L'Hebdo !

L'Hebdo du 19 février !

By Eric Olanowski

En revue, le Grand Prix de Hongrie, les résultats du 25me Open Klippan Lady, la blessure de Makhmudov, le retour de Ramonov et l'ouverture de l'école de sports de Magomed Kurbanaliev au Daghestan.

1. Le Grand Prix de Hongrie ouvre ce weekend
Champion du monde en titre, l'Azéri Eldaniz AZIZLI mènera au Grand Prix de Hongrie une palette de 175 lutteurs venus de 25 pays différents, dont 8 médaillés mondiaux (indiqués en gras ci-dessous).

L'Azerbaïdjan, même si elle n'a inscrit que trois lutteurs, présente l'équipe la plus efficace du tournoi, constituée d'Azizli, Rasul CHUNAYEV et Sabah SHARIATI. 

Azizli sort tout juste de la lancée qui l'a mené à son premier titre mondial et est actuellement classé No.1 chez les 55kg, tandis que Chunayev et Shariati sont tous deux médaillés de bronze des Jeux Olympiques de Rio. 

Chunayev, dont les 25 points suffisent pour qu'il soit classé 4me des 72kg, détient également trois médailles de championnat du monde en plus de sa médaille olympique. Il avait remporté le titre mondial en 2015 et les médailles de bronze des éditions 2014 et 2018.

Le troisième Azéri est Sabah Shariati, qui fera ses débuts en catégorie 130kg pour la saison 2019. 

La Corée et la Serbie ont elles aussi inscrit deux puissantes équipes.

L'équipe coréenne comprend le champion olympique KIM Hyeonwoo, le double champion du monde RYU Hansu et le médaillé de bronze 2018 de la catégorie des 130kg, KIM Minseok. 

Kim Hyeonwoo, 25 points au classement, est classé troisième mondial après sa médaille de bronze à l'Open de Zagreb.

Kim Minseok, 5me de la même catégorie, cherchera à rebondir après avoir échoué à obtenir une médaille à Zagreb, et le double champion du monde Ryu Hansu fera ses débuts dans la catégorie des 67kg. 

L'équipe Serbe affichera le champion du monde 2017 Viktor NEMES et le médaillé mondial de bronze 2018 Mihail KAJALA. Ils sont tous deux classés 4me de leur catégorie, respectivement en 77 et 97kg. 

Le Grand Prix de Hongrie débutera le 23 février au Parc sportif olympique de Györ.

Cliquez ici pour la liste complète des inscriptions.

Programme 

Vendredi (22 février) 
Jusqu'à 12:00 - Inscriptions définitives GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
15:00 - Réunion des arbitres
16:00 - Conférence technique – toutes les équipes 
17:00 - Tirage – GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg

Samedi (23 février) 
08:00 - Examens médicaux & Pesée GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
10:00 - Qualifications et repêchage GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
Till 12:00 - Inscriptions définitives GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
16:30 - Tirage – GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
17:00 - Cérémonie d'ouverture 
18:00 - Finales for GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg et cérémonie de remise des prix

Dimanche (24 février) 
8.30 - Examens médicaux & Pesée GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
10.00-15.00- Qualifications et repêchage  GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
16.00-19.15- Finales GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg et cérémonie de remise des prix

Lundi (25 février) 
Départ des délégations.

La championne du monde en titre NINGNING Rong (CHN) remporte son premier titre de l'Open Klippan Lady. (Photo : Martin Gábor )

2. Open Lady Klippan : quadruple médaille d'or pour la Chine 
La 25me édition de l'Open Lady Klippan, l'un des plus anciens tournois de lutte féminine au monde, s'est déroulée en Suède le weekend dernier. Quatre pays sont montés au sommet du podium, mais c'est la Chine qui emporte la part du lion avec quatre médailles d'or à son actif. 

La championne du monde 2018 Rong NINGNING et la médaillée de bronze olympique de Rio YANAN Sun ont mené l'équipe chinoise vers les sommets. 

Pour sa première apparition à cette compétition, Rong remporte la médaille d'or de la catégorie des 57kg, tandis que Sun améliore sa cinquième place de 2015 et remporte le titre des 50kg. 

Les deux autres championnes chinoises sont FENG Zhou (CHN) et JUAN Wang (CHN), victorieuses en 68 et 76kg respectivement. 

Le pays hôte, la Suède, termine deuxième grâce à trois titres. 

Jenny FRANSSON, 72kg et médaillée de bronze à Rio en 2016, remporte pour sa dixième participation son second titre consécutf - et troisième en tout - de l'Open Klippan Lady. 

Moa NYGREN (SWE) et Henna JOHANSSON (SWE) ont également décroché un titre chacune pour la Suède. 

Nygren, jusqu'à sa cinquième participation, n'avait jamais obtenu mieux qu'une huitième place. Elle a remporté dimanche le titre de la castégorie des 62kg.

Johansson a joué son va-tout et décroche le titre après huit essais infructueux. 

Le Japon récolte deux titres, la Russie un seul.

Umi IMAI (JPN) et Sena NAGAMOTO (JPN) remportent les médailles d'or des 53 et 55kg respectivement, tandis que Svetlana LIPATOVA (RUS) obtient le titre de la catégorie des 59kg. 

RÉSULTATS

50kg 
OR - YANAN Sun (CHN) 
ARGENT -  Remina YOSHIMOTO (JPN)
BRONZE - Nadezhda SOKOLOVA (RUS) 
BRONZE -  Iwona MATKOWSKA (POL)

53kg 
OR -  Umi IMAI (JPN)
ARGENT -  QIANYU Pang CHN)
BRONZE - Annika WENDLE (GER) 
BRONZE - Ekaterina POLESHCHUK (RUS)

55kg 
OR - Sena NAGAMOTO (JPN) 
ARGENT -  Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) 
BRONZE - Diana WEICKER (CAN) 

BRONZE -  Marina SIMONYAN (RUS)

57kg 
OR - NINGNING Rong (CHN)
ARGENT -  Iryna KURACHKINA (BLR) 
BRONZE - Roksana ZASINA (POL)
BRONZE -  Ramóna GALAMBOS (HUN)

59kg 
OR - Svetlana LIPATOVA (RUS) 
ARGENT -  Pei XINGRU (CHN)
BRONZE - Lauren LOUIVE (USA) 
BRONZE - Emma JOHANSSON (SWE)

62kg
OR - Moa NYGREN (SWE)
ARGENT -   Jessica BROUILLETTE (CAN)
BRONZE - Veranika IVANOVA (BLR) 
BRONZE -  JUAN Kang (CHN)

65kg
OR -  Henna JOHANSSON (SWE)
ARGENT -   Gabriella SLEISZ (HUN)
BRONZE - Kriszta INCZE (ROM)
BRONZE - Naomi RUIKE (JPN)

68kg (1 bronze) 
OR  - FENG Zhou (CHN)
ARGENT -  Natalia KHRAMENKOVA (RUS) 
BRONZE - Alena SUKHAREVA (RUS)

72kg 
OR -  Jenny FRANSSON (SWE) 
ARGENT -  CHUCHU Yan (CHN)
BRONZE - Yuka KAGAMI (JPN)

BRONZE - Tatiana KOLENIKOVA (RUS)

76kg 
OR - JUAN Wang (CHN)
ARGENT -   Epp MAE (EST) 
BRONZE - Masako FURUICHI (JPN) 

BRONZE -  Francy RADELT (GER)

3. Le Kyrgyze Makhumdov absent deux mois
Le lutteur kyrgyze gréco-romain Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) subira une opération chirurgicale aux ligaments de son genou gauche. Il sera absent pour deux mois au moins. 

Makhmudov a déclaré à United World Wrestling qu'il quittera le Kyrgyzstan le 18 février pour se rendre en Allemagne, où l'opération est prévue pour le 20. 

Âgé de 19 ans, son retour est attendu pour la mi-avril. Il est prévu qu'il participe sans autre au championnat du monde d'Astana courant septembre. 

Makhmudov est trois fois médaillé des championnats du monde de lutte gréco-romaine cadet/junior et a fait une entrée triomphante en catégorie senior lors de la finale des Jeux d'Asie, où il avait remporté la finale des 72kg par 8-6 sur le médaillé mondial d'argent de Paris 2017 Demeu ZHADRAYEV (KAZ). Ce combat, au Palais des Sports Kozhomkul de Bishkek au Kyrgyzstan, avait été voté combat de l'année par United World Wrestling. 

Dans sa mémorable interview donnée à Bishkek après sa victoire, Makhmudov avait remercié ses fans kyrgyzes pour leur soutien : "Les entendant, je m'étais dit que je pourrais mourir ici, mais je gagnerai quand même. Je gagnerai pour eux."

4. Le champion olympique Ramonov revient après une absence de trois mois 
Champion olympique à Rio, Soslan RAMONOV (RUS) est remonté sur les tapis pour la première fois depuis son opération de la colonne vertébrale au mois de novembre, censée mettre un terme à d'anciens et persistants problèmes de dos. 

Ramonov a déclaré à United World Wrestling : “J'ai rejoint les tapis. Je lutterai au championnat de Russie et, si possible, au championnat du monde.” 

Il avait indiqué en novembre : “Il est vrai que j'ai subi une opération du dos, mais j'ai déjà repris l'entraînement et suis une physiothérapie. J'espère rejoindre les tapis courant janvier et, si possible, prendre part à un tournoi en 65kg vers l'automne.” 

L'annonce de Ramonov qu'il comptait redescendre en 65kg a plutôt de quoi surprendre, car le Russe était sans doute le meilleur lutteur de sa catégorie lors de son attaque sur l'or de Rio. Il avait distancé ses adversaires 53-11 et écrasé le champion olympique en titre Toghrul ASGAROV (AZE) 11-0 lors de la finale.

Depuis sa victoire à Rio, Ramonov n'a plus été le même : il était monté en 70 kg et n'avait pas réussi, depuis 2016, à être sélectionné dans l'équipe russe des mondiaux après avoir remporté trois championnats du monde consécutifs et les Jeux Olympiques. 

S'il veut représenter la Russie à Astana, Ramonov devra faire son trou dans une classe plus lourde. Celle des 65kg accueille déjà le médaillé mondial de bronze Akhmed Chakaev (RUS), le deux fois dauphin des championnats du monde Gazhimurad RASHIDOV (RUS) (61kg), le dauphin du championnat d'Europe 2018 Ilyas BEKBULATOV (65kg) et le dauphin du Yariguin 2019 Nachyin KUULAR. 

5. Kurbanaliev ouvre une école de lutte au Daghestan  
Le champion du monde russe 2016 Magomed KURBANALIEV a récemment ouvert les portes de son centre sportif éponyme, l'École Kurbanaliev des Sports, “loin dans les montagnes du Daghestan, dans le village de Bezhta, district de Tsunta.” 

“Cette école se trouve dans ma petite patrie, là où je suis né, là où j'ai été éduqué," a déclaré Kurbanaliev. 

Le champion d'Europe en titre va plus loin, exprimant son aspiration à ouvrir cette école car “nous n'avions pas droit à des conditions normales d'entraînement, il n'y avait qu'une seule petite salle et un tapis. Nos jeunes n'avait nulle part où s'entraîner, et je les comprends.” 

L'École Kurbanaliev des Sports offre des facilités d'entraînement de lutte libre, de boxe, de sambo et de volleyball.

La salle est actuellement ouverte aux lutteurs, mais Kurbanaliev ne célèbrera pas l'inauguration avant l'été. “L'ouverture officielle aura lieu cet été, même si l'entraînement a commencé dans plusieurs disciplines.” 

Pour plus d'information sur l'École Kurbanaliev des Sports, vous pouvez visiter leur compte Instagram officiel.

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday -- Rəsul Çunayev (AZE) -- 2018 Dan Kolov
2. Dimanche avec le sourire ?. ?: Lu Marin
3. #ScoreThat - Qui a marqué des points ? Était-ce rouge ou bleu ? (L'intégralité du combat est mise en lien avec notre bio).
4. Nous étions à Puerto Rico avec l'équipe nationale féminine des USA pendant les dix jours de leur camp d'entraînement sur l'île. Vidéo : Lu Marin @ Lu Marin Creative
5. J-5 pour le #HungarianGP2019 .

#WrestleTokyo

Taylor surpasse Yazdani dans le Choc Olympique des Titans ; Kawai complète le double sororal

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (5 août) --- Dans un affrontement de titans qui restera dans les annales de l'histoire de la lutte olympique, David TAYLOR (USA) a montré pourquoi il s'appelait "The Magic Man".

Taylor a remporté une victoire durable avec une mise à terre tardve pour vaincre la superstar Hassan YAZDANI (IRI) 4-3 dans une finale acharnée de 86 kg en style libre jeudi, empêchant l'Iranien de devenir le premier double champion olympique dans  l'histoire de son pays fou de lutte.

"J'aime gagner 10-0, mais le faire dans les dernières secondes me fait aussi du bien", a déclaré Taylor après son triomphe au Makuhari Messe Hall A.

Pendant ce temps, Risako KAWAI (JPN) est devenue la troisième double championne olympique de l'histoire de la lutte féminine, mais plus important encore pour elle, elle a réalisé le rêve d'un doublé sororal avec sa sœur cadette Yukako.

Et Zaur UGUEV (ROC) a ajouté une médaille d'or olympique en libre en 57 kg à ses deux titres mondiaux en brisant le cœur du deuxième pays le plus peuplé du monde, l'Inde.

David TAYLOR USADavid TAYLOR (USA) est devenu le nouveau champion olympique en 86kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Taylor, 30 ans, a maintenant remporté les trois rencontres de sa carrière avec Yazdani, le champion olympique de Rio 2016 en 74 kg qui avait dominé en 86 kg ces dernières années alors que l'Américain se remettait d'une opération au genou.

"Je ne veux pas parler de victoires contre ce gars parce qu'il m'a aidé à devenir un meilleur lutteur", a déclaré Taylor. "Pour les fans de lutte du monde entier, le fait que nous puissions lutter dans un match pour la médaille d'or était assez spécial. Nous sommes tous les deux de grands représentants du sport dans la façon dont nous nous comportons et concourons."

En finale, la première période s'est limitée à un point d'activité attribué à Yazdani. En deuxième période, l'Iranien a reçu un point de pénalité après que Taylor s'est mis à genoux au bord et se soit éloigné des limites, une tactique qu'il a utilisée à plusieurs reprises pour éviter les sorties.

Mais cela a également semblé allumer un feu en Taylor, qui a marqué un mise à terre avec undécalage avant bien exécuté, seulement pour voir Yazdani reprendre l'avantage avec une sortie pour porter le score à 3-2.

Alors que le temps passait, Taylor a soudainement explosé avec une mise à terre avec un décalage arrière qui a semblé prendre Yazdani au dépourvu, donnant l'avantage à l'Américain avec 17 secondes à jouer qu'il a défendues jusqu'à la fin.

"Il ne voulait pas entrer dans la mêlée, il ne voulait pas tirer, il voulait en faire un match à élimination directe", a déclaré Taylor. "Il a fait du bon travail en le faisant.

«Je pense qu'il n'a essayé que trois fois de marquer. Je dis toujours que si vous voulez être le meilleur au monde, vous devrez éliminer les gens deux fois. Vous devez obtenir deux mises à terre. Ce soir en était un bon exemple. J'avais besoin de deux mises à terre.

Taylor, 30 ans, a remporté son premier et unique titre mondial senior en 2018 à Budapest, où il a battu Yazdani au premier tour. Avec son dernier triomphe, l'Américain a enfin atteint le sommet du sport que tant d'autres attendaient de lui.

"Vous envisagez cela tant de fois de tant de manières, mais rien ne ressemble à la réalité", a déclaré Taylor. "Pour être dans le moment où la préparation et le travail acharné que vous fournissez, la détermination de vouloir gagner est vraiment mise à l'épreuve.

"Vous pouvez facilement dire 'Peut-être la prochaine fois' ou vous trouvez un moyen de le faire. Vous pouvez l'envisager encore et encore, mais quand vous y êtes, il n'y a rien de tel que ce moment d'être présent et saisir cette opportunité."

Risako KAWAIRisako KAWAI (JPN) avec la médaille d'or en 57kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan

Kawai a clôturé un parcours de plusieurs années vers l'or des 57 kg, au cours duquel elle a dû battre deux autres champions de Rio 2016 en cours de route, en remportant une solide victoire 5-0 sur Iryna KURACHKINA (BLR) en finale.

Kawai a marqué avec une mise à terre par rotation arrière en première période, puis a ajouté une mise à terre et une mise à terre défensive au deuxième. Kurachkina a lancé une attaque désespérée à la fin et a attrapé la cheville de Kawai à un moment donné, mais la Japonaise s'est échappée et a tenu bon pour la victoire.

"J'ai gardé mes yeux sur elle jusqu'à la dernière seconde", a déclaré Kawai. "Yukako avait le match qu'elle avait, alors j'avais l'impression que perdre n'était pas une option."

Mercredi, Yukako Kawai a remporté la médaille d'or des 62 kg à ses débuts olympiques, puis a regardé depuis les tribunes le dernier triomphe de sa sœur aînée, tout comme Risako l'avait fait la veille.

Avec sa deuxième médaille d'or, Kawai rejoint ses compatriotes Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN) en tant que seules multiples championnes olympiques en lutte féminine. Icho a remporté quatre médailles d'or sans précédent et Yoshida trois après l'ajout de la lutte féminine au programme olympique en 2004.

Icho, qui a remporté sa dernière médaille d'or à Rio, avait l'intention d'en remporter une cinquième, mais Kawai, qui a remporté le titre de Rio en 63 kg, est redescendue en 57 kg pour organiser une confrontation entre les deux pour la place. Kawai a gagné, puis a décroché son billet pour les Jeux olympiques de Tokyo en remportant un troisième titre mondial consécutif en 2019.

Mercredi, Kawai a remporté un affrontement en demi-finale avec Helen MAROULIS (USA), qui avait battu Yoshida lors de la finale des 53 kg à Rio.

"Dire qu'il n'y avait pas de pression serait un mensonge", a déclaré Kawai. "Comparé à Rio, c'était plus lourd à chaque match. Mais je devais devenir un athlète capable de gérer cette pression."

Zaur UGUEVZaur UGUEV (ROC) a gagné l'or en 57kg à Tokyo. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En libre 57 kg, le double champion du monde en titre Zaur UGUEV (ROC) a gâché les rêves de l'Inde d'avoir son tout premier champion olympique en s'imposant 7-4 en finale contre Ravi KUMAR (IND).

En répétant sa victoire en demi-finale contre Kumar aux Championnats du monde 2019, Uguev a commencé avec une paire de sorties. L'Indien a répondu avec une mise à terre , mais Uguev a répondu avec une mise à terre par entrejambe élevée pour terminer la première période en menant 4-2.

Uguev a ajouté un retrait en deuxième période, suivi d'un haussement d'épaules derrière la mise à terre qui a pratiquement mis le match hors de portée. Kumar a obtenu une mise à terre de consolation à la fin.

"La médaille est lourde, probablement la plus lourde de celles que j'ai, et la plus importante", a déclaré Uguev. "Bien sûr, les médailles du Championnat du monde sont également importantes, mais celle-ci est spéciale. Je veux dédier la médaille d'or à mon père."

Pour Uguev, la partie la plus difficile de sa route vers l'or a été au début, lorsqu'il a remporté de justesse ses deux premiers matches, devant marquer des points en retard dans les deux pour survivre.

"Le chemin n'était pas facile", a déclaré Uguev. "Habituellement, les finales sont les plus difficiles, mais ici les deux premières rencontres n'ont pas été faciles. J'étais en train de perdre et au final j'ai réussi à montrer du caractère. Je ne voulais pas perdre, et tout s'est bien passé pour moi."

Kumar n'était que le deuxième finaliste olympique de l'histoire indienne, et comme Sushil KUMAR (IND) aux Jeux olympiques de Londres 2012, il repartira avec une médaille d'argent. Pas la couleur qu'il voulait, mais toujours bien méritée.

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait vu une différence en Kumar depuis deux ans, Uguev a répondu : "Je ne peux pas dire qu'au cours de cette période, Ravi a changé - peut-être qu'il a acquis un peu plus d'endurance. perdre."

Zaur UGUEVZavur UGUEV (ROC) a été couronné champion olympique des 57 kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, l'Américain Myles AMINE (SMR) a donné à la petite principauté européenne et au pays de son arrière-grand-père maternel Saint-Marin sa toute première médaille olympique de lutte avec une victoire acharnée 4-2 sur le médaillé d'argent du monde 2019 Deepak PUNIA (IND) en libre 86kg.

Amine, le médaillé d'argent européen 2020, traînait 2-1 lorsqu'il a marqué une mise à terre par rotation arrière avec 10 secondes à jouer, le dernier point étant ajouté pour un challenge infructueux.

Amine, qui détient la double nationalité et a été le premier lutteur à qualifier Saint-Marin pour les Jeux olympiques, aurait pu devenir le tout premier médaillé olympique du pays, mais la semaine dernière, l'équipe de tir l'a battu au poing avec une médaille de bronze dans le trap féminin et une médaille d'argent au trap en équipe mixte.

"C'était drôle, quand ils ont gagné, j'étais un peu comme, 'Ugh, je voulais être le premier'", a déclaré Amine. "Mais il y avait aussi un petit sentiment de soulagement, pas de pression maintenant, je n'ai pas besoin d'être le premier. C'est en fait, avec le recul maintenant, je suis tellement excité que je peux le partager avec deux autres athlètes."

L'autre bronze des 86 kg est allé au médaillé de bronze du monde 2019 Artur NAIFONOV (ROC), vainqueur 2-0 sur Javrail SHAPIEV (UZB) après une sortie et un point  d'activité en première période.

La championne de Rio Helen MAROULIS (USA) a rebondi après sa défaite contre Risako Kawai en demi-finale des 57kg femmes en s'inclinant techniquement 11-0 face à Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL) pour remporter le bronze.

Maroulis a déclaré qu'elle avait accepté de manquer une deuxième médaille d'or consécutive et qu'elle se contentait d'être deux fois médaillée.

« J'y pensais – pourquoi ne suis-je pas plus triste ? » dit Maroulis. "J'ai passé quatre ans à essayer de retrouver ma lutte, la façon dont je me sentais et juste être capable de ne pas avoir peur et d'être en bonne santé. C'est le plus beau cadeau."

La médaillée d'argent de Rio 2016 Valeria KOBLOVA (ROC) -- avec Maroulis, l'une des trois seules lutteuses de la planète à avoir battu la légende japonaise Yoshida -- a perdu son match pour la médaille de bronze grâce à un coup astucieux d'Evelina NIKOLOVA (BUL).

Koblova avait la jambe de Nikolova en l'air, mais la Bulgare s'est penchée pour bloquer le genou de Koblova et l'a fait trébucher en arrière, puis s'est précipitée dessus pour sécuriser une clé et gagner en tombant à 2:49.

Au 57gk libre, le médaillé de bronze du monde 2019 Nurislam SANAYEV (KAZ) a marqué une mise à terre dans chaque période pour vaincre Georgi VANGELOV (BUL), 5-1, tandis que le médaillé d'argent du monde 2017 Thomas GILMAN (USA) a eu deux mises à terre dans chaque période en dominant Reza ATRINAGHANCHE (IRI) 9-1.

Steveson organise une confrontation avec Petriashvili

stevesonGable STEVESON (USA) a atteint la finale en 125kg à Tokyo. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En demi-finale dans trois autres catégories de poids, le nouveau venu américain Gable STEVESON (USA) a poursuivi son incroyable parcours en libre 125 kg  en se qualifiant pour la finale avec une victoire 5-0 sur Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL).

Après avoir déjà battu l'une des meilleures stars de la catégorie de poids avec une victoire sur le champion de Rio Taha AKGUL (TUR) en quarts de finale, il tire maintenant sur l'autre en finale.

Steveson, un champion du monde cadet et junior qui n'en est qu'à sa deuxième apparition au niveau international senior, ira pour l'or contre le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO), qui vise l'or à Tokyo après avoir remporté le bronze à Rio 2016.

"Je connais la légende avec laquelle je monte sur le tapis, Petriashvili, mais la première légende avec laquelle j'ai lutté aujourd'hui, je me suis occupé des affaires, la deuxième demain, je vais essayer de gérer la même chose", a déclaré Steveson. "C'est juste un autre jour au travail. Je vis pour des moments comme celui-ci."

Petriavshvili a progressé en marquant trois mises à terre au cours de la deuxième période lors d'une victoire 6-3 sur Amir ZARE (IRI), vengeant une superbe défaite de 15-11 contre le jeune Iranien lors de la Pro League iranienne en 2019.

Petriavshvili et Akgul se sont combinés pour remporter tous les grands titres mondiaux remontant à 2014, mais cette séquence pourrait être terminée par un lutteur nommé Gable avec le deuxième prénom Dan, un hommage à la légende de la lutte américaine Dan Gable.

"Avec peu ou pas d'expériences sur la scène internationale, c'est fou qu'un jeune chat comme moi vienne ici et choque le monde si vite, et que tout le monde soit au courant qu'un gamin de 21 ans à l'université va peut-être remporter une médaille d'or demain ", a déclaré Steveson.

Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) a battu Frank CHAMIZO (ITA) vers la finale en 74kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Pour ne pas être en reste, le Russe Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) a lui-même récolté un autre scalp de grand nom en terminant une course torride dans la finale des 74 kg en libre, battant le médaillé de bronze olympique de Rio Frank CHAMIZO (ITA) 9-7.

Après avoir écrasé le champion du monde en 79 kg Kyle DAKE (USA) par une chute technique en quarts de finale, Kadzimahamedau a affronté le toujours dangereux Chamizo et n'a jamais flanché.

Kadzimahamedau a pris une avance de 5-1 au début de la deuxième période, puis a échangé des mises à terre avant qu'un renversement qui a mis Chamizo sur le dos a donné au Biélorusse une avance de quatre points qui a fourni le tampon nécessaire lorsque l'Italien a marqué une mise à terre tardive.

"Mon esprit est sous le choc", a déclaré Chamizo, d'origine cubaine, champion du monde 2015. "Je ne peux vraiment pas croire ce qui se passe à ce moment. La seule chose que je sais, c'est que je perds. Mais je dois continuer, continuer, ne pas abandonner. C'est comme c'est."

Chamizo a également perdu en demi-finale à Rio avant de revenir pour remporter le bronze. "C'est ma malchance aux Jeux olympiques, en demi-finale", a-t-il déclaré.

Kadzimahamedau a encore une montagne à gravir, avec le champion du monde en titre Zaurbek SIDAKOV (ROC) qui attend en finale.

Sidakov a éliminé le médaillé de bronze mondial 2019 Daniyar KAISANOV (KAZ) avec un tombé technique de 11-0 au cours de duquel il a marqué cinq mises à terre en deuxième période.

Mayu MUKAIDAMayu MUKAIDA (JPN) après avoir atteint la finale des 53 kg à Tokyo. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'ancienne double championne du monde Mayu MUKAIDA (JPN), qui a été considérée au Japon comme la seconde venue de son compatriote Yoshida, originaire de la préfecture d'Aichi, a maintenu en vie ses espoirs de récupérer pour le Japon l'or des 53 kg que Yoshida a perdu à Rio.

Mukaida a marqué 4 points avec une mise à terre et un verrouillage pour prendre une avance de six points, puis a tenu bon pour une victoire de 6-3 sur Bolortuya BAT OCHIR (MGL) en demi-finale.

"C'était un match difficile mais j'étais déterminé à lever la main à la fin", a déclaré Mukaida. "Je pouvais sentir à quel point chaque athlète se sent si fort d'être aux Jeux olympiques. Je me suis entraîné pour ces Jeux et j'ai gardé ce sentiment jusqu'à la fin."

Mukaida, qui a l'habitude de perdre de gros matchs dans les dernières secondes, a déclaré qu'elle craignait de ne pas pouvoir marquer tardivement tout en abandonnant une mise à terre tardive à Bat Ochir, médaillé de bronze mondial 2019 à 55 kg.

"J'ai pu entrer pendant le match, mais j'ai été arrêtée plus tard, je dois donc réfléchir à ce qui s'est mal passé", a déclaré Mukaida.

Mukaida a remporté les titres mondiaux en 55 kg en 2016 et 2018, mais a dû se contenter de l'argent en 53 kg en 2017 et 2019. En finale des championnats du monde 2017, elle a cédé un lancer de 4 points de dernière seconde à Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) en une défaite de 8-6.

Mukaida s'est vu refuser une chance de venger cette défaite lorsque la double médaillée de bronze mondial Qianyu PANG (CHN) a surpris Kaladzinskaya dans l'autre demi-finale 2-2 en marquant une mise à terre avec 8 secondes à jouer dans le match.

Mukaida peut entrer dans la finale confiante tout en étant prudent. Elle a battu Pang lors de leurs quatre rencontres précédentes – lors de la finale Klippan Lady 2015, la demi-finale asiatique 2017, la Coupe du monde 2017 et la demi-finale asiatique 2019.

Jour 4 Resultats

Libre

57kg
OR - Zavur UGUEV (ROC) df. Ravi KUMAR (IND), 7-4

BRONZE - Nurislam SANAYEV (KAZ) df. Georgi VANGELOV (BUL), 5-1
BRONZE - Thomas GILMAN (USA) df. Reza ATRINAGHARCHI (IRI), 9-1

74kg
DF1 - Mahamadkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR) df. Frank CHAMIZO (ITA), 9-7
DF2 - Zaurbek SIDAKOV (ROC) df. Daniyar KAISANOV (KAZ) by TF, 11-0, 5:34

86kg
OR - David TAYLOR (USA) df. Hassan YAZDANI (IRI), 4-3

BRONZE - Artur NAIFONOV (ROC) df. Javrail SHAPIEV (UZB), 2-0
BRONZE - Myles AMINE (SMR) df. Deepak PUNIA (IND), 4-2

125kg
DF1 - Geno PETRIASHVILI (GEO) df. Amir ZARE (IRI), 6-3
DF2 - Gable STEVESON (USA) df. Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL), 5-0

Lutte Féminine

53kg
DF1 - Qianyu PANG (CHN) df. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR), 2-2
DF2 - Mayu MUKAIDA (JPN) df. Bolortuya BAT OCHIR (MGL), 6-3

57kg
OR - Risako KAWAI (JPN) df. Iryna KURACHKINA (BLR), 5-0

BRONZE - Helen MAROULIS (USA) df. Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL) by TF, 11-0, 5:54
BRONZE - Evelina NIKOLOVA (BUL) df. Valeria KOBLOVA (ROC) by Fall, 2:49 (5-0)