L'Hebdo !

L'Hebdo du 21 janvier !

By Eric Olanowski

En revue, une semaine russe : le Grand Prix Mindiashvili, les résultats du championnat de Russie de lutte gréco-romaine et le premier événement de série de classement de l'année, le tournoi Ivan Yariguin.

1. Le Grand Prix Mindiashvili, la dernière compétition qualificative pour le Yariguin, s'est terminé à Krasnoyarsk 
Conditions de qualification du Ivan Yariguin pour un lutteur russe : être un membre de l'équipe russe mondiale 2018, un champion des Alan ou un finaliste du Mindiashvili. 

Le Grand Prix Mindiashvili, la dernière compétition qualificative pour le Yariguin, s'est terminé à Krasnoyarsk en Russie, trois jours avant que le premier événement de série de classement de l'année ne débute en Sibérie. Les finalistes du Mindiashvili ont bloqué leur place au Yariguin ; grande importance a été donnée à l'événement de série de classement et seules quatre finales sur dix les auront vu s'affronter en 61, 65, 74 et 86kg. 

La finale des 65kg fut la plus remarquable, où Nachyin KUULAR (RUS), champion du monde des U23 2017 et dauphin de l'édition 2018, a pris sa revanche sur Kurban SHIRAEV (RUS) pour s'emparer de l'or du Mindiashvili par 3-2. 

RÉSULTATS
57kg – Aryian TYUTRIN df. Amirkhan GUVAZHOKOV, par forfait 
61kg –  Eduard GRIGOREY df. DONGAK, 6-1 
65kg – Nachyin KUULAR df. Kurban SHIRAEV, 3-2 

70kg – Razambek ZHAMALOV df. Anzor ZAKUEV, par forfait 
74kg – Nikita SUCHKOV df. Arslan BUDAZHAPOV, 5-3 
79kg – Alan ZASSEEV df. Khalil AMINOV, par forfait
86kg – Soslan KTSOEV df. Omar ZIYAUTDIOV, 10-0 
92kg – Alikhan ZHABRAILOV df. Magomed KURBANOV, par forfait 
97kg – Magomedov df. Tamerlan RASUEV, par forfait 
125kg – Pavel KRIVTSOV df. Zelimkhan KHIZRIEV, par forfait 

2. Les champions olympiques Vlasov et Chakvetadze remportent le championnat russe de lutte gréco-romaine 
La Fédération russe a conclu le championnat russe de lutte gréco-romaine 2019 à Kaliningrad en Russie, où les deux champions olympiques Roman VLASOV et Davit CHAKVETADZE ont presque regagné leur position au sommet de la lutte gréco-romaine russe suite à leurs victoires dans les catégories des 77kg et 87kg respectivement.

Les six champions du monde en titre de lutte gréco-romaine Sergey EMELIN, Stepan MARYANIAN, Artem SURKOV, Alexander CHEKHIRKIN, Musa EVLOEV et Sergey SEMENOV, étaient exemptés de championnat et rencontreront par après les vainqueurs de ce weekend pour des places aux championnats d'Europe et du monde 2019.

Pour que Vlasov reprenne sa place en 77kg, il lui faudra se défaire du champion du monde en titre Alexander Chekhirkin. Les 87kg n'ayant pas donné de champion du monde cette année, c'est Chakvetadze qui représentera la Russie au championnat d'Europe et au championnat du monde. 

À noter que pendant ce championnat de Russie, Alexander KOMAROV, quadruple champion du monde cadet/junior, aura fait à la maison ses débuts chez les seniors, prenant le dessus sur Vaah MARGARYAN 8-1 en finale de la catégorie des 82kg. 

RÉSULTATS 
55kg – Vitaly KABALOEV df. Victor VEDERNIKOV, 5-1 
60kg – Zambolat Lokyaev df. Dmitry Lyustrickski, 7-3
63kg – Marat GARIPOV df. Alexey TADYKIN, 10-3 
67kg -  Alexey KIANKIN df. Saur KABALOEV, 4-2 
72kg – Abuazid MANCIGOV df. Adam KURAK, 7-1 
77kg – Roman VLASOV df. Islam OPIEV, 8-0 
82kg – Alexander KOMAROV df. Vaah MARGARYAN, 8-1 
87kg – Davit CHAKVETADZE df. Sosruko KODZOKOV, par tombé
97kg – Alexander GOLOVIN df. Nikita MELNIKOV, 1-1 
130kg – Vitaly SHCHUR df. Rafael Tsistuashvili, 2-0 

Le Tournoi Ivan Yariguin, le premier événement de série de classement de l'année, débute jeudi. (Photo par Max Rose-Fyne) 

3. Le Yariguin commence jeudi
Le 30me Tournoi Annuel Ivan Yariguin - et premier événement UWW de série de classement de lutte libre et lutte féminine de l'année, commence ce jeudi à Krasnoyarsk en Russie. 

Le système de points tel que récemment révisé sera appliqué. Ce tournoi revêt une importance spéciale puisque la nomination des têtes de série du championnat du monde d'Astana 2019 dépendra des points accumulés par les athlètes au championnat du monde 2018 ainsi qu'aux championnats continentaux et aux événements de série de classement.  

Points en événement de série de classement 2019
OR - 8 points  
ARGENT - 6 points 
BRONZE - 4
5me - 2 

*Le nombre de points attribués lors de chaque compétition dépendra de la quantité de lutteurs entrée dans les tableaux. Pour les catégories de poids comprenant 10 ou moins d'entrées, six points supplémentaires seront ajoutés. Pour les catégories avec de 11 à 20 lutteurs 8 points supplémentaires seront ajoutés. 10 points seront ajoutés dans le cas où plus de 20 lutteurs sont entrés dans une même catégorie de poids.

PROGRAMME (Heure locale/GMT : +7) 
 

23 janvier (Mercredi)
08.00 - Arrivée des délégations
15.30 - Stage arbitres
15.30 - Conférence de presse des représentants du Comité organisateur, du corps des arbitres, chefs d'équipes et entraîneurs
16.30 - Tirage : Femmes: cat : 50,55,59,65 kg Hommes : cat : 57,61,70 kg

24 janvier (jeudi)
08:30 - Examen médical et pesée cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
11.00 - Éliminatoires Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
16.00 - Tirage cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
17.00 - 1⁄2 finales cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg

25 janvier (vendredi)
08:15 - Pesée cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
08:30 - Examen médical et pesée cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
11.00 - Éliminatoires et 1⁄2 finale cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg  - Repêchage cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg
16.30 - Tirage cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
16.00 - Cérémonie d'ouverture
17.00 - Finales cat : Femmes : 50,55,59,65 kg Hommes : 57,61,70 kg

26 janvier (samedi)
08:15 - Pesée cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
08:30 - Examen médical et pesée cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
11.00 - Éliminatoires et 1⁄2 finale cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg - Repêchage cat : Femmes : 53,57,62,68 kg Hommes : 65,79,125kg
18.00 - Finales cat: Women: 53,57,62,68 kg Men: 65,79,125kg

27 janvier (dimanche)
09:00 - Pesée cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
11.00 - Repêchage cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg
13.00 - Finales cat : Femmes : 72,76 kg Hommes : 74,86,92,97 kg

28 janvier (lundi)
Jusqu'à 12.00 - Départ des délégations 


La championne du monde chinoise 2018 RONG Ningning avait commencé l'année par une victoire au Yariguin. (Photo par Gabor Martin) 

4. Yariguin 2018 : cinq médailles d'or chinoises
Bien que présente au Yariguin l'année passée, la catégorie de lutte féminine n'y entrait pas encore en série de classement. L'édition 2019, au contraire, verra ses lutteuses concourir pour les précieux points de série. 

Si quatre pays avaient décroché l'or du Yariguin l'année passée, les chinoises avaient raflé la mise avec sept lutteuses placées en finales pour cinq médailles d'or. Toutes les lutteuses titrées, à l'exception de la championne d'Asie ZHOU Qian, avaient représenté la Chine au championnat du monde 2018. 

La star montante RONG Ningning aura été la meneuse du succès chinois à Krasnoyarsk. L'édition 2018 du Yariguin aura révélé Ningning, jusque-là inconnue : elle y avait vaincu la dauphine mondiale Allison RAGAN (USA) 10-0 en finale des 59kg. Redescendue en 57kg, elle remportait dans un même élan le championnat d'Asie, les Opens de Chine et Pologne et le championnat du monde de Budapest, obtenant également la deuxième place du championnat du monde des U23 et la médaille de bronze du Prix Alexander Medved.

Le Japon, la Mongolie et les États-Unis avaient tous placé au moins une lutteuse au sommet du podium du Yariguin en 2018. 

Le Japon - cinq finalistes - a récolté trois médailles d'or grâce à Yuki IRIE, Yu MIYAHARA et Andoriahanako SAWA (JPN), tandis que la Mongolie, grâce à PUREVDORJ Orkhon, et les USA avec Tamyra MENSAH-STOCK, repartaient chacun avec une médaille d'or. 

À quatre jours de la clôture des inscriptions de l'édition 2019, Mensah-Stock est la seule championne en titre à remettre son titre en jeu cette année pour, peut-être, un troisième titre au Yariguin.

RÉSULTATS 2018 LUTTE FÉMININE 
50kg – Yuki IRIE (JPN) df. Sonhyang KIM (PRK), 9-8 
53kg – Yu MIYAHARA (JPN) df. Stalvira ORSHUSH (RUS), 4-4
55kg – Andoriahanako SAWA (JPN) df. Mengyu XIE (CHN), 10-8 
57kg – ZHANG Qi (CHN) df. Gantuya ENKHBAT (MGL), 6-4 
59kg – RONG Ningning (CHN) df. Allison Mackenzie RAGAN (USA), 10-0 
62kg – PUREVDORJ Orkhon (MGL) df. Kiwa SAKAE (JPN), 10-0
65kg – TANG Chuying (CHN) df. Yulia PRONTSEVITCH (RUS), 4-1 
68kg – Tamyra MENSAH-STOCK (USA) df. HAN Yue (CHN), 3-3 
72kg – WANG Juan (CHN) df. Masako FURUICHI (JPN), 4-1 
76kg – ZHOU Qian (CHN) df. Ekaterina BUKINA (RUS), forfait par blessure 

David Taylor, l'un des trois lutteurs médaillés d'or au Yariguin champion du monde à Budapest. (Photo par Tony Rotundo) 

5. Yariguin 2018 : six médaillés du Yariguin sont devenus champions du monde à Budapest
Sept champions du monde avaient rejoint la Sibérie il y a douze mois pour lutter au plus dur tournoi du monde. Six y avaient décroché une médaille.  

Les sept champions du monde étaient Zaur UGUEV (RUS) (57kg), Yowles BONNE RODRIGUES (CUB) (61kg), Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) (70kg), Zaurbek SIDAKOV (RUS) (74kg), Kyle DAKE (USA) (79kg), David TAYLOR (USA) (86kg) et Abdulrashid SADULAEV (RUS) (97kg). 

Takuto OTOGURO (JPN) (65kg), J’den COX (USA) (92kg) et Geno PETRIASHVILI (GEO)(125kg), champions du monde également, n'avaient pas honoré le Yariguin de leur présence. 

Uguev, Taylor et Sadulaev avaient su doubler leur mise. Sadualev avait remporté le Yariguin dans la catégorie des 92kg et le championnat du monde en 97kg.

Zaurbek Sidakov, Magomedrasul Gazimagomedov et Kyle Dake, médaillés d'argent du Yariguin, avaient décroché l'or à Budapest. 

Au contraire, Gadzhimurad Rashidov et Kyle Snyder, titrés à Krasnoyarsk, étaient repartis bredouilles de Budapest - c'est à dire des finales.

Le Cubain Yolwes Bonnes Rodrigues est le seul champion du monde reparti les mains vides du Yariguin. Il concourait en 65kg, 4kg de plus que pour son titre obtenu au championnat du monde. 

Bonne avait concédé la défaite face à BATCHULUUN Batmagnai (MGL), vaincu ensuite par Ilias BEKBULATOV (RUS) et Nachyn KUULAR (RUS), et avait terminé 5me de la compétition. 

Les dates d'inscription 2019 ont été repoussées jusqu'au 21 janvier.

Résultats 2018 
57kg -  Zavur UGUEV (RUS) df. Azamat TUSKAEV (RUS), 4-1 
61kg - Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)df. Ismail MUSUKAEV (RUS), 3-2 
65kg -  Ilias BEKBULATOV (RUS)df. Akhmed CHAKAEV (RUS), 3-3
70kg - Magomed KURBANALIEV (RUS)df. Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS), 2 - 2
74kg - Khetik TSABOLOV (RUS)df. Zaurbek SIDAKOV (RUS), 3-1
79kg - Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS) df. Kyle DAKE (USA), 8-2
86kg - David TAYLOR III (USA) df. Fatih ERDIN (TUR), par tombé. 
92kg - Abdulrashid SADULAEV (RUS) df. Anzor URISHEV (RUS), 6-0 
97kg - Kyle Frederick SNYDER (USA) df. Rasul Magomedovitch MAGOMEDOV (RUS), 4-1 
125kg - Muradin KUSHKHOV (RUS) df. Anzor Ruslanovitch KHIZRIEV (RUS), 1-1 

*Les champions du monde 2018 sont en gras.

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday -- BONNE Y. (CUB) -- 2018 Ivan Yariguin #wrestling #wrestler #monday #motivation#throw #takedown #mma
2. Retour sur le Yariguin : Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS) avait vaincu Kyle DAKE (USA) 8-2 en finale des 79kg.
3. Merci pour #SundaySmiles@pascal.eisele.
4. #ScoreThat - Avant de regarder, devinez la fin. Rouge ou bleu ? ?: @krakatauf
5. Retour sur le Yariguin : finale russe en 74kg, le dauphin du championnat du monde 2017 Khetik TSABOLOV (RUS) arrête @zaurbek_sidakov en 74kg avant son deuxième titre au Yariguin. 

#JapanWrestling

Kawai passe en 68kg en quête d'une répétition olympique

By Ken Marantz

TOKYO (16 mai) -- Dans sa quête pour un second titre olympique d'affilé, Yukako KAWAI a fait un surprenant et soudain changement de deux catégories de poids pour la prochaine division olympique.

Kawai, qui a remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo en lutte féminine en 62 kg, est inscrite en 68 kg pour les Meiji Cup All-Japan Invitational Championships qui auront lieu le mois prochain, a annoncé mercredi la Japan Wrestling Federation (Fédération japonaise de lutte).

La Meiji Cup, qui se déroulera du 15 au 18 juin au Tokyo Metropolitan Gym, est le deuxième des deux tournois nationaux de qualification du Japon pour les Championnats du monde de cette année, qui constitueront la première occasion de se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris en 2024. La première qualification nationale a été le Championnat du Japon de la Coupe de l'Empereur qui s'est déroulé en décembre dernier.

La sœur aînée de Kawai, Risako (qui porte désormais son nom de femme mariée KINJO), est redescendue en 57 kg, la catégorie de poids dans laquelle elle a remporté sa deuxième médaille d'or olympique consécutive lors des Jeux de Tokyo en 2021. Risako avait repris la compétition en 59 kg à l'automne dernier après avoir donné naissance à son premier enfant.

Et le match que le monde de la lutte attend depuis longtemps pourrait enfin devenir une réalité en 53 kg, où l'adolescente phénomène et championne du monde de 2021 Akari FUJINAMI et la médaillée d'or olympique de Tokyo Mayu SHIDOCHI sont toutes deux inscrites.

Tout lutteur qui remporte les titres de la Coupe de l'Empereur et de la Coupe Meiji gagne automatiquement son billet pour Belgrade. Si les champions des poids olympiques sont différents, un match de sélection sera organisé entre les deux en juillet. Dans les poids non olympiques, les deux champions et les lutteurs qui terminent deuxièmes dans une division olympique peuvent participer aux éliminatoires.

La compétition pour arriver à Belgrade dans les poids olympiques est particulièrement féroce, étant donné que la fédération japonaise a décrété qu'un lutteur qui remporte une médaille à Belgrade obtiendra automatiquement la place olympique qui en découle.

Bien qu'aucune médaille ne soit acquise, il convient de noter que les Japonaises ont été médaillées dans cinq des six poids olympiques lors des Championnats du monde 2019, premier tournoi de qualification pour Tokyo 2021. Ainsi, les meilleures lutteuses se sont retrouvées dans les poids olympiques pour la Meiji Cup, opposant les championnes et médaillées du monde et des Jeux olympiques, actuelles et passées.

Kawai n'a pas réussi à remporter le titre des 62 kg à l'Emperor's Cup, révélant plus tard qu'elle ne s'était pas complètement remise d'une blessure au dos. Bien qu'il n'y ait pas eu de rapports sur ses raisons, il semble qu'elle ait pensé que sa meilleure chance d'arriver à Paris serait de tenter sa chance chez les 68 kg.

La tâche ne sera pas facile. Alors que cette catégorie de poids a vu la retraite de la championne olympique de Rio 2016 Sara DOSHO, le plateau comprend la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, la championne du monde des 65 kg Miwa MORIKAWA, la médaillée de bronze mondiale des 72 kg Masako FURUCHI et la médaillée d'argent mondiale de 2021 Rin MIYAJI.

Ishii, qui vient de remporter la médaille d'or aux Championnats d'Asie le mois dernier à Astana, a l'avantage, ayant battu Morikawa 5-2 dans la finale de la Coupe de l'Empereur. Miyaji a donné du fil à retordre à Ishii au deuxième tour en s'inclinant 6-4.

Kinjo a remporté le titre de la Coupe de l'Empereur en 59 kg, et pour qu'elle puisse se rendre à Belgrade en 57 kg, elle doit battre la championne en forme de la Coupe de l'Empereur, Sae NANJO, dans la Coupe Meiji et/ou dans un match de sélection. Nanjo était également l'une des cinq championnes japonaises à Astana.

Le double champion du monde Tsugumi SAKURAI, qui s'est incliné 5-4 à la dernière seconde contre Nanjo lors de la finale de la Coupe de l'Empereur, n'est pas en reste et tentera de prendre sa revanche.

Fujinami aborde la Meiji Cup avec une série de 119 victoires en autant de matches, qui remonte à l'époque de ses études secondaires, et qu'elle a prolongée en remportant trois titres internationaux en trois mois : Zagreb en février, Sofia en mars et Astana en avril.

Cette série la place actuellement à égalité avec la légendaire triple championne olympique Saori YOSHIDA, originaire de la préfecture de Mie. Mais elle a toujours dit que cette série était secondaire par rapport à la médaille d'or à Paris. Fujinami s'est rapprochée en remportant la Coupe de l'Empereur, où Shidochi était dans l'autre catégorie mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale.

Shidochi avait pris une pause après les Jeux Olympiques de Tokyo pour se marier. Elle est revenue à la compétition l'année dernière pour remporter son troisième titre mondial en 55 kg. Mais en revenant en 53 kg à la Coupe de l'Empereur, elle a perdu en demi-finale contre l'ancienne double championne du monde Haruna OKUNO, qu'elle avait battue lors de neuf matchs précédents.

Moe KIYOOKA, champion de la Coupe de l'Empereur en 55 kg, qui a remporté le doublé U20-U23 en 2022 et a gagné l'Open de Zagreb cette année, est également engagé en 53 kg.

La finale la plus intense pourrait avoir lieu en 62kg, où Sakura MOTOKI, médaillée de bronze en 59kg, tentera de réitérer son triomphe à la Coupe de l'Empereur sur la championne du monde Nonoka OZAKI. Cette défaite a laissé Ozaki en larmes et elle voudra certainement prendre sa revanche.

Motoki, qui cherchait à rejoindre son père comme olympienne (Yasutoshi a terminé neuvième en gréco 63kg aux Jeux olympiques de Sydney en 2000), a précédé sa victoire 4-2 en finale sur Ozaki en écrasant Kawai 9-2 en demi-finale. La jeune femme de 21 ans a ainsi remporté plusieurs victoires consécutives sur les champions olympiques et du monde en titre.

En 50 kg, la championne du monde en titre Yui SUSAKI se trouve sur le chemin de sa rivale de longue date et médaillée d'or mondiale en 2021, Remina YOSHIMOTO, qui pourrait bien décrocher une deuxième médaille d'or olympique consécutive. Susaki a battu Yoshimoto 8-0 dans la finale de la Coupe de l'Empereur pour sa quatrième victoire en quatre rencontres en carrière, mais Yoshimoto représente toujours une menace de surprise.

La dernière catégorie de poids olympique, les 76 kg, présente également un match potentiel intéressant. La championne du monde U20 Ayano MORO, qui vient de commencer sa première année à l'Université Yamanashi Gakuin, a remporté le titre de la Coupe de l'Empereur lorsque la médaillée de bronze mondiale Yuka KAGAMI s'est blessée et n'a pas pu participer à la finale. Il semble qu'il s'agisse d'un match nul entre ces deux-là.

Higuchi et Otoguro tentent de décrocher leur billet pour Belgrade

En style libre masculin, le champion du monde des 61 kg, Rei HIGUCHI, tentera de négocier un terrain difficile et de gagner son billet pour les championnats du monde en 57 kg, tandis que le champion olympique de Tokyo, Takuto OTOGURO, ne devrait pas avoir trop de mal à s'emparer de la place en 65 kg.

Higuchi, médaillé d'argent aux Jeux olympiques de Rio en 2016 en 57 kg, qui n'a pas réussi à faire partie de l'équipe du Japon pour les Jeux de Tokyo, est en pleine forme depuis quelque temps. L'année dernière, il a remporté les médailles d'or asiatique et mondiale en 61 kg avant de remporter le titre de la Coupe de l'Empereur en 57 kg, ce qui lui a permis de faire la moitié du chemin pour Belgrade.

Le médaillé de bronze asiatique Rikuto ARAI, le médaillé de bronze mondial des 61kg en 2021 Toshihiro HASEGAWA, le médaillé de bronze asiatique en 2019 Yudai FUJITA et le champion du monde junior en 2019 Toshiya ABE tenteront de l'empêcher de faire ce voyage.

Otoguro, champion du monde 2018, n'a participé qu'à une seule compétition depuis son triomphe olympique, et cela s'est terminé par son troisième titre de la Coupe de l'Empereur et son premier en trois ans. Son principal adversaire sera probablement le médaillé de bronze asiatique Ryoma ANRAKU, qu'il a battu 4-0 lors de la finale de la Coupe de l'Empereur.

La catégorie de poids la plus intrigante est celle des 86 kg, avec le vétéran Sohsuke TAKATANI qui revient pour tenter de se qualifier pour ses quatrièmes Jeux Olympiques. Takatani, âgé de 34 ans, a passé les deux dernières années chez les 92 kg, où il a remporté l'année dernière son 12e titre national consécutif dans quatre catégories de poids, tout en devenant l'entraîneur principal de son alma mater, l'université de Takushoku.

Le champion de la Coupe de l'Empereur et médaillé de bronze en Asie, Hayato ISHIGURO, et le champion du monde U23, Tatsuya SHIRAI, qui n'a pas participé à la Coupe de l'Empereur, tenteront de l'arrêter.

En gréco-romaine, la catégorie de poids à surveiller est celle des 67 kg et la quête de Taishi NARIKUNI pour devenir champion du monde dans les deux styles. Narikuni a remporté la couronne des 70 kg en lutte libre l'année dernière à Belgrade.

Narikuni, qui préfère la musculation à la lutte classique, s'était engagé à la fois en lutte libre et en lutte gréco à la Coupe de l'Empereur (un doublé qui n'avait pas eu lieu depuis 49 ans), mais avait dû se retirer à cause d'une côte cassée à l'entraînement. Cette fois-ci, il n'est inscrit qu'en gréco.

La raison de cette croisade inhabituelle est que la mère de Narikuni a été deux fois championne du monde et qu'au lieu de se contenter de l'égaler, il pense que son accomplissement sera plus marquant s'il remporte également deux titres, mais dans des styles différents.

Le champion de la Coupe de l'Empereur et médaillé d'argent asiatique Kyotaro SOGABE, le médaillé de bronze asiatique de 2022 Katsuaki ENDO et Taishi HORIE, le vainqueur de la Coupe de l'Empereur en 72 kg qui est passé au poids olympique, lui barrent la route.

En 77kg, le médaillé de bronze des Jeux Olympiques de Tokyo, Shohei YABIKU, aura fort à faire pour revenir à Paris, après avoir perdu au deuxième tour de la Coupe de l'Empereur contre le médaillé de bronze des Championnats du Monde U23, Nao KUSAKA. Kodai SAKURABA, médaillé de bronze aux derniers Championnats d'Asie, a battu Kusaka en finale de la Coupe de l'Empereur, et la bataille pour le titre semble se jouer entre ces trois-là.

Pour Kenichi FUMITA, médaillé d'argent olympique en 60 kg et ancien champion du monde, le ticket pour Belgrade est à  lui. Il est le favori pour poursuivre son triomphe à la Coupe de l'Empereur.