L'Hebdo !

L'Hebdo du 19 février !

By Eric Olanowski

En revue, le Grand Prix de Hongrie, les résultats du 25me Open Klippan Lady, la blessure de Makhmudov, le retour de Ramonov et l'ouverture de l'école de sports de Magomed Kurbanaliev au Daghestan.

1. Le Grand Prix de Hongrie ouvre ce weekend
Champion du monde en titre, l'Azéri Eldaniz AZIZLI mènera au Grand Prix de Hongrie une palette de 175 lutteurs venus de 25 pays différents, dont 8 médaillés mondiaux (indiqués en gras ci-dessous).

L'Azerbaïdjan, même si elle n'a inscrit que trois lutteurs, présente l'équipe la plus efficace du tournoi, constituée d'Azizli, Rasul CHUNAYEV et Sabah SHARIATI. 

Azizli sort tout juste de la lancée qui l'a mené à son premier titre mondial et est actuellement classé No.1 chez les 55kg, tandis que Chunayev et Shariati sont tous deux médaillés de bronze des Jeux Olympiques de Rio. 

Chunayev, dont les 25 points suffisent pour qu'il soit classé 4me des 72kg, détient également trois médailles de championnat du monde en plus de sa médaille olympique. Il avait remporté le titre mondial en 2015 et les médailles de bronze des éditions 2014 et 2018.

Le troisième Azéri est Sabah Shariati, qui fera ses débuts en catégorie 130kg pour la saison 2019. 

La Corée et la Serbie ont elles aussi inscrit deux puissantes équipes.

L'équipe coréenne comprend le champion olympique KIM Hyeonwoo, le double champion du monde RYU Hansu et le médaillé de bronze 2018 de la catégorie des 130kg, KIM Minseok. 

Kim Hyeonwoo, 25 points au classement, est classé troisième mondial après sa médaille de bronze à l'Open de Zagreb.

Kim Minseok, 5me de la même catégorie, cherchera à rebondir après avoir échoué à obtenir une médaille à Zagreb, et le double champion du monde Ryu Hansu fera ses débuts dans la catégorie des 67kg. 

L'équipe Serbe affichera le champion du monde 2017 Viktor NEMES et le médaillé mondial de bronze 2018 Mihail KAJALA. Ils sont tous deux classés 4me de leur catégorie, respectivement en 77 et 97kg. 

Le Grand Prix de Hongrie débutera le 23 février au Parc sportif olympique de Györ.

Cliquez ici pour la liste complète des inscriptions.

Programme 

Vendredi (22 février) 
Jusqu'à 12:00 - Inscriptions définitives GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
15:00 - Réunion des arbitres
16:00 - Conférence technique – toutes les équipes 
17:00 - Tirage – GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg

Samedi (23 février) 
08:00 - Examens médicaux & Pesée GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
10:00 - Qualifications et repêchage GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg
Till 12:00 - Inscriptions définitives GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
16:30 - Tirage – GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
17:00 - Cérémonie d'ouverture 
18:00 - Finales for GR cat. 55, 63, 72, 82, 97kg et cérémonie de remise des prix

Dimanche (24 février) 
8.30 - Examens médicaux & Pesée GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
10.00-15.00- Qualifications et repêchage  GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg
16.00-19.15- Finales GR cat. 60, 67, 77, 87, 130kg et cérémonie de remise des prix

Lundi (25 février) 
Départ des délégations.

La championne du monde en titre NINGNING Rong (CHN) remporte son premier titre de l'Open Klippan Lady. (Photo : Martin Gábor )

2. Open Lady Klippan : quadruple médaille d'or pour la Chine 
La 25me édition de l'Open Lady Klippan, l'un des plus anciens tournois de lutte féminine au monde, s'est déroulée en Suède le weekend dernier. Quatre pays sont montés au sommet du podium, mais c'est la Chine qui emporte la part du lion avec quatre médailles d'or à son actif. 

La championne du monde 2018 Rong NINGNING et la médaillée de bronze olympique de Rio YANAN Sun ont mené l'équipe chinoise vers les sommets. 

Pour sa première apparition à cette compétition, Rong remporte la médaille d'or de la catégorie des 57kg, tandis que Sun améliore sa cinquième place de 2015 et remporte le titre des 50kg. 

Les deux autres championnes chinoises sont FENG Zhou (CHN) et JUAN Wang (CHN), victorieuses en 68 et 76kg respectivement. 

Le pays hôte, la Suède, termine deuxième grâce à trois titres. 

Jenny FRANSSON, 72kg et médaillée de bronze à Rio en 2016, remporte pour sa dixième participation son second titre consécutf - et troisième en tout - de l'Open Klippan Lady. 

Moa NYGREN (SWE) et Henna JOHANSSON (SWE) ont également décroché un titre chacune pour la Suède. 

Nygren, jusqu'à sa cinquième participation, n'avait jamais obtenu mieux qu'une huitième place. Elle a remporté dimanche le titre de la castégorie des 62kg.

Johansson a joué son va-tout et décroche le titre après huit essais infructueux. 

Le Japon récolte deux titres, la Russie un seul.

Umi IMAI (JPN) et Sena NAGAMOTO (JPN) remportent les médailles d'or des 53 et 55kg respectivement, tandis que Svetlana LIPATOVA (RUS) obtient le titre de la catégorie des 59kg. 

RÉSULTATS

50kg 
OR - YANAN Sun (CHN) 
ARGENT -  Remina YOSHIMOTO (JPN)
BRONZE - Nadezhda SOKOLOVA (RUS) 
BRONZE -  Iwona MATKOWSKA (POL)

53kg 
OR -  Umi IMAI (JPN)
ARGENT -  QIANYU Pang CHN)
BRONZE - Annika WENDLE (GER) 
BRONZE - Ekaterina POLESHCHUK (RUS)

55kg 
OR - Sena NAGAMOTO (JPN) 
ARGENT -  Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) 
BRONZE - Diana WEICKER (CAN) 

BRONZE -  Marina SIMONYAN (RUS)

57kg 
OR - NINGNING Rong (CHN)
ARGENT -  Iryna KURACHKINA (BLR) 
BRONZE - Roksana ZASINA (POL)
BRONZE -  Ramóna GALAMBOS (HUN)

59kg 
OR - Svetlana LIPATOVA (RUS) 
ARGENT -  Pei XINGRU (CHN)
BRONZE - Lauren LOUIVE (USA) 
BRONZE - Emma JOHANSSON (SWE)

62kg
OR - Moa NYGREN (SWE)
ARGENT -   Jessica BROUILLETTE (CAN)
BRONZE - Veranika IVANOVA (BLR) 
BRONZE -  JUAN Kang (CHN)

65kg
OR -  Henna JOHANSSON (SWE)
ARGENT -   Gabriella SLEISZ (HUN)
BRONZE - Kriszta INCZE (ROM)
BRONZE - Naomi RUIKE (JPN)

68kg (1 bronze) 
OR  - FENG Zhou (CHN)
ARGENT -  Natalia KHRAMENKOVA (RUS) 
BRONZE - Alena SUKHAREVA (RUS)

72kg 
OR -  Jenny FRANSSON (SWE) 
ARGENT -  CHUCHU Yan (CHN)
BRONZE - Yuka KAGAMI (JPN)

BRONZE - Tatiana KOLENIKOVA (RUS)

76kg 
OR - JUAN Wang (CHN)
ARGENT -   Epp MAE (EST) 
BRONZE - Masako FURUICHI (JPN) 

BRONZE -  Francy RADELT (GER)

3. Le Kyrgyze Makhumdov absent deux mois
Le lutteur kyrgyze gréco-romain Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) subira une opération chirurgicale aux ligaments de son genou gauche. Il sera absent pour deux mois au moins. 

Makhmudov a déclaré à United World Wrestling qu'il quittera le Kyrgyzstan le 18 février pour se rendre en Allemagne, où l'opération est prévue pour le 20. 

Âgé de 19 ans, son retour est attendu pour la mi-avril. Il est prévu qu'il participe sans autre au championnat du monde d'Astana courant septembre. 

Makhmudov est trois fois médaillé des championnats du monde de lutte gréco-romaine cadet/junior et a fait une entrée triomphante en catégorie senior lors de la finale des Jeux d'Asie, où il avait remporté la finale des 72kg par 8-6 sur le médaillé mondial d'argent de Paris 2017 Demeu ZHADRAYEV (KAZ). Ce combat, au Palais des Sports Kozhomkul de Bishkek au Kyrgyzstan, avait été voté combat de l'année par United World Wrestling. 

Dans sa mémorable interview donnée à Bishkek après sa victoire, Makhmudov avait remercié ses fans kyrgyzes pour leur soutien : "Les entendant, je m'étais dit que je pourrais mourir ici, mais je gagnerai quand même. Je gagnerai pour eux."

4. Le champion olympique Ramonov revient après une absence de trois mois 
Champion olympique à Rio, Soslan RAMONOV (RUS) est remonté sur les tapis pour la première fois depuis son opération de la colonne vertébrale au mois de novembre, censée mettre un terme à d'anciens et persistants problèmes de dos. 

Ramonov a déclaré à United World Wrestling : “J'ai rejoint les tapis. Je lutterai au championnat de Russie et, si possible, au championnat du monde.” 

Il avait indiqué en novembre : “Il est vrai que j'ai subi une opération du dos, mais j'ai déjà repris l'entraînement et suis une physiothérapie. J'espère rejoindre les tapis courant janvier et, si possible, prendre part à un tournoi en 65kg vers l'automne.” 

L'annonce de Ramonov qu'il comptait redescendre en 65kg a plutôt de quoi surprendre, car le Russe était sans doute le meilleur lutteur de sa catégorie lors de son attaque sur l'or de Rio. Il avait distancé ses adversaires 53-11 et écrasé le champion olympique en titre Toghrul ASGAROV (AZE) 11-0 lors de la finale.

Depuis sa victoire à Rio, Ramonov n'a plus été le même : il était monté en 70 kg et n'avait pas réussi, depuis 2016, à être sélectionné dans l'équipe russe des mondiaux après avoir remporté trois championnats du monde consécutifs et les Jeux Olympiques. 

S'il veut représenter la Russie à Astana, Ramonov devra faire son trou dans une classe plus lourde. Celle des 65kg accueille déjà le médaillé mondial de bronze Akhmed Chakaev (RUS), le deux fois dauphin des championnats du monde Gazhimurad RASHIDOV (RUS) (61kg), le dauphin du championnat d'Europe 2018 Ilyas BEKBULATOV (65kg) et le dauphin du Yariguin 2019 Nachyin KUULAR. 

5. Kurbanaliev ouvre une école de lutte au Daghestan  
Le champion du monde russe 2016 Magomed KURBANALIEV a récemment ouvert les portes de son centre sportif éponyme, l'École Kurbanaliev des Sports, “loin dans les montagnes du Daghestan, dans le village de Bezhta, district de Tsunta.” 

“Cette école se trouve dans ma petite patrie, là où je suis né, là où j'ai été éduqué," a déclaré Kurbanaliev. 

Le champion d'Europe en titre va plus loin, exprimant son aspiration à ouvrir cette école car “nous n'avions pas droit à des conditions normales d'entraînement, il n'y avait qu'une seule petite salle et un tapis. Nos jeunes n'avait nulle part où s'entraîner, et je les comprends.” 

L'École Kurbanaliev des Sports offre des facilités d'entraînement de lutte libre, de boxe, de sambo et de volleyball.

La salle est actuellement ouverte aux lutteurs, mais Kurbanaliev ne célèbrera pas l'inauguration avant l'été. “L'ouverture officielle aura lieu cet été, même si l'entraînement a commencé dans plusieurs disciplines.” 

Pour plus d'information sur l'École Kurbanaliev des Sports, vous pouvez visiter leur compte Instagram officiel.

L'Hebdo dans les réseaux ! 

1. Big Move Monday -- Rəsul Çunayev (AZE) -- 2018 Dan Kolov
2. Dimanche avec le sourire ?. ?: Lu Marin
3. #ScoreThat - Qui a marqué des points ? Était-ce rouge ou bleu ? (L'intégralité du combat est mise en lien avec notre bio).
4. Nous étions à Puerto Rico avec l'équipe nationale féminine des USA pendant les dix jours de leur camp d'entraînement sur l'île. Vidéo : Lu Marin @ Lu Marin Creative
5. J-5 pour le #HungarianGP2019 .

#JapanWrestling

Otoguro met fin à son long hiatus post-olympique et entre dans le All-Japan avec les yeux sur Paris

By Ken Marantz

TOKYO (3 décembre) --- L'homme disparu de la lutte japonaise, le champion olympique de Tokyo Takuto
OTOGURO, fera son retour tant attendu sur le tapis à la fin du mois, alors qu'il entame le long voyage vers la défense de son titre olympique.

Otoguro, qui n'a pas concouru depuis qu'il a gagné la médaille d'or aux Jeux de Tokyo il y a 17 mois, est en tête des inscriptions en libre 65kg pour les Championnats du Japon de la Coupe de l'Empereur, a annoncé samedi la Fédération japonaise de lutte sur son site Internet. 

Alors que les athlètes olympiques japonais reprennent peu à peu le chemin de l'action après avoir pris un congé après les Jeux de Tokyo en août 2021, Otoguro a été le dernier à résister.
Il reste à voir combien la rouille s'est accumulée sur le champion du monde 2018.

Pour les lutteurs japonais, la Coupe de l'Empereur, qui se tiendra du 22 au 25 décembre au Komazawa Gym de Tokyo, constitue la première étape du processus de qualification pour les Jeux olympiques de Paris en 2024.

Le tournoi est le premier des deux éliminatoires nationaux pour les Championnats du monde de 2023 à Belgrade, où une médaille dans une catégorie de poids olympique par un lutteur japonais assurera un billet automatique pour Paris.

Pendant ce temps, Yui SUSAKI, qui a réalisé cette année le tout premier Grand Chelem des Jeux Olympiques et des quatre titres mondiaux par catégorie d'âge, verra un visage familier mais pas si bienvenu dans le peloton des 50 kg féminins, tandis que Taishi NARIKUNI, récemment couronné champion du monde de libre 70 kg, tentera d'accomplir un exploit qui n'a pas été réalisé depuis près de 50 ans.

Mayu SHIDOCHI (JPN)Mayu SHIDOCHI (JPN) est une championne olympique en 53kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Avec la grande majorité des meilleurs lutteurs qui se dirigent vers les catégories de poids olympiques, un certain nombre d'affrontements de titans très attendus pourraient avoir lieu, notamment entre la championne du monde 2021 Akari FUJINAMI et la championne olympique de Tokyo Mayu SHIDOCHI chez les 53 kg.

Après les Jeux olympiques, Shidochi est passée en 55 kg, où elle a remporté son troisième titre mondial en carrière. Elle tentera maintenant de répéter l'exploit olympique à Paris en 53 kg, mais la formidable adolescente Fujinami lui barre la route. Fujinami, qui a été victime de blessures cet automne, compte 103 victoires consécutives depuis 2017.

Par ailleurs, la double championne olympique Risako KINJO, qui a remporté l'or à Tokyo dans la catégorie des 57 kg sous son nom de jeune fille KAWAI, est inscrite dans la catégorie des 59 kg, ce qui reporte sa quête de Paris au deuxième tournoi de qualification, la Meiji Cup All-Japan Invitational Championships, en juin.

Kinjo a donné naissance à son premier enfant en mai et n'a repris la compétition qu'en octobre, à l'occasion du Japan Women's Open (deuxième division), qu'elle a remporté en 59 kg.

Dans les catégories de poids olympiques, les lutteurs qui remportent des titres à la fois à la Coupe de l'Empereur et à la Coupe Meiji gagnent automatiquement une place dans l'équipe pour les championnats du monde de Belgrade. Si les deux sont différents, un éliminatoire sera organisé pour combler la place.

Dans le cas de Kinjo, elle devra remporter le titre des 57 kg à la Meiji Cup, puis battre la championne de la Coupe de l'Empereur en éliminatoire pour faire partie de l'équipe mondiale et augmenter ses chances de décrocher une troisième médaille d'or olympique consécutive à Paris.

Himeka TOKUHARA et Yui SAKANO, qui représenteront le Japon à la Coupe du monde féminine le week-end prochain à Coralville, dans l'Iowa, sont également dans le peloton des 59 kg. La majorité des lutteurs, tant en lutte féminine qu'en lutte libre, ont choisi de ne pas participer à la Coupe du monde en raison de sa proximité avec la Coupe de l'Empereur.

Yui SUSAKI (JPN)La championne olympique et mondiale Yui SUSAKI (JPN) devra faire face à une rude concurrence chez les 50 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Une ancienne némésis sur le chemin de Susaki

Alors que Susaki entrait dans l'histoire cette année en remportant les titres mondiaux seniors et U23 - cette dernière victoire complétant son palmarès dans les catégories d'âge - une ancienne némésis revenait discrètement sur le tapis après une longue pause.

Également inscrite en 50 kg, Yuki TANAKA, qui luttait sous son nom de jeune fille IRIE lorsqu'elle est devenue la seule lutteuse de la planète à battre Susaki en remontant jusqu'au collège. Et elle l'a fait trois fois, la plus récente en 2019.

Ni Susaki ni Tanaka ne peuvent ignorer Remina YOSHIMOTO, championne du monde 2021 en l'absence de Susaki, qui n'a pas encore battu la championne olympique mais qui lui a toujours donné du fil à retordre.

La sœur cadette de Kinjo, la championne olympique de Tokyo Yukako KAWAI, tentera de prendre sa revanche et de récupérer le trône des 62 kg qu'elle a perdu face à la collégienne Nonoka OZAKI, qui a remporté le titre mondial senior dans cette catégorie de poids en septembre

Une autre catégorie de poids féminine très relevée sera celle des 68 kg, où la médaillée d'argent du monde Ami ISHII attend la championne du monde des 65 kg Miwa MORIKAWA et la médaillée d'or du monde des 72 kg de 2021 Masako FURUICHI.

Dans les autres catégories de poids olympiques, la championne du monde Tsugumi SAKURAI est celle à battre chez les 57 kg - avec un affrontement contre Kinjo probablement lors de la Meiji Cup - tandis que les 76 kg pourraient voir un combat entre la médaillée de bronze Yuka KAGAMI et la championne du monde U20 Ayano MORO, 17 ans, qui est invaincue depuis 2017.

Taishi NARIKUNI (JPN)Le champion du monde Taishi NARIKUNI (JPN) est inscrit dans les catégories GR 67kg et FS 70kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Narikuni va tenter un rare doublé

Narikuni, un lutteur peu orthodoxe qui a enfin montré son potentiel en remportant le titre mondial des 70 kg en lutte libre à Belgrade, tentera un doublé historique en s'inscrivant également en 67 kg en lutte gréco-romaine.

Le jeune homme de 25 ans, dont la mère a été deux fois championne du monde, a pour objectif de ne pas se contenter d'égaler sa mère, mais de la dépasser en remportant des titres mondiaux en libre et en gréco.

C'est la première fois depuis 1984 qu'un lutteur concourt dans les deux styles aux championnats nationaux. La dernière fois qu'un lutteur a remporté des titres dans les deux styles remonte à 1973, à une époque où les deux styles faisaient l'objet de tournois distincts et où davantage de lutteurs s'affrontaient dans les deux styles.

Le champion en titre et médaillé de bronze asiatique Katsuaki ENDO se dressera devant Narikuni dans la catégorie des 67 kg en gréco.

Une autre catégorie de poids gréco attire l'attention : les 60 kg, où le médaillé d'argent des Jeux olympiques de Tokyo et double ancien champion du monde Kenichiro FUMITA pourrait rencontrer le médaillé de bronze des 55 kg Yu SHIOTANI.

On peut également s'attendre à un feu d'artifice chez les 57kg en libre, puisque le champion du monde des 61kg Rei HIGUCHI est redescendu dans la division dans laquelle il a remporté une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

L'ancien champion du monde Yuki TAKAHASHI, qui a battu Higuchi en playoff pour la place de 57 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, est de retour après une longue interruption. Ces deux-là peuvent s'attendre à une rude concurrence de la part d'un certain nombre de jeunes adversaires, dont le médaillé de bronze des championnats du monde de 61 kg de 2021, Toshiro HASEGAWA.

Si les restrictions liées au coronavirus ont été considérablement assouplies dans le pays, le nombre de participants au tournoi a été limité à 16 par catégorie de poids.

Pour simuler autant que possible les Jeux olympiques, les catégories de poids olympiques se dérouleront sur deux jours, avec des compétitions jusqu'aux demi-finales le premier jour et le repêchage et le match pour les médailles le second. Les catégories non olympiques se dérouleront en un jour.