#WrestleBudapest

L'Inde couronne deux champions à Budapest, la Russie rebondit

By Vinay Siwach

BUDAPEST, Hongrie (le 20 juillet) --- L'Inde a remporté deux médailles d'or et la Russie, les USA et l'Iran une ; cinq nouveaux champions du monde ont été couronné au championnat du monde des cadets de Budapest en Hongrie.

Aman GULIA (IND) s'est défait de Luke LILLEDAHL (USA) en finale des 48kg et Sagar JALGAN (IND) de James ROWLEY (USA) en 80kg. L'Inde domine ainsi la course par équipe.

Le deuxième jour du championnat a vu se dérouler les combats de médaille des 48, 55, 65, 80 et 110kg tandis que se décidaient également les finalistes des cinq catégories de poids restantes, celles des 45, 51, 60, 71 et 92kg. Ces finales auront lieu mercredi.

Cadet World Championships Budapest

Aman Gulia fut le premier champion de la journée, dominant le champion des panaméricains Lilledahl par 5-2 en finale des 48kg. L'Indien obtint le premier point sur passivité de son adversaire avant d'ajouter 2 points pour un amené au sol en pas de côté.

En seconde période, il lança un double ramassement de jambe mais Lilledalh se retira aussitôt, contrant par un amené au sol et réduisant ainsi l'écart à 3-2. Ses tentatives de reprendre la tête restèrent cependant vaines devant Aman résistant à plusieurs passages sous le bras. Une attaque en contre ajouta deux points pour Aman.

“J'ai travaillé très dur pour en arriver là,” a commenté Aman Gulia. “Je ne peux pas remercier assez mes coachs et j'aimerais leur demander de m'entraîner encore plus dur pour les niveaux junior et senior et, but ultime, les Jeux Olympiques.”

Dans la deuxième finale opposant l'Inde et les USA, en 80kg, Jaglan fut plus énergique que Rowley et remporta le combat par 4-0, quatre points inscrits sur des sorties de tapis alors que Rowley n'était que l'ombre de lui-même comparé à lundi ; il lui fut impossible de se faufiler dans la défense de Jaglan, impénétrable pendant les quatre minutes de la rencontre.

Meyer SHAPIRO USAMeyer SHAPIRO (USA) a remporté l'or des 65kg à Budapest (Photo : UWW / Martin Gabor)

Mais tout ne fut pas déception pour les USA, car Meyer SHAPIRO (USA) s'est emparé de l'or des 65kg grâce à une stupéfiante victoire sur Giorgi GOGRITCHIANI (GEO), obtenant un tombé après avoir épuisé son adversaire géorgien.

Gogritchiani menait en début de combat mais Shapiro, par une pression et des attaques constantes, minait constamment le Géorgien jusqu'à prendre la maîtrise du combat.

“Je n'avais aucun plan et avait l'esprit libre lorsque je luttais,” a commenté Shapiro. “Je voulais rester calme et avec encore une minute et trente secondes restantes, je savais que Girorgi ne tiendrait pas longtemps. J'ai su, à ce moment, que j'allais gagner le combat."

Shapiro, dans un rythme élevé, obtint deux amenés au sol ; Gogritchiani s'effondra et abandonna. “A mon premier amené au sol, j'étais lancé ; il restait 50 secondes.”

Le lutteur de 17 ans a inscrit sa plus grande victoire et a déclaré qu'il s'offrira une pause après deux mois d'un entraînement épuisant.

“C'est définitivement le plus grand tournoi que j'ai remporté, et particuièrement après être remonté au score. J'ai eu un grand tournoi. Je vais prendre un peu de distance, rentrer à la maison et me reposer.”

Amirreza Fardin MASOUMI VALADI (IRI)Amirreza MASOUMI VALADI (IRI) est devenu champion du monde des 110kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

L'Iran est sortie du lot à Budapest lorsqu'Amirreza MASOUMI VALADI (IRI), fils de Fardin, double médaillé mondial et cinquième des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, est devenu le champion du monde des 110kg.

Opposé à James MULLEN (USA), Masoumi Valadi a inscrit deux projections à quatre points puis un contre pour deux points, mettant un terme au combat par 10-0 bien avant les quatre minutes réglementaires.

Mullen pressait Masoumi vers la zone de danger, mais ce dernier a pu le projeter une première fois. La seconde tentative vint du lutteur iranien pour quatre points de plus. Un Mullen désespéré tenta un bras à la volée mais échoua, donnant à l'Iranien la victoire.

La Russie a obtenu l'or des 55kg grâce à une victoire de Magomed BAITUKAEV (RUS) sur Abdinur NURLANBEK (KAZ) par 4-3 dans une finale très tendue, sur un challenge lancé et remporté par la Russie dans les dernières secondes.

Nulanbek défendait son avance en seconde période mais Baitukaev inscrivit un amené au sol tout d'abord non pris en compte, jusqu'après le challenge. Le Kazakh engrangea un point supplémentaire mais ce ne fut pas suffisant pour le titre.

“Je suis très heureux de cette médaille d'or. Mon adversaire était coriace. Mais quand je suis monté sur le tapis, je pensais à la victoire,” a déclaré Baitukaev.

La Russie rebondit

La Russie aura l'occasion d'accaparer une médaille supplémentaire ce mercredi, grâce à un rebond après des débuts hésitants ; elle aura trois lutteurs en finale au second jour des festivités.

De même pour l'Iran et l'Ouzbékistan, qui envoient chacune deux athlètes en finale. Les deux meilleures équipes de ce premier jour, l'Inde et les USA, n'en ont qu'un, et la Turquie occupera la dernière place disponible en finale.

La performance de la Russie mardi la remet dans la course par équipe, prenant la seconde place de l'Inde et se rapprochant des cinq finalistes américains sur les rangs.

Bowen William BASSETT (USA)Bowen BASSETT (USA) sera en finale des 45kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

La Russie et les USA s'affronteront lors de la finale des 45kg mercredi. Alikhan ASHINOV (RUS) et Bowen BASSETT (USA) ont chacun dominé leur moitié de tableau respective avec pour perspective cette rencontre au sommet.

Bassett, tout juste âgé de 14 ans, a fait preuve d'une classe à part dans cette compétition, remportant ses deux premiers combats par tombé et la demi-finale par supériorité technique.

Son adversaire en demi-finale, Umidjon ISKANDAROV (UZB), avait réussi à inscrire deux points sur Bassett, mais il en a concédé 13 au jeune cadet américain.

Bassett, insensible au fait d'être le plus jeune lutteur sur le terrain, a déclaré qu'il devenait meilleur à chaque combat et qu'il avait toutes ses chances d'aller jusqu'au bout.

“Je ne laisse pas mon âge m'occuper l'esprit. J'essaye juste d'obtenir la supériorité technique sur tous les autres,” a déclaré Bassett. “Ma performance devenait meilleure à chaque fois. Pour le premier combat j'ai bien lutté et fait mon travail comme il le fallait, mais à chaque combat qui passe je fais mieux. Personne ne peut m'arrêter !”

Il affrontera en finale Ashinov, vainqueur d'Imronbek RAKHMANOV (KGZ) en demi-finale par 6-0. Les 6 points furent inscrits en première période.

Ashinov, natif de Kabardino-Balkarie, s'entraîne dans un village près de Nalchik. Il est enthousiasmé à l'idée d'affronter un lutteur américain en finale.

“Je sais que mon adversaire est un jeune Américain, mais je n'ai jamais vu son style de lutte avant,” a commenté Ashinov. “Mais je serai prêt.”

Bassett a partagé la même impression ; les USA et la Russie partagent, en lutte, une rivalité positive.

“Il [Ashinov] sera plutôt coriace,” a déclaré Bassett. “Je suis heureux de l'affronter en finale. Il y a une rivalité entre les USA et la Russie. Je suis enthousiaste. Ce sera un grand combat et je lui souhaite bonne chance.”

Akhmed Abdulaevitch MUSAEV (RUS)Akhmed MUSAEV (RUS) a vaincu JAIDEEP (IND) pour rejoindre la finale des 71kg à Budapest (Photo : UWW / Martin Gabor)

En 71kg, Akhmed MUSAEV (RUS) a obtenu sa place en finale par une victoire sur mise en danger lors de la demi-finale. Il rencontrera Seyedhassan Esmaeilnezhad Archi (IRI) en finale.

Luttant contre JAIDEEP (IND) en demi-finale, Musaev concéda deux sorties de tapis et était encore mené au score à 20 secondes de la cloche, à ce moment aux mains avec son adversaire. La Russie déposa un challenge et réclama deux points pour Musaev.

Le challenge fut remporté, et la victoire attribuée sur critères 2-2- au Russe. Musaev affrontera en finale Esmaeilnezhad Archi, vainqueur de Yerkhan BEXULTANOV (KAZ) 5-1 en demi-finale.

Zhorik DZHIOEV (RUS) fut le troisième Russe à composter son billet pour une finale, cette fois dans la catégorie des 92kg. Dominateur, Dzhioev a vaincu Gavin NELSON (USA) 8-0 en demi-finale.

"Je me suis bien battu aujourd'hui mais j'ignore ce qu'il en sera en finale,” a commenté Dzhioev, qui s'entraîne au club des Frères Taimazov en Ossétie. “Je n'ai pas vu le combat de mon adversaire, je vais essayer de me préparer comme s'il s'agissait de mon dernier combat.”

Il affrontera Rifat GIDAK (TUR) en finale. Le lutteur Turc fut lui aussi dominateur lors de sa demi-finale, remportée 6-0 sur Yusif DURSUNOV (AZE). Il n'a, de toute la compétition, concédé aucun point à ses adversaires, mais leur en a infligé 21.

L'Iran et l'Ouzbékistan seront en finale des 51kg, où Nodirbek JUMANAZAROV (UZB) et Ali KHORRAMDEL (IRI) se battront pour l'or de Budapest.

FS 51kg Jesuroga (USA) vs. Jumanazarov (UZB)Nodirbek JUMANAZAROV (UZB) est en quête de l'or des 51kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

La première victime de Jumanazarov fut Nathanael JESUROGA (USA), éliminé 10-0, puis Tigran BUNIATYAN (ARM), vaincu 8-2 en demi-finale.

Khorramdel fut également dominateur cette journée, imfligeant 26 points à ses adversaires sans en concéder aucun lors de ses trois combats. Il affronta CHIRAG (IND) en demi-finale et obtint aisément un 6-0.

Le deuxième lutteur ouzbèque en finale est Kamronbek KADAMOV (UZB), vainqueur en 60kg de Jaskaran SINGH (IND).

Kadamov est médaillé d'argent du championnat du monde cadets de Sofia de 2019. Vainqueur de Baris UNSAL (TUR) par 9-0 en demi-finale, il se prépare à affronter Singh.

“Nous analyserons les vidéos de mon adversaire indien avec mes coachs,” a-t-il déclaré.

Singh, qui s'entraîne à Patiala au Punjab, a infligé 32 points à ses adversaires et en a concédé 4 sur le chemin de la finale. Avec une excellente défense et quelques attaques en ramassement de jambe simple parfaitement exécutées, il atteint les finales après une victoire 6-2 sur Abdulrahman IBRAHIMOV (AZE) 6-2 en demi-finale.

La lutte féminine sera sous les projecteurs mercredi. Le Japon, la Chine et le Canada, trois des meilleurs pays de lutte féminine, seront absents de la compétition pour cause de restrictions de voyage imposées par la pandémie de covid-19.

Sagar PodiumLes quatre médaillés de la catégorie de poids des 80kg à Budapest (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

RESULTATS :

48kg
OR : Aman GULIA (IND) df Luke LILLEDAHL (USA), 5-2

BRONZE : Sargis BEGOYAN (ARM) df Rezo MARSAGISHVILI (GEO), par tombé
BRONZE : Nurdanat AITANOV (KAZ) df Akhmad MUSAKHADZHIEV (RUS), 7-2

55kg
OR :
Magomed BAITUKAEV (RUS) df. Abdinur NURLANBEK (KAZ), 4-3

BRONZE : Abdullah TOPRAK (TUR) df Shahdad KHOSRAVI MARDAKHEH (IRI), 5-2
BRONZE : Javid JAVADOV (AZE) df Vaibhav PATIL (IND), 7-5

65kg
OR :
Meyer SHAPIRO (USA) df Giorgi GOGRITCHIANI (GEO), par tombé

BRONZE : Ali REZAEIAGHOUZGELEH (IRI) df Dyanko DYANKOV (BUL), 10-0
BRONZE : Khabib ZAVURBEKOV (RUS) df Aghanazar NOVRUZOV (AZE), 10-2

80kg
OR :
Sagar JAGLAN (IND) df James ROWLEY (USA), 4-0

BRONZE : Tornike SAMKHARADZE (GEO) df Sattarkhan ALLAHVERDILI (AZE), 4-2
BRONZE : Mustafagadzhi MALACHDIBIROV (RUS) df Gabriele NICCOLINI (ITA), par tombé

110kg
OR :
Amirreza MASOUMI VALADI (IRI) df James MULLEN (USA), 10-0

BRONZE : Ilia ZHIBALOV (RUS) df Aynazar BAZARBAEV (UZB), 9-0
BRONZE : SAHIL (IND) df Alikhan KUSSAINOV (KAZ), via fall

Rifat Eren GIDAK (TUR)Rifat GIDAK (TUR), à gauche, est finaliste en 92kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

RESULTATS / DEMI-FINALES

45kg
OR :
Alikhan ASHINOV (RUS) vs Bowen BASSETT (USA)

SF 1 : Bowen BASSETT (USA) df Umidjon ISKANDAROV (UZB), 13-2
SF 2 : Alikhan ASHINOV (RUS) df Imronbek RAKHMANOV (KGZ), 6-0

51kg
OR :
Nodirbek JUMANAZAROV (UZB) vs Ali KHORRAMDEL (IRI)

SF 1 : Ali KHORRAMDEL (IRI) df CHIRAG (IND), 6-0
SF 2 : Nodirbek JUMANAZAROV (UZB) df Tigran BUNIATYAN (ARM), 8-2

60kg
OR :
Jaskaran SINGH (IND) vs Kamronbek KADAMOV (UZB)

SF 1 : Jaskaran SINGH (IND) df Abdulrahman IBRAHIMOV (AZE), 6-2
SF 2 : Kamronbek KADAMOV (UZB) df Baris UNSAL (TUR), 9-0

71kg
OR :
Akhmed MUSAEV (RUS) vs Seyedhassan ESMAEILNEZHAD ARCHI (IRI)

SF 1 : Seyedhassan ESMAEILNEZHAD ARCHI (IRI) df Yerkhan BEXULTANOV (KAZ), 5-1
SF 2 : Akhmed MUSAEV (RUS) df JAIDEEP (IND), 2-2

92kg
OR :
Rifat GIDAK (TUR) vs Zhorik DZHIOEV (RUS)

SF 1 : Zhorik DZHIOEV (RUS) df Gavin NELSON (USA), 8-0
SF 2 : Rifat GIDAK (TUR) df Yusif DURSUNOV (AZE), 6-0

#JapanWrestling

Fumita revient pour prendre son billet pour Belgrade ; Sakurai, Ishii se qualifient

By Ken Marantz

TACHIKAWA, Japon (1 juillet) -- Le médaillé olympique d'argent de Tokyo, Kenichiro FUMITA, a réussi à défier le médecin et récupérer suffisamment pour monter sur le tapis pour les éliminatoires de l'équipe mondiale. Ni Maito KAWANA , ni une vilaine entaille à l'œil n'allaient l'arrêter.

Fumita a battu Kawana 3-1 pour s'assurer la place en gréco-romaine en 60 kg dans l'équipe du Japon pour les championnats du monde de cette année, alors que les sept places finales dans les catégories de poids olympiques ont été décidées samedi à Tachikawa, dans l'ouest de Tokyo..

"Parmi les compétitions pour lesquelles je n'étais pas en parfaite condition, j'ai abordé ce tournoi au plus bas et ne pouvais pas bouger comme je le souhaitais," a déclaré Fumita, qui a été forcé de se retirer des championnats Meiji Cup All-Japan Invitational il y a deux semaines en raison d'une déchirure de l'ischio-jambier droit.

La Meiji Cup était la deuxième des deux compétitions nationales de qualification pour les championnats du monde, avec les championnats japonais de la Coupe de l'Empereur qui se sont déroulés en décembre dernier. Les vainqueurs des deux compétitions gagnaient automatiquement leur place dans l'équipe qui se rendait à Belgrade ; dans les cas où les champions étaient différents, un match éliminatoire décidait de l'issue de la compétition.

Tsugumi SAKURAI, championne du monde en 57 kg, et Ami ISHII, coéquipière à l'université d'Ikuei et médaillée d'argent en 68 kg, ont également obtenu leur billet pour Belgrade, grâce à des victoires spectaculaires, tandis que Yuka KAGAMI, médaillée de bronze en 76 kg, a pris un pari qui s'est avéré payant, puisqu'elle a obtenu son billet pour les championnats du monde.

Kenichiro FUMITA (JPN)Kenichiro FUMITA s'efforce de retourner Maito KAWANA dans l'épreuve éliminatoire des 60 kg en gréco. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

Grâce à sa victoire, Fumita aura l'occasion de reconquérir le titre mondial qu'il a remporté en 2017 et en 2019 et d'améliorer sa médaille de bronze obtenue en 2022. Mais surtout, elle lui donne une chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, où la priorité est de se racheter de sa médaille d'argent de Tokyo.

La Fédération japonaise a décrété que tout lutteur d'une catégorie de poids olympique qui remporte une médaille aux Championnats du monde occupera automatiquement la place à Paris.

"La principale raison [de ma victoire] est que je veux retourner aux Jeux Olympiques et gagner une médaille d'or", a déclaré Fumita.

Fumita avait remporté la Coupe de l'Empereur en battant Kawana en finale, mais il a été contraint de manquer la Coupe Meiji lorsqu'il s'est déchiré un ischio-jambier à l'entraînement au début du mois de mai. Kawana a remporté le titre en son absence, ce qui lui a permis de se qualifier pour les éliminatoires.

Fumita a déclaré que le médecin qui avait diagnostiqué sa blessure avait dit qu'il lui faudrait 12 semaines pour guérir. Il n'a donc pas pu participer à la Meiji Cup, mais il était déterminé à revenir à temps pour les éliminatoires.

"Lors de la Meiji Cup, j'ai vu mes coéquipiers de Nittaidai faire de grandes choses", a déclaré Fumita, en utilisant le nom familier de son alma mater, la Nippon Sports Science University, où lui et d'autres anciens élèves s'entraînent toujours. "C'était difficile à regarder. Mais j'ai regardé la Meiji Cup avec un regard positif. Cela m'a vraiment donné de la motivation.

Fumita a passé trois semaines loin du tapis après sa blessure et a fait ce qu'il pouvait pour se préparer, notamment en ajoutant la natation à son programme d'entraînement. Cela a fonctionné, mais il a reconnu qu'il n'était pas au mieux de sa forme.

"Jusqu'à présent, je n'avais jamais eu de crampes pendant un match", a-t-il déclaré. "Mais c'est arrivé maintenant. D'habitude, avant un match, je saute deux fois en l'air. Mais quand j'ai sauté aujourd'hui, j'ai déjà commencé à sentir que j'avais des crampes. J'étais vraiment surpris. Dans cet état, j'ai lutté à ma limite".

Dans le match, Fumita a été mis en par terre en premier et, sans même tenter une grosse projection, a réussi à faire levier sur Kawana pour une roulade de 2 points. Au début de la deuxième période, un choc de têtes l'a laissé avec une entaille sanglante au-dessus de l'œil gauche qui a nécessité un bandage de la tête. Lorsqu'il a été placé au fond, il a résisté et s'est accroché pour remporter la victoire.

"J'ai quand même réussi à me battre jusqu'à la fin", a déclaré Fumita. "J'ai pris les points que je pouvais obtenir et j'ai bien défendu pour ne pas perdre de points. Je pense que c'est ce que j'ai appris pendant ma blessure."

Parmi la petite foule présente au Dome Tachikawa Tachihi se trouvaient la femme de Fumita, âgé de 27 ans, et sa petite fille Hazuki, née en janvier. "Je veux seulement que ma fille me voie gagner", a-t-il déclaré en souriant.

Tsugumi SAKURAI (JPN)Tsugumi SAKURAI, en rouge, a battu Sae NANJO dans quatre des cinq matches de sa carrière en 57 kg, toutes les victoires ayant eu lieu dans les dernières secondes. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

Sakurai inflige à Nanjo une nouvelle défaite à la dernière seconde

Pour la quatrième fois en cinq rencontres entre les deux, Sakurai a attendu les dernières secondes pour infliger une défaite crève-cœur à la championne du monde U23 Sae NANJO.

Sakurai a obtenu une exposition de 2 points sur un front headlock à la dernière seconde - et qui n'a été accordée qu'après une contestation - pour battre Nanjo 2-2 sur critères de dernier point et obtenir une chance de défendre son titre de championne du monde en 57 kg.

"Le match a été difficile et je n'ai pas pu contrôler le flux", a déclaré Sakurai. "À la fin, je me suis battue à la force de ma volonté et j'ai réussi à marquer des points et à gagner".."

Lors de la finale de la Coupe Meiji, Sakurai a obtenu un takedown à moins d'une seconde de la fin, qui a été confirmé par un challenge, pour battre Nanjo 5-2 et se venger d'une défaite en demi-finale de la Coupe de l'Empereur.

Samedi, Nanjo est entrée en force et a marqué un shrug-by single-leg takedown dans la première période. Il semblait que cela suffirait, car elle a continuellement repoussé les attaques de Sakurai jusqu'à la deuxième période.

Mais Sakurai a réussi à sortir un lapin de son chapeau une fois de plus. Après avoir obtenu un front headlock à sept secondes de la fin, sa première tentative de roulade n'aboutit à rien. Mais elle a réessayé de toutes ses forces, et les épaules de Nanjo ont brisé le plan à 90 degrés, bien que les arbitres ne l'aient pas vu de cette façon.

La mine déconfite de Sakurai s'est soudain transformée en joie lorsque le chef de tapis a annoncé qu'elle avait bel et bien gagné les points.

"Honnêtement, je n'étais pas sûr de la retourner", a déclaré Sakurai. "J'ai dû me lancer et j'ai tenté le coup. En voyant la vidéo, on a l'impression que je l'ai retournée".

Lors de la Coupe de l'Empereur, Nanjo avait finalement pris le meilleur sur Sakurai en prenant une avance de cinq points et en s'accrochant pour gagner 5-4 en demi-finale. Sakurai s'était imposé à la dernière seconde lors de leurs deux précédentes confrontations, à la Coupe de l'Empereur 2021 et à la Coupe Meiji de l'année dernière.

"J'ai déjà été dans cette situation et j'ai pu gagner, donc je n'étais pas anxieuse", a déclaré Sakurai. "J'ai affronté cette adversaire à plusieurs reprises et j'ai réussi des takedowns avec une seule jambe, mais elle était à l'affût. À un moment donné, j'ai cru que j'allais perdre, mais mon désir d'aller aux Jeux olympiques de Paris m'a poussé à me battre jusqu'au bout."

Sur le chemin de Belgrade, Sakurai a également battu la championne olympique de Tokyo Risako KINJO en demi-finale de la Meiji Cup.

"Le Japon a une profondeur incroyable et le fait de gagner me donne confiance", a déclaré Sakurai. Je veux être la prochaine à remporter l'or olympique et je ferai ce qu'il faut pour y parvenir."

Ami ISHII (JPN)Ami ISHII cherche à ouvrir la voie dans l'épreuve éliminatoire des 68 kg contre Miwa MORIKAWA. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

Ishii a assuré qu'elle rejoindrait sa coéquipière Sakurai dans l'avion pour Belgrade en s'accrochant pour gagner 2-1 contre la championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA, se vengeant ainsi d'une défaite contre elle en demi-finale de la Coupe Meiji.

Ishii a marqué un double-leg takedown dans la première période et, après avoir abandonné un point d'activité dans la deuxième, a repoussé les attaques de Morikawa pour la victoire.

"J'ai travaillé pour corriger ce qui n'allait pas à la Meiji Cup, mais j'ai aussi travaillé pour renforcer mes techniques habituelles", a déclaré Ishii.

Yuka KAGAMI (JPN)Yuka KAGAMI maintient la jambe d'Ayano MORO lors d'un moment clé de leur combat féminin en 76kg.. (Photo: Japan Wrestling Federation / Takeo YABUKI)

En 76 kg, Kagami a poursuivi sa victoire de la Meiji Cup sur la championne du monde U20 Ayano MORO en réussissant un takedown à 50 secondes de la fin pour s'imposer 2-2 dans un combat qui s'est joué sur un défi risqué de la part de Kagami.

La jeune Moro, âgée de 18 ans, a commencé le match avec un single-leg takedown, puis s'est débrouillée pour éviter plusieurs occasions de marquer des points de la part de Kagami. Dans la deuxième période, Kagami s'est enfoncée dans un single, mais Moro a travaillé autour du dos dans une situation de grappe de raisin et a obtenu un takedown à 2 points.

Kagami, cependant, n'a jamais perdu son emprise sur la jambe de Moro et l'entraîneur de l'Université de Toyo, Shogo MAEDA, a décidé de contester l'appel, même si un rejet lui ferait perdre cinq points.

La décision des arbitres a été annulée, et l'avance de deux points de Moro a été rétablie, ouvrant la porte à la victoire de Kagami avec un seul point.

"Je pensais moi-même qu'elle n'avait pas compris", a déclaré Kagami, qui s'est fait opérer de l'épaule en janvier après avoir été battue par défaut à la Coupe de l'Empereur. "Si je la contestais, elle pouvait faire 5-0 et me rendre la tâche plus difficile. J'ai pensé un moment à le rejeter, mais j'ai regardé mon entraîneur et il m'a dit que c'était bon. J'ai laissé mon entraîneur décider."

Maeda a reconnu que le défi était risqué, mais a conclu qu'il en valait la peine car, par essence, être mené de cinq points n'est pas très différent d'être mené de quatre.

"L'adversaire était très prudent sur les tacles", a déclaré Maeda. "Si nous n'avions pas contesté et que le score était passé à quatre points, cela aurait été difficile. Mais si nous l'avions obtenu, il n'y aurait eu qu'une différence d'un seul takedown. Pour avoir une chance, nous devions être à 2-0. J'ai compris le risque."

Les trois autres éliminatoires ont eu lieu en gréco-romaine, avec les médaillés de bronze des Championnats du monde U23 2022 Kyotaro SOGABE (67kg) et Nao KUSAKA (77kg), ainsi que le médaillé d'argent asiatique 2018 Masato SUMI (87kg)..

Les éliminatoires dans les catégories de poids non olympiques auront lieu le 17 juillet.

Tous les lutteurs qui ont terminé dans les deux premiers d'un poids olympique lors de la Coupe de l'Empereur ou de la Coupe Meiji sont éligibles à un challenge dans un poids non-olympique. Parmi les lutteurs notables qui sont éligibles, mais encore indécis, figurent Kinjo et Morikawa.