L'Hebdo !

L'Hebdo du 8 octobre !

By Eric Olanowski

En revue, la montée du champion du monde Ota de 63 à 67kg pour se lancer dans la course olympique, l'élue japonaise pour le Qualificatif Olympique Asie 50kg à déterminer lors de la Coupe de l'Empereur, le Test Event de Tokyo 2020 le weekend dernier, les nouvelles installations d'entraînement de l'Urugay et le Championnat du Monde Vétérans qui débute cette semaine. 

1. Le champion du monde Ota passe en 67kg pour la course olympique
Shinobu OTA (JPN) n'est pas un nouveau venu aux Jeux Olympiques. L'électrique athlète avait échoué en finale des Jeux Olympiques de Rio et avait dû se contenter de la médaille d'argent. Depuis lors, Ota a deux fois représenté le Japon aux championnats du monde, et s'est récemment paré de l'or de Noursoultan au Kazakhstan. 

Pour qu'Ota représente le Japon - à domicile - aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, il devra passer de la classe dans laquelle il vient de devenir champion du monde, celle des 63kg, à celle des 67kg. Il était supposé descendre en 60kg pour y défier Kenichiro FUMITA (JPN), mais Fumita, champion du monde senior en 2017, des U23 en 2018 et senior de nouveau cette année à Noursoultan en 60kg, s'est garanti la qualification en sélection olympique en ne laissant que des ruines sur le chemin de son troisième titre mondial.

Autre lutteur japonais, Shogo TAKAHASHI, vaincu par Fredrik BJERREHUUS (DEN) au deuxième tour de Noursoultan, n'a pu obtenir la qualification olympique japonaise en 67kg, forçant le Japon à miser sur le Qualificatif Olympique Asie de Xi'an, en Chine fin mars prochain, pour obtenir une place en 67kg.

Pour que Fumita ou Takahashi sécurise une place pour le Japon à Xi'an, ils devront se défaire d'une féroce compétition ; le double champion du monde coréen RYU Hansu sera toutes griffes dehors après avoir échoué à Noursoultan. 

Enfin, la rumeur court que le quadruple médaillé mondial kazakh Almat KEBISPAYEV, médaillé de bronze cet année en 63kg, fera également le saut en 67kg pour le Qualificatif Olympique d'Asie.

Au moins trois multiples médaillés mondiaux seront donc en lice pour deux des places à prendre en 67kg au qualificatif Asie ; beau spectacle en perspective.

2. L'élue japonaise pour le Qualificatif Olympique Asie 50kg déterminée lors de la Coupe de l'Empereur
Juste après avoir remporté son second titre senior consécutif de la saison l'année passée à Budapest, Yui SUSAKI (JPN) était regardée comme l'une des lutteuses les plus efficaces de tous les temps, inscrivant un parfait 9-0 lors de ses deux premiers championnats du monde, un score comprenant, sur la route de ses deux titres mondiaux, pas moins de sept victoires par supériorité technique et une par tombé.

Mais la sextuple championne du monde (trois titres cadets, deux juniors et deux seniors) s'est vue infliger une étourdissante défaite par sa compatriote Yuki IRIE (JPN) - qui l'avait empêchée d'être sélectionnée pour l'équipe japonaise des mondiaux. Susaki était à un fil de définitivement passer à côté des Jeux de Tokyo, mais sa rivale a été, heureusement pour Susaki, vaincue par SUN Yanan (CHN) en quart de finale à Noursoultan, cette dernière elle-même ensuite vaincue en demi-finale par la future championne Mariya STADNIK (AZE). La porte de la sélection olympique japonaise s'est donc miraculeusement rouverte pour Susaki.

L'attention du Japon se reporte donc, en 50kg, sur la Coupe de l'Empereur, prévue du 19 au 22 décembre prochain. La catégorie de poids des 50kg verra Irie, Susaki et la championne olympique de Rio Erie TOSAKA (JPN) s'y affronter pour l'unique billet à prendre pour le Qualificatif Olympique Asie de Xi'an en Chine, où le Japon sécurisera - ou non - sa place pour Tokyo 2020.

Yumeka TANABE (JPN) est l'une des trois lutteuses japonaises médaillées d'or au Test Event de Tokyo 2020 le weekend dernier. (Photo : Sachiko Hotaka)

3. Rivaux éternels, le Japon et la Chine se partagent deux finales en clôture du Test Event de Tokyo 2020
Le Japon, qui accueillait la compétition, et sa rivale la Chine, ont chacun emporté l'une des deux finales dans lesquelles ils s'affrontaient en clôture du Test Event de Tokyo 2020. Trois médailles d'or de lutte féminine étaient encore en jeu au troisième et dernier jour de la compétition tenue au Makuhari Messe de la ville de Chiba. 

LEI Chun (CHN) a tout d'abord vaincu la jeune Miu SHIMIZU (JPN) 5-2 en finale des 50kg, avant que la championne du monde junior 2018 Umi IMAI (JPN) ne remette les pendules à l'heure en se défaisant de justesse de LUO Lannuan (CHN) par 3-2 en finale des 53kg gold.

Dans la finale - toute japonaise - des 57kg, Yumeka TANABE (JPN) inscrit des points décisifs grâce à un challenge tardif et prend le dessus 6-4 sur Sena NAGAMOTO (JPN).

Dans une salle vide de spectateurs et juste la disposition des tapis permettant de se faire une idée de ce que le lieu de compétition offrira lors des Jeux de Tokyo, le tournoi aura principalement servi à tester le nouveau système intégré de décompte de points et à donner aux volontaires et au personnel un aperçu de la teneur des combats.

Vous trouverez ici (en anglais) les chroniques quotidiennes de Ken Marantz :
Preview
Day One Wrap
Day Two Wrap 
Day Three Wrap

LUTTE FÉMININE - RÉSULTATS
50kg (8 entrées)
Or – LEI Chun (CHN) df. Miu SHIMIZU (JPN), 5-2
Bronze – Remina YOSHIMOTO (JPN) df. Daria LEKSINA (RUS) par Tombé à 4:10 (10-4) 
Bronze – Mariia VYNNYK (UKR) df. Chihiro SAWADA (JPN), 4-4

53kg (9 entrées)
Or – Umi IMAI (JPN) df. LUO Lannuan (CHN), 3-2
Bronze – Saki IGARASHI (JPN) df. PANG Qianyu (CHN) par D. 
Bronze – Ibuki TAMURA (JPN) df. Katherine SHAI (USA), 7-3

57kg (8 entrées)
Or – Yumeka TANABE (JPN) df. Sena NAGAMOTO (JPN) 6-4 
Bronze – ZHANG Qi (CHN) df. RONG Ningning (CHN) par D. 
Bronze – Hanako SAWA (JPN) df. Khadizhat MURTUZALIEVA (RUS), 3-2

62kg (8 entrées)
Or – Yui SAKANO (JPN) df. Atena KODAMA (JPN), 2-1
Bronze – LUO Xiaojuan (CHN) df. PEI Xingru (CHN) par D.
Bronze – Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) df. Anna SHCHERBAKOVA (RUS) par ST 10-0, 4:04

68kg (8 entrées)
Or – WANG Xiaoqian (CHN) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 2-1 
Bronze – Alina RUDNYTSKA (UKR) df. Alexandra GLAUDE (USA), 4-3
Bronze –Rin MIYAJI (JPN) df. Alena STARODUBTSEVA (RUS), 9-6

76kg (9 entrées)
Or – Paliha PALIHA (CHN) df. ZHOU Qian (CHN) by Def.
Bronze – Romana VOVCHAK (UKR) df. Mizuki NAGASHIMA (JPN) par Tombé à 3:19 (3-0)
Bronze – Justina DI STASIO (CAN) df. Yasuha MATSUYUKI (JPN), 3-0

4. L'Uruguay s'installe au Centre National d'Entraînement des Sports de Combats
Depuis plusieurs années, la Fédération Urugayenne de Lutte peinait à trouver un lieu d'entraînement qui lui permettrait de développer proprement la lutte. Régulièrement déplacée de bâtiment en bâtiment dans la capitale, l'équipe urugayenne s'entraînait, dernièrement encore, dans les couloirs du stade national.

Mais après des années sans lieu défini d'entraînement, la Fédération, dirigée par Dante Steffano, a enfin trouvé demeure.

Grâce au précieux soutien du Secrétariat National aux Sports et du Comité Olympique Urugayen, le premier Centre d'entraînement de sports de combats a été inauguré le 30 septembre 2019, un centre dans lequel un espace est dédié au programme de lutte.

United World Wrestling s'était associé en 2017 à l'initiative des fédérations de lancer plus de programmes de lutte, recevoir plus de tapis de lutte et développer une série de plans d'action afin de promouvoir la lutte dans les écoles et auprès des jeunes.

Cliquez ICI pour plus d'informations sur la Fédération Urugayenne de Lutte.

5. Le Championnat du Monde des Vétérans entamé à Tbilissi, capitale de la Géorgie 
Lundi passé à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, plus de 600 lutteurs vétérans venus de 49 pays sont entrés dans leur quête d'un titre de champion du monde 2019. La compétition de lutte libre et de lutte gréco-romaine, d'une durée de cinq jours, prendra fin dimanche.

Deux événements d'importance sont prévus pour les prochaines semaines : les Jeux Mondiaux de Beach Wrestling, à Doha, au Quatar, les 14 et 15 octobre tout d'abord, puis le Championnat du Monde des U23 de Budapest en Hongrie le 28, où 631 athlètes venus de 64 pays monteront sur les tapis.

L'Hebdo dans les réseaux !

1. Big Move(s) Monday -- Mondiaux Vétérans 2015
2. Qui est votre champion du monde favori ?
3. Dans les coulisses : la route vers l'or des 53kg au championnat du monde
4. Plus grande surprise aux mondiaux ? 
5. Quand vous comprenez que la Lutte à @tokyo2020 commence dans 300 jours !

#WrestleBuenosAires

La lutte féminine au coeur des championnats panaméricains

By Taylor GREGORIO

BUENOS AIRES, Argentine (26 avril) -- Du 3 au 6 mai, des centaines de lutteurs se rendront à Buenos Aires en Argentine pour déterminer qui sont les meilleurs lutteurs de l'hémisphère occidental aux championnats panaméricains 2023.

Les quatre lutteurs les mieux classés seront têtes de séries du tournoi. Les classements ont été déterminés sur les performances aux championnats du monde 2022 et aux deux épreuves de Ranking Series de cette année. Ce tournoi servira également de critère de sélection pour les championnats du monde 2023 en Serbie.

Toutes les actions à Buenos Aires peuvent être suivies en direct sur uww.org ou sur l'app. UWW.

Yaynelis SANZ VERDECIA (CUB)Yaynelis SANZ VERDECIA (CUB) a remporté le titre de champion des Jeux panaméricains de 2021. (Photo: UWW / Osvaldo Aguliar)

Cinq championnes en titre panaméricaines 2022

Cinq championnes panaméricaines en titre, représentant trois pays, tenteront de réitérer leurs performances de médaille d'or de 2022. Venant des USA, Sarah HILDEBRANDT (USA) en 50kg, sept fois championne panaméricaine, Dominique PARRISH (USA) en 53kg et Forrest MOLINARI (USA) en 68kg. Molinari a remporté l'or en 2022 en 65kg.

Les deux autres championnes en titre sont Yaynelis SANZ VERDECIA (CUB) en 57kg et Ana GODINEZ (CAN) en 62kg. Sanz a été championne des Jeux panaméricains de 2021 et Godinez vient avec une médaille d'or des mondiaux U23 de 2021.

Helen MAROULIS (USA)Helen MAROULIS (USA) revient à la compétition Pan-Am competition pour la première fois depuis 2012. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

11 médaillées mondiales en lisse

La compétition féminine des Pan Am est riche en talents, comprenant 11 athlètes qui ont remporté 24 médailles olympiques et mondiales.

Faisant sa première apparition aux Pan Am depuis 2012, Helen MAROULIS (USA) détient une médaille d'or olympique de 2016, une médaille de bronze olympique de 2021, trois titres mondiaux et et trois autres médailles mondiales.

Elle est rejointe par les médaillées américaines Hildebrandt, Parrish, Molinari, Jacarra WINCHESTER (USA), Kayla MIRACLE (USA), Mallory VELTE (USA) et Amit ELOR (USA). Parmi les autres championnes du monde figure Winchester, qui a gagné en 55kg en 2019, Parrish qui a remporté la couronne en 53kg en 2022 et Elor qui s'est faite remarquer lors de son parcours en championnat en 2022 en 72kg.

Hildebrandt apporte une médaille de bronze olympique de 2021l, deux médailles d'argent mondiales et une bronze. Miracle, olympienne de Tokyo, a remporté deux médailles d'argent mondiales consécutives en 2021 et 2022 en 62kg, tandis que Velte possède deux médailles de bronze de 2018 et 2022. Molinari ajoute sa médaille de bronze de 2021 bronze à la compétition.

Le Canada compte trois médaillées mondiales ce week-end, les médaillées de bronze Samantha STEWART (CAN) en 53kg et Diana WEICKER (CAN) en 55kg et la championne du monde de 2018 Justina DI STASIO (CAN) en 76kg, qui a également remporté le bronze en 2017.

Justina DI STASIO (CAN)Justina DI STASIO (CAN) a été championne du monde 20218 en 72kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

La catégorie de poids à regarder : 76kg

La catégorie des 76kg ne manque pas d'intérêt. Quatre athlètes apportent des médailles d'or mondiales et d'autres récompenses significatives de différents groupes d'âge.

La canadienne Di Stasio mène le peloton son titre mondial 2018 en 72kg ainsi que sa médaille de bronze de 2017 en 75kg. La semaine prochaine, elle tentera de remporter son sixième titre panaméricain.

Milayhis MARIN POTRILLE (CUB) est en quête de son premier championnat continental au niveau senior. Elle a un CV chargé avec des médailles d'or mondiales U20 et U23 de 2019, un titre des Jeux panaméricains U20 de 2021 et une médaille d'or des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2018.

Tatiana RENTERIA (COL) a également un titre mondial U23 à son actif, obtenu en 2022. Juste un an plus tôt, elle a participé à ses premiers championnats du monde de sa carrière, également en U23, où elle a remporté l'argent. La semaine prochaine marquera sa troisième participation aux championnats panaméricains senior.

Kennedy BLADES (USA), championne du monde U20 de 2021 complète ce groupe de lutteuses impressionnantes. C'est sa première saison en 76kg, et elle montre déjà qu'elle est une force en remportant l'Ibrahim Moustafa, une épreuve de Ranking Series UWW.

Yanet SOVERO (PER)Yanet SOVERO (PER) participera à son 17ème évènement panaméricain. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Sovero participe à son 17ème évènement panaméricain senior

A 40 ans, Yanet SOVERO (PER) est inscrite à 17ème compétition panaméricaine senior. Son premier tournoi continental était en 2002, où elle a remporté la médaille d'argent. Durant sa carrière panaméricaine, Sovero a été championne en 2020, six fois finaliste et neuf fois médaillée. Son palmarès se compose d'une médaille d'or, cinq d'argent et quatre de bronze. Elle a également participé à quatre championnats du monde et aux Jeux Olympiques de 2016.