#Zagreb2019

Open de Zagreb : les préinscriptions

By Eric Olanowski

ZAGREB, Croatie (le 4 février) - L'Open de Zagreb, le premier événement de série de classement de lutte gréco-romaine de l'année, ouvre ses portes ce samedi à Zagreb en Croatie. Presque 40 médaillés des championnats du monde, toutes catégories confondues, ainsi que le champion olympique de Londres KIM Hyeonwoo (KOR) et le médaillé de bronze olympique de Rio Elmurat TASMURADOV (UZB), monteront sur les tapis de cette compétition cruciale.  

C'est le premier événement de série de classement de lutte gréco-romaine où le système de points tel que récemment révisé par UWW sera appliqué. Ce tournoi revêt une importance spéciale puisque la nomination des têtes de série du championnat du monde d'Astana 2019 dépendra des points accumulés par les athlètes au championnat du monde 2018 ainsi qu'aux championnats continentaux et aux événements de série de classement.  

Points des événements de série de classement 2019
OR - 8 points  
ARGENT - 6 points 
BRONZE - 4
5me - 2 

*Le nombre de points attribués lors de chaque compétition dépendra de la quantité de lutteurs entrée dans les tableaux. Pour les catégories de poids comprenant 10 ou moins d'entrées, six points supplémentaires seront ajoutés. Pour les catégories avec de 11 à 20 lutteurs 8 points supplémentaires seront ajoutés. 10 points seront ajoutés dans le cas où plus de 20 lutteurs sont entrés dans une même catégorie de poids.

Les trois autres événements de série de classement de lutte gréco-romaine sont le Grand Prix de Hongrie (23 février)le Sassari (24 mai) et le Oleg Karavaev (26 juillet).

*Les listes suivantes ne sont pas les listes officielles et peuvent encore être modifiées. Les inscriptions seront officialisées 24 heures avant la compétition. Ces remarques sont valables pour toutes les préinscriptions publiées par United World Wrestling. 

55kg 
Jozsef ANDRASI (HUN)
Poya Soulat DAD MARZ (IRI)
Alexandru Vasile BOTEZ (ROU)
Cihat Ahmet LIMAN (TUR)
Ekrem OZTURK (TUR)
Dogus AYAZCI (TUR)

60kg 
Avgustin Boyanov SPASOV (BUL)
Sandro FRANKOL (CRO)
Tony BRALA (CRO)
Ivan LIZATOVIC (CRO)
Mikkel LASSEN (DEN)
Daniel BOBILLO VIGIL (ESP)
Erik TORBA (HUN)
Milad Ali REZANEZHAD HOSSEINVAND (IRI)
LEE Jungbaik (KOR)
CHUNG Hanjae (KOR)
KIM Seunghak (KOR)
Ardit FAZLJIJA (SWE)
Kerem KAMAL (TUR)
Dalton James ROBERTS (USA)
Xavier Tramain JOHNSON (USA)
Ildar HAFIZOV (USA)
Javokhir MIRAKHMEDOV (UZB)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB)
Ilkhom BAKHROMOV (UZB)

63kg 
Nikolay Ivanov VICHEV (BUL)
Luka PRIHISTAL (CRO)
Mohsen Fathollah MADHANI (IRI)
Michal Jacek TRACZ (POL)
Dawid Andrzej ERSETIC (POL)
Przemyslaw PIATEK (POL)
Virgil MUNTEANU (ROU)
Virgil Alexander BICA (SWE)
Rahman BILICI (TUR)
Abdullah TOPRAK (TUR)
Erhan KARAKUS (TUR)
Travis Michael RICE (USA)
Firuz TUKHTAEV (UZB)


Double champion du monde, le Coréen RYU Hansu (KOR) luttera en 67kg. (Photo : Tony Rotundo)  

67kg 
Cristobal Alonso TORRES NUNEZ (CHI)
Danijel JANECIC (CRO)
Luka MALOBABIC (CRO)
Alejandro Ruslan CONCEPCION CASTILLO (ESP)
Otto LOSONCZI (HUN)
Mate KRASZNAI (HUN)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Mohammad Reza Hojatollah MOKHTARI (IRI)
RYU Hansu (KOR)
KIM Dohyeong (KOR)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Morten THORESEN (NOR)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Tamas NAD (SRB)
Danielo Giuseppe DI FEOLA (SWE)
Abdul Samet BASAR (TUR)
Enes BASAR (TUR)
Volkan CAKIL (TUR)
Elmurat TASMURADOV (UZB)
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)

72kg 
Stoyan Stoychev KUBATOV (BUL)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Dominik ETLINGER (CRO)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Fran SACIC (CRO)
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Martin TOTH (HUN)
Yousef Hajiali HOSSEINVAND FATHI (IRI)
Vegard JOERGENSEN (NOR)
Gevorg SAHAKYAN (POL)
Dawid KARECINSKI (POL)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Aleksandr PAIVIN (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Oskar Simon ERLANDSSON (SWE)
Selcuk CAN (TUR)
Murat DAG (TUR)
Cengiz ARSLAN (TUR)
Aram VARDANYAN (UZB)


Champion du monde 2017, Viktor NEMES luttera pour la Serbie avec les 77kg. (Photo : Gabor Martin)

77kg
Bozo STARCEVIC (CRO)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Laszlo SZABO (HUN)
Martin SZABO (HUN)
Zotlan LEVAI (HUN)
Mohammad Aziz NAGHOUSI (IRI)
Igor PETRISHIN (ISR)
KIM Hyeonwoo (KOR)
Per Anders KURE (NOR)
Ilie COJOCARI (ROU)
Rafael IUNUSOV (RUS)
Viktor NEMES (SRB)
Khalid KERCHIYEV (SWE)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Serkan AKKOYUN (TUR)
Furkan BAYRAK (TUR)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Ravaughn Richard Ravelle PERKINS (USA)
Peyton Burke WALSH (USA)
Kamal Ameer BEY (USA)
Bilan NALGIEV (UZB)

82kg 
Daniel Tihomirov ALEKSANDROV (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Filip SMETKO (CRO)
Karlo KODRIC (CRO)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Daniel TOLLAR (HUN)
Hosein Jahanbakhsh FOROUZANDEH GHOJEHBEIGLOU (IRI)
Timotej TRBULIN (SLO)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Emrah KUS (TUR)
John Walter STEFANOWICZ JR (USA)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

87kg 
Yoan Danielov DIMITROV (BUL)
Ivan HUKLEK (CRO)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Ivan RATKOVIC (CRO)
Pedro Jacinto GARCIA PEREZ (ESP)
Viktor LORINCZ (HUN)
Erik SZILVASSY (HUN)
Bertalan PAPP (HUN)
Hasan Jahanbakhsh FOROUZANDEH GHOJEHBEIGLOU (IRI)
PARK Heageun (KOR)
KIM Junehyoung (KOR)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ (POL)
Valentin CABI (SRB)
Vladimir STANKIC (SRB)
Nikolaj Georgiev DOBREV (SRB)
Aleksandar Georgije STJEPANETIC (SWE)
Kristoffer Zakarias BERG (SWE)
Ali CENGIZ (TUR)
Dogan GOKTAS (TUR)
Patrick Anthony MARTINEZ (USA)
Kevin Dewayne RADFORD JR (USA)
Muhammadali SHAMSIDDINOV (UZB)


Le dauphin du championnats du monde 2018, le Bulgare Kiril MILOV (BUL), est attendu chez les 97kg. (Photo : Max Rose-Fyne) 

97kg
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Adam VARGA (HUN)
Zsolt TOEROEK (HUN)
Robert ERSEK (HUN)
Abolfazl Naser SEYEDMAHDAVI (IRI)
LEE Seyeol (KOR) 
KIM Seungjun (KOR)
Ilia BORISOV (RUS)
Pontus Johan LUND (SWE)
Fatih BASKOY (TUR) 
Abdul Kadir CEBITUR)
Suleyman DEMIRCI (TUR)
Nicholas Allen BOYKIN (USA)
Daniel Collett MILLER (USA)
Tracy Gangelo HANCOCK (USA)
Jahongir TURDIEV (UZB)

130kg 
Miloslav Yuriev METODIEV (BUL)
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Marko KOSCEVIC (CRO)
Ante MILKOVIC (CRO)
Balint LAM (HUN)
Armin Mozes MAJOROS (HUN)
Aliakbar YOUSOFIAHMADCHALI (IRI)
KIM Minseok (KOR)
LEE Seungchan (KOR)
Oskar MARVIK (NOR)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Osman YILDIRIM (TUR)
Muminjon ABDULLAEV (UZB)

#WrestleBudapest

Plus sage après sa blessure, Savolainen revient avec "la même rage de vaincre".

By Vinay Siwach

BUDAPEST, Hongrie (6 juillet) -- Il y a un an, Arvi SAVOLAINEN (FIN) se préparait pour les Championnats du monde lors d'un camp d'entraînement en Pologne. Le dernier jour du camp d'entraînement, Savolainen a connu un revers.

Alors qu'il s'entraînait au "gut wrench", une technique de marquage courante dans la lutte gréco-romaine, il a perdu sa prise par inadvertance et a ressenti une douleur intense au poignet gauche. Craignant une rupture, il a immédiatement arrêté l'entraînement. Malheureusement, ses craintes ont été confirmées par un médecin qui a diagnostiqué une déchirure des ligaments et recommandé une intervention chirurgicale.

Outre la douleur physique, Savolainen était profondément déçu de devoir manquer les Championnats du monde. Réfléchissant à la situation, il a expliqué : "C'était le dernier camp d'entraînement prévu avant les Championnats du monde. L'opération était la seule option car les ligaments étaient complètement déchirés et, sans traitement, mon poignet allait s'aggraver."

Dans un post Instagram après l'opération, Savolainen a partagé une photo de son poignet gauche bandé et a écrit une légende : "Nous avons la compétition principale [les Championnats du monde] à l'automne, mais cette année je me concentre sur la pratique de la vie temporairement en tant que gaucher".

Ce revers a marqué le premier obstacle majeur pour Savolainen, un lutteur de 24 ans largement considéré comme le talent le plus prometteur de la Finlande et son meilleur espoir de médaille aux prochains Jeux olympiques de Paris. Aux Championnats du monde 2022, il aurait été l'un des favoris pour monter sur le podium en 97 kg, la seule médaille mondiale manquant à son impressionnante collection.

En 2018, Savolainen a mis fin à 24 ans d'attente de la Finlande pour un titre de champion du monde U20. L'année suivante, il est devenu le premier lutteur finlandais à décrocher l'or aux championnats du monde U23, avant d'ajouter une médaille de bronze en 2021. Lors des Championnats d'Europe 2022, il a atteint la finale, un événement marquant pour la Finlande après huit ans d'absence.

Savolainen s'est également distingué aux Jeux olympiques de Tokyo, terminant cinquième et manquant de peu la médaille de bronze. Sa performance a fait de lui le premier lutteur finlandais à atteindre les rondes de médailles aux Jeux olympiques depuis les Jeux d'Athènes en 2004.

Tous ces succès ont été obtenus malgré le déclin de la Finlande en tant que puissance de la lutte gréco-romaine. 

“Les partenaires d'entraînement sont un énorme problème, je pense, pour tous les pays nordiques", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas beaucoup de lutte comme en Hongrie. Il y a quelques jeunes gars, mais si vous voulez un vrai bon combat avec beaucoup de partenaires, vous devez aller dans d'autres pays, comme ici en Hongrie.”

Cependant, ces difficultés n'ont pas empêché Savolainen de poursuivre sa carrière de lutteur. Bien que la blessure ait constitué un revers temporaire, il en a profité pour se concentrer sur le renforcement du bas du corps, consacrant des heures supplémentaires au gymnase à des exercices pour les jambes.

"J'ai surtout entraîné le bas du corps, comme la puissance des jambes et la puissance du milieu du corps", a-t-il expliqué. "Avec le temps, j'ai pu faire des choses normales et aussi de la lutte. Mais la lutte est assez difficile pour les poignets."

Pour un lutteur gréco-romain, les poignets jouent un rôle crucial dans les combats, qu'il s'agisse de saisir les mains des adversaires, d'endurer une pression constante ou d'utiliser les poignets pour des techniques telles que les roulades.

"Quand on a un poignet normal, on ne pense pas que la lutte soit si dure pour le poignet", a-t-il déclaré. "Mais quand on a un poignet cassé, on se rend compte que la lutte est vraiment dure. La prise de la main est différente de ce qu'elle était avant".

Nullement découragé par sa blessure, Savolainen a décidé de reprendre la compétition. Il a participé à un camp d'entraînement international en Croatie en février, puis s'est inscrit au Thor Masters en mars pour se préparer aux Championnats d'Europe.

"Nous avons eu des séances de technique pour lutter en position debout et faire des mouvements qui évitent d'utiliser le poignet", a-t-il déclaré. "Je l'ai bandé au début. Je me suis dit que j'étais prêt à concourir avec le poignet bandé et j'ai participé à un Thor Masters.

Cependant, un événement malheureux attend Savolainen au Danemark. Après avoir remporté son premier combat avec facilité, il s'est cassé le cartilage des côtes en exécutant une roulade, ce qui a nécessité une nouvelle intervention chirurgicale et prolongé son temps de récupération. En conséquence, il a dû se retirer des Championnats d'Europe.

“Je l'ai fait rouler [mon adversaire] et je me suis cassé le cartilage de la côte", a-t-il déclaré. "J'ai dû subir une nouvelle opération. Heureusement, ce n'était pas une grosse opération et il ne m'a fallu qu'un mois pour m'en remettre, mais c'est maintenant chose faite."

C'est la plus longue période pendant laquelle le natif de Lahti n'a pas pratiqué la lutte depuis qu'il a commencé à l'âge de quatre ans. Mais ce n'est pas le seul sport qu'il a pratiqué dans son enfance.

Savolainen, enfant extrêmement énergique, s'est essayé à trois autres sports avant d'opter pour la lutte. Comme sa famille possédait quelques chevaux, il a pratiqué l'équitation au niveau junior, ainsi que le snowboard et le hockey sur glace.

"J'avais des frères et sœurs plus âgés qui faisaient aussi de la lutte, mais ils ont arrêté au bout d'un an", explique-t-il. "La lutte n'était pas chère et constituait un bon passe-temps en Finlande."

"Quand j'étais plus jeune, nous avions nos propres chevaux. J'ai aussi fait du snowboard. J'ai aussi été acteur pendant un an. Mais à 15 ans, il faut décider si l'on veut devenir lutteur. Et si vous devenez lutteur, vous n'avez plus l'énergie nécessaire pour faire beaucoup d'autres choses."

Pour renouer avec l'histoire de la Finlande, Savolainen s'est inscrit aux quatrièmes Ranking Series de Budapest, qui se dérouleront du 13 au 16 juillet. En se mesurant à quelques-uns des meilleurs lutteurs du monde à Budapest, il se met à l'épreuve avant les Championnats du monde de septembre.

Parmi les concurrents inscrits à Budapest figurent Daniel GASTL (AUT), Markus RAGGINGER (AUT), Murat LOKIAYEV (AZE), Arif NIFTULLAYEV (AZE), Tamas LEVAI (HUN), Alex SZOKE (HUN), Tyrone STERKENBURG (NED), et Felix BALDAUF (NOR).

Mais Savolainen n'est pas inquiet.

"L'essentiel est de se préparer mentalement à la compétition et d'obtenir de bons matches", a-t-il déclaré. "Lorsque nous aurons d'autres compétitions avant les Championnats du monde, ma condition s'améliorant de plus en plus, je me sentirai en confiance avant le vrai test en Serbie."

Une grande partie de cette confiance vient aussi des leçons qu'il a apprises sur la lutte et sur lui-même pendant la période où il ne s'est pas entraîné.

"Je suis beaucoup plus expérimenté", a-t-il déclaré. "Peut-être qu'après quelques blessures, on apprend des choses. Vous n'avez pas besoin de pousser votre corps jusqu'à ses limites à chaque entraînement, alors soyez sage."

"La lutte me manquait parfois. C'est un bon sentiment lorsque vous réussissez une compétition et que toute la pression disparaît. C'est le sentiment qui vous manque."

Il n'aurait pas pu choisir une meilleure compétition pour éprouver le sentiment de victoire. Budapest revêt une importance particulière pour Savolainen, car c'est dans cette ville qu'il a remporté le titre mondial des U20 en 2018 et qu'il a décroché une médaille d'argent aux Championnats d'Europe l'année précédente.

Malgré l'impact physique de la lutte, Savolainen reste déterminé à atteindre l'excellence dans ce sport et à ressentir à nouveau cette sensation gratifiante.

"La lutte est très éprouvante pour le corps", a-t-il déclaré. "Parfois, on a juste envie de s'allonger sur le canapé et de regarder Netflix. J'aime aller au sauna pour me détendre lorsque nous avons du temps libre. Mais j'ai toujours envie de gagner et j'éprouve le même sentiment lorsque je réussis une compétition. Vous pouvez avoir mal au corps, mais [quand vous gagnez] vous sentez que vous l'avez fait et c'est un bon sentiment".