abandonné le style agressif qui est souvent utilisé en lutte. Elle a découvert que la passion était un moteur qui pouvait s’enrayer sous la pression ou dans de mauvaises circonstances, alors que les compétences techniques ne lui feraient jamais défaut. De plus, acquérir de telles compétences était déjà  un travail satisfaisant en soi.

Icho possède un talent unique. Sa rapidité et sa forme athlétique sont visibles au premier coup d’œil, même pour un lutteur inexpérimenté, mais elle est surtout de plus en plus active et plus douée techniquement, ce qui ne correspond pas à l’évolution sportive habituelle des lutteurs. Les athlètes qui approchent la trentaine ont tendance à se ralentir ; ils sont plus souvent blessés et favorisent les mouvements et les prises directes pour s’économiser.

Selon Icho, qui aura trente ans en juin,  ses progrès constants sont le fruit de ses entrainements avec les hommes, qui la forcent à se concentrer sur la technique et avec qui les entrainements sont plus difficiles. Si elle soumet quotidiennement son corps à ce régime difficile, Icho est convaincue qu’elle apprendra plus vite et que son corps aura plus de facilité à apprendre de nouvelles techniques.

« Les hommes accordent plus d’importance aux détails et les prises sont plus compliquées. L’entrainement est donc difficile et c’est un travail très sérieux. »

Icho refuse de penser à la fin de sa carrière.  Il est possible qu’elle décide de continuer jusqu’aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo. Si elle gagnait chaque championnat jusque là, elle terminerait sa carrière avec 18 titres mondiaux et cinq médailles d’or olympiques. Mais Icho ne court pas après les titres, et ne va se mettre à rêver de légende maintenant.

« Je ne sais pas quand je mettrai un terme à ma carrière, mais je pratiquerai la lutte toute ma vie » déclare Icho. « Je suis une lutteuse, mais quand le temps sera venu de dire au revoir à la compétition et de travailler en tant que coach, je le saurai ».

Pour l’instant, Icho se concentre sur chaque match à venir.  Sans cesse à la recherche de la perfection, elle en exige toujours plus d’elle même et vise plus haut après chaque réussite.

« J’ai une image bien précise de tout ce que la lutte peut être et peut offrir. Mon but, mon seul but, est de parvenir à cette image » explique Icho. « La compétition est importante et est très enrichissante. »

« C’est seulement maintenant que je réalise que le progrès et le dépassement de soi sont ce qui me motive et me satisfait pleinement. »


 

 

 

#wrestlebishkek

Liste des inscrits aux Ranking Series de Bishkek

By Vinay Siwach

BISHKEK, Kirghizstan (23 mai) -- Avec une liste de participants à faire pâlir la plupart des tournois internationaux, les Ranking Series Bishkek accueilleront plus de 400 lutteurs.

Les troisièmes Ranking Series de l'année auront pour tête d'affiche 29 champions continentaux qui ont remporté des médailles d'or lors des récents championnats qui se sont déroulés dans le monde entier.

En lutte libre, l'Azerbaïjan présente un groupe solide avec Haji ALIYEV (AZE) et Aliabbas RZAZADE (AZE). Le pays a aussi inscrit trois lutteurs en 74kg -- Turan BAYRAMOV (AZE), Dzhabrail GADZHIEV (AZE) et Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE) -- dans le but d'obtenir une image plus claire de son équipe des championnats du monde.

Le Kazakhstan, le Kirghizstan et la Géorgie présentent également certains de leurs meilleurs noms en lutte libre tandis que l'Inde verra le retour du médaillé d'argent olympique Ravi KUMAR (IND), sa première compétition depuis les championnats du monde.

En lutte féminine, la Chine, grande puissance, présentera une équipe complète car elle continue à obtenir des compétitions internationales après en avoir manqué au cours des trois dernières années.

Le Kazakhstan, le Kirghizstan et l'Ukraine seront ses plus gros adversaires car les trois pays présentent également leurs meilleures équipes.

En lutte gréco-romaine, l'Iran sera le favori dans la plupart des catégories de poids car il a décidé de se présenter avec une équipe forte complète pour l'épreuve de Ranking Series. La Géorgie ainsi que la Turquie présentent une équipe solide pour le tournoi.

L'Iran sera conduite par le champion olympique Mohammadreza GERAEI (IRI) et comprendra également Amin MIRZAZADEH (IRI), Poya DAD MARZ (IRI), Daniel SHORABI (IRI), Mohammadhadi SARAVI (IRI) entre autres.

Le Kazakhstan et le Kirghizstan tenteront de défier ces pays lorsque la compétition débutera le 1er juin à Bishkek.

Ravi KUMAR (IND)Ravi KUMAR (IND) luttera pour la première fois depuis les Championnats du monde. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Lutte libre

57kg
Aliabbas RZAZADE (AZE)
Wanhao ZOU (CHN)
Weiyu LI (CHN)
Roberti DINGASHVILI (GEO)
Beka BUJIASHVILI (GEO)
Abzal OKENOV (KAZ)
Rakhat KALZHAN (KAZ)
Yerassyl MUKHTARULY (KAZ)
Meirambek KARTBAY (KAZ)
Bekzat ALMAZ UULU (KGZ)
Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Zanabazar ZANDANBUD (MGL)
Suleyman ATLI (TUR)
Nodirjon SAFAROV (UZB) 
 
61kg 
Minghu LIU (CHN)
Benxin DUAN (CHN)
Shota PHARTENADZE (GEO)
Giorgi GONIASHVILI (GEO)
Ravi KUMAR (IND)
PANKAJ (IND)
AMAN (IND)
Kairat AMIRTAYEV (KAZ)
Nurbolat ABDUALIYEV (KAZ)
Assyl AITAKYN (KAZ)
Abdymalik KARACHOV (KGZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Taiyrbek ZHUMASHBEK UULU (KGZ)
Ali M M ABURUMAILA (PLE)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Sardor RUZIMOV (UZB) 
 
65kg
Agustin DESTRIBATS (ARG)
Haji ALIYEV (AZE)
Ali RAHIMZADE (AZE)
Shaohua YUAN (CHN)
Maikai ABULIZI (CHN)
Nuerlaxi BIEKEZHATI (CHN)
Edemi BOLKVADZE (GEO)
Anuj KUMAR (IND)
Meirzhan ASHIROV (KAZ)
Galymzhan IBADULLA (KAZ)
Ilyas AMANZHOLOV (KAZ)
Aden SAKYBAEV (KGZ)
Ikromzhon KHADZHIMURODOV (KGZ)
Alibek OSMONOV (KGZ)
Tulga TUMUR OCHIR (MGL)
Abdulmazhid KUDIEV (TJK)
Hamza ALACA (TUR)
Abbos RAKHMONOV (UZB)
Umidjon JALOLOV (UZB) 
 
70kg
Agudamu AGUDAMU (CHN)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Davit PATSINASHVILI (GEO)
Mulaym YADAV (IND)
Orts Shamail Taj Eldeen ISAKOV (JOR)
Doszhan ASSETOV (KAZ)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Kanat KERIMBEKOV (KGZ)
Turbayar DAVAANYAM (MGL)
Servet COSKUN (TUR)
Zafarbek OTAKHONOV (UZB) 
 
74kg
Turan BAYRAMOV (AZE)
Dzhabrail GADZHIEV (AZE)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Magomedrasul ASLUEV (BRN)
Adam Skene THOMSON (CAN)
Shengsong XIA (CHN)
Nuerlanbieke WURENIBAI (CHN)
AWUSAYIMAN KELAN (CHN)
Amr Reda HUSSEN (EGY)
Otari BAGAURI (GEO)
YASH (IND)
Erzo T ISAKOV (JOR)
Daniyar KAISANOV (KAZ)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Darkhan YESSENGALI (KAZ)
Alinur TAKIROV (KGZ)
Adilet ZHAPARKULOV (KGZ)
Kubat AZIZBAEV (KGZ)
Sumiyabazar ZANDANBUD (MGL)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Magomet EVLOEV (TJK)
Soner DEMIRTAS (TUR)
Ilyas BEKBULATOV (UZB) 
 
79kg 
Khidir SAIPUDINOV (BRN)
Hade AYIDUSI (CHN)
Tu Erxun AHEIYOU (CHN)
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO)
Deepak DEEPAK (IND)
Daulet YERGESH (KAZ)
Zhiger ZAKIROV (KAZ)
Bibarys NURYLLAULY (KAZ)
Myrza ZHYRGALBEK UULU (KGZ)
Adilet MARATBAEV (KGZ)
Byambadorj BAT ERDENE (MGL)
Ermak KARDANOV (SVK) 
 
86kg
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Magomed SHARIPOV (BRN)
Peilong LI (CHN)
Jumabieke ABAIYI (CHN)
Xiao SUN (CHN)
Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO)
Zaur BERADZE (GEO)
Jointy KUMAR (IND)
Deepak PUNIA (IND)
Maksat SATYBALDY (KAZ)
Islyambek ILYASSOV (KAZ)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Narbek IZABEKOV (KGZ)
Mukhammad ABDULLAEV (KGZ)
Bat Erdene BYAMBASUREN (MGL)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Boris MAKOEV (SVK)
Osman GOCEN (TUR)
Javrail SHAPIEV (UZB)
Bobur ISLOMOV (UZB) 
 
92kg 
Osman NURMAGOMEDOV (AZE)
Jumabayi AERGEN (CHN)
Miriani MAISURADZE (GEO)
Andro MARGISHVILI (GEO)
Abdimanap BAIGENZHEYEV (KAZ)
Nurdaulet BEKENOV (KAZ)
Yeskali DAULETKAZY (KAZ)
Stambul ZHANYBEK UULU (KGZ)
Gankhuyag GANBAATAR (MGL)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Rustam SHODIEV (UZB) 
 
97kg
Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE)
Akhmed TAZHUDINOV (BRN)
Awusayiman HABILA (CHN)
Reheman RUSIDANMU (CHN)
Tuerxunbieke MUHEITE (CHN)
DEEPAK (IND)
Nursultan AZOV (KAZ)
Serik BAKYTKHANOV (KAZ)
Bekzat URKIMBAY (KAZ)
Arslanbek TURDUBEKOV (KGZ)
Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
Radoslaw BARAN (POL)
Batyrbek TSAKULOV (SVK)
Ibrahim CIFTCI (TUR)
Magomed IBRAGIMOV (UZB)
Makhsud VEYSALOV (UZB) 
 
125kg
Catriel MURIEL (ARG)
Zhiwei DENG (CHN)
BUHEEERDUN (CHN)
Benxin DUAN (CHN)
Geno PETRIASHVILI (GEO)
Solomon MANASHVILI (GEO)
Kumar ANIRUDH (IND)
Omar EYUBOV (KAZ)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Muzafar ZHAPPUEV (KGZ)
Aiaal LAZAREV (KGZ)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Batmagnai ENKHTUVSHIN (MGL)
Robert BARAN (POL)
Khasanboy RAKHIMOV (UZB)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)

Grace BULLEN (NOR)Grace BULLEN (NOR) luttera en 62kg à Bishkek. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Kamila BARBOSA (BRA)
Madison PARKS (CAN)
Ziqi FENG (CHN)
Jiang ZHU (CHN)
Meng FAN (CHN)
Nada MOHAMED (EGY)
NEELAM (IND)
Gulzhazira AMANTAYEVA (KAZ)
Svetlana ANKICHEVA (KAZ)
Evin DEMIRHAN YAVUZ (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)
Jasmina IMMAEVA (UZB) 
 
53kg
Karla GODINEZ (CAN)
Samantha Leigh STEWART (CAN)
Li DENG (CHN)
Qianyu PANG (CHN)
Yongxin FENG (CHN)
Lucia YEPEZ (ECU)
Stalvira ORSHUSH (HUN)
Pooja POOJA (IND)
Laura ALMAGANBETOVA (KAZ)
Bolortuya BAT OCHIR (MGL)
Khulan BATKHUYAG (MGL)
Otgonjargal GANBAATAR (MGL)
Liliia MALANCHUK (UKR)
Liliya HORISHNA (UKR)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB) 
 
55kg 
Sito SITO (IND)
Zulfiya YAKHYAROVA (KAZ)
Marina SEDNEVA (KAZ)
Melda DERNEKCI (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR) 
 
57kg 
Zhala ALIYEVA (AZE)
Giullia PENALBER (BRA)
Qi ZHANG (CHN)
ZHUOMALAGA (CHN)
Luisa VALVERDE (ECU)
Kexin HONG (CHN)
Emma TISSINA (KAZ)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Alina HRUSHYNA (UKR)
Laylokhon SOBIROVA (UZB) 
 
59kg
Sarita SARITA (IND)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Othelie Annette HOEIE (NOR)
Ebru DAGBASI (TUR)
Solomiia VYNNYK (UKR)
Yuliia TKACH OSTAPCHUK (UKR)
Yuliia LESKOVETS (UKR) 
 
62kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Lais NUNES (BRA)
Ana GODINEZ (CAN)
Xiaojuan LUO (CHN)
Jia LONG (CHN)
Ningning RONG (CHN)
Lydia PEREZ (ESP)
Luisa NIEMESCH (GER)
SONAM (IND)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Orkhon PUREVDORJ (MGL)
Tserenchimed SUKHEE (MGL)
Grace BULLEN (NOR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)
 
65kg
MANISHA (IND)
MUKATAY (KAZ)
Irina KAZYULINA (KAZ)
Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL) 
 
68kg
Olivia DI BACCO (CAN)
Feng ZHOU (CHN)
Yue HAN (CHN)
Qian JIANG (CHN)
NISHA (IND)
Yelena SHALYGINA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Nesrin BAS (TUR)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)
Firuza ESENBAEVA (UZB) 
 
72kg
REETIKA (IND)
Dalma CANEVA (ITA)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) 
 
76kg
Martina KUENZ (AUT)
Yuanyuan HUANG (CHN)
Juan WANG (CHN)
QIANDEGENCHAGAN (CHN)
Genesis REASCO VALDEZ (ECU)
Samar HAMZA (EGY)
Epp MAE (EST)
Cynthia VESCAN (FRA)
PRIYA (IND)
Gulmaral YERKEBAYEVA (KAZ)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)

Mohammadreza GERAEI (IRI)Mohammadreza GERAEI (IRI) sera présent pour sa seconde épreuve de Ranking Series de l'année en 72kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte gréco-romaine

55kg
Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
Rupin RUPIN (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Marlan MUKASHEV (KAZ)
Yersin ABYIR (KAZ)
Taalaibek BEISHENBEK UULU (KGZ)
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB)
Ikhtiyor BOTIROV (UZB) 
 
60kg
Liguo CAO (CHN)
Haodong TAN (CHN)
Erbatu TUO (CHN)
Haithem MAHMOUD (EGY)
Pridon ABULADZE (GEO)
SUMIT (IND)
Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)
Aibek SABYRBEKOV (KAZ)
Nursultan BAZARBAYEV (KAZ)
Olzhas SULTAN (KAZ)
Akyl SULAIMANOV (KGZ)
Aftandil TAALAIBEK UULU (KGZ)
Balbai DORDOKOV (KGZ)
Razvan ARNAUT (ROU)
Umit DURDYYEV (TKM)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB) 
 
63kg 
Ainiwaer AIKEREMU (CHN)
Geminghan REHETI (CHN)
Ahmed BAGHDOUDA (EGY)
Leri ABULADZE (GEO)
Iman MOHAMMADI (IRI)
Madiyar MALTEKBAYEV (KAZ)
Dastan ZARLYKHANOV (KAZ)
Mukhamedali MAMURBEK (KAZ)
Baiaman KARIMOV (KGZ)
Dastan KADYROV (KGZ)
Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB) 
 
67kg
HUSIYUETU (CHN)
Lei LI (CHN)
Sailike WALIHAN (CHN)
Luis ORTA (CUB)
Joni KHETSURIANI (GEO)
NEERAJ (IND)
ASHU (IND)
Danial SOHRABI (IRI)
Sultan ASSETULY (KAZ)
Daniyar KALENOV (KAZ)
Merey BEKENOV (KAZ)
Amanat SAMAT UULU (KGZ)
Tynar SHARSHENBEKOV (KGZ)
Amantur ISMAILOV (KGZ)
Mihai MIHUT (ROU)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)
Abror ATABAEV (UZB) 
 
72kg 
Jian TAN (CHN)
Ramaz ZOIDZE (GEO)
Otar ABULADZE (GEO)
VIKAS (IND)
Mohammadreza GERAEI (IRI)
Yerassyl NURBOSSYNOV (KAZ)
Ibragim MAGOMADOV (KAZ)
Khabibullo TYNCHTYK UULU (KGZ)
Selcuk CAN (TUR)
Abdullo ALIEV (UZB) 
 
77kg
Rui LIU (CHN)
Halishan BAHEJIANG (CHN)
Yesitai ZIYINI (CHN)
Sachino DAVITAIA (GEO)
Iuri LOMADZE (GEO)
Sajan SAJAN (IND)
Mohammadali GERAEI (IRI)
Kaharman KISSYMETOV (KAZ)
Azat SADYKOV (KAZ)
Maxat YEREZHEPOV (KAZ)
Bekzat ORUNKUL UULU (KGZ)
Alibek BERDIEV (KGZ)
Renat ILIAZ UULU (KGZ)
Jeyhun OVEZDURDYYEV (TKM)
Yunus BASAR (TUR)
Yuksel SARICICEK (TUR)
Samandar BOBONAZAROV (UZB)

82kg
Gela BOLKVADZE (GEO)
Rohit DAHIYA (IND)
Alireza MOHMADIPIANI (IRI)
Dias KALEN (KAZ)
Shamil BATYROV (KAZ)
Ruslan TSAREV (KGZ)
Beksultan NAZARBAEV (KGZ)
Temirlan BEKTURDIEV (KGZ)
Alperen BERBER (TUR)
Nurbek KHASHIMBEKOV (UZB)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg
Chengwu WANG (CHN)
Yi YANG (CHN)
Talimubieke AYIDINGBIEKE (CHN)
Gurami KHETSURIANI (GEO)
Kumar SUNIL (IND)
Naser ALIZADEH (IRI)
Baurzhan MUSSIN (KAZ)
Azamat KUSTUBAYEV (KAZ)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Melis AITBEKOV (KGZ)
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Azat SALIDINOV (KGZ)
Shyhazberdi OVELEKOV (TKM)
Ali CENGIZ (TUR)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) 
 
97kg
Yan LIU (CHN)
Yiming LI (CHN)
Maimaiti KAISAIER (CHN)
Artur OMAROV (CZE)
Narinder CHEEMA (IND)
Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI)
Mohammadhadi SARAVI (IRI)
Zhantas NURGALI (KAZ)
Yerulan ISKAKOV (KAZ)
Olzhas SYRLYBAY (KAZ)
Arkyt OROZBEKOV (KGZ)
Beksultan MAKHMUDOV (KGZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Amanberdi AGAMAMMEDOV (TKM)
Rustam ASSAKALOV (UZB) 
 
130kg
Lingzhe MENG (CHN)
Di XIAO (CHN)
Teliuhan HAIYISHAOER (CHN)
Oscar PINO HINDS (CUB)
Abdellatif MOHAMED (EGY)
Sulkhan BUIDZE (GEO)
Sahil SAHIL (IND)
Amin MIRZAZADEH (IRI)
Mansur SHADUKAYEV (KAZ)
Anton SAVENKO (KAZ)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Roman KIM (KGZ)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Fatih BOZKURT (TUR)
Temurbek NASIMOV (UZB)