L'Hebdo !

L'Hebdo du 23 juillet !

By Eric Olanowski

En revue, les 7 médailles d'or du Japon au championnat d'Asie juniors, le succès de l'Inde, une paire de médaillés d'argent olympique vainqueurs au dernier événement de séries de classement de l'année en lutte gréco-romaine, et l'événement de séries de classement de lutte libre de cette semaine, le tournoi Yasar Dogu.

1. Les Japonaises surclassent l'Iran d'une médaille
Le Japon clôt le championnat juniors d'Asie avec huit finalistes en lutte fémine et récolte sept médailles d'or, devançant d'une médaille les six titres remportés par l'équipe iranienne de lutte gréco-romaine plus tôt cette semaine.

Neuf lutteurs iraniens s'étaient qualifiés pour les finales de lutte gréco-romaine du tournoi, mais 'seuls' six ont in fine pu décroché la récompense suprême.

Résultats Lutte Féminine
Par Équipe 
OR – Japon (213 points)
ARGENT – Chine (168 points)
BRONZE – Inde (135 points)
4ème – Kazakhstan (123 points)
5ème – Mongolie (113 points) 

Le six fois finaliste mondial et olympique Riza KAYAALP (TUR). (Photo par Martin Gabor) 

2. Démonstration de finalistes olympiques au tournoi Vehbi Emre & Hamit Kaplan
Le quatrième et dernier événement de séries de classement de l'année, le tournoi Vehbi Emre & Hamit Kaplan, a pris place le weekend dernier à Istanbul en Turquie, où deux finalistes olympiques se sont approprié l'or en dominant la compétition. 

La nation hôte, la Turquie, remporte le titre par équipe avec quatre champions individuels, dont le sextuple finalste mondial et olympique Riza KAYAALP (TUR). 

Kayaalp, récemment sorti vainqueur de son huitième championnat d'Europe, a écrasé ses deux premiers adversaires 11-0 avant de rencontrer une forte résistance lors de ses combats de finale et demi-finale, des rencontres remportées chacune avec un seul point d'avance.

En finale, le triple champion du monde a su résister à Kiryl HRYSHCHANKA (BLR), pour remporter par 2-1 son septième titre au tournoi Vehbi Emre & Hamit Kaplan. 

Zhan BELENYUK (UKR), champion du monde 2015 et médaillé d'argent des Jeux Olympiques de Rio 2016, a également décroché l'or ; il s'agissait de sa seconde participation à un tournoi cette année.

Belenyuk s'est défait du double champion du monde Islam ABBASOV (AZE) par 3-1 en finale des 87kg. Les deux lutteurs s'étaient déjà affrontés en finale du tournoi international d'Ukraine, d'où Belenyuk était également sorti vainqueur.

Résultats Vehbi Emre & Hamit Kaplan
Par Équipe 
OR - Turquie (191 points)
ARGENT - Biélorussie (121 points)
BRONZE - Azerbaïdjan (121 points)
4ème - Japon (104 points)
5ème - Kazahkstan (102 points)

Amin Yavar KAVIYANINEJAD (IRI), 72kg, champion d'Asie  junior. (Photo par Sachiko Hotaka)

3. L'Iran moissonne onze médailles d'or au championnat d'Asie juniors 
L'Iran a engrangé cinq médailles d'or de lutte libre au championnat d'Asie juniors, pour un total de onze titres dans l'espace du championnat. 

Après le premier jour de lutte libre, la sélection iranienne était avec trois médailles d'or en passe d'égaliser la performance de ses compatriotes en lutte gréco-romaine - six médailles d'or obtenues en début de semaine - , mais n'a pu en décrocher que deux le dernier jour, pour un total de cinq en style libre.

Résultats Lutte Libre
Par Équipe 
OR - Iran (189 points)
ARGENT - Inde (173 points)
BRONZE - Ouzbékistan (128 points)
4ème - Japon (126 points)
5ème - Kazahkstan (125 points)

Sachin RATHI (IND) a offert à l'Inde l'une de ses trois médailles d'or au championnat d'Asie juniors. (Photo par Sachiko Hotaka)

4. L'Inde termine avec deux médailles d'or après sept déceptions...
L'Inde s'est mordue les doigts jusqu'au dernier jours du championnat d'Asie juniors 2018 dans l'attente de la médaille d'or de Sajan SAJAN (IND), mais a finalement obtenu les médailles qu'elle espérait. En tout, dix lutteurs indiens auront été jusqu'aux finales, et sept d'affilée auront échoué dans la dernière ligne. L'honneur de porter le drapeau de la nation est une fois de plus revenu à Deepak PUNIA (IND) et Sachin RATHI (IND), de la plus belle manière qui soit.

RÉSULTATS 

Le champion olympique Taha AKGUL (TUR). (Photo par Martin Gabor) 

5. Le tournoi Yasar Dogu, le troisième événement de séries de classement de l'année, débute ce weekend 
Istanbul se prépare à accueillir sur le Bosphore le 46ème tournoi international annuel Yasar Dogu, du 27 au 29 juillet 

Le 8 juin dernier, United World Wrestling avait annoncé le passage du tournoi en événement de séries de classement de lutte libre masculine, après l'annulation de l'Open d'Afrique du Sud pour cause de manque de préinscriptions. 

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday!
2. “Taha Akgul reviendra s'entraîner pour 20 jours en août. Le #1poids lourd mondial. Heureux de pouvoir préparer le championnat du monde ensemble ????” @snyderman45
3. @frankchamizo92 à l'entraînement. Отработки Чамизо. ? @nycrtc
4. Encore 92 jours jusqu'au championnat du monde de #Budapest2018, ce qui nous laisse le temps de braquer les projecteurs sur le triple champion du monde et champion olympique @sadulaev_abdulrashid (RUS). Sadulaev a remporté la médaille d'or des 92kg lors du championnat d'Europe au Daghestan plus tôt dans l'année. #92on92 ‬
5. Olympique?@zhanbeleniuk joue avec ?! ?

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.