Who's In?

Lutte féminine : les qualifications olympiques

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY (le 22 avril) - En réponse à la décision du CIO de reporter les Jeux Olympiques de Tokyo à l'été 2021, United World Wrestling a annoncé que toutes les places de qualification olympiques déjà obtenues resteront comme tel.

Pour les athlètes ayant qualifié leur pays au championnat du monde ou au tournoi de qualification panaméricain, leur épreuve est donc finie. Mais différentes catégories de poids restent indéterminées et les huit places de chacune seront établies en mars et avril 2021.

Nous avons vérifié les séries pour savoir quelles stars doivent encore se qualifier (“Who’s In”).

Les meilleures pays de lutte féminine sont de retour pour cette année qualificative comme le Japon et la Chine, en lice pour accumuler la plus grande quantité de places olympiques.

Les Etats-Unis sont le seul pays qualifié dans chacune des six catégories de poids : deux d'entre elles obtenues lors du championnat du monde 2019, quatre autres lors du tournoi de qualification olympique d'Ottawa.

Le Japon, lui, s'est qualifié dans cinq des six catégories olympiques lors du championnat du monde de Noursoultan, la Chine dans quatre. Il est attendu que ces deux pays complètent leur pleine licence olympique lors du tournoi de qualification olympique d'Asie de mars 2021.

Voyons où en sont les choses dans chacune des six catégories à l'approche des quatre derniers événements de qualification olympique.

50kg
Dans l'un des plus surprenants développements du championnat du monde 2019, le Japon a échoué à se qualifier dans la catégorie de lutte féminine des 50kg. Yuki IRIE, qui a remporté la place sur la deux fois championne du monde Yui SUSAKI, n'avait pas atteint un combat de médaille à Noursoultan.

Cette échec a permis à Susaki de récupérer sa place et de partir en quête d'or olympique. Susaki a de nouveau vaincu Yuki lors de la Coupe de l'Empereur en décembre, acquérant ainsi le droit de qualification pour le tournoi olympique d'Asie. Si elle réussit, elle sera définitivement la favorite de la catégorie à Tokyo.

Evin DEMIRHAN (TUR), médaillée mondiale de bronze et championne du monde des U23, tentera elle d'obtenir la qualification lors du tournoi olympique européen.

53kg
Jacarra WINCHESTER (USA) avait remporté le titre mondial des 55kg à Noursoultan avant de passer en 53kg pour décrocher là aussi une place olympique pour son pays. Elle a ensuite déployé toute son énergie au tournoi de qualification olympique panaméricain de mars dernier, qualifiant les USA pour la catégorie.

La double championne du monde Vanesa KALADZINSKAYA avait décroché l'or au Matteo Pellicone en janvier, avant d'y ajouter un titre européen en février. Elle cherchera à sécuriser sa place olympique lors du tournoi de qualification européen en mars 2021.

57g
La championne olympique Helen MAROULIS (USA), qui avait sonné la grande lutteuse japonaise Saori YOSHIDA (JPN) en lui arrachant l'or aux Jeux Olympiques de Rio, est revenue à la compétition pour la première fois depuis le championnat du monde 2018 en prenant part au tournoi de qualification panaméricain d'Ottawa. Elle y a qualifié les USA en 57kg avant de déclarer forfait pour la finale.

Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX) avait écrit l'histoire pour son pays en atteignant les finales du qualificatif panaméricain, devenant la première Mexicaine à obtenir en lutte la qualification pour les Jeux Olympiques. 

La triple médaillée mondiale Emese BARKA (HUN) et la championne d'Europe 2020 Grace BULLEN (NOR) seront les favorites du tournoi de qualification européen.

62kg
Quadruple médaillée mondiale, Yulia TKACH (UKR) a réalisé une année impressionnante, décrochant le bronze du Matteo Pellicone et l'or du championnat d'Europe.  Classée 3ème mondiale, elle est cependant toujours en quête d'une place olympique sûre en 62kg. 

Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) est à la poursuite de son quatrième cycle olympique. La Colombienne de 34 ans avait remporté des médailles de bronze aux Jeux de 2008 et de 2012. Elle a échoué à se qualifier pour le championnat du monde de Noursoultan, de même que pour le qualificatif panaméricain ; il lui reste donc encore une chance de qualification olympique, lors du, justement, 'tournoi mondial olympique de la dernière chance' d'avril 2021.

68kg
Danielle LAPPAGE (CAN), médaillée mondiale d'argent en 2018, s'est qualifiée pour les JO en mars dernier en remportant le tournoi de qualification olympique panaméricain. La star canadienne a aussi décroché le bronze au Matteo Pellicone en janvier dernier.  

Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB) a composté son billet pour Tokyo en atteignant les finales du Panaméricain et est l'une des trois lutteuses cubaines qualifiées pour les JO.

Koumba LARROQUE (FRA) est médaillée mondiale 2017 et 2018, mais n'a su atteindre les finales de Noursoultan. Elle tentera de sécuriser sa place olympique lors du qualificatif européen.

76kg
Championne olympique, Erica WIEBE (CAN) s'est emparée de l'or du Pellicone avant de sécuriser sa place au Panaméricain d'Ottawa. Plusieurs lutteuses très accomplies chercheront la qualification lors du tounoi européen, dont la championne du monde Yasemin Adar (TUR), la quadruple médaillée mondiale Vasilisa MARZALIUK (BLR) et l'une des médaillées olympiques russes, Natalia VOROBEVA ou Ekaterina BUKINA. 

Vorobeva fut championne olympique en 2012, vice-championne en 2016. Jeune maman, elle est devenue championne du monde de la catégorie non olympique des 72kg lors des mondiaux de Noursoultan en 2019.

#WrestleCoralville

L'équipe All-World est prête à relever le défi de la Coupe du monde

By Vinay Siwach

CORALVILLE, Iowa (6 Décembre) -- Un champion du monde, cinq médaillés mondiaux à plusieurs reprises et deux médaillés des championnats du monde 2022.

Une équipe All-World de 10 membres descendra à Coralville pour la Coupe du monde de lutte libre les 10 et 11 décembre à l'Xtreme Arena et, si tout se passe bien, sera une menace sérieuse pour le titre.

Pour la Coupe du monde 2022, c'est la première fois qu'une équipe All-World va participer au tournoi. Elle est composée des premiers de chaque catégorie de poids de Belgrade qui ne font pas partie des cinq équipes directement qualifiées.

Les États-Unis, l'Iran, le Japon, la Mongolie et la Géorgie ont été les cinq meilleures équipes des Championnats du monde et ont obtenu une qualification automatique pour la Coupe du monde. Mais la All-World semble être une unité redoutable.

Mené par le champion du monde Zelimkhan ABAKAROV (UWW) en 57 kg, elle compte le double médaillé d'argent Tajmuraz SALKAZANOV (UWW) en 74 kg, un autre Slovaque et médaillé d'argent Batyrbek TSAKULOV (UWW) en 97 kg, deux jeunes médaillés de bronze de Belgrade Ernazar AKMATALIEV (UWW) en 70 kg et Osman NURMAGOMEDOV (UWW) en 92 kg.

Le double médaillé de bronze Iszmail MUSZUKAJEV (UWW) sera dans la catégorie des 65 kg avec les médaillés de bronze des 79 kg Arsalan BUDAZHAPOV (UWW) et Azamat DAULETBEKOV (UWW) des 86 kg qui ajouteront de la puissance de feu à l'équipe. L'athlète olympique de Tokyo Georgi VANGELOV (UWW) en 61 kg et Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UWW) en 125 kg complètent l'équipe.

L'équipe All-World est placée dans le groupe B avec l'Iran et le Japon et il est probable qu'elle terminera en tête du classement et luttera en finale.

En ouvrant sa campagne contre le Japon, l'équipe All-World sera une grande favorite. Le Japon est privé de ses deux champions du monde, Rei HIGUCHI (JPN) et Taishi NARIKUNI (JPN), et a envoyé une équipe relativement jeune.

Mais l'équipe All-World comptera sur Abakarov, Muszukajev, Akmataliev, Salkazanov et Nurmagomedov pour lui donner une victoire incontestable.

Le Japon a également peu de chances de s'imposer face à l'Iran, ce qui fait du match All-World contre l'Iran une demi-finale virtuelle.

"Notre préparation est très bonne", a déclaré Akmataliev. "Nous étions censés organiser un camp en Amérique, mais cela ne s'est pas fait. Donc, nous nous préparons à Bishkek. Samedi, nous allons montrer sur le tapis."

Akmataliev est l'un des lutteurs les plus passionnants au monde, avec des performances de clutch, notamment dans les victoires par come-from-behind. On attendra de lui qu'il gagne tous ses combats à Coralville. Et il espère que l'équipe sera capable de faire de même.

"J'étais très heureux lorsque j'ai reçu l'invitation pour l'équipe mondiale", a-t-il déclaré. "Notre équipe est très forte, et nous allons montrer notre potentiel. Nous pouvons battre toutes les autres équipes.

"Nos lutteurs sont les meilleurs dans leurs catégories de poids et si nous pouvons nous rassembler en tant qu'équipe, nous serons champions", a-t-il ajouté.

Akmataliev espère lutter contre les États-Unis en finale mais est conscient des menaces que représentent l'Iran et le Japon en phase de groupe.

"Je ne peux pas dire qu'une équipe est faible ou forte", a-t-il déclaré. Chaque adversaire est fort, et je traiterai chaque combat comme une finale et j'essaierai de gagner"

Si les États-Unis et l'équipe All-World s'affrontent en finale, il faut s'attendre à une bataille au coude à coude, les deux équipes étant aussi bonnes l'une que l'autre.

Si Abakarov peut donner un départ gagnant à l'équipe All-World, ce sera Vangelov contre Seth GROSS (US) en 61kg et un combat favori des fans entre Muszukajev et John DIAKOMIHALIS (USA) en 65kg. Akmataliev tient le haut du pavé contre Tyler BERGER (USA) avec Salkazanov et Jason NOLF (USA) en 74kg.

Salkazanov doit gagner même si Budazhapov perd contre Jordan BURROUGHS (USA) en 79kg. Dauletbekov contre Zahid VALENCIA (USA) en 86kg sera un match crucial pour les deux équipes car Numagomedov devrait gagner contre Nathan JACKSON (USA). Kyle SNYDER (USA) a le dessus en 97kg contre Tsakulov dans le match rejoué de la finale des Championnats du Monde. L'équipe mondiale aura besoin de la victoire de Khotsianivskyi en 125 kg contre Hayden ZILLMER (USA).

Selon toute vraisemblance, elle se terminera par cinq victoires pour les deux équipes et l'équipe ayant le plus de points de classement remportera la Coupe du monde.