#WrestlePontevedra

Susaki poursuit l'histoire ; l'Iran est le favori en FS (libre) et GR aux Championnats du monde U23

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (7 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) participera à ses premiers Championnats du monde U23. Et comme presque à chaque fois qu'elle monte sur le tapis, Susaki courra après l'histoire en Espagne.

Aucun lutteur n'a remporté tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques. Susaki est la première à s'approcher du "Grand Chelem" en lutte et y parviendra si elle gagne la médaille d'or en 50kg à Pontevedra, Espagne.

La ville de la côte est accueillera les championnats du monde U23 au palais des sports municipal de Pontevedra à partir du 17 octobre jusqu'au 23 octobre.

Susaki, qui a remporté son troisième titre mondial à Belgrade il y a tout juste un mois, mènera une équipe féminine japonaise forte de quatre senior et quatre championnes du monde du groupe d'âge.

Outre Susaki, Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) ont remporté des médailles d'or à Belgrade et seront à Pontevedra. Les fans n'ont pas eu la chance de voir la championne du monde 2021 Akari FUJINAMI (JPN) à Belgrade en raison d'une blessure. Mais la jeune femme de 18 ans retourne à la compétition au niveau U23.

Sae NANJO (JPN) et Yasuha MATSUYUKI (JPN) sont deux anciennes championnes du monde U23 qui tentent de remporter leur seconde médaille d'or à ce niveau. Naruha MATSUYUKI (JPN) est une ancienne médaillée d'argent des Mondiaux U23 et cherche désormais son premier titre. Moe KIYOOKA (JPN) a remporté le titre mondial U20 en août et fera le voyage pour l'Espagne en tant que lutteuse invaincue au niveau international, une des trois membres de l'équipe japonaise.

La médaillée d'argent asiatique et médaillée de bronze mondiale U20 Sumire NIIKURA (JPN) visera son premier titre tandis que Himeka TOKUHARA (JPN) fera ses débuts en championnat du monde.

Tandis que le Japon va très probablement poursuivre sa domination en lutte féminine, d'autres pays se battront pour les deux autres places disponibles du podium. En outre, cinq championnes en titre tenteront de défendre leur titre.

En 57kg, la championne en titre Alina HRUSHYNA (UKR) sera la favorite pour remporter l'or mais on s'attend à un clash allèchant contre Nanjo, médaillée de bronze du monde senior de 2021. Hrushyna a remporté le titre européen senior cette année et a également empoché une médaille de bronze à Belgrade.

Oleksandra KHOMENETS (UKR) est une autre ukrainienne forte qui espère remporter son premier titre mondial. Elle sort d'un parcours incroyable aux Mondiaux senior durant lesquels elle est arrivée en finale avant de s'incliner devant la championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN).

Luttant en 55kg, Khomenets devra faire face à la médaillée d'or Andreea ANA (ROU) qui a battu la lutteuse ukrainienne en finale des championnats d'Europe. Khomenets sera également impatiente de mettre les mains sur Kiyooka vu qu'elle a perdu contre la lutteuse japonaise en quarts de finale aux championnats du monde U20 en août lors d'un combat extrêmement serré.

La catégorie de poids compte également deux championnes continentales U23 -- Otgontuya BAYANMUNKH (MGL) en Asie et Elvira KAMALOGLU (TUR) en Europe.

Les autres stars d'Ukraine sont regroupées dans les catégories de poids supérieures avec en 72kg la championne du monde U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) passant en 76kg. Elle tentera d'effacer son parcours sans médaille à Belgrade.

Dans la même catégorie de poids, la médaillée d'argent Tatiana RENTERIA (COL) aura l'espoir de remporter la médaille d'or cette année.

La place d'Alpyeyeva en 72kg est occupée par la championne d'Europe U20 Iryna ZABLOTSKA (UKR) qui cherchera à défier la jeune star Amit ELOR (USA) qui a remporté la médaille d'or à Belgrade et qui vise maintenant son troisième titre mondial de l'année puisqu'elle a aussi remporté les Mondiaux U20.

Parmi les autres adversaires d'Elor figure la médaillée d'argent Kendra DACHER (FRA) et la championne d'Asie U23 Reetika HOODA (IND) dans sa catégorie de poids.

En 65kg, Morikawa devra affronter la médaillée de bronze Asli DEMIR (TUR) et la médaillée d'argent en 62kg Kateryna ZELENYKH (UKR). Cependant, Emma BRUNTIL (USA) pourra s'avérer être le cheval noir de sa catégorie de poids.

La coéquipière de Morikawa, Ozaki, cherchera à remporter son troisième titre mondial de l'année après avoir remporté les titres U20 et senior. Son défi principal sera le retour de la médaillée d'or Ana GODINEZ (CAN).

En 68kg, la championne d'Europe U20 Nesrin BAS (TUR) et l'autre championne d'Europe Manola SKOBELSKA (UKR), de la catégorie 65kg, tenteront d'empêcher le Japon de remporter un grand nombre de médailles.

Parmi les adversaires de Susaki figurent, entre autres, la championne d'Europe U23 Emma LUTTENAUER (FRA), la championne d'Asie U23 Munkhgerel MUNKHBAT (MGL) et la médaillée de bronze Stefania PRICEPUTU (ROU).

Fujinami, qui est sur une série de 102 victoires, entre dans la compétition comme lutteuse invaincue au niveau internationaet elle aura la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU), la championne du monde U20 Antim PANGHAL (IND), la médaillée de bronze Zeynep YETGIL (TUR) et Mariana DRAGUTAN (MDA) qui espèreront monter sur le podium après avoir manqué deux fois la compétition.

La seule catégorie de poids qui pourrait connaître une gagnante surprise est la 59kg car Tokuhara fait ses débuts en championnats du monde et les autres auront à coeur de dépasser la lutteuse inexpérimentée.

Mansi AHLAWAT (IND), Magdalena GLODEK (POL) et Solomiia VYNNYK (UKR) sont quelques noms qui peuvent sortir vainqueurs.

Amirmohammad YAZDANI (IRI)Amirmohammad YAZDANI (IRI) luttera en 70kg à Pontevedra. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

Une équipe iranienne forte accueillera les concurrents en Espagne alors que la puissance de la lutte amène un grand nombre de champions du monde du groupe d'âge pour la partie lutte libre des championnats du monde U23.

La charge sera menée par le médaillé mondial d'argent Amirmohammad YAZDANI (IRI) en 70kg et le champion d'Asie et du monde U20 Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) en 92kg. Les deux seront favoris pour gagner dans leurs catégories de poids respectives. Mais il reste encore à voir si Yazdani participera à la compétition car Aliakbar FAZLI (IRI) est aussi inscrit pour le moment en 70kg.

Mais la catégorie de poids aura d'autres stars visant l'or notamment, le médaillé d'argent des championnats d'Europe senior Arman ANDREASYAN (ARM) qui a terminé cinquième à Belgrade, le champion du monde U20 Kanan HEYBATOV (AZE) et le champion d'Europe U23 Giorgi ELBAKIDZE (GEO). Le champion d'Asie U23 Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ) et le médaillé de bronze en 65kg, Ihor NYKYFORUK (UKR) seront également des concurrents redoutables.

Firouzpour, qui a été ficelé l'année dernière en demi-finale par Osman NURMAGAMEDOV (AZE) en seulement 30 secondes avant qu'un challenge ne lui donne une seconde vie, cherchera à mettre cela derrière lui et à remporter l'or. Il a perdu 10-7 contre Nurmagamedov.

Cette année, le médaillé de bronze des championnats du monde Miriani MAISURADZE (GEO) sera dans la course et il peut défier la domination de Firouzpour dans les compétitions du groupe d'âge. Le médaillé d'argent des championnats d'Europe U23 Johannes MAYER (GER) aura l'espoir de remporter une médaille après avoir terminé cinquième l'année dernière.

Un autre lutteur qui peut s'enfuir avec le titre est Feyzullah AKTURK (TUR) qui a remporté les championnats d'Europe senior et U23 cette année. 

Le frère cadet de Firouzpour, Mohmmadsadegh, a remporté une médaille d'argent l'année dernière et a la chance d'atteindre la première place du podium à Pontevedra. Les frères n'ont jamais gagné ensemble un championnat du monde mais cela pourrait changer cette année.

Les médaillés de bronze Hrayr ALIKHANYAN (ARM) et Temuri BERUASHVILI (GEO) ainsi que Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE) qui a remporté une médaille dans chaque championnat du monde du groupe d'âge où il était inscrit, tenteront de gâcher la fête.

Les USA auront l'ancien champion du monde U20 David CARR (USA) à ce poids alors qu'il reprend sa carrière internationale. Sagar JAGLAN (IND), qui a remporté une médaille de bronze à Sofia, espère également monter sur le podium dans ce tournoi.

L'Iran a un médaillé d'or en titre en 97kg, Amirali AZARPIRA (IRI). Il a connu des Mondiaux U20 désastreux au cours lesquels il n'a pas remporté de médaille mais il a la possibilité de sauver sa fierté en remportant l'or aux U23. Il pourrait avoir une revanche sur la finale de l'année dernière contre Radu LEFTER (MDA).

En 125kg, Anthony CASSIOPPI (USA) est le médaillé d'or en titre et une revanche contre Azamat KHOSONOV (GRE) est à prévoir car le médaillé d'argent en titre est également inscrit. Mais atteindre la finale ne sera pas une promenade de santé cette fois car une star montante et champion du monde Amirreza MASOUMI (IRI) fait ses débuts en U23. Il est considéré le prochain grand espoir de la catégorie des super lourds et sera mis à l'épreuve lorsqu'il montera sur le tapis dans une semaine.

Alisher YERGALI (KAZ), le médaillé d'or d'Asie U23 et médaillé d'argent d'Asie senior, rend le terrain encore plus difficile pour les participants. Solomon MANASHVILI (GEO), qui a remporté les championnats d'Europe U23, espère être parmi les médaillés cette année.

Chez les 86 kg, les quatre médaillés de l'année dernière seront présents, et Mukhammed ALIIEV (UKR) tentera de défendre son titre. Le médaillé d'argent Sajjad GHOLAMI (IRI) tentera de venger sa défaite de Belgrade contre Aliiev.

Deux médaillés de bronze, Ivars SAMUSONOKS (LAT) et Lars SCHAEFLE (GER), sont rejoints par le champion du monde U20 Rakhim MAGAMADOV (FRA), le médaillé d'argent européen U23 à 79kg Evsem SHVELIDZE (GEO) et le médaillé d'argent asiatique U23 Nurtilek KARYPBAEV (KGZ) pour tenter de remporter un titre U23.

En 57 kg, un match passionnant se prépare puisque le champion du monde U20 2019 Toshiya ABE (JPN) et Vitali ARUJAU (USA) sont tous deux inscrits. Arujau avait perdu contre Abe en finale des Championnats du monde et espère prendre le dessus sur le Japonais cette fois-ci.

Le champion d'Europe U23 Horst LEHR (GER) sera l'un des favoris pour remporter le titre mondial car il continue de s'améliorer. Il a fait une longue pause après Plovdiv et a participé à l'événement des Ranking Series en Tunisie où il a épinglé Thomas GILMAN (USA). Aux Championnats du monde seniors, il a perdu une décision serrée de 4-3 contre Rakhat KALZHAN (KAZ).

Mais Giorgi GEGELASHVILI (GEO), qui a perdu 2-0 contre Lehr en finale des Euros U23, aura à cœur de se venger de cette défaite.

Ahmad MOHAMMADNEZHADJAVAN (IRI), médaillé de bronze, a le potentiel pour franchir le cap du bracket grâce à sa capacité à lutter au même rythme pendant six minutes. Aman SEHRAWAT (IND) possède également un style de lutte similaire qui lui a permis de remporter les championnats asiatiques U23 et des médailles lors des épreuves du Ranking Series cette année.

Le médaillé d'or des 61 kg Arsen HARUTYUNYAN (ARM), qui a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale senior à Belgrade, est sous pression pour défendre sa médaille d'or en tant que lutteur le plus accompli. Il est également champion d'Europe senior et peut affronter Andrii DZHELEP (UKR) dans une revanche de la finale de Budapest. Dzhelep a remporté un certain nombre de médailles dans les catégories d'âge et peut s'avérer être le chevalier noir de cette catégorie de poids.

Trois autres lutteurs à surveiller sont le médaillé de bronze Assyl AITAKYN (KAZ), le médaillé d'argent des championnats du monde U20 Armin HABIBZADEH (IRI) et le champion d'Europe U23 Emrah ORMANOGLU (TUR).

Vazgen TEVANYAN (ARM) a impressionné la plupart des gens, mais son inconstance sur la scène internationale s'est avérée être un obstacle majeur pour en faire un grand favori dans la plupart des tournois. Mais à Pontevedra, il sera le favori en 65kg. Il a remporté une médaille d'argent en 70 kg l'année dernière, mais est redescendu en 65 kg, une catégorie de poids dans laquelle il a obtenu les meilleurs résultats. Il a terminé septième aux Championnats du monde de Belgrade après avoir perdu un match de rattrapage contre John DIAKOMIHALIS (USA), puis contre Bajrang PUNIA (IND) en repêchage.

Il devra faire face à une rude concurrence de marteaux comme Adlan ASKAROV (KAZ) qui poursuit sa progression vers les 65kg. Il a remporté une médaille d'argent aux Championnats d'Asie U23 mais, comme Tevanyan, ses résultats sont irréguliers.

Erik ARUSHANIAN (UKR), ancien champion du monde des moins de 20 ans et champion d'Europe des moins de 23 ans, aimerait oublier sa piètre prestation aux Championnats du monde seniors, où il s'est incliné lors des qualifications. Mais avec le talent qu'il possède, Arushanian a la capacité de perturber n'importe quel lutteur un jour donné.

Champion du monde U20 en 2019, Kaiki YAMAGUCHI (JPN) a tenté de se faire un nom chez les 65 kg au niveau senior mais a obtenu des résultats mitigés. Il a remporté le bronze aux Championnats d'Asie mais n'a pas réussi à atteindre les combats pour les médailles aux Championnats du monde. Mais les Championnats du monde U23 seront une excellente occasion de terminer l'année en beauté.

En 79 kg, le champion d'Europe senior et U23 Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE) est en quête de son premier titre mondial. Il a remporté les deux tournois de cette année de manière dominante, mais a eu du mal dans les tournois ultérieurs, perdant lors des événements du Ranking Series. À Belgrade, il a atteint les quarts de finale mais s'est incliné 10-0 face à Vasyl MYKHAILOV (UKR).

Mais Ashraf ASHIROV (AZE), qui s'est incliné face à Kougioumtsidis en finale européenne, pourrait avoir l'occasion de prendre sa revanche et de remporter une médaille, lui qui a terminé cinquième de la dernière édition des championnats du monde U23.

Le champion du monde U20 Sobhan YARI (IRI) aura l'ambition de remporter son deuxième titre mondial la même année, mais ce sera une tâche difficile face à un groupe de seniors qui comprend également le médaillé de bronze Arman AVAGYAN (ARM) et le champion asiatique U23 Mukhammad ABDULLAEV (KGZ).

Ken MATSUI (JPN)Ken MATSUI (JPN), champion du monde 2021, participera à ses premiers Mondiaux U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Gréco-Romaine

Si l'on pensait que l'équipe de lutte libre de l'Iran était forte, son équipe gréco-romaine est pleine de jeunes stars. Emmenée par le champion du monde d'Oslo Aliakbar YOUSOFI (IRI), l'Iran a la puissance de feu nécessaire pour remporter le titre par équipe devant la Géorgie et l'Azerbaïdjan. La Turquie et l'Arménie ont également des équipes solides pour le tournoi.

Yousofi, qui effectuera son troisième voyage aux Mondiaux U23, l'a déjà remporté en 2019 et a terminé avec le bronze en 2018. Depuis début 2019, le seul lutteur qui l'a battu est son compatriote Amin MIRZAZADEH (IRI), le champion du monde U23 de 2021.

Y aura-t-il un lutteur qui pourra empêcher Yousofi d'ajouter un nouveau titre mondial à son nom ? Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR), qui a récemment remporté les titres mondiaux et européens U20, sera la plus grande menace pour Yousofi, mais son inexpérience sera un facteur important dans le match. Cela place Dariusz VITEK (HUN), le médaillé de bronze et champion d'Europe U23 en tête pour obtenir une victoire contre Yousofi à Pontevedra.

Le médaillé d'argent de l'Euro U23 Fatih BOZKURT (TUR) et l'ancien champion du monde U17 Cohlton SCHULTZ (USA) seront les chevaliers noirs de cette catégorie de poids difficile.

En 97 kg, le médaillé d'argent d'Oslo Alex SZOKE (HUN) sera le principal candidat à la médaille d'or. Il apporte une grande expérience avec lui, notamment une cinquième place aux Jeux olympiques de Tokyo.

Markus RAGGINGER (AUT), médaillé de bronze et médaillé d'argent des championnats d'Europe U23, aura une chance de se venger de sa défaite continentale contre Giorgi KATSANASHVILI (GEO) si les deux hommes se rencontrent.

Pour l'Iran, Ali ABEDIDARZI (IRI) tentera de remporter son deuxième titre mondial cette année après avoir gagné les championnats du monde U20 en août.

L'une des catégories de poids les plus relevées en gréco-romaine est celle des 77 kg, et les championnats du monde U23 ne sont pas différents avec le champion européen et ancien champion du monde Malkhas AMOYAN (ARM), le champion en titre Idris IBAEV (GER), le médaillé d'argent européen U23 Davit SOLOGASHVILI (GEO), le médaillé de bronze mondial U20 Alexandrin GUTU (MDA) et le champion asiatique U23 Akylbek TALANTBEKOV (KGZ), entre autres.

Amoyan a remporté la médaille de bronze aux Championnats du monde de Belgrade et s'est bien adapté au poids de 77 kg après avoir remporté l'or à Oslo en 72 kg. Il sera défié par Ibaev qui a obtenu une grande victoire sur Sanan SULEYMANOV (AZE) à Belgrade.

Dmytro VASETSKYI (UKR), qui a terminé cinquième l'année dernière, et Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) peuvent créer la surprise dans cette catégorie de poids très relevée.

De même, la catégorie des 87 kg offre d'énormes affrontements. Istvan TAKACS (HUN) a remporté les Championnats d'Europe U23 et peut être prêt à remporter les Championnats du monde également. Mais il devra passer par un groupe qui comprendra également Lachin VALIYEV (AZE), le champion asiatique U23 Sunil KUMAR (IND), le médaillé d'argent des championnats du monde U20 Abolfazl CHOUBANI (IRI), Marcel STERKENBURG (NED) qui a remporté les championnats d'Europe U23 à 82 kg et Muhittin SARICICEK (TUR) qui a sauté deux catégories de poids depuis sa victoire d'argent aux championnats du monde U20 à 77 kg.

En 55kg, le champion du monde d'Oslo Ken MATSUI (JPN) tentera de remporter son deuxième titre mondial et de se préparer pour les championnats du Japon en décembre. Matsui a connu des difficultés au niveau national depuis sa victoire à Osla et son échec à faire partie de l'équipe senior pour les championnats d'Asie et du monde.

Pour le titre en Espagne, il affronte le médaillé d'argent en titre Poya DAD MARZ (IRI) qui a la capacité de relever le défi des grands tournois. Le médaillé de bronze en titre Nihad GULUZADE (AZE), Champion du monde U20 est également inscrit, ainsi que Denis MIHAI (ROU), qui aura sa troisième chance de battre Guluzade puisqu'il a perdu contre le lutteur azerbaïdjanais en finales des Mondiaux et des Euros U20.

Le champion d'Europe senior Kerem KAMAL (TUR) mènera le combat en 60kg car il espère changer la couleur de la médaille cette année. En 2021, il a remporté une médaille de bronze malgré une blessure. un Kamal en meilleure santé a remporté les championnats d'Europe et atteint les quarts de finales aux championnats du monde.

Il devra faire face au champion d' Europe U23 et à une étoile montante Nihat MAMMADLI (AZE) qui a récemment remporté une médaille de bronze aux Mondiaux U20. L'ancien champion du monde U17 Vladyslav KUZKO (UKR) est également inscrit.

En 67kg et 72kg, deux Chkhikvadze mènent le défi pour la Géorgie. Diego et Giorgi ont remporté des médailles d'or aux championnats d'Europe U23 après avoir remporté des médailles d'argent aux Mondiaux U20 en 2021. Maintenant, les deux sont inscrits pour les Mondiaux U23 et aimeraient poursuivre leur série de médailles ensemble.

Pour Diego, le médaillé d'argent d'Europe senior Krisztian VANCZA (HUN) sera une grande menace, étant un lutteur plus expérimenté que le Géorgien.

Sahak HOVHANNISYAN (ARM), qui a remporté une méfdaille d'argent aux Mondiaux U20 de 2021 mais en 63kg, et le médaillé de bronze des Mondiaux U20 Seyed SOHRABI (IRI) viendront sous la forme de gros défis.

Le terrain de Girogi en 72kg comprend le médaillé de bronze en titre Shant KHACHATRYAN (ARM), le champion du monde U20 Gurban GURBANOV (AZE) et le champion d'Asie U23 Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ).

En 63kg, un autre Géorgien qui peut s'échapper avec le titre est Giorgi SHOTADZE (GEO) qui a remporté les championnats d'Europe U23 cette année. Il a également remporté l'or mondial U20 en 2021.

Mais Hrachya POGHOSYAN (ARM) aura d'autres idées et aimerait bien remporter une médaille après avoir manqué les championnats du monde senior, terminant cinquième.

Ziya BABASHOV (AZE), qui était second Shotadze aux championnats d'Europe, et le champion de bronze d'Asie et champion du monde U20 Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) sont également inscrits.

Dans la catégorie de poids 82kg, on retrouve le champion du monde U20 Alireza MOHMADIPIANI (IRI) et Beksultan NAZARBAEV (KGZ), champion d'Asie U23, ainsi que Ranet KALJOLA (EST), Exauce MUKUBU (NOR) et Beka GURULI (GEO).

#JapanWrestling

Kinjo décroche un quatrième titre mondial, mais il ne fera pas partie de la série des sœurs

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (26 mai) -- Ce n'est peut-être pas Paris, mais mais vu ce qu'il a fallu à Risako KINJO pour y arriver, Tirana, la capitale albanaise, fera très bien l'affaire.

Déjà privée d'une chance de remporter une troisième médaille d'or olympique, Kinjo a créé sa propre chance de consolation en obtenant une chance de remporter le quatrième titre mondial de sa carrière en se qualifiant pour l'équipe du Japon aux championnats du monde des catégories de poids non olympiques de cet automne.

Le seul inconvénient pour Kinjo est que sa jeune sœur Yukako TSUNEMURA ne l'accompagnera pas en tant que compétitrice, ce qui signifie qu'il n'y aura pas de répétition de leur double fratrie aux Jeux olympiques de Tokyo de 2021, où elles avaient remporté des médailles d'or ensemble sous leur nom de jeune fille KAWAI.

Kinjo a eu besoin d'une victoire spectaculaire à la dernière seconde dans un match de barrage contre Sakura ONISHI, 18 ans, pour s'assurer un billet pour les championnats du monde non olympiques qui se tiendront du 28 au 31 octobre à Tirana en catégorie 59 kg.

jpnRisako KINJO célèbre sa victoire dans l'épreuve éliminatoire des 59 kg sur l'adolescente Sakura ONISHI. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Cette victoire est venue venger une défaite plus tôt dans la journée contre la championne du monde U17 de 2023, Onishi, lors de la Meiji Cup All-Japan Championships - la deuxième des deux épreuves qualificatives nationales pour Tirana, qui s'est tenue du 23 au 26 mai à Tokyo - et a permis d'organiser le match de barrage.

"Mon désir d'aller aux championnats du monde était si fort", a déclaré Kinjo. « Si je ne le faisais pas, je le regretterais l'année suivante. C'était une situation désespérée."

Tsunemura, dont le mariage le jour du Nouvel An a commencé de manière inquiétante lorsqu'un tremblement de terre dévastateur a frappé sa préfecture quelques heures plus tard, a vu sa tentative en 65 kg se terminer par une défaite en quart de finale contre Miwa MORIKAWA, qui a ensuite remporté le titre et un match de barrage pour avoir la chance de regagner l'or mondial qu'elle a gagné en 2022.

Le Japon sera également bien représenté dans les deux autres catégories de poids féminines, avec la nouvelle championne d'Asie Moe KIYOOKA (55 kg) et la médaillée d'argent des Championnats du monde 2022 (68 kg) Ami ISHII (72 kg), toutes deux coéquipières à l'Université d'Ikuei, qui se sont qualifiées pour les éliminatoires.

Les anciennes sœurs Kawai ont connu des moments difficiles depuis leur double triomphe à Tokyo, où Risako a remporté l'or en 57 kg et Yukako a triomphé en 62 kg.

Après les Jeux olympiques, elles ont toutes deux pris du recul, Risako se mariant et donnant naissance à une fille en mai 2022. Au moment où elles reviennent sur le tapis, de formidables nouvelles venues sont apparues dans la course aux Jeux olympiques de Paris.

Tous deux sont tombés lors du processus de qualification - Kinjo contre la championne du monde des 57 kg, Tsugumi SAKURAI, et Tsunemura contre la médaillée de bronze des 62 kg, Sakura MOTOKI (également des lutteurs d'Ikuei). Tsunemura a également fait une tentative de longue haleine chez les 68 kg, mais n'a pas réussi non plus.

"Après les Jeux olympiques de Tokyo, je n'ai pas pu gagner pendant un certain temps", a déclaré Kinjo. « Cela m'a fait prendre conscience de l'importance de gagner aux Jeux olympiques."

Après son accouchement, Kinjo est revenue sur le tapis à la fin de 2022 en 59 kg pour préparer sa participation à Paris en 57 kg. Elle a remporté le titre lors des Championnats du Japon de la Coupe de l'Empereur cette année-là, mais sa candidature pour Paris s'est arrêtée lors de la Coupe Meiji 2023. Elle a également perdu un match de barrage en 59 kg pour les Championnats du monde de 2023.

En décembre de l'année dernière, Kinjo a conservé son titre en 59 kg à la Coupe de l'Empereur, ce qui lui a permis de se qualifier pour les Championnats d'Asie en avril dernier à Bishkek. Elle a remporté la médaille de bronze après avoir été battue 1-1 par la championne du monde Qi ZHANG (CHN) dans un quart de finale limité aux points d'activité.

En tant que championne de la Coupe de l'Empereur, Kinjo aurait automatiquement obtenu une place dans l'équipe pour les championnats du monde non olympiques avec une victoire à la Coupe Meiji. Mais Kinjo a été battue 8-4 en demi-finale par Onishi, au cours de laquelle elle a abandonné une clé de corps avant de 4 points. Lorsque Onishi remporta le titre, cela donna lieu à un nouveau match en éliminatoires.

Kinjo s'est enhardie en se rappelant le processus de qualification exténuant qu'elle a traversé pour se rendre aux Jeux olympiques de Tokyo, lorsqu'elle a dû endurer des combats classiques avec la quadruple championne olympique Kaori ICHO pour gagner sa place.

"Avant les éliminatoires, je me disais que les qualifications pour les Jeux olympiques de Tokyo étaient cent fois plus difficiles. Pour avoir vécu cela, rien ne semble difficile."

jpn2Risako KINJO repousse une tentative de takedown de Sakura ONISHI dans l'épreuve des 59 kg. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Onishi, actuellement en première année à la Nippon Sports Science University, où Icho est l'un de ses entraîneurs, a fait tout ce qu'elle pouvait, prenant une avance de 5-0 dans la première période avec deux takedowns, le second grâce à un beau ankle pick, et un point de pénalité pour une prise de genou illégale.

Onishi a ajouté un stepout pour commencer la deuxième période avant que Kinjo ne se fasse enfin remarquer, en passant par derrière pour un takedown et en ajoutant une exposition de 2 points pour réduire l'avance à 6-4. A partir de là, l'expérience a fait son œuvre pour la jeune femme de 29 ans qui a remporté deux médailles d'or consécutives aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021.

"À une minute de la fin, j'ai pensé que même si j'étais l'agresseur, ce serait à mon désavantage face à un adversaire qui est étudiant et très vif", a déclaré Kinjo. « Quand il restait 30 secondes, 20 secondes, je mettais tout en jeu pour aller aux championnats du monde."

À moins de 15 secondes de la fin, Kinjo a réussi à soulever la jambe et à exposer le dos d'Onishi à 8 secondes de la fin, ce qui lui a permis de prendre l'avantage 6-6 sur les critères. Mais Onishi est revenue sur ses pieds et, avec une charge puissante, a tenté un double-leg takedown qui a forcé Kinjo à sortir juste au moment où le temps a expiré. L'arbitre lui a donné 1 pour un stepout, mais après une attente angoissante pour la révision du challenge, il a été annulé car le pied de Kinjo n'était qu'à quelques centimètres du bord lorsque le chronomètre a atteint tous les zéros.

"Je n'avais pas de stratégie", a déclaré Kinjo. « Ayant lutté pendant plus de 20 ans, à mon âge, plus que le mouvement à utiliser ou la façon d'attaquer, le plus important est d'être prêt mentalement."

jpn3Miwa MORIKAWA, à droite, maintient la pression sur Yukako TSUNEMURA dans l'épreuve éliminatoire des 65 kg. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Deux jours plus tôt, sa sœur avait réussi un miracle similaire pour commencer sa course en 65 kg, mais n'avait pas réussi à faire durer la magie.

Tsunemura s'est vengée d'une défaite à la Coupe de l'Empereur contre Miyu YOSHIKAWA quand, comme Kinjo, elle a marqué une exposition sur un single leg dans les dernières secondes pour une victoire 5-4, après avoir abandonné un takedown décisif à 45 secondes de la fin.

Mais Tsumemura a déclaré avoir entendu son genou bouger pendant le match, et la douleur qui s'en est suivie l'a gênée dans sa défaite 5-1 en quart de finale contre Morikawa, qui a marqué trois stepouts dans la première période et a arrêté une tentative tardive front headlock roll pour une exposition de 2 points. Morikawa a ensuite remporté le titre, puis a battu l'Emperor's Cup et le champion d'Asie Mahiro YOSHITAKE 8-0 lors de l'éliminatoire mondial.

"Bien sûr, je voulais participer aux championnats du monde, mais ce tournoi visait surtout à effacer les souvenirs décevants de l'année dernière", a déclaré Tsunemura.

Une nouvelle année de célébrations et de calamités

Comme toutes les familles du Japon, le clan Kawai s'est réuni pour les fêtes de fin d'année dans la maison familiale de Kanazawa, dans la préfecture d'Ishikawa, sur la côte nord enneigée du Japon.

Le 1er janvier, Yukako et le combattant d'arts martiaux mixtes Toshinori TSUNEMURA se sont rendus au bureau municipal de la ville voisine de Tsubata et ont enregistré leur mariage.

Quatre heures plus tard, le sol s'est mis à trembler violemment.

Le tremblement de terre de magnitude 7 sur l'échelle d'intensité japonaise a fait plus de 200 morts et a causé des dégâts considérables aux habitations, aux bâtiments et aux infrastructures, aggravés par un tsunami et des incendies. Aujourd'hui encore, des milliers de personnes sont hébergées dans des abris temporaires.

"Je ne vais pas être désinvolte au point de dire aux gens : 'Je me bats avec acharnement, alors continuez à vous battre'", a déclaré M. Kinjo. « Les difficultés qu'ils rencontrent sont totalement différentes. De nombreuses maisons ont été détruites et les habitants ne peuvent plus y retourner. Quelqu'un près de chez nous venait de terminer la construction de sa maison et celle-ci a été endommagée.

"Mais si [ma victoire] peut leur donner de bonnes nouvelles et leur réchauffer le cœur, ne serait-ce qu'un peu, ce sera une bonne chose.."

Tsunemura espérait également stimuler l'esprit de sa ville natale.

"Le grand tremblement de terre a eu lieu en janvier, mais de nombreuses personnes ont souffert bien plus que moi", a-t-elle déclaré. Même si je perds, je pense qu'il y a des gens qui sont encouragés par le fait que j'ai donné le meilleur de moi-même."

Les deux sœurs, qui ont toutes deux étudié à l'université Shigakkan, alors très puissante, dans le centre du Japon, résident actuellement à Tokyo. Elles s'entraînent à l'université de Nihon, où elles suivent des cours d'études supérieures en ligne.

Tsunemura a déclaré que dans ses études de psychologie du sport, elle utilise ses propres notes sur son état d'esprit qu'elle a conservées jusqu'aux Jeux olympiques de Tokyo et pendant ceux-ci. Elle a également déclaré que le programme lui permettait d'avoir une vision plus large de la vie.

"Bien sûr, je dois à Shigakkan de m'avoir rendue forte en lutte", dit-elle. « Mais l'emploi du temps quotidien de l'université de Nihon me permet de grandir en tant que personne. Cela m'a permis d'élargir ma vision du monde.

"La lutte est une activité que l'on ne peut pratiquer que lorsqu'on est jeune, et le jour viendra où l'on arrêtera. La vie après la retraite sera plus longue. C'est pourquoi je me dis qu'il faut que je commence petit à petit à regarder vers l'avenir."

Pour l'instant, la question de savoir quand - ou si - elle reviendra à la compétition reste sans réponse.

« Je ne sais pas quand je participerai à un tournoi », a déclaré Tsunemura. « Après les Jeux olympiques, j'en étais venue à mépriser la lutte, mais je l'aime vraiment. Je n'ai pas l'intention d'arrêter de sitôt. Je vais laisser ma blessure guérir et reprendre l'entraînement, et si je veux reprendre la compétition, je le ferai. Je ne sais pas si je referai un match, mais j'aime toujours la lutte ».

Kinjo, bien sûr, a son carnet de bal rempli pour octobre, lorsqu'elle tentera de remporter son premier titre mondial depuis ses trois victoires consécutives de 2017 à 2019. (Elle a également remporté une médaille d'argent en 2015).

Sa participation aux Championnats d'Asie en avril a marqué son premier match international depuis les Jeux olympiques de Tokyo et, comme le veut le destin, elle a été associée à la Chinoise Zhang dès le début de la compétition. L'étroitesse de la défaite l'a rassurée sur le fait qu'elle pouvait encore être compétitive.

« Au premier tour, j'ai rencontré le champion du monde de l'année dernière », a déclaré Kinjo. « Même si j'ai perdu, c'était mon premier tournoi international en trois ans, depuis les Jeux olympiques, et c'est peut-être impoli de le dire, mais je pense que cela s'est mieux passé que prévu. Cela m'a fait penser que je pouvais encore y arriver. »

Rétrospectivement, cette défaite a peut-être été une bénédiction déguisée, ce que confirme sa mère Hatsue, membre de l'équipe du Japon aux Championnats du monde de 1989.

« Honnêtement, si j'avais remporté le titre asiatique, cela aurait été une bonne façon de partir. Mais j'ai perdu. J'en ai parlé avec ma mère et elle m'a dit : « Tu vas continuer, n'est-ce pas ? C'est aussi ce que j'ai ressenti.

Le président de la Fédération japonaise de lutte, Hideaki TOMIYAMA, médaillé d'or aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, suppose que si la maternité est un fardeau supplémentaire pour Kinjo, c'est indirectement ce qui la maintient dans le sport.

« Il est probable qu'elle veuille que son enfant puisse voir sa mère pendant sa carrière », a déclaré Tomiyama. « Les Jeux olympiques ont eu lieu avant sa naissance. Elle veut probablement donner à son enfant quelque chose dont il se souviendra. Elle pourra le voir de ses propres yeux et se souvenir que « maman était forte ». Je pense que c'est ce qui la pousse à continuer. »

Du point de vue de la fédération, le fait qu'un ancien champion olympique reste actif est toujours une chose positive.

« Bien sûr, le fait qu'elle fasse partie de l'équipe nationale attire l'attention des médias sur la lutte », a déclaré Tomiyama. « La lutte ne fait généralement pas la une des journaux. Devenir un sujet de conversation est important. Nous sommes très heureux de la voir continuer à se battre, et cela contribuera à la diffusion de la lutte ».

jpn4Moe KIYOOKA, à droite, tente de se défaire de la championne du monde Haruna MURAYAMA lors de l'épreuve éliminatoire des 55 kg.. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Kiyooka inspiré par son frère à Paris

Comme Kinjo, Kiyooka est entrée dans le tournoi en tant que championne de la Coupe de l'Empereur, avant de perdre son match d'ouverture - également contre un lycéen - et de voir son sort décidé lors d'un match de barrage. L'une des grandes différences est le niveau de son adversaire.

Après une défaite 11-9 contre Sowaka UCHIDA, 17 ans, Kiyooka a battu la championne du monde en titre Haruna MURAYAMA (née OKUNO) 3-2 lors de l'épreuve éliminatoire, grâce à un takedown dans la deuxième période.

La victoire de Kiyooka sur Murayama était une répétition de la finale de la Coupe de l'Empereur en décembre et lui a permis de rejoindre Ishii, sa coéquipière d'Ikuei, dans l'avion pour Tirana.

En Albanie, Kiyooka aura l'occasion de rejoindre le petit groupe de lutteuses qui ont remporté des titres mondiaux dans les quatre catégories d'âge. Elle a remporté l'or chez les U17 en 2019, puis s'est emparée des titres chez les U20 et les U23 en 2022.

Kiyooka, vainqueur de l'Open de Zagreb en 2023, a fait ses débuts chez les seniors aux Championnats d'Asie, où sa médaille d'or a été remportée une semaine avant que son frère Kotaro ne remporte la qualification olympique asiatique en style libre 65 kg au même endroit à Bishkek.

« Récemment, les exploits de mon frère ont été une source d'inspiration pour moi », a déclaré Kiyooka. « Je crois que si je continue à me battre jusqu'au bout, je sais que je peux gagner.

Ishii sortait d'une défaite déchirante à la dernière seconde en janvier contre Nonoka OZAKI pour la place des 68 kg à Paris, qu'elle avait elle-même gagnée pour le Japon en se classant cinquième aux Championnats du monde de 2023.

Ishii a remporté la médaille d'or de la Meiji Cup en 72 kg grâce à une victoire 10-0 en finale sur l'ancienne championne du monde Masako FURUICHI. Cette victoire lui a permis de se qualifier pour Tirana, car il n'y a pas eu d'éliminatoires, la championne de la Coupe de l'Empereur, Ayano MORO, ne s'étant pas inscrite.

jon4Le lycéenTaizo YOSHIDA, en haut, tente de retourner Yuji OKAJIMA lors de la finale des 82 kg en gréco de la Meiji Cup. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Le plus remarquable chez les hommes a été la victoire en gréco 82 kg de Taizo YOSHIDA, 18 ans, qui a suivi son parcours historique de médaillé d'or aux Championnats d'Asie en devenant seulement le troisième champion masculin de lycée dans l'histoire de la Coupe Meiji.

Un an après avoir remporté l'or mondial des moins de 17 ans, Yoshida a battu le triple ancien champion Yuji OKAJIMA 8-0 en finale, puis a gagné sa place aux championnats du monde non olympiques lorsque Hayato TAKAOKA - qui avait battu Yoshida en finale de la Coupe de l'Empereur - s'est désisté lors de l'éliminatoire.

Yoshida aura 18 ans et 10 mois lorsque les championnats du monde non olympiques commenceront, ce qui lui permettra d'éclipser le médaillé d'or olympique de Tokyo Takuto OTOGURO en tant que plus jeune champion du monde masculin de l'histoire du Japon. Otoguro avait 19 ans et 10 mois lorsqu'il a remporté l'or en lutte libre en 65 kg en 2018.

« Aux Championnats du monde, je donnerai tout ce que j'ai et je viserai une médaille », a déclaré Yoshida, qui se présentera également aux Championnats du monde U20 en septembre. « Je serai en dernière année d'université au moment des Jeux olympiques de Los Angeles. J'ai l'impression que le combat ne fait que commencer ».

Trois médaillés asiatiques en style libre ont également été retenus : Masanosuke ONO, médaillé de bronze en 65 kg, a obtenu une place en 61 kg ; Yoshinosuke AOYAGI ira en 70 kg, où il a été médaillé d'argent à Bishkek ; et le champion des 74 kg, Kota TAKAHASHI, tentera de décrocher l'or en 79 kg.

Takahashi se rendra à Tirana plus tôt que prévu, puisqu'il participera également aux championnats du monde U23 des 74 kg qui se tiendront dans cette ville la semaine précédente.