#WrestleSassari

L'or de Sassari pour Chamizo

By Eric Olanowski

SASSARI, Italy (le 25 mai) – Frank CHAMIZO (ITA), à domicile et dans un duel de champions continentaux, remporte le Matteo Pellicone de Sassari par 6-4 sur Daniyar KAISANOV (KAZ), catégorie 74kg.

La bruyante foule aura servi d'appui à Chamizo pour se défaire de Kaisanov en finale. “Je suis si content pour [les fans]. Ils me soutiennent ; j'en ai besoin. Je les adore.” 

L'Italien, champion d'Europe le mois dernier à Bucarest en Roumanie, était mené de quatre points par le champion d'Asie suite à un amené au sol et un croisillon, mais a su réduire son retard de deux points face au Kazakh avant la pause grâce à un amené au sol.

Inscrivant deux points en entrée de seconde période, Chamizo a atteint son niveau offensif habituel pour prendre l'avantage sur critères, rajoutant un troisième amené au sol et prenant la tête 6-4 à 30 secondes de la cloche. Esquivant plusieurs attaques mais maintenant ses positions, Chamizo remporte l'or de Sassari pour la première fois - il avait fini huitième en 2014.

C'est également par une impressionnante remontée au score que Chamizo a défait en demi-finale et par 5-4 le champion du monde 2014 Khetik TSABOLOV (RUS), réalisant en deuxième période deux amenés au sol et comblant ainsi un déficit de trois points face au dauphin russe des mondiaux 2017.

Chamizo a déclaré, après le combat, “Je suis concentré. Je ne rigole pas. C'est comme ça, je ne parle pas de gagner, ou perdre. Je veux parler d'entraînement et de concentration.” 

Chamizo était entré à Sassari classé quatrième mondial avec 56 points. Les 16 points de sa médaille d'or lui permettent de dépasser dorénavant Avtandil KENTCHADZE (GEO) et Jordan Ernest BURROUGHS (USA). “Lutter en compétition est important. J'ai besoin des points de classement,” a-t-il commenté. La superstar italienne sera classée deuxième mondiale des 74kg, à quatre points des 76 du champion du monde en titre Zaurbek SIDKOV (RUS). 

Selon ses derniers commentaires, Chamizo luttera lors du dernier événement de série de classement de l'année, le Yasar Dogu. Si Sidakov est là et que Chamizo prend une médaille, l'Italien pourrait se retrouver tête de série No.1 au championnat du monde.

Nurkozha KAIPANOV (KAZ), l'un des lutteurs kazakhs médaillées d'or à Sassari samedi soir. (Photo : Gabor Martin) 

Le Kazakhstan remporte le titre par équipe grâce à sept médailles 
Les sept médaillés kazakhs de Sassari donnent à leur équipe quinze points d'avance sur la Russie, seconde de l'événement. Rassul KALIYEV et Nurkozha KAIPANOV sont tous deux médaillés d'or ; deux médailles d'argent et trois de bronze complètent leur tableau.

Bien qu'il ait concédé la défaite en finale des 61kg, Rassul Kalyev a tout de même été nommé champion après que l'Iranien Mohammadbagher YAKHKESHI a été disqualifié pour n'avoir pas observé les règles UWW de cérémonie de remise des médailles. Dans le tableau des 61kg, joué en tournoi nordique, Yakheshi est sorti vainqueur par 4-1, dont une victoire 7-2 sur Rassul Kaliyev en finale, une médaille retirée lors de la cérémonie de remise des prix.

Yakhkeshi ne portait pas les vêtements exigés lorsqu'il a rejoint le podium. Selon le règlement d'United World Wrestling, les athlètes doivent porter sur le podium le survêtement de leur pays pour recevoir leur médaille. Yakhkeshi, en manches courtes, s'est vu rappeler à l'ordre plusieurs fois mais n'a pas, entre autres comportements, obtempéré, d'où sa disqualification.

Kalyev, Uladzislau ANDREYEU (BLR) et Rahul AWARE (IND) ont donc été requalifiés sur les trois places du podium dans cet ordre.

Le deuxième champion kazakh est Nurkozha Kaipanov, vainqueur sans appel de George KOLIEV (BLR) par 6-0 en finale des 70kg. Kaipanov a inscrits deux amenés au sol et deux sorties de tapis pour obtenir la première médaille d'or de sa carrière en événement de série de classement.

77 secondes auront suffit à Azamat TUSKAEV (RUS) pour mettre le Canadien Darthe CAPELLAN en tombé. (Photo : Gabor Martin)

Lutte Libre : trois médailles d'or pour l'équipe russe qui finit deuxième 
L'équipe de la Fédération de Russie se classe deuxième avec 147 points et trois champions : Azamat TUSKAEV (RUS), Khalil AMINOV (RUS) et Pavel KRIVTSOV (RUS). 

La finale de la catégorie des 57kg n'aura duré que 77 secondes, le temps qu'Azamat Tuskaev, en contre-offensive sur une tentative de double ramassement de jambes de Darthe CAPELLAN (CAN), le mette en coquille et inflige un tombé à son adversaire. 

Khalil Aminov donne à la Russie son deuxième titre de la soirée dans une victoire par 6-2 sur Galymzhan USSERBAYEV (KAZ) en 79kg. Aminov a marqué deux points pour autant de sorties de tapis et conclu par un double ramassement de jambes à quatre points.

Le troisième titre russe revient, en 125kg, à Pavel Krivtsov, vainqueur de Daniel LIGETI (HUN). Krivtsov avait pris l'avantage sur critères 4-4, ajoutant un point sur un challenge perdu par les Hongrois puis, en contre-attaque et à 1.7 seconde de la cloche, décroche la victoire par un amené au sol sur Ligeti par 7-4. 


L'un des trois champions iraniens, Alireza KARIMIMACHIANI. (Photo : Gabor Martin) 

Karami conduit l'Iran en troisième place  
Si la médaille d'or des 61kg de Mohammadbagher Yakheshi n'avait pas été révoquée sur le podium, l'Iran aurait comptabilisé quatre titres samedi soir. Ahmad BAZRIGHALEH (IRI), Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) et Hamed TALEBIZARRINKAMAR (IRI) ont tout de même remporté, l'un après l'autre, les séries des 86, 92 et 97kg respectivement, donnant à l'équipe iranienne la troisième place de la compétition.

En finale ds 86kg, Ahmad Bazrighaleh aura réalisé le plus improbable des remontées du tournoi, pour vaincre finalement le Kazakh Azamat DAULETBEKOV dans un combat à 29 points. Bazrighaleh était très proche d'une défaite par supériorité technique - son adversaire menait 10-2 en fin de première période - mais il allait inscrire 17 points d'affilée jusqu'à une victoire par, finalement, 19-10.  

En finale des 92kg c'est le médaillé de bronze des mondiaux 2018 Alireza Karimimachiani qui a fait son show face au Russe Batyrbek TCAKULOV (RUS), saisissant l'or par 7 points à 2, obtenus sur une mise en danger, trois sorties de tapis et un doublé de points attribués pour brutalité.

Hamed Talebizarrinkamar s'est très efficacement débarrassé, lui, de son compatriote Abbas Ali FOROUTANRAMI (IRI) par 8-0 en finale des 97kg et décroche ainsi sa première médaille d'or en compétition internationale depuis le championnat du monde junior de 2011.


Mené 6-1, Sonba GONGANE (IND) a finalement vaincu le No.16 mondial Magomedrasul IDRISOV (RUS) 9-8. (Photo : Gabor Martin)

Mené 6-1, Gongane remporte le titre des 65kg
Dans l'un des combats les plus passionnants de la soirée, l'Indien Sonba GONGANE (IND) a décroché une victoire à l'arrachée par 9-8 sur le champion russe du Ivan Yariguin Magomedrasul IDRISOV en finale des 65kg. 

Gongane, mené 6-1, n'en a pas pour autant baissé les bras et a su prendre la tête du combat à 120 secondes de la cloche. En position arrière lors d'un amené au sol du Russe, Gongane est resté offensif jusqu'à décrocher la victoire 9-8. 

RÉSULTATS 

PAR ÉQUIPE
OR – Kazakhstan (162 points)
ARGENT – Russie (147 points)
BRONZE – Iran (111 points)
4me - Inde (90 points) 
5me – Canada (73 points)

57kg
OR - Azamat TUSKAEV (RUS) df. Darthe CAPELLAN (CAN), par tombé 
BRONZE - Nader Ahmad HAJIAGHANIASAMAKOUSHI (IRI) df. Changjun PARK (KOR), 6 - 0
BRONZE - Givi DAVIDOVI (ITA) df. Patrick James HEBREARD (USA), 10-0 

61kg
OR - Rassul KALIYEV (KAZ) 
ARGENT -  Uladzislau ANDREYEU (BLR)
BRONZE - Rahul AWARE (IND) 

65kg 
OR – Sonba Tanaji GONGANE (IND) df. Magomedrasul IDRISOV (RUS), 9-8 
BRONZE – Sayatbek OKASSOV (KAZ) df. Harphool HARPHOOL (IND), 14-3 
BRONZE - Junsik YUN (KOR) df. Quentin Jean-René STICKER (FRA), 5-0 

70kg
OR - Nurkozha KAIPANOV (KAZ) df. George KOLIEV (BLR), 6-0 
BRONZE - Yones Aliakbar EMAMICHOGHAEI (IRI) df. Mihail Iliev GEORGIEV (BUL), 10-0 
BRONZE - Batyr BORJAKOV (TKM) df. Fares LAKEL (ALG), 9-4 

74kg
GOLD - Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA) df. Daniyar KAISANOV (KAZ), 6-4 
BRONZE - Miroslav Stefanov KIROV (BUL) df. Amit Kumar DHANKHAR (IND), 11-0
BRONZE - Khetik TSABOLOV (RUS) df. Andrei KARPACH (BLR), 12-6 

79kg 
OR - Khalil AMINOV (RUS) df. Galymzhan USSERBAYEV (KAZ), 6-2 
BRONZE - Fateh BENFERDJALLAH (ALG) df. Parveen RANA (IND), par tombé 
BRONZE - Dmytrii TKACHENKO (UKR) df. Sahergeldi SAPARMYRADOV (TKM), par tombé

86kg 
OR - Ahmad Yousef BAZRIGHALEH (IRI) vs. Azamat DAULETBEKOV (KAZ), 19-10 
BRONZE -  Akhmed AIBUEV (FRA) df. Dovletmyrat ORAZGYLYJOV (TKM), 14 - 4
BRONZE - Deepak PUNIA (IND) df. Boris MAKOEV (SVK)

92kg (Single Bronze) 
OR - Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) df. Batyrbek TCAKULOV (RUS), 8-4
BRONZE -  Arashk Mohammadkazem MOHEBI (IRI) vs. Nurgali NURGAIPULY (KAZ), 7-3  

97kg 
OR - Hamed Delavar TALEBIZARRINKAMAR (IRI) df. Abbas Ali FOROUTANRAMI (IRI), 8-0 
BRONZE - Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA) df. Bakdaulet ALMENTAY (KAZ), 2 - 0
BRONZE - Igor Alekseevitch OVSIANNIKOV (RUS) df. Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)

125kg 
OR - Pavel KRIVTSOV (RUS) df. Daniel LIGETI (HUN), 7-4 
BRONZE - Oleg BOLTIN (KAZ) df. Grant Michael ROBINSON (USA), 12-0 
BRONZE - Frédérick CHOQUETTE (CAN) df. Aly BARGHOUT (CAN), 3-0 

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.