L'Hebdo !

L'Hebdo du 19 février !

By Eric Olanowski

En revue, le Grand Prix de Hongrie, les résultats du 25me Open Klippan Lady, la blessure de Makhmudov, le retour de Ramonov et l'ouverture de l'école de sports de Magomed Kurbanaliev au Daghestan.

1. Le Grand Prix de Hongrie ouvre ce weekend
Champion du monde en titre, l'Azéri Eldaniz AZIZLI mènera au Grand Prix de Hongrie une palette de 175 lutteurs venus de 25 pays différents, dont 8 médaillés mondiaux (indiqués en gras ci-dessous).

L'Azerbaïdjan, même si elle n'a inscrit que trois lutteurs, présente l'équipe la plus efficace du tournoi, constituée d'Azizli, Rasul CHUNAYEV et Sabah SHARIATI. 

Azizli sort tout juste de la lancée qui l'a mené à son premier titre mondial et est actuellement classé No.1 chez les 55kg, tandis que Chunayev et Shariati sont tous deux médaillés de bronze des Jeux Olympiques de Rio. 

Chunayev, dont les 25 points suffisent pour qu'il soit classé 4me des 72kg, détient également trois médailles de championnat du monde en plus de sa médaille olympique. Il avait remporté le titre mondial en 2015 et les médailles de bronze des éditions 2014 et 2018.

Le troisième Azéri est Sabah Shariati, qui fera ses débuts en catégorie 130kg pour la saison 2019. 

La Corée et la Serbie ont elles aussi inscrit deux puissantes équipes.

L'équipe coréenne comprend le champion olympique KIM Hyeonwoo, le double champion du monde RYU Hansu et le médaillé de bronze 2018 de la catégorie des 130kg, KIM Minseok. 

Kim Hyeonwoo, 25 points au classement, est classé troisième mondial après sa médaille de bronze à l'Open de Zagreb.

Kim Minseok, 5me de la même catégorie, cherchera à rebondir après avoir échoué à obtenir une médaille à Zagreb, et le double champion du monde Ryu Hansu fera ses débuts dans la catégorie des 67kg. 

L'équipe Serbe affichera le champion du monde 2017 Viktor NEMES et le médaillé mondial de bronze 2018 Mihail KAJALA. Ils sont tous deux classés 4me de leur catégorie, respectivement en 77 et 97kg. 

Le Grand Prix de Hongrie débutera le 23 février au Parc sportif olympique de Györ.

Cliquez ici pour la liste complète des inscriptions.

Programme 

Vendredi (22 février) 
Jusqu'à 12:00 - Inscriptions définitives GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
15:00 - Réunion des arbitres
16:00 - Conférence technique – toutes les équipes 
17:00 - Tirage – GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg

Samedi (23 février) 
08:00 - Examens médicaux & Pesée GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
10:00 - Qualifications et repêchage GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
Till 12:00 - Inscriptions définitives GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
16:30 - Tirage – GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
17:00 - Cérémonie d'ouverture 
18:00 - Finales for GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg et cérémonie de remise des prix

Dimanche (24 février) 
8.30 - Examens médicaux & Pesée GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
10.00-15.00- Qualifications et repêchage  GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
16.00-19.15- Finales GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg et cérémonie de remise des prix

Lundi (25 février) 
Départ des délégations.

La championne du monde en titre NINGNING Rong (CHN) remporte son premier titre de l'Open Klippan Lady. (Photo : Martin Gábor )

2. Open Lady Klippan : quadruple médaille d'or pour la Chine 
La 25me édition de l'Open Lady Klippan, l'un des plus anciens tournois de lutte féminine au monde, s'est déroulée en Suède le weekend dernier. Quatre pays sont montés au sommet du podium, mais c'est la Chine qui emporte la part du lion avec quatre médailles d'or à son actif. 

La championne du monde 2018 Rong NINGNING et la médaillée de bronze olympique de Rio YANAN Sun ont mené l'équipe chinoise vers les sommets. 

Pour sa première apparition à cette compétition, Rong remporte la médaille d'or de la catégorie des 57kg, tandis que Sun améliore sa cinquième place de 2015 et remporte le titre des 50kg. 

Les deux autres championnes chinoises sont FENG Zhou (CHN) et JUAN Wang (CHN), victorieuses en 68 et 76kg respectivement. 

Le pays hôte, la Suède, termine deuxième grâce à trois titres. 

Jenny FRANSSON, 72kg et médaillée de bronze à Rio en 2016, remporte pour sa dixième participation son second titre consécutf - et troisième en tout - de l'Open Klippan Lady. 

Moa NYGREN (SWE) et Henna JOHANSSON (SWE) ont également décroché un titre chacune pour la Suède. 

Nygren, jusqu'à sa cinquième participation, n'avait jamais obtenu mieux qu'une huitième place. Elle a remporté dimanche le titre de la castégorie des 62kg.

Johansson a joué son va-tout et décroche le titre après huit essais infructueux. 

Le Japon récolte deux titres, la Russie un seul.

Umi IMAI (JPN) et Sena NAGAMOTO (JPN) remportent les médailles d'or des 53 et 55kg respectivement, tandis que Svetlana LIPATOVA (RUS) obtient le titre de la catégorie des 59kg. 

RÉSULTATS

50kg 
OR - YANAN Sun (CHN) 
ARGENT -  Remina YOSHIMOTO (JPN)
BRONZE - Nadezhda SOKOLOVA (RUS) 
BRONZE -  Iwona MATKOWSKA (POL)

53kg 
OR -  Umi IMAI (JPN)
ARGENT -  QIANYU Pang CHN)
BRONZE - Annika WENDLE (GER) 
BRONZE - Ekaterina POLESHCHUK (RUS)

55kg 
OR - Sena NAGAMOTO (JPN) 
ARGENT -  Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) 
BRONZE - Diana WEICKER (CAN) 

BRONZE -  Marina SIMONYAN (RUS)

57kg 
OR - NINGNING Rong (CHN)
ARGENT -  Iryna KURACHKINA (BLR) 
BRONZE - Roksana ZASINA (POL)
BRONZE -  Ramóna GALAMBOS (HUN)

59kg 
OR - Svetlana LIPATOVA (RUS) 
ARGENT -  Pei XINGRU (CHN)
BRONZE - Lauren LOUIVE (USA) 
BRONZE - Emma JOHANSSON (SWE)

62kg
OR - Moa NYGREN (SWE)
ARGENT -   Jessica BROUILLETTE (CAN)
BRONZE - Veranika IVANOVA (BLR) 
BRONZE -  JUAN Kang (CHN)

65kg
OR -  Henna JOHANSSON (SWE)
ARGENT -   Gabriella SLEISZ (HUN)
BRONZE - Kriszta INCZE (ROM)
BRONZE - Naomi RUIKE (JPN)

68kg (1 bronze) 
OR  - FENG Zhou (CHN)
ARGENT -  Natalia KHRAMENKOVA (RUS) 
BRONZE - Alena SUKHAREVA (RUS)

72kg 
OR -  Jenny FRANSSON (SWE) 
ARGENT -  CHUCHU Yan (CHN)
BRONZE - Yuka KAGAMI (JPN)

BRONZE - Tatiana KOLENIKOVA (RUS)

76kg 
OR - JUAN Wang (CHN)
ARGENT -   Epp MAE (EST) 
BRONZE - Masako FURUICHI (JPN) 

BRONZE -  Francy RADELT (GER)

3. Le Kyrgyze Makhumdov absent deux mois
Le lutteur kyrgyze gréco-romain Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) subira une opération chirurgicale aux ligaments de son genou gauche. Il sera absent pour deux mois au moins. 

Makhmudov a déclaré à United World Wrestling qu'il quittera le Kyrgyzstan le 18 février pour se rendre en Allemagne, où l'opération est prévue pour le 20. 

Âgé de 19 ans, son retour est attendu pour la mi-avril. Il est prévu qu'il participe sans autre au championnat du monde d'Astana courant septembre. 

Makhmudov est trois fois médaillé des championnats du monde de lutte gréco-romaine cadet/junior et a fait une entrée triomphante en catégorie senior lors de la finale des Jeux d'Asie, où il avait remporté la finale des 72kg par 8-6 sur le médaillé mondial d'argent de Paris 2017 Demeu ZHADRAYEV (KAZ). Ce combat, au Palais des Sports Kozhomkul de Bishkek au Kyrgyzstan, avait été voté combat de l'année par United World Wrestling. 

Dans sa mémorable interview donnée à Bishkek après sa victoire, Makhmudov avait remercié ses fans kyrgyzes pour leur soutien : "Les entendant, je m'étais dit que je pourrais mourir ici, mais je gagnerai quand même. Je gagnerai pour eux."

4. Le champion olympique Ramonov revient après une absence de trois mois 
Champion olympique à Rio, Soslan RAMONOV (RUS) est remonté sur les tapis pour la première fois depuis son opération de la colonne vertébrale au mois de novembre, censée mettre un terme à d'anciens et persistants problèmes de dos. 

Ramonov a déclaré à United World Wrestling : “J'ai rejoint les tapis. Je lutterai au championnat de Russie et, si possible, au championnat du monde.” 

Il avait indiqué en novembre : “Il est vrai que j'ai subi une opération du dos, mais j'ai déjà repris l'entraînement et suis une physiothérapie. J'espère rejoindre les tapis courant janvier et, si possible, prendre part à un tournoi en 65kg vers l'automne.” 

L'annonce de Ramonov qu'il comptait redescendre en 65kg a plutôt de quoi surprendre, car le Russe était sans doute le meilleur lutteur de sa catégorie lors de son attaque sur l'or de Rio. Il avait distancé ses adversaires 53-11 et écrasé le champion olympique en titre Toghrul ASGAROV (AZE) 11-0 lors de la finale.

Depuis sa victoire à Rio, Ramonov n'a plus été le même : il était monté en 70 kg et n'avait pas réussi, depuis 2016, à être sélectionné dans l'équipe russe des mondiaux après avoir remporté trois championnats du monde consécutifs et les Jeux Olympiques. 

S'il veut représenter la Russie à Astana, Ramonov devra faire son trou dans une classe plus lourde. Celle des 65kg accueille déjà le médaillé mondial de bronze Akhmed Chakaev (RUS), le deux fois dauphin des championnats du monde Gazhimurad RASHIDOV (RUS) (61kg), le dauphin du championnat d'Europe 2018 Ilyas BEKBULATOV (65kg) et le dauphin du Yariguin 2019 Nachyin KUULAR. 

5. Kurbanaliev ouvre une école de lutte au Daghestan  
Le champion du monde russe 2016 Magomed KURBANALIEV a récemment ouvert les portes de son centre sportif éponyme, l'École Kurbanaliev des Sports, “loin dans les montagnes du Daghestan, dans le village de Bezhta, district de Tsunta.” 

“Cette école se trouve dans ma petite patrie, là où je suis né, là où j'ai été éduqué," a déclaré Kurbanaliev. 

Le champion d'Europe en titre va plus loin, exprimant son aspiration à ouvrir cette école car “nous n'avions pas droit à des conditions normales d'entraînement, il n'y avait qu'une seule petite salle et un tapis. Nos jeunes n'avait nulle part où s'entraîner, et je les comprends.” 

L'École Kurbanaliev des Sports offre des facilités d'entraînement de lutte libre, de boxe, de sambo et de volleyball.

La salle est actuellement ouverte aux lutteurs, mais Kurbanaliev ne célèbrera pas l'inauguration avant l'été. “L'ouverture officielle aura lieu cet été, même si l'entraînement a commencé dans plusieurs disciplines.” 

Pour plus d'information sur l'École Kurbanaliev des Sports, vous pouvez visiter leur compte Instagram officiel.

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday -- Rəsul Çunayev (AZE) -- 2018 Dan Kolov
2. Dimanche avec le sourire ?. ?: Lu Marin
3. #ScoreThat - Qui a marqué des points ? Était-ce rouge ou bleu ? (L'intégralité du combat est mise en lien avec notre bio).
4. Nous étions à Puerto Rico avec l'équipe nationale féminine des USA pendant les dix jours de leur camp d'entraînement sur l'île. Vidéo : Lu Marin @ Lu Marin Creative
5. J-5 pour le #HungarianGP2019 .

#WrestleTokyo

#WrestleTokyo: Lopez prépare sa 4e médaille d'or historique; Fumita, Gray fait les finales

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (1er Août) --- Après ne pas avoir bougé en bas de la position par terre, Mijain LOPEZ (CUB) s'est levé et a fait quelques sauts comme un boxeur montrant qu'il n'était pas affecté par le meilleur que son adversaire pouvait lui donner.

Lopez a résisté à tout ce que son rival de longue date Riza KAYAALP (TUR) pouvait jeter sur  son chemin pour rester sur la voie d'une place unique dans l'histoire olympique avec une victoire 2-0 en demi-finale de la division gréco-romaine 130 kg dimanche soir au Makuhari Messe Hall.

Les deux points de Lopez sont venus sur des appels pour passivité alors que la star cubaine a maintenu ses espoirs de rejoindre Kaori ICHO (JPN) en tant que seuls lutteurs de l'histoire olympique à remporter quatre médailles d'or.

Lors de la finale de lundi soir, Lopez affrontera le médaillé de bronze mondial 2019 Iakobi KAJAIA (GEO), qui a décroché une médaille lors de sa deuxième apparition olympique en battant Yasmani ACOSTA (CHI) 1-1 sur le critère du dernier point.

Dans les autres actions, les champions du monde en titre et têtes de série Kenichiro FUMITA (JPN) et Adeline GREY (USA) se sont tous deux qualifiés pour leurs finales respectives.Fumita, double championne du monde faisant sa première apparition olympique, aura une chance de remporter l'or à Greco 60 kg, tandis que Gray cherchera à ajouter la couronne olympique féminine de 76 kg à ses cinq titres mondiaux.

Mijain LOPEZ Riza KAYAALPMijain LOPEZ (CUB) après avoir battu Riza KAYAALP (TUR) en demi-finale 130kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lopez et Kayaalp se sont maintenant rencontrés lors de trois Jeux olympiques consécutifs, et le Cubain est arrivé en tête dans les trois, après avoir expédié Kayaalp en demi-finale à Londres 2012 et en finale à Rio 2016.La dernière fois que Lopez a perdu contre quelqu'un, c'était en 2015 aux mains de Kayaalp, qui l'a battu pour l'un de ses trois titres mondiaux.

"Ce fut certainement mon combat le plus difficile et ma victoire contre Riza", a déclaré Lopez."Le match de la finale des Jeux olympiques de Rio était à sens unique. Mes matchs sont principalement une question de dévouement et de préparation. Demain, je dois utiliser la même technique et je suis prêt pour cela."

Lopez, 38 ans, qui a remporté la dernière de ses cinq médailles d'or mondiales en 2014, n'a disputé que deux tournois internationaux depuis Rio, le plus récent étant une course triomphale aux Jeux panaméricains de 2019 à Lima.

Mais il a semblé affûté sur le tapis au Makuhari Messe, où il a remporté deux victoires techniques en tombé pour installer son duel avec Kayaalp. En première période, il a placé le Turc en position par terre, mais les points ont été annulé lorsqu'il a été avéré qu'il utilisait ses jambes comme levier.

"Les juges ont pris une mauvaise décision pour le challenge", a déclaré Lopez. "Mais comme je m'étais établi dans le combat, cela n'avait pas d'importance."

Il n'a ensuite pas réussi à faire tourner Kayaalp dans un deuxième tir en par terre en deuxième période. Avec un peu plus d'une minute à jouer, Lopez a lui-même été mis à terre, donnant à Kayaalp une chance de renverser la vapeur en le retournant. Mais le Cubain a gardé une base solide et, quand il s'est relevé, a fait preuve de confiance.

Lire aussi: Mijain Lopez, too big to fail 

L'autre demi-finale a présenté un événement rare, car il y a eu trois appels de passivité, avec les deux points requis attribués, mais pas une bataille en position par terre. Les deux fois où Acosta aurait pu mettre Kajaia en par terre, il a choisi de poursuivre le match en position debout, y compris lorsque le Géorgien a été marqué pour passivité à 1:20 de la fin.

Le lutteur de 27 ans Kajaia, quant à lui, a obtenu son point de passivité en deuxième période. Mais lorsqu'il n'a pas suivi l'instruction de l'arbitre de mettre ses deux genoux sur le tapis, il a perdu le par terre et les deux se sont remis debout.

Cela n'a pas fait grand-chose pour diminuer l'exaltation que Kajaia ressentait pour son accomplissement. "C'était mon objectif depuis 27 ans", a-t-il déclaré. "Demain sera un match très spectaculaire. Je ne peux rien dire d'autre.Aujourd'hui tout s'est bien passé. Alors demain, je vais seulement avancer, pas reculer."

Acosta, qui n'est que le deuxième lutteur chilien de l'histoire à participer aux Jeux olympiques, aura désormais une chance de remporter une médaille de bronze, ce qui serait la première de son pays aux Jeux olympiques de Tokyo.

Cuba aura un deuxième lutteur lors de la finale de lundi alors que Luis ORTA SANCHEZ (CUB) a installé un duel pour la médaille d'or en Greco 60kg avec Fumita en écrasant le fuyant Victor CIOBANU (MDA) par une chute technique de 11-0 en demi-finale.

FumitaKenchiro FUMITA (JPN) luttera pour l'or en 60kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Il s'agit des deuxièmes Jeux olympiques consécutifs où la finale de la catégorie de poids greco la plus légère sera un affrontement Japon-Cuba. A Rio, Ismael BORRERO MOLINA (CUB) a battu Shinobu OTA (JPN) en finale des 59kg.

Ce résultat a motivé Fumita, qui a remporté son deuxième titre mondial de sa carrière en 2019. Lui et Ota étaient coéquipiers et rivaux à la Nippon Sports Science University, Fumita l'emportant finalement entre eux pour gagner le billet pour les Jeux olympiques de Tokyo.

"Il y a cinq ans à Rio, j'ai vu Ota remporter une médaille sous mes yeux", a déclaré Fumita. "Je me suis dit : 'Je veux ça'.' Mais pour le dépasser, le seul moyen est de remporter l'or."

Luis Orta Sanchez Luis ORTA SANCHEZ (CUB) l'a fait en finale des 60kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En s'assurant d'une médaille d'argent, Fumita a prolongé une séquence d'hommes japonais médaillés à tous les Jeux olympiques depuis Helsinki 1952. "Ces dernières années, les femmes ont été incroyables et les hommes ont continué sur la lancée", a déclaré Fumita. "Je voulais vraiment que ça continue."

Fumita vise à devenir le premier champion olympique de Greco du Japon depuis qu'Atsuji MIYAHARA (JPN) a remporté la médaille d'or des 52 kg à Los Angeles 1984.

En demi-finale, Fumita a marqué quatre points en deuxième période pour vaincre Lenur TEMIROV (UKR) 5-1. Le Japonais a gardé son sang-froid alors qu'il traînait 1-1 sur critères, puis a marqué avec une projection au sol  et une clé les points gagnants.

Dans la division féminine des 76 kg, la médaillée mondiale de bronze 2019 Alice ROTTER FOCKEN (GER) a assuré à son pays sa première médaille olympique de lutte féminine dans ce qu'elle dit être son tournoi final lorsqu'elle a battu la favorite locale Hiroe MINAGAWA (JPN) 3-1 en demi-finales.

FockenAline ROTTER-FOCKEN (GER) a atteint la finale en 76kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Avec Minagawa, la médaillée d'argent aux championnats du monde 2019, menant 1-1 sur critères, Rotter Focken a marqué avec une mise au sol double jambe avec 1:15 à jouer, puis a tenu bon pour se qualifier pour la finale lors de sa deuxième apparition olympique.

"C'était vraiment excitant et stressant, mais je suis vraiment heureuse d'avoir pu montrer mon plein potentiel, car je peux lutter contre tout le monde", a déclaré Rotter Focken. "Parfois, ça ne marche pas, et aujourd'hui ça a marché."

Rotter Focken a déclaré qu'elle attendait avec impatience un dernier affrontement avec Gray pour couronner une rivalité amicale qui remonte à l'adolescence. En fait, Gray a déclaré qu'elle avait invité l'Allemande à son mariage (elle ne pouvait pas venir en raison d'un engagement de longue date).

"Je suis vraiment heureuse de la combattre", a déclaré Rotter Focken. "Nous sommes de bonnes amies, et on nous dit toujours pour Tokyo que nous aimerions nous rencontrer en finale olympique. C'est comme un film, nous l'avons fait. J'aime son style de lutte et je suis vraiment excitée de savoir qui sera la n°1 demain."

Gray, qui a attendu cinq longues années pour se racheter après avoir échoué à remporter une médaille à Rio, a gardé ses rêves d'or en vie avec une victoire serrée 3-2 sur une jeune et courageuse Aiperi MEDET KYZY (KGZ).

"C'est tellement d'années de travail acharné qui se concrétisent, c'est incroyable", a déclaré Gray. "Je suis juste excitée d'être ici après tant de temps."

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) après la finale en 76kg à Tokyo. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Gray a pris une avance de 2-0 avec un point d'activité et une sortie en première période. Avec un peu plus d'une minute à jouer dans la seconde, Medet Kyzy a frôlé la mise à terre, mais n'a pas réussi à terminer le mouvement alors qu'elles sortaient des limites.

Mais le côté kirghize a contesté l'appel, qui a été rejeté, donnant à Gray un point qui s'avérera plus tard décisif.

"Je pense que ce n'est que de l'expérience", a déclaré Gray à propos d'éviter la mise à terre. "Je ne panique pas ici. Je suis douée pour marquer des points, et je m'en sort plutôt bien quand je suis à terre, donc même si elle obtient cette projection au sol … je suis vraiment convaincue que c'est assez d'un feu pour me donner le coup de pied qui me fait passer à la vitesse supérieure, ce dont j'ai parfois besoin pour que ces matches ne soient pas aussi serrés."

Medet Kyzy, 22 ans, médaillée de bronze du monde U-23 2019, est passée à l'attaque et, avec 20 secondes à jouer, a obtenu une projection au sol qui a réduit l'avance à 3-2 et qu'elle a transformé en un verrou croisé. Mais elle n'a pas réussi à retourner la vétérane américaine, qui a poussé un cri de joie à la fin du temps imparti.

"Je n'ai pas lutté contre cette femme, elle a fait le ménage avec beaucoup de gens avec qui j'ai eu de bons matchs", a déclaré Gray à propos de Medet Kyzy. "Je suis entrée prête à me battre. C'était un peu plus près que ce à quoi je m'attendais, elle est assez fuyante sur quelques positions, mais j'ai vraiment senti que mon positionnement avait eu raison d'elle."

Lire aussi: #WrestleTokyo Day 1 Morning Session reacap

Dans la zone mixte, Gray a parlé de la déception qu'elle a ressentie il y a cinq ans à Rio, lorsqu'elle est entrée en tant que favorite mais a été défavorisée par une défaite 4-1 contre Vasilisa MARZALIUK (BLR) en quart de finale.

"C'est difficile de perdre", a déclaré Gray. "C'est à cela que ça revient. J'avais des attentes pour moi-même, et je pense que tous ont tout fait sur le dernier quadrimestre (olympique) pour que je réussisse. J'étais restée invaincue pendant 2 ans et demi avant, je ne voyais pas quelqu'un qui allait vraiment être capable d'aller de pair avec moi."

Gray a déclaré qu'au cours des années qui ont suivi, elle a réalisé à quel point une blessure à l'épaule l'avait conduit à sa chute en ne s'avouant pas à quel point c'était vraiment grave.

"Je n'avais pas réalisé à quel point j'étais blessé. J'ai dû prendre un an et demi de congé, et il m'a fallu trois ans avant que mon épaule ne soit rétablie pour vraiment concourir et travailler. Je ne voulais pas mettre mes défaites qui se produisaient sur le compte de la blessure, mais arriver ici aujourd'hui me montre vraiment que j'ai eu beaucoup de douleur me menant à ce tournoi et que je me battais mentalement juste pour gérer cela au jour le jour.

"Cela vous fatigue un peu plus que ce à quoi je m'attendais. Je suis juste reconnaissant d'être en bonne santé, d'avoir une excellente équipe avec moi et tant de personnes prêtes à aider."

RESULTATS:

Greco-Romaine

60kg
OR: Kenchiro FUMITA (JPN) contre Luis ORTA SANCHEZ (CUB)

SF 1: FUMITA Kenichiro (JPN) df Lenur TEMIROV (UKR), 5-1 
SF 2: Luis ORTA SANCHEZ (CUB) df Victor CIOBANU (MDA), 11-0

130kg
OR: Mijain LOPEZ (CUB) contre Iakobi KAJAIA (GEO)

SF 1: Mijain LOPEZ (CUB) df Riza KAYAALP (TUR), 2-0
SF 2: Iakobi KAJAIA (GEO) df Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI), 1-1

Lutte Féminine

76kg
OR: Adeline GRAY (USA) contre Aline ROTTER-FOCKEN (GER)

SF 1: Adeline GRAY (USA) df Aiperi MEDET KYZY (KGZ), 3-2
SF 2: Aline ROTTER-FOCKEN (GER) df Hiroe MINAGAWA (JPN), 3-1