Coupe Meiji

Retour émouvant - et victorieux - de Watari à la Coupe Meiji

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (le 16 juin) - L'émotion était palpable lorsque Rio Watari est remontée sur les tapis, deux ans après le début d'un éprouvant combat remporté sur le cancer. 

Des larmes de soulagement et de joie ont coulé à flots lorsqu’elle a décroché la victoire.

Watari parachève sa remarquable rémission du lymphome d’Hodgkin par une nomination au titre de lutte féminine en 68kg au tournoi du Japon sur invitation de Tokyo, et par une place dans l’équipe du Japon pour le championnat du monde de Budapest.

Watari a même donné dans le dramatique, marquant un point décisif par sortie de tapis à 6 secondes de la fin de sa finale contre Chiaki SEKI, pour une victoire 3-2 et son premier titre dans ce tournoi depuis 2014, connu sous le nom de coupe Meiji.

Le point gagnant de Watari est venu sur sa quatrième tentative de ceinture. Les trois premières avaient été interrompues et les seuls points marqués par les lutteuses l’avaient été pour passivité, Watari prenant la tête 2-1 à 32 secondes de la fin.

Mais Seki - qui luttait jusqu’à maintenant sous son nom de jeune fille IIJIMA - a forcé Watari à l’égalité 2-2 à 24 secondes de la fin par son unique tentative de ceinture du combat.

Watari, arrivée jusque là, n’allait pas se laisser faire, et sa réponse a comblé le bruyant contingent des supporters de son sponsor Aisin AW dans les tribunes de la salle Komazawa.

 “J’ai tout donné, persuadée que la victoire serait finalement mienne, et que je rejoindrai les autres championnes de Shigakkan aux championnats du monde,” a déclaré Watari en se référant à son université de la centrale de Shigakkan, d’où provient la majeure partie de l’équipe féminine pour Budapest, qu’il s’agisse de nouvelles ou d’anciennes étudiantes.

Watari n’a eu besoin que de deux combats pour remporter l’or. Dans son combat d’ouverture – son premier depuis les Jeux de Rio en 2016 -, c’est un solide 7-0 sur Mai HAYAKAWA, de Shigakkan, qui lui a permis de rejoindre les finales.

“Dans le premier combat, même en surmontant ma nervosité, mon corps tremblait tellement que je n’étais plus moi-même,” a révélé Watari, âgée aujourd’hui de 26 ans. “Je n’arrivais pas à me calmer et me sentais angoissée. Je sentais que si je continuais comme cela, je ne serais pas capable de remporter le titre.”

 “Pendant la finale, je croyais en ce que j’avais fait jusque là, et j’étais déterminée à gagner. J’ai pu relever le défi de manière relaxée.”

Rio WATARI, championne des 68kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Avant sa maladie, Watari avait déjà fait les titres de la presse nationale lors de sa qualification pour les Jeux de Rio. Ce qui rendait son cas si particulier à l’époque est que, dans son ardente volonté de remporter une médaille olympique, Watari était monté de deux catégories de poids, de 63kg à 75kg. L’histoire veut qu’elle ait pris 12 kg en mangeant cinq repas par jour.

Son lymphome fut diagnostiqué quelques jours avant les Jeux, auxquels elle prit part tout de même. Et ne fit de sa maladie aucun motif d’excuse pour sa décevante défaite d’un point face à Aline da Silva FERRIRA (BRA). A son retour au Japon, son état fut rendu public et, alors qu’il empirait, elle commença plusieurs traitements, dont une chimiothérapie.

“Pour les Jeux Olympiques, alors que je me battais pour savoir s’il fallait participer ou pas, j’ai continué à m’entraîner, ce qui a rendu ma participation possible,” a indiqué Watari. “Ensuite, ma vie contre la maladie a débuté. J’étais alitée la plupart du temps, avec des vertiges lorsque j’étais debout. Chaque jour qui passait, je me demandais si je serais capable de reprendre la lutte.”

En septembre dernier, elle recommence à marcher, faire du vélo et, petit à petit, acquérir “le corps d’une personne normale.” Après s’être limitée à des exercices élémentaires, elle a rejoint les salles de lutte en janvier.

“Si je considère ma condition d’avant les Jeux Olympiques comme à 100%, j’en suis toujours loin en termes de force physique”, dit Watari. “Je ne peux toujours pas tenir jusqu’à la fin de l’entraînement. Je dirais que j’en suis à 50%.”

Watari s’est retrouvée directement dans l’équipe pour Budapest car la médaillée mondiale et olympique Sara DOSHO, vainqueur en 68kg du championnat du Japon (appelé la coupe de l’Empereur), a souffert d’une blessure de l’épaule à la coupe du monde de lutte féminine en mars, qui l’a tenue éloignée de la coupe Meiji.

Si une lutteuse remporte dans sa catégorie de poids à la fois la coupe de l’Empereur et la coupe Meiji, elle sera automatiquement sélectionnée pour Budapest. Si les vainqueurs d’une même catégorie de poids sont différents, elles se retrouveront pour des éliminatoires le 7 juillet, et Dosho en sera également absente.

Pour Watari, son remarquable comeback n’efface en rien la piqûre de sa défaite à Rio. Après le combat, interrogée lors de sa conférence de presse sur le soutien reçu de ses parents pendant son combat contre le cancer, elle s’est effondrée.

“Je n’ai pas été capable de gagner aux Jeux Olympiques et leur rapporter une médaille,” a-t-elle déclaré, en larmes, sous-entendant que le meilleur moyen de leur montrer sa reconnaissance serait une médaille d’or aux Jeux de Tokyo en 2020.

 “Ceci n’est pas encore les Jeux Olympiques, et n’efface donc en rien ce qui est arrivé à Rio. Je dois penser jusqu’où il m’est possible d’aller en 68kg, et avec l’approche des qualifications pour les Jeux, quelle est pour moi la meilleure catégorie de poids. Cette victoire et cette qualification pour les mondiaux sont un précieux pas vers les Jeux.”

Quand même, avoir traversé une maladie mortelle lui fait beaucoup plus apprécier le temps passé sur les tapis, et lui permet de supporter les rigueurs nécessaires pour atteindre le succès.

“En ce moment, je m’éclate quand je lutte,” a conclu Watari.

Shota TANOKURA a acquis son billet pour les championnats du monde en remportant la compétition des 55kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Le champion d'Asie Tanokura lorgne sur l'or

Le champion d’Asie Shota TANOKURA a mené une attaque en règle sur l’or des 55kg en lutte gréco-romaine, déployant une démonstration de projections spectaculaires et assurant ainsi sa place pour le championnat du monde.

Tanokura poursuit sur la lancée de son triomphe à la coupe de l’Empereur, affichant deux victoires par supériorité technique avant de se défaire de Shota OGAWA 7-0 en finale, grâce à, notamment, un amené au sol en prise de demi-souplesse.

C’est la troisième médaille d’or de Tanokura à la Meiji, et sa première depuis 2015. Il s’était retiré après son échec aux sélections des Jeux Olympiques de Rio, en partie parce qu’il se sentait handicapé par le fait que la catégorie minumum de poids ait été montée à 59kg. Il avait été rapidement dominé par le médaillé d’argent olympique Shinobu OTA et le champion du monde Kenichiro FUMITA.

Mais le retour de la catégorie des 55kg a entraîné le retour de Tanukora à la discipline l’année passée, bien qu’il garde son emploi de professeur d’éducation physique au lycée de Tokyo.

Ses obligations professionnelles l’ont empêché de s’entraîner comme il l’aurait souhaité pour la coupe Meiji, au grand dam de son entraîneur.
“Honnêtement, pour ce tournoi, après le championnat d’Asie [de Bichkek en février] et le dernier camp national, je n’ai pas pu m’entraîner,” a déclaré Tanokura.

“L’entraîneur Shingo Matsumoto m’a dit une semaine avant le tournoi : ‘Mon pote, c’est pas comme ça que tu vas gagner.’ On m’a dit qu’il fallait que j’y aille avec l’état d’esprit d’un combattant, et ça a fait clic, même s’il était un peu tard.”

 Tanokura, triple médaillé des Jeux d’Asie, aura pour la première fois de sa carrière la possibilité d’une médaille de championnat du monde. Il a pu renforcer sa confiance par une deuxième place au tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov de Sofia, en mars.

“J’ai participé à une compétition en Europe, et mon impression est que les lutteurs asiatiques sont plus puissants que les Européens dans les catégories les plus légères,” a-t-il indiqué. “Il ne reste plus qu’à me focaliser sur l’or des mondiaux.

Yukako KAWAI, médaillée d'or en 62kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Pendant ce temps chez les sœurs KAWAI, Yukako s’est emparée du titre de lutte féminine en 62kg et se rapproche un peu plus de Budapest.  
Yukako pleurait après sa victoire, mais ce n’était pas de joie, déçue par sa performance en finale 4-1 sur Yurika ITO, pendant laquelle elle n’a pas réussi à marquer en attaque.

"Je voulais le titre et suis satisfaite de l’avoir obtenu, mais je n’ai rien pu faire comme je m’étais entraînée pour, donc c’est très décevant,” a déclaré Yukako. “J’ai travaillé sur les amenés à terre, à répliquer et garder une position basse. Je n’ai même pas appliqué les fondamentaux.”

Yukako et sa soeur aînée Risako Kawai, championne olympique et championne du monde, avaient toutes deux changé de catégories de poids depuis leurs victoires à la coupe de l’Empereur. Risako était passée de 62kg à 59kg.

 Ceci a lancé les bases d’un scénario intéressant. Si, par surprise, Risako ne remporte pas la finale des 59kg dimanche, elle affrontera sa soeur en éliminatoire pour la place des 62kg. Mais Yukako pense qu’il n’en sera rien.

“Si elle gagne en 59kg, il n’y aura pas d’éliminatoire entre nous, donc Risako dit que nous devons absolument tout faire – gagner - pour aller ensemble au championnat du monde.”

Pour Yukako, Budapest sera l’occasion de se racheter pour le championnat du monde de Paris l’année passée, où elle n’a pas décroché l’or en 63kg ; pour y arriver, elle n’a pas le droit de reproduire ses errements de samedi.

“La façon dont j’ai lutté ne valait rien,” a-t-elle dit. “À ce niveau, je serai tout de suite battue, comme l’année passée. Je dois tout recommencer depuis le début.”

Yuhi FUJINAMI a dû se retirer du tournoi suite à une fracture de l’os de la pommette. (Photo par Sachiko Hotaka)

Fujinami se retire et compte sur les éliminatoires

Étonnamment, Yuhi FUJINAMI, médaillé de bronze à Paris 2017 en lutte libre et 70kg, s’est retiré de la compétition catégorie 74kg, préférant jouer son retour au championnat du monde aux éliminatoires.


Fujinami s’est fracturé le malaire droit après avoir reçu un coup de coude à l’entraînement début mai. Il est apparu dans deux rencontres en duel pour l’Université Yamanashi Gakuin, se protégeant tant bien que mal en évitant d’amener ses adversaires à terre. Il compte sur une rémission totale d’ici aux éliminatoires. 

Fujinami a déclaré à la presse qu’il avait pris sa décision dimanche, après consultation avec sa famille au championnat national juniors des lycées, où tous étaient réunis pour soutenir sa jeune soeur Akari – qui a décroché la médaille d’or.

En l’absence de Fujinami, c’est Ken HOSAKA qui a décroché le titre avec une victoire 11-3 sur Yuto MIWA, encore adolescent. En demi-finale, Hosaka a dû mettre un pied dans la zone de protection à 3 secondes de la fin pour obtenir les deux points qui lui ont donné la victoire 4-4 sur Ryuki YOSHIDA.

Fujinami et Hosaka se rencontreront en éliminatoire dans un remake de la finale de la coupe de l’Empereur, que Fujinami avait remportée par supériorité technique.

Dans les autres titres de lutte libre à saisir samedi passé, celui des 97kg est revenue à Naoya AKAGUMA, qui a déroulé une victoire 9-0 sur Taira SONODA.

En demi-finale, Akaguma avait marqué un amené à terre tardif pour une victoire 3-3 sur le vainqueur de la coupe de l’Empereur Takeshi YAMAGUCHI, les amenant tous deux à un combat éliminatoire pour Budapest.

Le médaillé d’argent d’Asie Tsuchika SHIMOYAMADA (67kg) et Shohei YABIKU (77kg) en lutte gréco-romaine, et Katsuki SAKAGAMI (57kg) en lutte féminine, ont tous décroché le double titre national et leur place pour Budapest.

Résultats du troisième jour

Lutte libre

74kg (12 inscrits)
Or – Ken HOSAKA df. Yuto MIWA, 11-3

Bronze – Hayato OGATA et Ryuki YOSHIDA

Demi-finale – Yuto MIWA df. Hayato OGATA, 5-0
Demi-finale – Ken HOSAKA df. Ryuki YOSHIDA, 4x-4

97kg (12 inscrits)
Or – Naoya AKAGUMA df. Taira SONODA, 9-0

Bronze – Takeshi YAMAGUCHI et Hiroto NINOMIYA

Demi-finale – Naoya AKAGUMA df. Takeshi YAMAGUCHI, 3x-3
Demi-finale – Taira SONODA df. Hiroto NINOMIYA par forfait.

Lutte gréco-romaine

55kg (10 inscrits)
Or – Shota TANOKURA df. Shota OGAWA, 7-0

Bronze – Tomoya MARUYAMA et Hiromu KATAGIRI

Demi-finale – Shota TANOKURA df. Tomoya MARUYAMA par tombé, 8-0, 1:50
Demi-finale – Shota OGAWA df. Hiromu KATAGIRI par tombé, 10-2, 2:20

67kg (10 inscrits)
Or – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Shogo TAKAHASHI par tombé, 9-1, 4:17

Bronze – Daiki KOBAYASHI et Katsuyoshi KAWASE

Demi-finale – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Daiki KOBAYASHI par tombé, 10-1, 2:07 
Demi-finale – Shogo TAKAHASHI df. Katsuyoshi KAWASE, 5-3

77kg (12 inscrits)
Or – Shohei YABIKU df. So SAKABE, 2x-2

Bronze – Kenryu KUZUYA et Takeshi IZUMI

Demi-finale – Shohei YABIKU df. Kenryu KUZUYA par tombé, 8-0, 1:27 
Demi-finale – So SAKABE df. Takeshi IZUMI par tombé, 3:30 (5-3)

Lutte féminine

57kg (6 inscrites)
Or – Katsuki SAKAGAMI df. Akie HANAI, 4-1

Bronze – Sae NANJO et Chiho HAMADA 

Demi-finale – Katsuki SAKAGAMI df. Sae NANJO, 8x-8
Demi-finale – Akie HANAI df. Chiho HAMADA, 2-0

62kg (7 inscrites)
Or – Yukako KAWAI df. Yurika ITO, 4-1

Bronze – Atena KODAMA et Honoka IMAGAWA

Demi-finale – Yurika ITO df. Atena KODAMA par ST, 11-0, 4:09
Demi-finale – Yukako KAWAI df. Honoka IMAGAWA, 4-0 

68kg (5 inscrites)
Or – Rio WATARI df. Chiaki SEKI, 3-2

Bronze – Miwa MORIKAWA et Mai HAYAKAWA

Demi-finale – Chiaki SEKI df. Miwa MORIKAWA, 7-2
Demi-finale – Rio WATARI df. Mai HAYAKAWA, 7-0

#Tokyo2020

#Tokyo2020 : Les inscriptions

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Switzerland (July 7) -- United World Wrestling a confirmé 289 inscriptions finales et les quatre têtes de série de chaque catégorie pour les prochains Jeux Olympiques de Tokyo. Des lutteurs et des lutteuses venus de 60 pays différents, y compris Aker AL OBAIDI (EOR) qui concourra dans l'équipe olympique des réfugiés du CIO, s'affronteront pour l'or olympique au Makuhari Messe du 1er au 7 août prochain.

La liste finale des inscriptions comprend les noms des athlètes qui ont qualifié leurs pays respectifs pour les Jeux Olympiques et qui ont reçu la confirmation de leurs CNO. Lorqu'il y a une différence entre l'athlète qui a qualifié une place pour son pays et l'athlète inscrit par son NOC, ceux-ci sont en gras. Notez que le Processus de Remplacement Tardif des Athlètes (en anglais 'LAR' pour 'Late Athletes Replacement Process') est en place, ce qui signifie que des athlètes inscrits pourraient être remplacés.

Selon les inscriptions actuelles, 11 tenants, depuis les Jeux de Rio en 2016, du titre olympique, défendront leur couronne à Tokyo. La lutte libre et la lutte féminine accueillent chacune quatre champions et championne, tandis que la lutte gréco-romaine en réunit trois -- dont le Cubain Mijain LOPEZ NUNEZ qui tentera de devenir le premier lutteur de l'histoire à remporter quatre titres olympiques.

Champions en titre - lutte libre :
86kg - Hassan YAZDANICHARATI (IRI) 
97kg - Abdulrashid SADULAEV (RUS) 
97kg - Kyle Frederick SNYDER (USA)
125kg - Taha AKGUL (TUR)

Champions en titre - lutte gréco-romaine :
67kg - Ismael BORRERO MOLINA
97kg - Artur ALEKSANYAN
130kg - Mijain LOPEZ NUNEZ

Championnes en titre - lutte féminine :
57kg - Risako KAWAI (JPN)
57kg - Helen Louise MAROULIS (USA)
68kg - Sara DOSHO (JPN)
76kg - Erica WIEBE (CAN)

Lutte libre
57kg

No. 1 Stevan Andria MICIC (SRB)
No. 2 Zavur UGUEV (RUS)
No. 3 Suleyman ATLI (TUR)
No. 4 Kumar RAVI (IND)
Nurislam SANAYEV (KAZ)
Reza Ahmadali ATRINAGHARCHI (IRI)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Thomas Patrick GILMAN (USA)
Oscar Eduardo TIGREROS URBANO (COL)
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)
Minghu LIU (CHN)
Yuki TAKAHASHI (JPN)
Bekhbayar ERDENEBAT (MGL)

65kg
No. 1 Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)
No. 2 Bajrang BAJRANG (IND)
No. 3 Daulet NIYAZBEKOV (KAZ)
No. 4 Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Takuto OTOGURO (JPN)
Tulga TUMUR OCHIR (MGL)
Adama DIATTA (SEN)
Haithem DAKHLAOUI (TUN)
Alejandro Enrique VALDES TOBIER (CUB)
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Haji ALIYEV (AZE)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Morteza Hassanali GHIASI CHEKA (IRI)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
Georgios PILIDIS (GRE)

74kg
No. 1 Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
No. 2 Daniyar KAISANOV (KAZ)
No. 3 Zaurbek SIDAKOV (RUS)
No. 4 Mostafa Mohabbali HOSSEINKHANI (IRI)
Kyle Douglas DAKE (USA)
Keisuke OTOGURO (JPN)
Kamil RYBICKI (POL)
Amr Reda Ramadan HUSSEN (EGY)
Augusto MIDANA (GBS)
Jeandry GARZON CABALLERO (CUB)
Franklin GOMEZ MATOS (PUR)
Avtandil KENTCHADZE (GEO)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)
Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)

86kg
No. 1 Hassan AliazamYAZDANICHARATI (IRI)
No. 2 Deepak PUNIA (IND)
No. 3 Myles Nazem AMINE (SMR)
No. 4 Artur NAIFONOV (RUS)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Artur NAIFONOV (RUS)
Carlos Arturo IZQUIERDO MENDEZ (COL)
Ekerekeme AGIOMOR (NGR)
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
David Morris TAYLOR III (USA)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Ali SHABANAU (BLR)
Osman GOCEN (TUR)
Javrail SHAPIEV (UZB)
Zushen LIN (CHN)
Sohsuke TAKATANI (JPN)
Boris MAKOEV (SVK)

97kg
No. 1 Abdulrashid SADULAEV (RUS)
No. 2 Kyle Frederick SNYDER (USA)
No. 3 Alisher YERGALI (KAZ)
No. 4 Magomedgadji NUROV (MKD)
Sharif SHARIFOV (AZE)
Elizbar ODIKADZE (GEO)
Mohamed SAADAOUI (TUN)
Mohammed FARDJ (ALG)
Reineris SALAS PEREZ (CUB)
Jordan STEEN (CAN)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Mohammadhossein Askari MOHAMMADIAN (IRI)
Magomed Idrisovitch IBRAGIMOV (UZB)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Albert SARITOV (ROU)

125kg
No. 1 Geno PETRIASHVILI (GEO)
No. 2 Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
No. 3 Taha AKGUL (TUR)
No. 4 Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)
Zhiwei DENG (CHN)
Amir Hossein ZARE (IRI)
Egzon SHALA (KOS)
Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB (EGY)
Djahid BERRAHAL (ALG)
Gable Dan STEVESON (USA)
Amarveer DHESI (CAN)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Gennadij CUDINOVIC (GER)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Sergei KOZYREV (RUS)
AiaalLAZAREV(KGZ)

Mijain LOPEZ NUNEZ (CUB) tentera de devenir le premier lutteur quatre fois titré aux Jeux Olympiques (Photo : Tony Rotundo)

Lutte gréco-romaine

60kg
No. 1 Kenichiro FUMITA (JPN)
No. 2 Sergey EMELIN (RUS)
No. 3 Kerem KAMAL (TUR)
No. 4 Ali Reza Ayat Ollah NEJATI (IRI)
Mirambek AINAGULOV (KAZ)
Lenur TEMIROV (UKR)
Elmurat TASMURADOV (UZB)
Haithem Mahmoud Ahmed Fahmy MAHMOUD (EGY)
Abdelkarim FERGAT (ALG)
Luis Alberto ORTA SANCHEZ (CUB)
Ildar HAFIZOV (USA)
Kerem KAMAL (TUR)
Etienne KINSINGER (GER)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Sailike WALIHAN (CHN)
Victor CIOBANU (MDA)
Armen MELIKYAN (ARM)

67kg 
No. 1 Ismael BORRERO MOLINA (CUB)
No. 2 Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY)
No. 3 Artem SURKOV (RUS)
No. 4 Mate NEMES (SRB)
Frank STAEBLER(GER)
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Souleymen NASR (TUN)
Abdelmalek MERABET (ALG)
Julian Stiven HORTA ACEVEDO (COL)
Alejandro SANCHO (USA)
Ramaz ZOIDZE (GEO)
Balint KORPASI (HUN)
Mohammadreza Abdolhamid GERAEI (IRI)
Hansu RYU (KOR)
Karen ASLANYAN (ARM)
Parviz NASIBOV (UKR)
Aker AL OBAIDI (EOR)

77kg 
No. 1 Tamas LORINCZ(HUN)
No. 2 Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
No. 3 Karapet CHALYAN (ARM)
No. 4 Mohammadali Abdolhamid GERAEI (IRI)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)
Demeu ZHADRAYEV (KAZ)
Lamjed MAAFI (TUN)
ZiedAIT OUAGRAM (MAR)
Yosvanys PENA FLORES (CUB)
Alfonso Antonio LEYVA YEPEZ (MEX)
Aleksandr CHEKHIRKIN (RUS)
Bozo STARCEVIC (CRO)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Shohei YABIKU (JPN)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Rafig HUSEYNOV (AZE)

87kg 
No. 1Viktor LORINCZ (HUN)
No. 2 Zhan BELENIUK (UKR)
No. 3 Rustam ASSAKALOV (UZB)
No. 4 Daniel GREGORICH HECHAVARRIA (CUB)
Denis Maksymilian KUDLA (GER)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Mohamed Moustafa Ahmed Abdall METWALLY (EGY)
Bachir SID AZARA (ALG)
John Walter STEFANOWICZ JR (USA)
Islam ABBASOV (AZE)
Lasha GOBADZE (GEO)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Fei PENG (CHN)
Ivan HUKLEK (CRO)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)

97kg
No. 1 Musa EVLOEV (RUS)
No. 2 Artur ALEKSANYAN (ARM)
No. 3 Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
No. 4 Tadeusz MICHALIK (POL)
Mihail KAJAIA (SRB)
Cenk ILDEM (TUR)
Giorgi MELIA (GEO)
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Haikel ACHOURI (TUN)
Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB)
Tracy Gangelo HANCOCK (USA)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Artur OMAROV (CZE)

130kg
No. 1 Riza KAYAALP (TUR)
No. 2 Abdellatif Mohamed Ahmed MOHAMED (EGY)
No. 3 Muminjon ABDULLAEV (UZB)
No. 4 Amin Mohammadzaman MIRZAZADEH (IRI)
Mijain LOPEZ NUNEZ (CUB)
Artur VITITIN (EST)
Iakobi KAJAIA (GEO)
Eduard POPP (GER)
Amine GUENNICHI (TUN)
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Eduard SOGHOMONYAN (BRA)
Sergey SEMENOV (RUS)
Mantas KNYSTAUTAS (LTU)
Minseok KIM (KOR)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Elias KUOSMANEN (FIN)

Risako KAWAI (JPN), tenante du titre olympique, est en tête d'affiche de la lutte féminine des Jeux prochains (Photo : Tony Rotundo)

Lutte féminine
50kg
No. 1 Mariya STADNIK (AZE)
No. 2 Emilia Alina VUC (ROU)
No. 3 Oksana LIVACH (UKR)
No. 4 Valentina Ivanovna ISLAMOVA BRIK (KAZ)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Yanan SUN (CHN)
Sarra HAMDI (TUN)
Adijat Avorshai IDRIS (NGR)
Yusneylis GUZMAN LOPEZ (CUB)
Sarah Ann HILDEBRANDT (USA)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Yui SUSAKI (JPN)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Seema SEEMA (IND)
Lucia Yamileth YEPEZ GUZMAN (ECU)

53kg
No. 1 Vinesh VINESH (IND)
No. 2 Mayu MUKAIDA (JPN)
No. 3 Luisa Elizabeth VALVERDE MELENDRES (ECU)
No. 4 Qianyu PANG (CHN)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Joseph Emilienne ESSOMBE TIAKO (CMR)
Rckaela Maree Ramos AQUINO (GUM)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Laura HERIN AVILA (CUB)
Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA)
Sofia Magdalena MATTSSON (SWE)
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR)
Bolortuya BAT OCHIR (MGL)
Tatyana AKHMETOVA AMANZHOL (KAZ)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Andreea Beatrice ANA (ROU)

57kg 
No. 1 Risako KAWAI (JPN)
No. 2 Odunayo Folasade ADEKUOROYE (NGR)
No. 3 Iryna KURACHKINA (BLR)
No. 4 Ningning RONG (CHN)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Anastasia NICHITA (MDA)
Siwar BOUSETA (TUN)
Fatoumata Yarie CAMARA (GUI)
Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX)
Helen Louise MAROULIS (USA)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)
Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
Anshu ANSHU (IND)
Valeria KOBLOVA (RUS)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)

62kg 
No. 1 Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
No. 2 Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
No. 3 Yukako KAWAI (JPN)
No. 4 Kayla Colleen Kiyoko MIRACLE (USA)
Henna Katarina JOHANSSON (SWE)
Marianna SASTIN (HUN)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Marwa AMRI (TUN)
Aminat Oluwafunmilayo ADENIYI (NGR)
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA)
Iryna KOLIADENKO (UKR)
Anastasija GRIGORJEVA (LAT)
Jia LONG (CHN)
Sonam SONAM (IND)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)

68kg
No. 1 Tamyra Mariama STOCK MENSAH (USA)
No. 2 Blessing OBORUDUDU (NGR)
No. 3 Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
No. 4 Anna Carmen SCHELL (GER)
Agnieszka Jadwiga WIESZCZEK KORDUS (POL)
Battsetseg SORONZONBOLD (MGL)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Sara DOSHO (JPN)
Enas Mostafa Youssef Khourshed AHMED (EGY)
Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN)
Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB)
Khanum VELIEVA (RUS)
Feng ZHOU (CHN)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Mimi HRISTOVA (BUL)
Elis MANOLOVA (AZE)

76kg
No. 1 Adeline Maria GRAY (USA)
No. 2 Aline ROTTER FOCKEN (GER)
No. 3 Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN)
No. 4 Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Epp MAEE (EST)
Qian ZHOU (CHN)
Samar Amer Ibrahim HAMZA (EGY)
Zaineb SGHAIER (TUN)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Aline DA SILVA FERREIRA (BRA)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Burmaa OCHIRBAT (MGL)
Alla BELINSKA (UKR)
Yasemin ADAR (TUR)