L'Hebdo !

L'Hebdo du 20 août !

By Eric Olanowski

En revue, les huit médailles d'or des Japonaises aux mondiaux juniors et le troisième titre consécutif de Kamal, les ultimes éliminatoires russes, Dake qui soumet Dieringer et le compte à rebours du championnat du monde.

1. Huit médailles mondiales d'or sur dix pour les lutteuses japonaises
L'équipe féminine japonaise a remporté toutes ses finales la semaine passée, s'arrogeant huit des dix titres à prendre au championnat du monde junior 2019 de Tallinn, la capitale de l'Estonie. Agrémentées de deux médailles de bronze, les lutteuses japonaises décrochent un total de dix médailles et finissent en première place du tournoi avec 230 points. La Russie est deuxième avec 115 points et l'Ukraine troisième avec 91 - à 139 points du Japon.

L'équipe japonaise était menée par les deux doubles championnes du monde senior Yui SUSAKI (50kg) et Haruno OKUNO (53kg). 

Susaki a conservé son titre grâce à une victoire par 10-0 sur la médaillée mondiale de bronze cadet 2016 Daria KHVOSTOVA (RUS) en finale des 50kg.

Il s'agit pour Susaki de son septième titre mondial en tout depuis sa première participation à un championnat du monde en 2014. À la question de savoir où elle situe ce titre dans son tableau, Susaki répond : “Mon but ultime est une médaille olympique. Je ferai de mon mieux et m'entraîne pour cela.” 

Susaki a élevé son score aux championnats du monde à 31-0 -- dont 29 victoires en ne concédant aucun point à son adversaire et pour un total de 290 points à 6 sur les chemins des podiums.

Selon ses propres mots, elle est persuadée que ses réussites viennent "de sa force et de son mental."

Haruno OKUNO est l'une des huit lutteuses japonaises mondialement titrées la semaine dernière. (Photo : Kadir Caliskan)

L'autre double championne du monde senior titrée la semaine dernière est Haruno Okuno, en 53kg. 

Okuno a déclaré qu'elle conservait chacune de ses ceintures mondiales dans la maison de ses parents. Il y en a désormais cinq, après autant d'essais. Elle obtient son premier titre mondial junior après s'être défaite d'Anudari NANDINTSETSEG (MGL) par 7-2 en finale des 53kg.

En la regardant mener ses quatre combats, lors desquels elle a vaincu ses adversaires 35-2 en tout, rien ne transparaît de l'extrême douleur qu'elle ressentait à la nuque du côté droit. Après sa finale, elle a parlé de devoir travailler ses contre-offensives à cause de ses douleurs. "J'ai mal à la nuque, donc je n'ai pas essayé [de plaquer]. Dans ce combat, les contre-attaques ont bien marché.” 

Calme et stoïque dans sa finale, Okuno a rapidement lancé une attaque en position basse, récoltant deux points avant de lancer une contre-offensive sur une attaque de Nandintsetseg en recourant à une tirade de bras toute en fluidité et enchaîner sur un ramassement de jambe extérieur pour quatre points de plus. Elle a ensuite concédé ses deux seuls points du tournoi (pour passivité et sortie de tapis) mais récoltait un point pour brutalité après que son adversaire eût été avertie plusieurs fois pour des mains au visage. Okuno remporte son premier titre junior par une victoire 7-2.

Pour Okuno, “il n'y a pas de différence entre un titre junior ou un titre senior. C'est un championnat du monde et je suis toujours très heureuse de lutter contre des adversaires internationaux.” 

Médaillées japonaises : 
50kg - Yui SUSAKI (GOLD)
53kg - Haruna OKUNO (GOLD) 
55kg - Saki IGARASHI (BRONZE) 
57kg - Akie HANAI (GOLD)
59kg - Sae NANJO (GOLD)
62kg - Yuzuka INAGAKI (GOLD)
65kg - Miwa MORIKAWA (GOLD) 
69kg - Naruha MATSUYUKI (GOLD)
72kg - Yuka KAGAMI (GOLD)
76kg - Yasuha MATSUYUKI (BRONZE)

2. Kamal décroche un troisième titre mondial junior d'affilée
Kerem KAMAL (TUR) représentera la Turquie au championnat du monde de Nur-Sultan en septembre prochain. Il vient de remporter son troisième titre mondial junior d'affilée.

Kamal tenait trois doigts levés face à la foule après sa victoire sur Sahak HOVHANNISYAN (ARM) par 7-2 en finale des 60kg. “Je suis très heureux d'avoir remporté cette troisième médaille en catégorie junior. J'avais été trois fois en finale des cadets mais j'avais perdu à chaque fois,” a dit Kamal.  

Le lutteur turc était à la traîne après la première période, chose qu'il avait prévue. “Le plan du combat était d'être sain et sauf après la première période... la sécurité d'abord.” La seconde période fut essentielle : “En seconde période, j'y vais à fond.”  Dans les trois minutes finales, Kamal devint extrêmement rapide, étouffant Hovhannisyan par une ceinture en pont à droite suivie d'un levé à quatre points, atteignant les 7-1. Il concéda encore un point mais finit par porter le drapeau turc autour du tapis des mondiaux pour la troisième fois consécutive.

L'attention de
Kamal est maintenant tournée vers le championnat du monde senior où il représentera la Turquie dans la catégorie des 60kg. Sa quête d'un titre senior débutera le 16 septembre prochain. 

3. L'équipe russe de lutte libre parée 
Les ultimes éliminatoires pour l'équipe russe mondiale de lutte libre se sont déroulés le weekend dernier. Trois champions du monde seront à Nousoultan pour défendre leurs titres.

Une incertitude planait en effet sur la participation de Zaur UGUEV (57kg), Zaurbek SIDAKOV (74kg) et Abdulrashid SADULAEV (97kg).

En 57kg, le champion du monde en titre Zaur Uguev a été dispensé du championnat de Russie suite à sa médaille de bronze des Jeux Européens de Minsk.

Uguev a dû se défaire d'Arian TYUTRIN ​​​​pour rejoindre l'équipe de lutte libre. Des questions avaient été soulevées sur la santé d'Uguev avant le combat, mais il a clairement démontré qu'il était le meilleur lutteur de la catégorie des 57kg - du meilleur pays de lutte libre - par une victoire sans appel 10-0.

Dans les sélections des 74kg c'est le champion du monde en titre et médaillé d'or des Jeux Européens Zaurbek Sidakov, également dispensé de championnat de Russie, qui a obtenu une place grâce à une victoire de justesse sur le champion du monde 2016 Magomed KURBANALIEV 2-1. 

Le quadruple champion du monde et champion olympique Abdulrashid Sadulaev fut le dernier à assurer sa sélection. Le champion d'Europe et médaillé d'or des Jeux Européens a pulvérisé Vladislav BAITSAEV 10-0. 

La victoire de Sadualev laisse un espoir de vivre le remake de la rencontre entre les multiples champions du monde et champions olympiques Sadulaev, le blindé russe, et Snyder, dit Captain America, en finale des 97kg.

Équipe russe de lutte libre pour les mondiaux : 
56kg – Zaur UGUEV 
61kg – Magomedrasul IDRISOV 
65kg – Gadzhimurad  RASHIDOV 
70kg – David BAEV
74kg – Zaurbek SIDAKOV
79kg – Gadzhi  NAVIEV
86kg – Artur NAIFONOV
92kg – Alikhan  JABRAILOV
97kg – Abdulrashid SADULAEV 
125kg – Anzor KHIZRIEV 

4. Dake soumet Dieringer deux fois de suite et représentera les USA en 79kg 
Le champion du monde en titre de la catégorie des 79kg Kyle DAKE (USA) s'est remis de sa blessure pour vaincre Alex DIERINGER (USA) deux fois de suite et rejoindre pour la deuxième fois consécutive l'équipe des États-Unis pour les mondiaux. Une première victoire tactique par 3-2, suivie d'un résultat plus ouvert pour la seconde rencontre (4-1), lui ont donné son billet pour les mondiaux de Noursoultan.

Lors de ses début au championnat du monde l'année dernière, Dake avait assommé ses adversaires 37 à rien - jusqu'au titre. Après ses deux victoires sur Dieringer le weekend dernier, Dake se dirige désormais vers le Kazakhstan dans une catégorie légèrement allégée pour cause de modification des catégories de poids olympiques.

Équipe des USA de lutte libre pour les mondiaux : 
57kg - Daton FIX 
61kg - Tyler GRAFF

65kg - Yianni DIAKOMIHALIS / Zain RETHERFORD
70kg - James GREEN 
74kg - Jordan BURROUGHS 
79kg - Kyle DAKE 
86kg - Pat DOWNEY 
92kg - J'den COX 
97kg - Kyle SNYDER 
125kg - Nick
GWIAZDOWSKI 

5. Lancement du compte à rebours pour les mondiaux de Nousoultan
Un mois nous sépare de l'ouverture du championnat du monde de Noursoultan, capitale du Kazakhstan, prévu au stade Barys de la ville d'Astana récemment renommée.

La pression est énorme cette année car les six meilleurs athlètes de chaque catégorie qualifieront leurs pays pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

Le programme des mondiaux de cette année diffère fortement de ceux tenus à Budapest en 2018. La lutte gréco-romaine qui avait clôt les festivités l'année dernière les ouvrira le 14 septembre. La lutte féminine suivra le 17 et la lutte libre hommes clora le championnat, potentiellement couronné par la troisième rencontre des triples champions du monde et champions olympiques Abdulrashid Sadualev et Kyle Snyder en finale des 97kg. Le duo s'est partagé les derniers titres de cette catégorie : Paris pour Snyder et revanche de Sadulaev à Budapest par tombé en 70 secondes. 

Vous trouverez ici le PROGRAMME des mondiaux de Noursoultan (en anglais). 

#WrestleBelgrade

Makhmudov devient le premier champion du monde kirghize masculin

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (11 Septembre) -- Il y a un an, Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) est passé tout près de devenir le premier médaillé d'or olympique de son pays, tous sports confondus. Dimanche soir, il n'a jamais laissé son adversaire l'empêcher de devenir le premier champion du monde masculin de lutte de son pays.

Makhmudov a émergé d'une catégorie de poids gréco-romaine de 77 kg pour remporter la médaille d'or avec une chute technique unilatérale de 8-0 contre Zoltan LEVAI (HUN) lors de la première nuit des finales des Championnats du monde à Belgrade.

"Je suis très heureux d'avoir cette opportunité de remporter la première médaille d'or gréco-romaine pour le peuple kirghize", a déclaré Makhmudov. "Je dédie cette victoire à mon Kirghizistan".

Le pays hôte a remporté deux des trois autres médailles d'or gréco-romaines en jeu dimanche, avec le Géorgien Zurabi DATUNASHVILI (SRB) qui a défendu avec succès son titre dans la catégorie des 87 kg, et l'Iranien Ali ARSALAN (SRB) qui a remporté la catégorie des 72 kg pour sa première participation aux championnats du monde seniors.

Le champion européen Eldaniz AZIZLI (AZE) a conclu un tournoi aussi dominant qu'un lutteur puisse l'être en s'emparant de l'or des 55 kg grâce à son quatrième tombé technique consécutif sans concéder de point.

Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) utilise une exposition de quatre points pour gagner contre Zoltan LEVAI (HUN). (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Makhmudov, 23 ans, médaillé d'argent aux Jeux olympiques de Tokyo l'an dernier, a fait fi de toute prudence en réalisant une paire de mouvements audacieux à 4 points pour éliminer Levai en 2:06 de la finale.

Makhmudov a commencé par un audacieux back suplex avec une prise headlock qui a mis Levai directement sur le dos. Lorsque le Hongrois s'est sorti de cette situation difficile, Makhmudov s'est déplacé vers l'avant, a appliqué un headlock frontal et a fait basculer Levai vers l'arrière pour le coup gagnant.

"Hier, j'ai dit que je voulais montrer ce dont l'école de lutte kirghize était capable", a déclaré Makhmudov. "Je pense que je l'ai montré. J'ai pris ma revanche. La dernière fois, j'ai perdu contre ce lutteur et maintenant j'ai pris ma revanche."

Makhmudov fait des vagues depuis qu'il a remporté l'or aux Championnats d'Asie 2018 organisés par le Kirghizistan, un triomphe qu'il a réitéré en avril en Mongolie.

Seule une blessure au genou qui lui a fait manquer toute l'année 2019 en l'empêchant d'obtenir d'autres titres.

En 2019, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) l'a devancé en devenant la toute première championne du monde du Kirghizistan en remportant le titre féminin des 62 kg à Nursultan. Le pays a eu quatre médaillés d'argent masculins, dont Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) à deux reprises..

Pour Makhmudov, le mérite de sa réussite revient à beaucoup d'autres personnes.

"Je sais que ma famille me soutient beaucoup, merci beaucoup à eux, à mes entraîneurs et à mes amis", a-t-il déclaré. "Et je voudrais dire autre chose. Nous avons un entraîneur, Ulukbek Karacholokov, son père est décédé récemment, et je voudrais lui dédier ma victoire car Ulukbek est l'un des meilleurs entraîneurs et merci à son père d'avoir élevé un si bon fils."

Aux Jeux olympiques de Tokyo, Makhmudov a perdu une décision déchirante de 2 à 1 en finale contre Tamas LORINCZ (HUN), avec une sortie en deuxième période qui a fourni la marge de la victoire. Malgré tout, la médaille d'argent a fait de lui le cinquième médaillé olympique de l'histoire du Kirghizistan et un héros dans son pays.

"Je sais que mon pays me soutient beaucoup", a-t-il déclaré. "Nous avons un pays de lutte. Tout le monde là-bas aime la lutte et la soutient. Cela me donne l'énergie nécessaire pour m'entraîner, je ressens toujours leur soutien lorsque je suis sur le tapis, même s'ils ne sont pas présents dans la salle de lutte."

Zurabi DATUNASHVILI (SRB)Zurabi DATUNASHVILI (SRB) a défendu son titre mondial en 87 kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Les Serbes en finale pouvaient certainement entendre le soutien de la foule partisane de la Stark Arena, notamment lorsque Datunashvili a mis fin aux festivités de la journée par une victoire palpitante 6-2 sur Turpan BISULTANOV (DEN) dans le dernier match de la soirée.

Bisultanov cherchait à devenir le tout premier champion du monde de son pays, mais il s'est immédiatement retrouvé avec un déficit de 4 points lorsque Datunashvili l'a attrapé avec un arm throw habile à la première minute du match.

"J'ai eu quelques tactiques mais j'ai eu l'occasion de faire le lancer et je l'ai fait et j'ai obtenu quatre points", a déclaré Datunashvili.

Dans la deuxième période, Bisultanov a reçu un point de passivité, mais n'a pas pu retourner Datunashvili du par terre. Le Serbe a ensuite ajouté un takedown pour consolider son avance, et n'a pas été inquiété lorsqu'il a cédé un stepout.

"C'est un jeune homme, il aura l'or plus tard", a déclaré Datunashvili. "Peut-être qu'après trois ans, il pourra me battre."

Datunashvili concourt pour la Serbie depuis 2020 et est apparu pour la première fois aux Jeux olympiques pour son pays d'adoption à Tokyo, où il a remporté une médaille de bronze. Il a également remporté le titre européen cette année-là.

Ali ARSALAN (SRB)Ali ARSALAN (SRB) a battu Ulvi GANIZADE (AZE) 4-3 en finale des 63kg. (Photo: Martin Gabor)

Dans un affrontement entre les médaillés de bronze européens en finale des 72 kg, Arsalan était mené 4-3 lorsqu'il a plaqué Ulvi GANIZADE (AZE) au tapis pour 4 points, lui donnant une victoire 7-4 et faisant de lui le quatrième champion du monde de la jeune histoire de la Serbie.

Arsalan, médaillé de bronze asiatique 2017 pour l'Iran, a marqué avec un gut wrench du par terre pour mener 3-0 en entrant dans la deuxième période. Mais Ganizade a égalisé le match avec un point de passivité et une pénalité de 2 points, puis a pris l'avantage 4-3 avec un stepout.

"C'est ce dont je rêvais et maintenant j'ai transformé ce rêve en réalité", a déclaré Arsalan. "Vous ne savez pas quelles luttes il a fallu mener pour en arriver là. C'est ce que cela signifie d'être un champion du monde. Pour tous ceux en Iran et en Serbie qui m'ont soutenu, merci."

Eldaniz AZIZLI (AZE)Eldaniz AZIZLI (AZE) a battu Nugzari TSURTSUMIA (GEO) 8-0 en finale des 55kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Chez les 55 kg, Azizli a maintenu sa domination sur Nugzari TSURTSUMIA (GEO), écrasant le champion du monde 2019 avec une chute technique de 8-0 pour récupérer le titre mondial qu'il a remporté en 2018.

Azizli, qui a dû se contenter de médailles de bronze en 2019 et 2021, a marqué un premier stepout, puis a été mis en tête en par terre. Cela s'est avéré être le début de la fin pour Tsurtsumia, également médaillé de bronze l'an dernier. Après une pénalité de 2 points, Azizli a tiré deux gut wrenches consécutifs pour mettre fin au match en 2:06.

"Le lutteur géorgien est également champion du monde, il l'était en 2019 et j'étais champion du monde avant lui", a déclaré Azizli. "Le match était génial, Dieu merci j'ai gagné".

Selon Azizli, il a maintenant battu Tsurtsumia neuf fois de suite. Malgré cela, il n'a pas l'intention de prendre son adversaire à la légère.

"C'est la lutte", a dit Azizli. "Tout peut arriver. À chaque championnat du monde, j'ai eu une médaille. Mais je n'ai pas toujours été capable de gagner."

Yusu BASAR (TUR)Yunus BASAR (TUR) a gagné la médaille de bronze à 77kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

De son côté, la Turquie a remporté trois médailles de bronze grâce aux victoires de Selcuk CAN (TUR) en 72kg, Yunus BASAR (TUR) en 77kg et Ali CENGIZ (TUR) en 87kg.

Can, médaillé de bronze aux championnats d'Europe de 2020, a remporté une victoire 3-3 sur le dernier point contre Ibragim MAGOMADOV (KAZ), marquant un jeté de 2 points dans la deuxième période. Andrii KULYK (UKR) a remporté l'autre médaille de bronze des 72 kg en battant Ibrahim GHANEM (FRA) 4-3.

Basar, qui a remporté une deuxième médaille d'argent européenne consécutive cette année, a tenu bon pour une victoire 4-1 sur l'ancien champion du monde Hyeonwoo KIM (KOR), un double médaillé olympique qui visait sa première médaille mondiale depuis 2018.

Le champion européen Malkhas AMOYAN (ARM), champion des 72 kg il y a un an à Oslo, a conclu une journée bien remplie en battant Viktor NEMES (SRB) 7-1 pour remporter l'autre bronze des 77 kg.

Amoyan, qui a perdu une décision serrée 3-3 contre Levai dans le premier match de qualification samedi, a dû gagner trois matchs de repêchage.

Chez les 87kg, Cengiz a marqué 4 points avec un front lift dans la deuxième période pour battre le double champion asiatique Naser ALIZADEH (IRI) 7-1. L'autre bronze a été remporté par David LOSONCZI (HUN), vainqueur 6-2 sur Alex KESSIDIS (SWE).

Chez les 55 kg, le champion d'Asie Yu SHIOTANI (JPN), qui a dû battre le champion du monde 2021 Ken MATSUI (JPN) juste pour faire partie de l'équipe japonaise, a assuré qu'il ne quitterait pas Belgrade les mains vides en battant Max NOWRY (USA) 7-0. Shiotani a commencé par un arm throw à 4 points, puis a ajouté un stepout et un takedown défensif, le tout dans la première période.

Le médaillé de bronze asiatique Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) a remporté l'autre médaille de bronze des 55 kg en remontant un déficit de 5-0, marquant un jeté de 4 points parmi les neuf points de la deuxième période pour battre le médaillé d'argent asiatique Amangali BEKBOLATOV (KAZ), 9-5.

Artur ALEKSANYAN (ARM)Artur ALEKSANYAN (ARM) s'est qualifié pour la finale des 97 kg après avoir battu le champion en titre Mohammadhadi SARAVI (IRI).. (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Aleksanyan retourne en finale des 97 kg en détrônant Saravi

En demi-finale dans quatre autres catégories de poids plus tôt dans la session, Artur ALEKSANYAN (ARM) a obtenu une chance de remporter un quatrième titre mondial et le premier depuis 2017 en battant le champion du monde en titre Mohammadhadi SARAVI (IRI) 3-1 à 97 kg.

Aleksanyan, a marqué un gut wrench lors de son tour en par terre pour battre l'étoile montante Saravi, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo l'an dernier, et s'offrir une finale avec le champion européen Kiril MILOV (BUL).

Milov a donné une avance de 3-0 à Arif NIFTULLAYEV (AZE) dans l'autre demi-finale, mais il s'est animé en deuxième période lorsqu'il a été mis en par terre. D'abord un classique gut wrench, puis un jeté de 4 points dans le dos qui a provoqué un chute à 4:35.

Aleksanyan, qui a remporté la troisième médaille olympique de sa carrière en prenant l'argent à Tokyo, s'est déjà assuré d'une sixième médaille mondiale en carrière. Milov espère que la star arménienne obtiendra une troisième médaille d'argent.

La Serbie, pays hôte, a connu une autre bonne soirée, plaçant deux de ses lutteurs en finale pour égaler ses résultats de la première soirée. Sebastian NAD (SRB) visera l'or en 63kg et Mate NEMES (SRB), le frère jumeau de Viktor, suivra en 67kg.

Nad, médaillé d'argent européen des moins de 23 ans en 2019 qui organise un tournoi en petits groupes, a marqué une exposition créative en par terre en remportant une victoire 5-0 sur le médaillé d'argent européen Taleh MAMMADOV (AZE).

Lors de la finale de lundi, Nad tentera de faire en sorte que Leri ABULADZE (GEO) quitte les Championnats du Monde avec une médaille d'argent pour la deuxième année consécutive.

Abuladze, le champion d'Europe de cette année, a marqué un stepout en première période qui a prouvé la différence lors d'une victoire 2-1 sur le médaillé de bronze mondial 2019 Ali Reza NEJATI (IRI).

Nemes, l'autre médaillé de bronze mondial en 2019, a battu un redoutable Hasrat JAFAROV (AZE) 5-2 en demi-finale. Après avoir échangé Nemes, l'autre médaillé de bronze mondial en 2019, a battu un redoutable Hasrat JAFAROV (AZE) 5-2 en demi-finale. Après avoir échangé des takedowns en première période, Nemes a reçu un point de passivité, puis en a obtenu 2 pour une pénalité pour décrocher la victoire.

Pour ses efforts, Nemes obtient une chance contre le champion du monde et olympique en titre Mohammadreza GERAEI (IRI), qui a réalisé une chute technique inhabituelle sur Joni KHETSURIANI (GEO).

Geraei a fait le choix inhabituel de contester un appel dans lequel il a marqué les points, mais cela a payé en lui donnant encore plus que ce à quoi il s'attendait pour une chute technique de 8-0.

Du par terre, Geraei souleva Khetsuriani et le jeta sur son dos. L'appel initial était pour 4, mais Geraei a insisté pour que son entraîneur appuie sur le bouton de défi, affirmant que son adversaire devrait également se voir infliger une pénalité pour la jambe. Il a non seulement obtenu la pénalité de 2 points, mais le jeté a été amélioré à 5 points, lui donnant la victoire à 2:02.

Ironiquement, une autre demi-finale s'est également terminée par une chute technique sur un appel de challenge, mais celui-ci est allée à l'encontre de celui qui a déposé la protestation.

En 82kg, le médaillé d'argent asiatique Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) a réussi un jeté de 4 points pour prendre une avance de 7-0 contre Tamas LEVAI (HUN), qui a décidé de tenter sa chance et de prétendre que l'Ouzbek s'est servi de ses jambes. Les juges n'étaient pas d'accord et cela a donné à Berdimuratov la victoire 8-0 à 2:23, privant un deuxième frère Levai d'une place en finale.

En finale, Berdimuratov affrontera le médaillé d'argent de l'an dernier Burhan AKBUDAK (TUR), qui a réussi un jeté de 4 points en seconde période pour vaincre Yaroslav FILCHAKOV (UKR) 5-1.

Le jour 3 verra le début de la compétition dans les deux dernières catégories de poids Greco, 60 kg et 130 kg, ainsi que deux divisions féminines, 55 kg et 62 kg.

gf

Jour 2 Résultats en Gréco-Romaine 

55kg (18 inscrits)
Or - Eldaniz AZIZLI (AZE) df. Nugzari TSURTSUMIA (GEO) par tombé technique 8-0, 2:06

Bronze - Yu SHIOTANI (JPN) df. Max NOWRY (USA), 7-0
Bronze - Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) df. Amangali BEKBOLATOV (KAZ), 9-5

63kg (30 inscrits)
Demi-finale - Sebastian NAD (SRB) df. Taleh MAMMADOV (AZE), 5-0
Demi-finale - Leri ABULADZE (GEO) df. Ali Reza NEJATI (IRI), 2-1

67kg (30 inscrits)
Demi-finale - Mate NEMES (SRB) df. Hasrat JAFAROV (AZE), 5-2
Demi-finale - Mohammadreza GERAEI (IRI) df. Joni KHETSURIANI (GEO) par tombé technique, 8-0, 2:02

72kg (25 inscrits)
Or - Ali ARSALAN (SRB) df. Ulvi GANIZADE (AZE), 7-4

Bronze - Andrii KULYK (UKR) df. Ibrahim GHANEM (FRA), 4-3
Bronze - Selcuk CAN (TUR) df. Ibragim MAGOMADOV (KAZ), 3-3

77kg (33 inscrits)
Or - Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) df. Zoltan LEVAI (HUN) by TF, 8-0, 2:06

Bronze - Malkhas AMOYAN (ARM) df. Viktor NEMES (SRB), 7-1
Bronze - Yunus BASAR (TUR) df. Hyeonwoo KIM (KOR), 4-1

82kg (25 inscrits)
Demi-finale - Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) df. Tamas LEVAI (HUN) par tombé technique, 8-0, 2:23
Demi-finale - Burhan AKBUDAK (TUR) df. Yaroslav FILCHAKOV (UKR), 5-1

87kg (30 inscrits)
Or - Zurabi DATUNASHVILI (SRB) df. Turpan BISULTANOV (DEN), 6-2

Bronze - David LOSONCZI (HUN) df. Alex KESSIDIS (SWE), 6-2
Bronze - Ali CENGIZ (TUR) df. Naser ALIZADEH (IRI), 7-1

97kg (29 inscrits)
Demi-finale - Kiril MILOV (BUL) df. Arif NIFTULLAYEV (AZE) by Fall, 4:35 (7-3)
Demi-finale - Artur ALEKSANYAN (ARM) df. Mohammadhadi SARAVI (IRI), 3-1