Coupe Meiji

Retour émouvant - et victorieux - de Watari à la Coupe Meiji

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (le 16 juin) - L'émotion était palpable lorsque Rio Watari est remontée sur les tapis, deux ans après le début d'un éprouvant combat remporté sur le cancer. 

Des larmes de soulagement et de joie ont coulé à flots lorsqu’elle a décroché la victoire.

Watari parachève sa remarquable rémission du lymphome d’Hodgkin par une nomination au titre de lutte féminine en 68kg au tournoi du Japon sur invitation de Tokyo, et par une place dans l’équipe du Japon pour le championnat du monde de Budapest.

Watari a même donné dans le dramatique, marquant un point décisif par sortie de tapis à 6 secondes de la fin de sa finale contre Chiaki SEKI, pour une victoire 3-2 et son premier titre dans ce tournoi depuis 2014, connu sous le nom de coupe Meiji.

Le point gagnant de Watari est venu sur sa quatrième tentative de ceinture. Les trois premières avaient été interrompues et les seuls points marqués par les lutteuses l’avaient été pour passivité, Watari prenant la tête 2-1 à 32 secondes de la fin.

Mais Seki - qui luttait jusqu’à maintenant sous son nom de jeune fille IIJIMA - a forcé Watari à l’égalité 2-2 à 24 secondes de la fin par son unique tentative de ceinture du combat.

Watari, arrivée jusque là, n’allait pas se laisser faire, et sa réponse a comblé le bruyant contingent des supporters de son sponsor Aisin AW dans les tribunes de la salle Komazawa.

 “J’ai tout donné, persuadée que la victoire serait finalement mienne, et que je rejoindrai les autres championnes de Shigakkan aux championnats du monde,” a déclaré Watari en se référant à son université de la centrale de Shigakkan, d’où provient la majeure partie de l’équipe féminine pour Budapest, qu’il s’agisse de nouvelles ou d’anciennes étudiantes.

Watari n’a eu besoin que de deux combats pour remporter l’or. Dans son combat d’ouverture – son premier depuis les Jeux de Rio en 2016 -, c’est un solide 7-0 sur Mai HAYAKAWA, de Shigakkan, qui lui a permis de rejoindre les finales.

“Dans le premier combat, même en surmontant ma nervosité, mon corps tremblait tellement que je n’étais plus moi-même,” a révélé Watari, âgée aujourd’hui de 26 ans. “Je n’arrivais pas à me calmer et me sentais angoissée. Je sentais que si je continuais comme cela, je ne serais pas capable de remporter le titre.”

 “Pendant la finale, je croyais en ce que j’avais fait jusque là, et j’étais déterminée à gagner. J’ai pu relever le défi de manière relaxée.”

Rio WATARI, championne des 68kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Avant sa maladie, Watari avait déjà fait les titres de la presse nationale lors de sa qualification pour les Jeux de Rio. Ce qui rendait son cas si particulier à l’époque est que, dans son ardente volonté de remporter une médaille olympique, Watari était monté de deux catégories de poids, de 63kg à 75kg. L’histoire veut qu’elle ait pris 12 kg en mangeant cinq repas par jour.

Son lymphome fut diagnostiqué quelques jours avant les Jeux, auxquels elle prit part tout de même. Et ne fit de sa maladie aucun motif d’excuse pour sa décevante défaite d’un point face à Aline da Silva FERRIRA (BRA). A son retour au Japon, son état fut rendu public et, alors qu’il empirait, elle commença plusieurs traitements, dont une chimiothérapie.

“Pour les Jeux Olympiques, alors que je me battais pour savoir s’il fallait participer ou pas, j’ai continué à m’entraîner, ce qui a rendu ma participation possible,” a indiqué Watari. “Ensuite, ma vie contre la maladie a débuté. J’étais alitée la plupart du temps, avec des vertiges lorsque j’étais debout. Chaque jour qui passait, je me demandais si je serais capable de reprendre la lutte.”

En septembre dernier, elle recommence à marcher, faire du vélo et, petit à petit, acquérir “le corps d’une personne normale.” Après s’être limitée à des exercices élémentaires, elle a rejoint les salles de lutte en janvier.

“Si je considère ma condition d’avant les Jeux Olympiques comme à 100%, j’en suis toujours loin en termes de force physique”, dit Watari. “Je ne peux toujours pas tenir jusqu’à la fin de l’entraînement. Je dirais que j’en suis à 50%.”

Watari s’est retrouvée directement dans l’équipe pour Budapest car la médaillée mondiale et olympique Sara DOSHO, vainqueur en 68kg du championnat du Japon (appelé la coupe de l’Empereur), a souffert d’une blessure de l’épaule à la coupe du monde de lutte féminine en mars, qui l’a tenue éloignée de la coupe Meiji.

Si une lutteuse remporte dans sa catégorie de poids à la fois la coupe de l’Empereur et la coupe Meiji, elle sera automatiquement sélectionnée pour Budapest. Si les vainqueurs d’une même catégorie de poids sont différents, elles se retrouveront pour des éliminatoires le 7 juillet, et Dosho en sera également absente.

Pour Watari, son remarquable comeback n’efface en rien la piqûre de sa défaite à Rio. Après le combat, interrogée lors de sa conférence de presse sur le soutien reçu de ses parents pendant son combat contre le cancer, elle s’est effondrée.

“Je n’ai pas été capable de gagner aux Jeux Olympiques et leur rapporter une médaille,” a-t-elle déclaré, en larmes, sous-entendant que le meilleur moyen de leur montrer sa reconnaissance serait une médaille d’or aux Jeux de Tokyo en 2020.

 “Ceci n’est pas encore les Jeux Olympiques, et n’efface donc en rien ce qui est arrivé à Rio. Je dois penser jusqu’où il m’est possible d’aller en 68kg, et avec l’approche des qualifications pour les Jeux, quelle est pour moi la meilleure catégorie de poids. Cette victoire et cette qualification pour les mondiaux sont un précieux pas vers les Jeux.”

Quand même, avoir traversé une maladie mortelle lui fait beaucoup plus apprécier le temps passé sur les tapis, et lui permet de supporter les rigueurs nécessaires pour atteindre le succès.

“En ce moment, je m’éclate quand je lutte,” a conclu Watari.

Shota TANOKURA a acquis son billet pour les championnats du monde en remportant la compétition des 55kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Le champion d'Asie Tanokura lorgne sur l'or

Le champion d’Asie Shota TANOKURA a mené une attaque en règle sur l’or des 55kg en lutte gréco-romaine, déployant une démonstration de projections spectaculaires et assurant ainsi sa place pour le championnat du monde.

Tanokura poursuit sur la lancée de son triomphe à la coupe de l’Empereur, affichant deux victoires par supériorité technique avant de se défaire de Shota OGAWA 7-0 en finale, grâce à, notamment, un amené au sol en prise de demi-souplesse.

C’est la troisième médaille d’or de Tanokura à la Meiji, et sa première depuis 2015. Il s’était retiré après son échec aux sélections des Jeux Olympiques de Rio, en partie parce qu’il se sentait handicapé par le fait que la catégorie minumum de poids ait été montée à 59kg. Il avait été rapidement dominé par le médaillé d’argent olympique Shinobu OTA et le champion du monde Kenichiro FUMITA.

Mais le retour de la catégorie des 55kg a entraîné le retour de Tanukora à la discipline l’année passée, bien qu’il garde son emploi de professeur d’éducation physique au lycée de Tokyo.

Ses obligations professionnelles l’ont empêché de s’entraîner comme il l’aurait souhaité pour la coupe Meiji, au grand dam de son entraîneur.
“Honnêtement, pour ce tournoi, après le championnat d’Asie [de Bichkek en février] et le dernier camp national, je n’ai pas pu m’entraîner,” a déclaré Tanokura.

“L’entraîneur Shingo Matsumoto m’a dit une semaine avant le tournoi : ‘Mon pote, c’est pas comme ça que tu vas gagner.’ On m’a dit qu’il fallait que j’y aille avec l’état d’esprit d’un combattant, et ça a fait clic, même s’il était un peu tard.”

 Tanokura, triple médaillé des Jeux d’Asie, aura pour la première fois de sa carrière la possibilité d’une médaille de championnat du monde. Il a pu renforcer sa confiance par une deuxième place au tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov de Sofia, en mars.

“J’ai participé à une compétition en Europe, et mon impression est que les lutteurs asiatiques sont plus puissants que les Européens dans les catégories les plus légères,” a-t-il indiqué. “Il ne reste plus qu’à me focaliser sur l’or des mondiaux.

Yukako KAWAI, médaillée d'or en 62kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Pendant ce temps chez les sœurs KAWAI, Yukako s’est emparée du titre de lutte féminine en 62kg et se rapproche un peu plus de Budapest.  
Yukako pleurait après sa victoire, mais ce n’était pas de joie, déçue par sa performance en finale 4-1 sur Yurika ITO, pendant laquelle elle n’a pas réussi à marquer en attaque.

"Je voulais le titre et suis satisfaite de l’avoir obtenu, mais je n’ai rien pu faire comme je m’étais entraînée pour, donc c’est très décevant,” a déclaré Yukako. “J’ai travaillé sur les amenés à terre, à répliquer et garder une position basse. Je n’ai même pas appliqué les fondamentaux.”

Yukako et sa soeur aînée Risako Kawai, championne olympique et championne du monde, avaient toutes deux changé de catégories de poids depuis leurs victoires à la coupe de l’Empereur. Risako était passée de 62kg à 59kg.

 Ceci a lancé les bases d’un scénario intéressant. Si, par surprise, Risako ne remporte pas la finale des 59kg dimanche, elle affrontera sa soeur en éliminatoire pour la place des 62kg. Mais Yukako pense qu’il n’en sera rien.

“Si elle gagne en 59kg, il n’y aura pas d’éliminatoire entre nous, donc Risako dit que nous devons absolument tout faire – gagner - pour aller ensemble au championnat du monde.”

Pour Yukako, Budapest sera l’occasion de se racheter pour le championnat du monde de Paris l’année passée, où elle n’a pas décroché l’or en 63kg ; pour y arriver, elle n’a pas le droit de reproduire ses errements de samedi.

“La façon dont j’ai lutté ne valait rien,” a-t-elle dit. “À ce niveau, je serai tout de suite battue, comme l’année passée. Je dois tout recommencer depuis le début.”

Yuhi FUJINAMI a dû se retirer du tournoi suite à une fracture de l’os de la pommette. (Photo par Sachiko Hotaka)

Fujinami se retire et compte sur les éliminatoires

Étonnamment, Yuhi FUJINAMI, médaillé de bronze à Paris 2017 en lutte libre et 70kg, s’est retiré de la compétition catégorie 74kg, préférant jouer son retour au championnat du monde aux éliminatoires.


Fujinami s’est fracturé le malaire droit après avoir reçu un coup de coude à l’entraînement début mai. Il est apparu dans deux rencontres en duel pour l’Université Yamanashi Gakuin, se protégeant tant bien que mal en évitant d’amener ses adversaires à terre. Il compte sur une rémission totale d’ici aux éliminatoires. 

Fujinami a déclaré à la presse qu’il avait pris sa décision dimanche, après consultation avec sa famille au championnat national juniors des lycées, où tous étaient réunis pour soutenir sa jeune soeur Akari – qui a décroché la médaille d’or.

En l’absence de Fujinami, c’est Ken HOSAKA qui a décroché le titre avec une victoire 11-3 sur Yuto MIWA, encore adolescent. En demi-finale, Hosaka a dû mettre un pied dans la zone de protection à 3 secondes de la fin pour obtenir les deux points qui lui ont donné la victoire 4-4 sur Ryuki YOSHIDA.

Fujinami et Hosaka se rencontreront en éliminatoire dans un remake de la finale de la coupe de l’Empereur, que Fujinami avait remportée par supériorité technique.

Dans les autres titres de lutte libre à saisir samedi passé, celui des 97kg est revenue à Naoya AKAGUMA, qui a déroulé une victoire 9-0 sur Taira SONODA.

En demi-finale, Akaguma avait marqué un amené à terre tardif pour une victoire 3-3 sur le vainqueur de la coupe de l’Empereur Takeshi YAMAGUCHI, les amenant tous deux à un combat éliminatoire pour Budapest.

Le médaillé d’argent d’Asie Tsuchika SHIMOYAMADA (67kg) et Shohei YABIKU (77kg) en lutte gréco-romaine, et Katsuki SAKAGAMI (57kg) en lutte féminine, ont tous décroché le double titre national et leur place pour Budapest.

Résultats du troisième jour

Lutte libre

74kg (12 inscrits)
Or – Ken HOSAKA df. Yuto MIWA, 11-3

Bronze – Hayato OGATA et Ryuki YOSHIDA

Demi-finale – Yuto MIWA df. Hayato OGATA, 5-0
Demi-finale – Ken HOSAKA df. Ryuki YOSHIDA, 4x-4

97kg (12 inscrits)
Or – Naoya AKAGUMA df. Taira SONODA, 9-0

Bronze – Takeshi YAMAGUCHI et Hiroto NINOMIYA

Demi-finale – Naoya AKAGUMA df. Takeshi YAMAGUCHI, 3x-3
Demi-finale – Taira SONODA df. Hiroto NINOMIYA par forfait.

Lutte gréco-romaine

55kg (10 inscrits)
Or – Shota TANOKURA df. Shota OGAWA, 7-0

Bronze – Tomoya MARUYAMA et Hiromu KATAGIRI

Demi-finale – Shota TANOKURA df. Tomoya MARUYAMA par tombé, 8-0, 1:50
Demi-finale – Shota OGAWA df. Hiromu KATAGIRI par tombé, 10-2, 2:20

67kg (10 inscrits)
Or – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Shogo TAKAHASHI par tombé, 9-1, 4:17

Bronze – Daiki KOBAYASHI et Katsuyoshi KAWASE

Demi-finale – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Daiki KOBAYASHI par tombé, 10-1, 2:07 
Demi-finale – Shogo TAKAHASHI df. Katsuyoshi KAWASE, 5-3

77kg (12 inscrits)
Or – Shohei YABIKU df. So SAKABE, 2x-2

Bronze – Kenryu KUZUYA et Takeshi IZUMI

Demi-finale – Shohei YABIKU df. Kenryu KUZUYA par tombé, 8-0, 1:27 
Demi-finale – So SAKABE df. Takeshi IZUMI par tombé, 3:30 (5-3)

Lutte féminine

57kg (6 inscrites)
Or – Katsuki SAKAGAMI df. Akie HANAI, 4-1

Bronze – Sae NANJO et Chiho HAMADA 

Demi-finale – Katsuki SAKAGAMI df. Sae NANJO, 8x-8
Demi-finale – Akie HANAI df. Chiho HAMADA, 2-0

62kg (7 inscrites)
Or – Yukako KAWAI df. Yurika ITO, 4-1

Bronze – Atena KODAMA et Honoka IMAGAWA

Demi-finale – Yurika ITO df. Atena KODAMA par ST, 11-0, 4:09
Demi-finale – Yukako KAWAI df. Honoka IMAGAWA, 4-0 

68kg (5 inscrites)
Or – Rio WATARI df. Chiaki SEKI, 3-2

Bronze – Miwa MORIKAWA et Mai HAYAKAWA

Demi-finale – Chiaki SEKI df. Miwa MORIKAWA, 7-2
Demi-finale – Rio WATARI df. Mai HAYAKAWA, 7-0

#WrestleAlmaty

Ranking Series: inscriptions à la Coupe Bolat Turlykhanov

By Eric Olanowski

ALMATY, Kazakhstan (25 mai) -- L'ancienne capitale kazakhe, Almaty, accueillera la deuxième des quatre épreuves des Ranking Series, la Bolat Turlykhanov Cup, du 2 au 5 juin.

Plus de 275 lutteurs de 15 nations d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique du Nord se rendront dans la région montagneuse du sud du Kazakhstan pour participer à l'événement de Ranking Series qui rapporte des points

Du côté du style libre de la compétition, l'équipe iranienne est la plus importante. Les champions du monde en titre Hassan YAZDANICHARATI (IRI), Kamran GHASEMPOUR (IRI) et Amir ZARE (IRI) mèneront la charge. Le champion d'Asie et du monde junior Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) passe de 92 kg à 97 kg pour cet événement.

Yazdani, médaillé d'or aux Jeux olympiques de Rio et vice-champion olympique à Tokyo, reviendra sur le tapis pour la première fois depuis sa victoire ultra-émotionnelle sur son grand rival David TAYLOR (USA), qui lui a permis de remporter son troisième titre mondial. "The Greatest" aborde la Bolat Turlykhanov Cup en étant classé deuxième dans la catégorie des 86 kg - 1600 points derrière Taylor, classé premier - mais il s'emparera de la première place mondiale à moins d'un effondrement catastrophique.

Ghasempour, qui occupe la première place, a la mainmise sur les 92 kg, mais ses adversaires du top 20, Orgilokh DAGVADORJ (MGL) (11e), Viky CHAHAR (IND) (15e) et Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ) (16e), tenteront de mettre un terme à ses espoirs d'accroître son avance de 7 500 points.

Malgré les rumeurs sur les médias sociaux selon lesquelles Zare s'est retiré de la compétition en raison d'une blessure, il est toujours inscrit pour la compétition du mercredi 25 mai.

L'Inde est une autre puissance asiatique en libre qui présente un programme chargé. Son équipe comprendra les médaillés olympiques Ravi KUMAR (IND) et Bajrang PUNIA (IND) ainsi que le médaillé d'argent des championnats du monde 2019 Deepak PUNIA (IND).

Le meilleur lutteur gréco-romain du monde, Mohammadreza GERAEI (IRI), est la tête d'affiche des inscriptions en GR. "The Iceman" entre dans la compétition sur une série de cinq victoires en tournoi et n'a pas perdu depuis 2019. Geraei a remporté des médailles d'or olympiques, mondiales seniors, U23 et asiatiques au cours de cette impressionnante série

Geraei luttera en 72 kg, soit cinq kilos de plus que son poids olympique gagnant de 67 kg. Meysam DALKHANI (IRI) est un autre champion du monde iranien en titre qui va également évoluer. Il a remporté l'or mondial en 63kg mais remplacera Geraei en 67kg pour ce tournoi.

Les matchs potentiels en 63kg et 130kg sont d'autres sujets importants à suivre dans la catégorie gréco-romaine.

Les champions continentaux Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) et Kerem KAMAL (TUR) montent d'une catégorie et pourraient s'affronter en 63 kg.

Chez les 130 kg, le médaillé d'argent olympique et leader du classement Iakobi KAJAIA (GEO) est le chef de file, mais le champion du monde en titre, n°5, Aliakbar YOUSOFIA (IRI) le suit de près.

Amin MIRZAZADEH (IRI), représentant de l'Iran aux Jeux olympiques de Tokyo, tentera de retrouver sa place de titulaire face à Yousofia, qui a rejoint l'équipe d'Iran aux Championnats du monde 2021 après que Mirzazadeh a été contrôlé positif au COVID-19 avant les Jeux d'Oslo.

Avant Oslo, Mirzazadeh a pris la place de Yousofia à Tokyo grâce à une victoire en finale de l'Open de Pologne.

Les autres lutteurs à surveiller en 130 kg sont le champion asiatique en titre Alimkhan SYZDYKOV (KAZ) et le champion du Yasar Dogu Ranking Series Osman YILDIRIM (TUR).

En lutte féminine, la médaillée de bronze olympique et première au classement Bolortuya BATOCHIR (MGL) cherchera à accroître son étroite avance de 1 200 points sur Akari FUJINAMI (JPN). Elle concourra en 53kg.

Chez les 76 kg, un choc colossal entre le n°2 Aiperi MEDET KYZY (KGZ) et le n°3 Samar HAMZA (EGY) pourrait avoir lieu. Medet Kyzy a remporté l'or au Yasar Dogu et aux Championnats d'Asie cette saison, tandis que Hamza vient de remporter l'or aux Championnats d'Afrique.

La lutte commence jeudi prochain (2-5 juin) et peut être suivie en direct sur uww.org.


Le médaillé d'argent olympique Ravi KUMAR (IND) tentera de remporter sa troisième médaille d'or de l'année. Il concourra dans la catégorie des 61 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

57kg
Aman SEHRAWAT (IND)
Zhakhongir AKHMAJANOV (KAZ)
Meirambek KARTBAY (KAZ)
Merey BAZARBAYEV (KAZ)
Abdymalik KARACHOV (KGZ)
Munkh BATKHUYAG (MGL)
Dashtseren PURVEE (MGL)
Nasanbuyan NARMANDAKH (MGL)

61kg
Ravi KUMAR (IND)
Assylzhan YESSENGELDI (KAZ)
Zhassulan TASKUL (KAZ)
Yeldos MOMBEKOV (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
Chinzorig TSERMAA (MGL)
Narankhuu NARMANDAKH (MGL)
Baljinnyam DAMJIN (MGL)
Ali M M ABURUMAILA (PLE)
Shamsiddin IBODOV (TJK)

65kg
Bajrang PUNIA (IND)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Iassaui MUKHTARULY (KAZ)
Rifat SAIBOTALOV (KAZ)
Tsogbadrakh TSEVEENSUREN (MGL)
Tulga TUMUR-OCHIR (MGL)
Tugsjargal ERDENEBAT (MGL)
Komron KHOLOV (TJK)
Abbos RAKHMONOV (UZB)
Umidjon JALOLOV (UZB)

70kg
Vishal KALIRAMANA (IND)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Amandyk BAKEYEV (KAZ)
Rodion ANCHUGIN (KAZ)
Alibek OSMONOV (KGZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Begzjav GANSUKH (MGL)
Temuulen ENKHTUYA (MGL)
Muboraksho QURBONBEKOV (TJK)
Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
Zafarbek OTAKHONOV (UZB)

74kg
Amr Reda RAMADAN (EGY)
Naveen NAVEEN (IND)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Nurlan BEKZHANOV (KAZ)
Kanat MUSSABEKOV (KAZ)
Byambadorj BAT-ERDENE (MGL)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Sumiyabazar ZANDANBUD (MGL)
Tajmuraz SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB)
Asomiddin HASANOV (UZB)

79kg
Gourav BALIYAN (IND)
Bolat SAKAYEV (KAZ)
Zhiger ZAKIROV (KAZ)
Daulet YERGESH (KAZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Dulguun ALTANZUL (MGL)
Batzul DAMJIN (MGL)
Byambadorj ENKHBAYAR (MGL)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Jakub SYKORA (SVK)

86kg
Deepak PUNIA (IND)
Hassan YAZDANI (IRI)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Nurzhan ISSAGALIYEV (KAZ)
Abylaikhan NURSULTANOV (KAZ)
Bat Erdene BYAMBASUREN (MGL)
Temuujin MENDBILEG (MGL)
Tsogtgerel MUNKHBAATAR (MGL)
Boris MAKOEV (SVK)
Fatih ERDIN (TUR)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg
Viky CHAHAR (IND)
Kamran GHASEMPOUR (IRI)
Islyambek ILYASSOV (KAZ)
Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)
Abdimanap BAIGENZHEYEV (KAZ)
Orgilokh DAGVADORJ (MGL)

97kg
Deepak NEHRA (IND)
Amirhossein FIROUZPOUR (IRI)
Yunus GAFUROV (KAZ)
Akezhan AITBEKOV (KAZ)
Mamed IBRAGIMOV (KAZ)
Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
Batyrbek TSAKULOV (SVK)
Faizi FAIZZODA (TJK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB)
Magomed IBRAGIMOV (UZB)

125kg
Mohit GREWAL (IND)
Amir ZARE (IRI)
Alisher YERGALI (KAZ)
Oleg BOLTIN (KAZ)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Batmagnai ENKHTUVSHIN (MGL)
Salim ERCAN (TUR)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)


Le champion du monde et olympique en titre, Mohammadreza GERAEI (IRI), est la tête d'affiche de la compétition gréco-romaine. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Lutte gréco-romaine

55kg
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Arjun HALAKURKI (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Marlan MUKASHEV (KAZ)
Alpamys DASTANBEK (KAZ)
Khorlan ZHAKANSHA (KAZ)
Davaabandi MUNKH-ERDENE (MGL)
Aslamdzhon AZIZOV (TJK)
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB)

60kg
Marat GARIPOV (BRA)
Gyanender DAHIYA (IND)
Pouya NASERPOUR (IRI)
Ali Reza NEJATI (IRI)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Yernar FIDAKHMETOV (KAZ)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Kuttubek ABDYKERIM UULU (KGZ)
Firuz MIRZORAJABOV (TJK)
Mukhammadkodir YUSUPOV (UZB)
Ilkhom BAKHROMOV (UZB)

63kg
Kerim MACHALIKASHVILI (GEO)
Beka GURULI (GEO)
NEERAJ (IND)
Galym KABDUNASSAROV (KAZ)
Aidos SULTANGALI (KAZ)
Mirambek AINAGULOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Dastan KADYROV (KGZ)
Ahmet UYAR (TUR)
Kerem KAMAL (TUR)

67kg
Joni KHETSURIANI (GEO)
Sachin SAHRAWAT (IND)
Meysam DALKHANI (IRI)
Sultan ASSETULY (KAZ)
Daniyar KALENOV (KAZ)
Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)
Amantur ISMAILOV (KGZ)
Khalmurat IBRAGIMOV (KGZ)
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Abror ATABAEV (UZB)

72kg
VIKAS (IND)
Mohammadreza GERAEI (IRI)
Alikhan KOKENOV (KAZ)
Azat SADYKOV (KAZ)
Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
Sheroz OCHILOV (TJK)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)
Jamol JUMABAEV (UZB)

77kg
Khvicha ANANIDZE (GEO)
Sajan BHANWALA (IND)
Mohammad Reza MOKHTARI (IRI)
Demeu ZHADRAYEV (KAZ)
Tamerlan SHADUKAYEV (KAZ)
Maxat YEREZHEPOV (KAZ)
Renat ILIAZ UULU (KGZ)
Habibjon ZUHUROV (TJK)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Dilshod OMONGELDIYEV (UZB)

82kg
Tornike DZAMASHVILI (GEO)
Singh HARPREET (IND)
Pejman POSHTAM (IRI)
Miras BARSHYLYKOV (KAZ)
Rakhmet SAPIYEV (KAZ)
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Sukhrob ABDULKHAEV (TJK)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg
Gurami KHETSURIANI (GEO)
Aivengo RIKADZE (GEO)
Sunil KUMAR (IND)
Ramin TAHERISARTANG (IRI)
Ali Abdolreza SHARIFI (IRI)
Baurzhan MUSSIN (KAZ)
Azamat KUSTUBAYEV (KAZ)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Melis AITBEKOV (KGZ)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg
Aleksi LODIA (GEO)
DEEPANSHU (IND)
Mahdi FALLAHHAMIDABADI (IRI)
Yersaiyn SAIFULLA (KAZ)
Olzhas SYRLYBAY (KAZ)
Sanzhar SERIKKAN (KAZ)
Beksultan MAKHMUDOV (KGZ)
Metehan BASAR (TUR)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

130kg
Sulkhan BUIDZE (GEO)
Iakobi KAJAIA (GEO)
SATISH (IND)
Aliakbar YOUSOFIAHMADCHALI (IRI)
Amin MIRZAZADEH (IRI)
Mansur SHADUKAYEV (KAZ)
Anton SAVENKO (KAZ)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Murat RAMONOV (KGZ)
Osman YILDIRIM (TUR)


La médaillée de bronze des Jeux olympiques de Tokyo, Bolortuya BAT OCHIR (MGL), est la plus grande star de la lutte féminine qui sera présente au Kazakhstan. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Lutte féminine

50kg
Turkan NASIROVA (AZE)
Shahana NAZAROVA (AZE)
NEELAM (IND)
Svetlana ANKICHEVA (KAZ)
Aigul NURALIM (KAZ)
Namuuntsetseg TSOGT-OCHIR (MGL)
Otgonjargal DOLGORJAV (MGL)
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Leyla GURBANOVA (AZE)
Pooja GEHLOT (IND)
Zhuldyz ESHIMOVA (KAZ)
Aisha UALISHAN (KAZ)
Anudari NANDINTSETSEG (MGL)
Buman ENKHBOLD (MGL)
Bolortuya BAT-OCHIR (MGL)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)
Dilshoda MATNAZAROVA (UZB)

55kg
Sushma SHOKEEN (IND)
Assylzat SAGYMBAY (KAZ)
Marina SEDNEVA (KAZ)
Ainur ASHIMOVA (KAZ)
Khishigsuren BATBOLD (MGL)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

57kg
Mansi AHLAWAT (IND)
Emma TISSINA (KAZ)
Laura ALMAGANBETOVA (KAZ)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Sumiya ERDENECHIMEG (MGL)
Othelie HOEIE (NOR)
Laylokhon SOBIROVA (UZB)

59kg
Alyona KOLESNIK (AZE)
Sarita MOR (IND)
Aizhan ISMAGULOVA (KAZ)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Tsogzolmaa DORJSUREN (MGL)
Grace BULLEN (NOR)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)

62kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Tetiana OMELCHENKO (AZE)
Sakshi MALIK (IND)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Tserenchimed SUKHEE (MGL)
Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
Gantuya ENKHBAT (MGL)
Rushana ABDIRASULOVA (UZB)

65kg
Elis MANOLOVA (AZE)
MANISHA (IND)
Gaukhar MUKATAY (KAZ)
Yelena SHALYGINA (KAZ)
Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)
Dinora RUSTAMOVA (UZB)

68kg
Divya KAKRAN (IND)
Albina KAIRGELDINOVA (KAZ)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Bolortungalag ZORIGT (MGL)

72kg
BIPASHA (IND)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg
Samar HAMZA (EGY)
Pooja SIHAG (IND)
Inkara ZHANATAYEVA (KAZ)
Ainagul ABIROVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Zagardulam NAIGALSUREN (MGL)
Urtnasan GAN-OCHIR (MGL)