#WrestleAlexandria

Mirzazadeh prêt pour le test de Kayaalp à Alexandrie

By Vinay Siwach

ALEXANDRIE, Egypte (17 février) -- Amin MIRZAZADEH (IRI) a revisionné sa finale des championnats du monde contre Riza KAYAALP (TUR) de nombreuses fois ces cinq derniers mois pour comprendre ce qu'il aura pu faire différemment pour changer le résultat.

La victoire 1-1 pour Kayaalp a donné à la légende turque son cinquième titre mondial, privant Mirzazadeh de son premier. Mais il y a eu des moments durant la finale que Mirzazadeh regrette, quelques-uns qui se sont avérés préjudiciables.

"J'ai regardé cette finale à nouveau," a déclaré Mirzazadeh. "Il y avait quelques problèmes, je le sais."

Mais peu de temps après ce combat, Mirzazadeh aura la chance de renverser les résultats mais pas dans un championnat du monde. Les deux lutteurs se rendront dans la ville historique d'Alexandrie en Egypte pour le deuxième évènement de Ranking Series du 23 au 26 février.

Les deux hommes font partie des 463 lutteurs qui participeront au tournoi Ibrahim Moustafa et essaieront de remporter les 1500 Francs Suisses offerts pour la médaille d'or.

A partir de cette année, chaque Ranking Series offrira des prix -- 1500 Francs Suisses pour l'or, 750 Francs Suisses pour l'argent et 500 Francs Suisses pour chacun des médaillées de bronze. Les tournois permettront également une tolérance de poids de 2 kilogrammes.

L'Iran n'emmène que quatre lutteurs mais tous sont parmi les meilleurs de leur catégorie de poids. Mirzazadeh sera en130kg tandis que Mohammadhadi SARAVI (IRI) luttera en 97kg. Le champion olympique Mohammaedreza GERAEI (IRI) est inscrit en 72kg tandis que Meysam DALKHANI (IRI) lutte en 63kg.

Mirzazadeh, natif de Khozestan, est visiblement plus petit que Kayaalp qui a entravé ses efforts pour battre ce dernier. Mais avec le temps, l'iranien pense qu'il a amélioré sa force et sa taille ce qui pourra l'aider à battre Kayaalp dans un avenir proche.

"Le lutteur turc est expérimenté," a déclaré Mirzazadeh. "Mais je vais utiliser ma puissance comme je suis plus jeune."

A Belgrade, en fin de finale, Mirzazadeh a réussi à mettre Kayaapl dans une position délicate et aurait pu marqué un go behind et un stepout. Cependant, c'est la force de Kayaalp qui a empêché cela de se produire.

Une autre énorme lacune pour Mirzazadeh est son incapacité à marquer d'un par terre contre Kayaalp. C'est l'une des raisons qui, bien qu'ayant obtenu l'avantage pour la troisième passivité, il a demandé à Kayaalp de reprendre en position debout et non en par terre lors du combat de Belgrade.

"Lors des combats précédents, j'étais en sous-poids," a-t-il déclaré. "Mais maintenant j'ai augmenté mon poids et ma force dans une large mesure et je serais certainement plus puissant lors de mon prochain match."

Les deux hommes se sont rencontrés deux fois auparavant dans leur carrière et un point positif, s'il en est un pour Mirzazadeh, est l'amélioration de sa défense. Aux Jeux olympiques de Tokyo, Kayaalp a réussi à retourner Mirzazadeh d'une position par terre alors que la même chose ne s'est pas produite aux championnats du monde à Belgrade.

Avec les années, il se peut que la force physique de Mirzazadeh ait augmenté alors que la condition physique de Kayaalp a diminué avec l'âge.

Malgré tout, Kayaalp, qui a été occupé par le travail de secours après les tremblements de terre du 6 février en Turquie et Syrie, restera le favori pour remporter l'or en 130kg.

La participation aux opérations de secours dans la province de Hatayen Turquie pourrait affecter sa préparation pour son premier tournoi de l'année, mais avec des tonnes d'expérience de son côté et les championnats européens prévus dans deux mois, Kayaalp sera toujours une force avec laquelle il faudra compter.

D'un autre côté, cela pourrait être la meilleure chance pour Mirzazadeh d'obtenir une victoire sur Kayaalp.

"Nous avons les plans," a déclaré le jeune homme de 25 ans. "Nous avons travaillé pendant l'intersaison avec mon entraîneur Sina TALEBVAND et maintenant au camp national à Téhéran."

Quel que soit le résultat de cet éventuel combat le 23 février, les deux lutteurs auront droit à une répétition générale pour leurs championnats continentaux respectifs.

Kayaalp pourra compter sur Iakobi KAJAIA (GEO), Zviadi PATARIDZE (GEO), Jello KRAHMER (GER) et Alin ALEXUC CIURARIU (ROU) tandis que Mirzazadeh devra probablement affronter Lingzhe MENG (CHN), NAVEEN (IND), Anton SAVENKO (KAZ), Alimkhan SYZDYKOV (KAZ) et Roman KIM (KGZ).

Kayaalp tentera d'étendre son record de titres lors des championnats européens en avril en Croatie ayant remporté l'année dernière son onzième titre continental.

Mais Mirzazadeh attend une confrontation aux championnats du monde, qui se dérouleront au Stark Arena à Belgrade comme l'année dernière.

"Je ferai de mon mieux pour m'améliorer en termes de préparation physique et technique," a-t-il déclaré. "Mon but est d'atteindre mon meilleur état et de pouvoir remporter la médaille d'or aux championnats du monde 2023 et après cela aux Jeux Olympiques 2024."

Japon

La championne Olympique de Rio, Dosho, annonce sa retraite

By Ken Marantz

TOKYO (30 mars) -- Sara DOSHO (JPN), médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Rio 2016, dont la quête de gloire a été entravée par une blessure à l'épaule en 2018 dont elle ne s'est jamais complètement remise, a annoncé sa retraite sur son compte Twitter jeudi.

Dosho, âgée de 28 ans, portant désormais son nom de mariage OKADA, a remporté l'or en 69kg en lutte féminine à Rio, suivi par le seul titre mondial senior qu'elle a remporté à Paris en 2017. Elle a aussi remporté une médaille d'argent mondiale en 2014 et des médailles de bronze en 2013 et 2015.

"En repensant à ma vie en lutte, je peux dire avec fierté que j'ai tout donné," a écrit Dosho, qui débutera le mois prochain une nouvelle vie en tant que fonctionnaire dans sa ville de Matsusaka City, préfecture de Mie, dans le centre du Japon.

Dosho, qui devait remporter une épreuve éliminatoire nationale en 68kg pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, est passée près d'une répétition olympique lorsqu'elle a terminé cinquième. Sa défaite dans le match pour la médaille de bronze contre Alla CHERKASOVA (UKR) s'est avéré être le dernier match de sa carrière.

"Cela fait 21 ans que j'ai commencé la lutte, à 7 ans," a écrit Dosho. "J'ai tout consacré à la lutte".

"Après la fin des Jeux olympiques de Tokyo, je me suis dit que j'aimerais essayer de revenir sur la grande scène. Mais au fil des jours, ma condition physique, les effets de l'épaule et toutes les petites blessures qui se sont accumulées m'ont empêché de donner tout ce que je pouvais à la lutte comme je le faisais auparavant, ce qui m'a conduit à cette décision."

Dosho semblait bien placée pour tenter de décrocher une deuxième médaille d'or olympique consécutive lorsqu'elle s'est blessée à l'épaule gauche le jour de l'ouverture de la Coupe du monde en mars 2018 à Takasaki, au Japon.

Dosho a réussi à s'accrocher et à battre Danielle LAPPAGE (CAN) 2-1 dans le match, mais a été forcée de manquer le match de la médaille d'or le lendemain contre la Chine, que le Japon a remporté 6-4 pour son quatrième titre d'affilée. Capitaine de l'équipe, elle n'a pu que participer à la célébration sur le tapis.

Cette blessure a nécessité une intervention chirurgicale qui l'a obligée à manquer les Championnats du monde de Budapest et à abdiquer son trône. Elle a pu revenir à temps pour le All-Japan.

Des championnats, en décembre de la même année, où elle a réussi de justesse à décrocher son huitième et dernier titre national d'affilée.

S'appuyant sur une solide attaque de plaquage, Dosho a été contrainte à la défensive au cours de ses dernières années et n'a jamais retrouvé sa domination d'antan. Elle a remporté une quatrième médaille d'or aux Championnats d'Asie à Xi'an, en Chine, en avril 2019, mais cinq mois plus tard, elle a dû se contenter d'une décevante cinquième place aux Championnats du monde à Nur-Sultan.

Sa défaite en quart de finale face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA) a mis fin à une série de 41 victoires en quatre ans, depuis les Championnats du monde 2015 à Las Vegas.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Alors que la cinquième place à Nur-Sultan a permis au Japon d'obtenir une place chez les 68 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, le fait de ne pas remporter de médaille a signifié que Dosho n'a pas obtenu cette place pour elle-même. Elle devait remporter le All-Japan pour décrocher cette place, mais elle fut battue 9-2 en demi-finale par Miwa MORIKAWA.

La place en 68 kg était donc à prendre dans un match éliminatoire entre les deux. Dosho, qui sortait d'une blessure au genou subie deux mois plus tôt, marqua son seul point technique avec un contre pour une reprise et battit Morikawa 3-1. Le report d'un an des Jeux de Tokyo lui a permis de récupérer, mais cela n'a pas suffi pour décrocher à nouveau l'or.

Elle affronte Mensah-Stock au premier tour, et c'est encore l'Américaine qui domine la rencontre. Dosho a battu sa rivale asiatique de longue date Feng ZHOU (CHN) au repêchage, mais a perdu par chute contre Cherkasova dans le match pour la médaille de bronze. Ironiquement, c'est Cherkasova qui a remporté le titre mondial en 2018 que Dosho a manqué.

Dosho a commencé la lutte au club de lutte Ichishi, dans la préfecture de Mie, qui a produit la triple championne olympique Saori YOSHIDA (JPN) et de nombreuses autres stars. Elle a remporté trois titres nationaux dans les classes élémentaires, puis a gagné la couronne nationale des lycées lors de chacune de ses trois années au lycée Shigakukan, qui accueille la puissante université Shigakkan.

Lors de sa première année à Shigakkan, elle a remporté la première de ses quatre médailles mondiales senior avec une troisième place aux Championnats du monde 2013 à Budapest. L'année suivante, elle a terminé deuxième en 69 kg contre Aline FOCKEN (GER), une défaite qu'elle allait venger trois ans plus tard lors de la finale à Paris.

En vue de la prochaine étape de sa vie, Dosho a récemment démissionné de Toshin Housing Co, la société de construction de logements basée dans la préfecture d'Aichi qui sponsorise l'équipe de lutte qu'elle a rejointe en 2017 au sein de Shigakkan. Parmi ses coéquipières se trouvaient les championnes olympiques Eri TOSAKA et Sae NANJO.

Dosho entre maintenant dans le monde de la fonction publique, travaillant au bureau municipal de Matsusaka dans la section de promotion des sports du conseil de l'éducation. Selon les médias japonais, Dosho n'a pas été recrutée, mais a posé sa candidature pour bénéficier d'un programme visant à favoriser le retour dans leur région d'origine des personnes ayant déménagé dans les grandes villes.

"Lorsque sa candidature est arrivée sur Internet et que j'ai vu son nom, j'ai été surpris", a déclaré le chef du département du personnel cité par le Tokyo Shimbun, ajoutant que lors de leur entretien, "elle a dit qu'elle voulait travailler à la promotion des sports en utilisant l'expérience qu'elle a acquise aux Jeux olympiques et ailleurs".

Le quotidien rapporte que le maire de Matsusaka, Masato TAKEGAMI, a déclaré : "J'espère qu'elle fera un travail qui donnera des rêves aux enfants".