L'Hebdo !

L'Hebdo du 1er octobre !

By Eric Olanowski

Les Championnats du Monde #WrestleNurSultan, les Championnats U23 et Vétérans... 

1. Second titre mondial consécutif pour la Russie en lutte libre
La Fédération russe a renforcé son emprise sur la lutte libre en remportant son second titre mondial par équipe consécutif. Menée par son quadruple champion du monde et champion olympique Abdulrashid SADULAEV (RUS), l'équipe russe a clos les débats avec 83 points d'avance sur son plus proche poursuivant, le Kazakhstan, médaillant dans neuf des dix catégories pour cinq médailles d'or, une d'argent et trois de bronze. Surtout, cinq des médailles ont été obtenues en catégories olympiques, dans lesquelles la Russie est donc d'ors et déjà qualifiée pour les JO de 2020 ; reste une catégorie à obtenir lors des qualificatifs suivants puisqu'il y en a six en tout.

Zaur UGUEV (57kg), Gadzhimurad RASHIDOV (65kg), David BAEV (70kg), Zaurbek SIDAKOV (74kg) et Abdulrashid Sadulaev (97kg) ont décroché l'or pour la Russie à Noursoultan.

Uguev, Sidakov et Sadulaev ont chacun défendu leur titre des mondiaux de Budapest avec succès, tandis que Rashidov et Baev se retrouvent au sommet du podium pour la première fois de leurs carrières. 

Uguev, champion des 57kg, a aligé 5 victoires et conclut  son tournoi par une victoire par 13-3 sur le champion d'Europe en titre Suleyman ATLI (TUR). Il aura également vaincu le médaillé d'or des Jeux Européens Mahir AMIRASLANOV (AZE) par 4-3 -- prenant sa revanche sur la seule défaite qu'il a concédée cette saison. 

Zaurbek SIDAKOV (RUS) a vaincu le quadruple champion du monde et champion olympique Jordan BURROUGHS (USA) sur la route de son deuxième titre consécutif en 74kg. (Photo : Kadir Caliskan)

En 74kg et pour la seconde année consécutive, Zaurbek Sidakov a aligné des victoires sur le quadruple champion du monde et champion olympique Jordan BURROUGHS (USA) et le double champion du monde Frank CHAMIZO (ITA) pour sa montée vers le titre mondial des 74kg. 

Abdulrashid Sadulaev atteint le sommet du podium mondial pour la quatrième fois de sa carrière grâce à une victoire sans appel 4-0 sur l'également champion olympique Sharif SHARIFOV (AZE) en finale des 97kg. Sa victoire tombe sur Sharifov après que l'Azéri a fait bloc face (#SnyderLaev3s) au double champion du monde et champion olympique Kyle SNYDER (USA)  en demi-finale.

Aussi nouvellement titrés mondiaux en lutte libre, Gadzhimurad Rashidov et David Baev. 

Après deux défaites mortifiantes lors des précédentes finales de mondiaux à Paris et Budapest, Rashidov s'est enfin emparé de son titre, passant sur deux anciens champions du monde, Haji ALIYEV (AZE) au premier tour, vaincu 4-2 et, au troisième tour, Takuto OTOGURO (JPN), titré en 2018, vaincu 8-1. Rashidov s'est saisi du drapeau russe grâce à sa victoire sur Daulet NIYAZBEKOV (KAZ) par 11-0 en finale des 65kg. 

Baev remporte le titre des 70kg par une victoire 14-2 sur Nurkozha KAIPANOV (KAZ) en finale des 70kg. 

Aucune médaille cependant pour la Russie en 125kg, où Anzor KHIZRIEV (RUS) était attendu. Mais le médaillé d'or des Jeux Européens s'était blessé deux semaines avant Noursoultan et a dû déclarer forfait.

J'den COX (USA) vainc Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) 4-0 en finale des 92kg et s'empare de son second titre mondial de la catégorie. (Photo : Tony Rotundo)

Pays hôte, le Kazakhstan termine deuxième, avec 103 points obtenus sur deux médailles d'argent et une de bronze.  

Les Etats-Unis prennent la troisième place avec 94 points. Kyle DAKE (79kg) et J'den COX (92kg) maintiennent tous deux leurs titres mondiaux et sont supposés rejoindre bientôt des catégories de poids olympiques. 

Même si cela n'est pas officiel, Dake descendra probablement en 74kg pour mettre Jordan Burroughs au défi, tandis que Cox passera en 86kg pour en découdre avec David TAYLOR (USA) quant à la place olympique de la catégorie. 

Le champion olympique iranien Hassan Yazdani s'est rendu à Noursoultan en favori de sa catégorie et décroche le second titre de sa carroère après celui remporté en 2017. En addition à une victoire par forfait pour blessure de Deepak PUNIA (IND) en finale, Yazdani inscrit deux victoires par tombé et deux par supériorité technique.

En 125kg, Geno PETRIASHVILI (GEO) vainc le champion olympique Taha AKGUL (TUR) dans un combat épique en catégorie des poids lours et pour la seconde fois en trois années. Petriashvili a amené Akgul au sol à 20 secondes de la cloche et pris la tête du combat par 6-6 sur critères, s'accrochant à ce score jusqu'à la victoire et au titre mondial.

RÉSULTATS (Cliquez sur les liens pour regarder les finales)
57kg - Zavur UGUEV (RUS) df. Suleyman ATLI (TUR), 13-3 
61kg - Beka LOMTADZE (GEO) df. Magomedrasul IDRISOV (RUS), 12-2 
65kg - Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) df. Daulet NIYAZBEKOV (KAZ), 11-0 
70kg - David BAEV (RUS) df. Nurkozha KAIPANOV (KAZ), 14-2 
74kg - Zaurbek SIDAKOV (RUS) df. Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA), 5-2 
79kg - Kyle DAKE (USA) df. Jabrayil HASANOV (AZE), 10-4 
86kg - Hassan YAZDANICHARATI (IRI) df. Deepak PUNIA (IND), forfait pour blessure
92kg - J'den COX (USA) df. Alireza KARIMIMACHIANI (IRI), 4-0 
97kg - Abdulrashid SADULAEV (RUS) df. Sharif SHARIFOV (AZE), 4-0 
125kg - Geno PETRIASHVILI (GEO) df. Taha AKGUL (TUR), 6-6 

Musa EVLOEV (RUS) (Photo : Tony Rotundo)

2. La Russie en tête grâce au second titre mondial d'Evloev
Bien que la Russie a échoué à renouveler son exploit de l'année dernière en lutte gréco-romaine - 6 médailles d'or obtenues à Budapest -, elle obtient deux titres [Abuiazid MANTSIGOV (72kg) et Musa EVLOEV (97kg)] et trois médailles d'argent et remporte le titre par équipe avec 132 points et 52 d'avance sur l'Ouzbékistan, seconde de la compétition.

Des cinq champions en titre russes illuminant Noursoultan de leur présence, Evloev est le seul à avoir enchaîné sur une seconde médaille d'or d'affilée et ceci grâce au forfait pour blessure du triple champion du monde et champion olympique Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale, pour une blessure aux côtes subie en demi-finale.

Mantsigov descend Aram VARDANYAN (UZB) en flammes et 9-0 en finale de la catégorie non olympique des 72kg.

L'Ouzbékistan récolte une médaille d'argent, deux de bronze et place deux lutteurs en cinquième place pour un total de 80 points et la seconde place au classement par équipe.

La Géorgie se place troisième de la compétition en lutte gréco-romaine grâce aux titres obtenus en catégories non olympiques par Nugzari TSURTSUMIA (GEO) et Lasha GOBADZE (GEO) pour un total de 79 points.

Tsurtsumia, en finale des 55kg, domine Khorlan ZHAKANSHA (KAZ) 9-0 et se saisit du premier titre mondial de sa carrière en catégorie senior après avoir décroché l'o des U23 l'année dernière. Gobadze, vainqueur des 82kg, sort Rafig HUSEYNOV (AZE) 5-3 et embrasse son premier titre mondial toutes divisions confondues et après quatre autres médailles obtenues en championnats du monde en classes cadets et juniors.

Kenichiro FUMITA (JPN) représentera le Japon dans la catégorie des 60kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. (Photo : Tony Rotundo)

Le Japon aura égalé la Russie grâce à deux médailles d'or prises à des champions du monde en titres.

Kenichiro FUMITA (JPN) a qualifié sa place pour l'équipe olympique japonaise après avoir pris le dessus sur le champion du monde en titre Sergey EMELIN (RUS) par 10-5 en finale des 60kg. Shinobu OTA (JPN) donne une victoire similaire à son pays, cette fois sur Stepan MARYANYAN (RUS) par 10-4 en finale des 63kg. 

Fumita ayant qualifié sa place dans la catégorie des 60kg de l'équipe olympique japonaise, Ota se retrouve forcé à passer dans la catégorie olympique supérieure, celle des 67kg, s'il souhaite égaler ou faire mieux que sa médaille d'argent des Jeux de Rio en 2016.

Dans ce qui constitue vraisemblablement la plus impressionnante course vers un titre mondial, le champion olympique Ismael BORRERO MOLINA (CUB) a fait tomber quatre champions du monde pour s'emparer de l'or des 67kg : le triple champion du monde Frank STAEBLER (GER), le double champion du monde RYU Hansu (KOR), le champion du monde des U23 Mohamed ELSAYED (EGY) et, enfin, le champion du monde en titre Artem SURKOV (RUS). 

Borrero est aujourd'hui double champion du monde et champion olympique. 

Riza KAYAALP, pour la Turquie, remporte son quatrième titre mondial. La superstar turque aura certainement fait mieux que l'année passée à Budapest, où il avait dû se contenter de la quinzième place après avoir été vaincu au premier tour. Sur le chemin de son quatrième titre, Kayaalp est passé à travers trois médaillés mondiaux : Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI), Iakobi KAJAIA (GEO) et Oscar PINO HINDS (CUB). Kayaalp a emporté la finale par une victoire 3-1 sur le Cubain, et aujourd'hui double médaillé mondial, Oscar Pino Hinds. 

RÉSULTATS (Cliquez sur les liens pour regarder les finales)
55kg - 
Nugzari TSURTSUMIA (GEO) df. Khorlan ZHAKANSHA (KAZ), 9-0 
60kg - Kenichiro FUMITA (JPN) df. Sergey EMELIN (RUS), 10-5 
63kg - Shinobu OTA (JPN) df. Stepan MARYANYAN (RUS), 10-4
67kg - Ismael BORRERO MOLINA (CUB) df. Artem SURKOV (RUS)  , 3-1 
72kg - Abuiazid MANTSIGOV (RUS) df. Aram VARDANYAN (UZB), 9-0 
77kg - Tamas LORINCZ (HUN) df. Alex KESSIDIS (SWE), 8-0 
82kg Lasha GOBADZE (GEO) df. Rafig HUSEYNOV (AZE), 5-3 
87kg  Zhan BELENIUK (UKR) df. Viktor LORINCZ (HUN), 2-1 
97kg Musa EVLOEV (RUS) df. Artur ALEKSANYAN (ARM), forfait pour blessure 
130kg Riza KAYAALP (TUR) df. Oscar PINO HINDS (CUB), 3-1 

Déjà championne olympique à Rio, Risako KAWAI (JPN) célèbre son troisième titre mondial. (Photo : Kadir Caliskan)

3. Le troisième titre mondial de Kawai donne la première place aux lutteuses japonaises 
Comme d'habitude (!), le Japon remporte le titre par équipe de lutte féminine, même si ce ne fut pas de la manière attendue : les lutteuses ont dû se démener griffes et ongles pour l'obtenir. L'année passée, avec quatre championnes et un avantage de 37 points sur la Chine, le titre leur était assuré ; cette année, la différence s'est réduite à 29 points sur un adversaire coriace, la Russie.

Risako KAWAI (JPN) est la seule lutteuse japonaise qui repart de Nousoultan munie du titre mondial, tout en approfondissant son cas pour être nommée la lutteuse la plus talentueuse classée première. Depuis son forfait en finale des mondiaux de 2015, Kawai a remporté trois titres mondiaux et une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Rio, résultat auquel elle peut ajouter l'exploit d'avoir vaincu, lors des sélections pour l'équipe des mondiaux, la quadruple championne olympique et la plus grande lutteuse de tous les temps Kaori ICHO (JPN). 

Les États-Unis sortent de leur manche un trio de championnes du monde, constitué par Jacarra WINCHESTER (USA), Tamyra MENSAH (USA) et Adeline GRAY (USA). Pour Winchester (55kg) comme pour Mensah (68kg), il s'agit de leur premier titre mondial ; pour Gray (76kg), c'est la cinquième fois que celle-ci s'empare du graal de sa catégorie. 

Mariya STADNIK (AZE), l'une des lutteuses les plus titrées au monde, remporte son second titre mondial dix ans après avoir obtenu le premier. La triple championne olympique et six fois médaillée mondiale inscrit une victoire sans appel par 13-0 sur Emilia VUC (ROU) en finale des 50kg. 

RÉSULTATS (Cliquez sur les liens pour regarder les finales)
50kg - 
Mariya STADNIK (AZE) df. Emilia Alina VUC (ROU), 13-0 
53kg - Yong Mi PAK (PRK) df. Mayu MUKAIDA (JPN), 12-1 
55kg - Jacarra Gwenisha WINCHESTER (USA) df. Nanami IRIE (JPN), 5-3 
57kg - Risako KAWAI (JPN) df. Ningning RONG (CHN), 9-6 
59kg - Linda MORAIS (CAN) df. Liubov OVCHAROVA (RUS), par tombé 
62kg - Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) df. Taybe Mustafa YUSEIN (BUL), 5-3 
65kg - Inna TRAZHUKOVA (RUS) df. Iryna KOLIADENKO (UKR), 13-0 
68kg - Tamyra MENSAH (USA) df. Jenny FRANSSON (SWE), 8-2
72kg - Natalia VOROBEVA (RUS) df. Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR), 4-2 
76kg - Adeline Maria GRAY (USA) df. Hiroe MINAGAWA SUZUKI (JPN) , 4-2 

4. Cinq performances historiques à Noursoultan
Les Championnats du Monde de Noursoultan ont offert d'innombrables moments marquants, mais cinq, d'un pont de vue historique, sortent du lot.

En lutte féminine, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) et Yong Mi PAK (PRK) ont pris le dessus sur des détentrices du titre et sont devenues les premières championnes du monde de lutte de l'histoire de leur pays respectif. Pak rejoint le sommet du podium de la catégorie des 53kg et Tynybekova celui des 62kg.

Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) vainc la championne du monde en titre Taybe YUSEIN (BUL) et devient la première lutteuse kyrgyze de l'histoire championne du monde. (Photo : Kadir Caliskan)

Á Paris en 2017, Tynybekova fut la première lutteuse kyrgyze médaillée mondiale lorsqu'elle décrocha sa médaille de bronze. Á Noursoultan, elle a vaincu la détentrice du titre Taybe YUSEIN (BUL) avec un amené au sol de dernière minute et devient la première championne du monde de lutte de l'histoire du Kyrgyzstan [article en anglais].

De même, Yong Mi Pak décroche le premier titre de l'histoire de la Corée du Nord. Pak inscrit un stupéfiant 12-1 contre la double championne du monde Mayu MUKAIDA (JPN) en finale des 53kget devient la première championne du monde de ltte de l'histoire de la Corée du Nord [article en anglais].

Myles AMINE (SMR) termine cinquième des 86kg et offre à Saint-Marin son premier billet olympique de lutte libre. (Photo : Tony Rotunod)

En lutte libre, deux étudiants et meilleurs amis de l'Université du Michigan, Stevan MICIC (SRB) et Myles AMINE (SMR), ont qualifié en lutte libre pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 leur pays pour la première fois de l'histoire, terminant cinquièmes en, respectivement, 57 et 86kg. Micic a vaincu Givi DAVIDOVI (ITA) 8-0 en repêchage, pour échouer en combat de médaille de bronze contre le dauphin des mondiaux 2018 Nurislam SANAYEV (KAZ), et Amine prend le dessus 4-2 sur Ahmed DUDAROV (GER) en quart de finale.

Également en lutte libre, Stefan REICHMUTH (SUI) aura écrit l'histoire pour la Suisse grâce à une victoire 3-0 en combat pour la médaille de bronze sur Carlos IZQUIERDO (COL) en 86kg. C'est la première fois qu'un lutteur suisse remporte une médaille à un championnat du monde. 

5. Octobre prêt pour les championnats du monde des vétérans et des U23  
Si les championnats du monde cadets, juniors et seniors sont bel et bien derrière, octobre verra se dérouler, dans cet ordre, ceux des vétérans et des U23. Les vétérans se retrouveront pour six jours de compétition de lutte libre et de lutte gréco-romaine à Tbilisi en Géorgie dès mardi prochain 8 octobre, tandis que le cinquième et dernier championnat du monde de la saison, celui des U23, prendra place à Budapest en Hongrie à partir du 23 octobre. 

Comme d'habitude, ils pourront être suivis en direct sur www.unitedworldwrestling.org. 

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1. Qualificatifs olympiques de lutte libre
2. Qualificatifs olympiques de lutte féminine 
3. Qualificatifs olympiques de lutte gréco-romaine 
4. Big Move Monday -- @melonin_97 (FRA) -- Mondiaux Seniors 2019
5. #TBT - Combat des champions olympiques SHARIFOV (AZE) et SNYDER (USA)

#BeachWrestling

Jeux africains de plage : La médaillée olympique Oborududu solide sur le sable

By Vinay Siwach

HAMMAMET, Tunisie (29 juin) -- Blessing OBORUDUDU (NGR), médaillée olympique d'argent, a réalisé des exploits remarquables sur le tapis de lutte.

Aux championnats d'Afrique en lutte féminine, la jeune femme de 34 ans détient le record du plus grand nombre de médailles d'or avec 12. A Tokyo, elle est devenue la première lutteuse africaine à atteindre une finale olympique, faisant d'elle l'une des meilleures parmi les lutteuses qui ont lutté sur le tapis.

Cependant, mercredi, Oborududu a foulé le sable pour la première fois et est rentrée chez elle avec une médaille d'or lors des 2èmes Jeux Africains de Plage à Hammamet, en Tunisie.

Bien qu'elle soit une habituée à la lutte olympique en 68 kg, Oborududu a décidé de représenter le Nigeria à Hammamet, où la lutte de plage a fait ses débuts dans le programme des Jeux Africains de Plage.

A lire: Le Sénégal, haut lieu de la lutte traditionnelle, domine les Jeux africains de plage 

Bien que la plupart des victoires en lutte de plage ressemblent à celles de la lutte olympique, il existe quelques différences. En lutte de plage, une projection rapporte trois points et met fin au combat. Si une projection n'est pas exécutée, le combat se poursuit pendant les trois minutes prévues. Le lutteur qui accumule au moins trois points avant son adversaire est déclaré vainqueur.

Oborududu y est parvenue dans trois de ses quatre combats. Elle a fait ses débuts contre Erica NGAKALI (CGO) au premier tour et n'a eu aucun mal à battre Ngakali 3-0 pour s'assurer la victoire par supériorité.

Dans son match suivant contre Patricia ELNOUR (SUD), Oborududu s'est imposée 3-1, accédant ainsi à la demi-finale contre Anta SAMBOU (SEN). Bien que confrontée à un défi et abandonnant deux points, Oborududu a tenu bon pour remporter une victoire 3-2, assurant sa place en finale contre Amy YOUIN (CIV).

Youin, qui n'avait pas concédé un seul point en phase de groupe et en demi-finale, a marqué deux points contre Oborududu en finale. Cependant, Oborududu a utilisé son expérience et sa force pour battre Youin 3-2, remportant ainsi la première médaille d'or du Nigeria en lutte de plage aux Jeux Africains de la Plage.

Blessing OBORUDUDU (NGR)Blessing OBORUDUDU (NGR) a fait des débuts en or aux Jeux Africains de Plage à Hammamet.(Photo: United World Wrestling / Bayrem Ben Mrad)

"Une autre médaille d'or dans le sac !", a écrit Oborududu sur son Instagram. "Gloire à Dieu pour une nouvelle addition et une nouvelle victoire dans ma carrière. Cette victoire est assez personnelle pour moi, car c'est la première fois que j'essaie la lutte de plage. J'ai marché sur le sable avec espoir, comme d'habitude. Je suis ici pour lutter, alors je vais donner le meilleur de moi-même comme je le fais toujours sur le tapis", me suis-je dit. Et devinez quoi ? J'ai remporté l'or aux Jeux africains de lutte de plage, Tunisie 2023."

Cela a marqué le début de la ruée vers l'or du Nigeria, qui a ensuite remporté deux autres médailles d'or en lutte de plage féminine. La seule catégorie de poids dans laquelle le Nigeria n'a pas remporté d'or est celle des 70 kg, où Safietou GOUDIABY (SEN) s'est emparée de la première place.

Miesinnei GENEISI (NGR)Miesinnei GENEISI (NGR) a réalisé un parcours parfait pour remporter l'or en 50kg aux Jeux Africains de la Plage. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

En 50 kg, Miesinnei GENEISI (NGR), championne d'Afrique et des Jeux du Commonwealth, a fait étalage de sa domination, remportant tous ses combats sans concéder le moindre point.

Geneisi, qui avait déjà remporté les Championnats d'Afrique de Plage en mai, a commencé par une victoire 3-0 contre Emma WANGILA (KEN) au 1er tour. Elle a poursuivi sur le même score en battant Cheima CHEBILA (ALG) au 2ème tour. Lorsque Mbuka CAROLINA (ANG) s'est retirée sur blessure au troisième tour, Geneisi a été déclarée vainqueur après trois victoires dans le tournoi à la ronde auquel participaient cinq lutteuses.

Nahamie SAMBOU (SEN) a obtenu deux victoires, gagnant la médaille d'argent, tandis que Cheima CHEBILA (ALG) a remporté la médaille de bronze après avoir battu Wangila dans le combat du troisième tour.

Esther KOLAWOLE (NGR)Esther KOLAWOLE (NGR) a remporté la médaille d'or en 60kg aux 2èmes Jeux Africains de Plage.(Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Une autre championne africaine qui a remporté une médaille d'or est Esther KOLAWOLE (NGR) dans la catégorie des 60 kg. Bien qu'elle n'ait pas été aussi dominante que ses compatriotes, elle a réussi à remporter l'or grâce à des victoires serrées.

Kolawole a commencé par une victoire 3-0 sur Siwar BOUSETA (TUN), mais a rencontré des difficultés pour s'imposer 2-1 contre Nogona BAKAYOKO (CIV) au 2ème tour. Mame SAMBOU (SEN) s'est également battue, mais Kolawole s'est imposée sur le score de 2-1, assurant ainsi sa place en demi-finale. Emily WANYAMA (KEN) n'a pas fait le poids face à Kolawole, qui s'est imposée 3-0 par tombé pour se qualifier pour la finale.

Chaimaa AOUISSI (ALG) a représenté un formidable défi en finale, mais elle n'a pas pu surmonter le déficit de 1-0. Kolawole s'est assurée la victoire et la médaille d'or sur le score de 1-0.

Safietou GOUDIABY (SEN)Safietou GOUDIABY (SEN) a remporté l'or en 70 kg en battant Bea MEIRING (RSA) en finale. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Goudiaby s'est imposée comme championne dans la catégorie des 70 kg. Goudiaby n'a dû disputer qu'un seul combat pour atteindre la demi-finale, car sa première adversaire, Winrose ALIVISA (KEN), s'est retirée en raison d'une blessure contractée lors d'un combat précédent.

En demi-finale, Goudiaby a empêché Faiza AOUALI (ALG) de marquer et a gagné 2-0, assurant sa place en finale contre Bea MEIRING (RSA), qui a battu l'olympienne Khadija JLASSI (TUN) 4-1 dans l'autre demi-finale.

Meiring a cependant éprouvé des difficultés en finale face à Goudiaby qui l'a emporté 3-0, une victoire par supériorité.

Le Nigeria et le Sénégal ont terminé avec 75 points chacun dans les titres par équipe. Cependant, avec deux médailles d'or de plus que le Sénégal, le Nigeria a été déclaré vainqueur du titre par équipe, tandis que le Sénégal a terminé deuxième. L'Algérie, avec 47 points, a terminé troisième.

RESULTATS

50kg
OR : Miesinnei GENEISI (NGR)
ARGENT : Nahamie SAMBOU (SEN)
BRONZE : Cheima CHEBILA (ALG)

60kg
OR : Esther KOLAWOLE (NGR) a battu Chaimaa AOUISSI (ALG), 1-0

BRONZE : Mame SAMBOU (SEN) a battu Emily WANYAMA (KEN), 3-1

70kg
OR : Safietou GOUDIABY (SEN) a battu Bea MEIRING (RSA), 3-0

BRONZE : Khadija JLASSI (TUN) a battu Faiza AOUALI (ALG), 3-0

+70kg
OR : Blessing OBORUDUDU (NGR) a battu Amy YOUIN (CIV), 3-2

BROZE: Anta SAMBOU (SEN) a battu Erica NGAKALI (CGO), par tombé