L'Hebdo !

L'Hebdo du 16 juillet !

By Eric Olanowski

En revue, les changements de têtes de série des mondiaux suite au Yasar Dogu, les éliminatoires du Japon, la lancée de Wiebe, les résultats du championnat d'Asie des juniors et l'envol du Karavaev la semaine prochaine.

1. Quatre nouvelles têtes de série suite au Yasar Dogu 
Quatre nouvelles têtes de série sont apparues après l'ultime événement de série de classement de l'année, le Yasar Dogu, qui s'est clôt ce weekend à Istanbul en Turquie.

Frank CHAMIZO (ITA) et Kyle SNYDER (USA) sont désormais au sommet des 74 et 97kg respectivement, tandis que la Turquie réussit un doublé féminin grâce à Buse TOSUN et Yasemin ADAR, têtes de série des 72 et 76kg. 

Frank Chamizo, double champion du monde, avait quatre points de retard sur le champion du monde en titre Zaurbek SIDAKOV (RUS) à l'ouverture du Yasar Dogu, mais sa médaille d'argent lui permet de passer devant. Son adversaire pour une possible demi-finale des mondiaux sera peut-être le dauphin des mondiaux de Budapest Avtandil KENTCHADZE, classé quatrième des 74kg. 

Kyle Snyder était à deux points de son rival Abdulrashid SADUALEV (RUS) ; sa médaille d'or d'Istanbul lui permet de se positionner devant le blindé russe dans la catégorie des 97kg.

Buse Tosun était, elle, à neuf point de la championne du monde en titre Justina DI STASIO (CAN). Ses 14 points de série obtenus au Yasar Dogu la classent dorénavant No.1 des 72kg. 

Yasemin Adar déborde la championne du monde de Budapest Adeline GRAY (USA) chez les 76kg grâce à une troisième place à Istanbul. Adar devra faire face à la championne olympique 2016 et tête de série No.4 Erica WIEBE (CAN) - si toutes deux atteignent les demi-finales des mondiaux de Noursoultan.Erica WIEBE (CAN) vainc la championne du monde Yasemin ADAR (TUR) sur son chemin du titre au Yasar Dogu. (Photo : Gabor Martin)

2. Wiebe au-dessus de championnes du monde et olympiques pour la troisième fois
La championne olympique canadienne Erica Wiebe a vaincu la championne du monde 2017 Yasemin Adar ; c'est la troisième compétition consécutive où elle a le dessus sur des championnes du monde ou olympiques. Wiebe renverse la classée No.1 mondiale Yasemin Adar 6-2 en 1/4 de finale du Yasar Dogu.

Lors du Sassari, Wiebe avait vaincu en première période la championne olympique Natalia VOROBIEVA (RUS), et enchaînait avec une victoire sur la championne du monde en titre Justina Di Stasio en finale de la Coupe du Canada il y a trois semaines.

Après son quart remporté sur Adar au Yasar Dogu, Wiebe a vaincu la classée No.2 mondiale Aline ROTTER FOCKEN (GER), avant de se saisir de l'or du Yasar dans une victoire 2-1 sur Aline DA SILVA FERREIRA (BRA). 

La Canadienne est désormais tête de série No.4 pour les mondiaux de Noursoultan et retrouvera à nouveau Adar en demi-finale - si toutes deux résistent jusque-là.

Haruna OKUNO (JPN) sera aux éliminatoires des 55kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

3. Okuno et Ota en éliminatoire de l'équipe du Japon pour des catégories non-olympiques
La championne du monde Haruna OKUNO et la médaillée olympique d'argent de Rio 2016 Shinobu OTA, qui n'ont pas été sélectionnées cette année dans les catégories de poids olympiques pour les mondiaux de Noursoultan, sont en lice pour des classes non-olympiques de l'équipe du Japon, a annoncé la Fédération japonaise de lutte.

Okuno, championne du monde des 53kg à Budapest, passe en 55kg - la classe dans laquelle elle avait obtenu l'or à Paris en 2017. Okuno a été vaincue en 53kg par Mayu Mukaida, championne du monde des 53kg passée dans la catégorie olympique.

De même, la championne d'Asie Ota n'a su faire face à la championne du monde 2017 Kenichiro FUMITA en 60kg - lutte gréco-romaine, et tentera d'obtenir une place dans l'équipe dans la catégorie non-olympique des 63kg lors des éliminatoires prévus le 21 juillet prochain au Centre national d'entraînement de Tokyo.

Amir Hossein Abbas ZARE (IRI) est l'un des six athlètes titrés lors championnat d'Asie juniors de Chon Buri en Thaïlande. (Photo : Sachiko Hotaka)

4. Rideau sur le championnat d'Asie des juniors de Chon Buri
Le rideau est tombé sur le championnat d'Asie des juniors de Chon Buri en Thaïlande. Les titres de lutte libre et de lutte gréco-romaine reviennent à l'Iran, celui de lutte féminine au Japon.

Comme elle l'avait fait la veille en lutte gréco-romaine, l'Iran remporte trois médaille d'or en lutte libre et termine avec 201 points et 55 d'avance sur le Japon. L'Inde est troisième avec 129 points.

L'Iran s'est encore saisi de quatre médaille d'or en lutte gréco-romaine, pour un total de sept titres sur deux jours. 

218 points récoltés par l'Iran en GR, largement suffisants pour remporter le titre par équipe avec 72 points d'avance sur le Kazakhstan. L'Inde est à nouveau troisième, à un tout petit point du  Kazakhstan.

Le Japon médaille dans toutes les catégories de lutte féminine et termine la compétition avec 200 points : quatre d'or, deux d'argent et quatre de bronze. L'équipe de Chine est deuxième avec 157 points, l'Inde troisième ! avec 123 points

Médaillé mondial de bronze, le Biélorusse Viktar SASUNOUSKI est en quête de son troisième titre au. (Photo : Gabor Martin)

5. Oleg Karavaev Begins Next Friday
La saison de lutte gréco-romaine se termine la semaine prochaine avec l'ultime ECS de lutte gréco-romaine de l'année, le Oleg Karavaev. Le tournoi d'une durée de deux jours débute à Minsk, en Biélorussie, le 26 juillet et sera diffusé en direct sur www.unitedworldwrestling.org

Bien qu'encore non officielles, les inscriptions du Oleg Karavaev comptent 175 athlètes venus de 19 pays. Les inscriptions officielles seront publiées en fin de semaine.

L'Hebdo !

L'Hebdo du 8 octobre !

By Eric Olanowski

En revue, la montée du champion du monde Ota de 63 à 67kg pour se lancer dans la course olympique, l'élue japonaise pour le Qualificatif Olympique Asie 50kg à déterminer lors de la Coupe de l'Empereur, le Test Event de Tokyo 2020 le weekend dernier, les nouvelles installations d'entraînement de l'Urugay et le Championnat du Monde Vétérans qui débute cette semaine. 

1. Le champion du monde Ota passe en 67kg pour la course olympique
Shinobu OTA (JPN) n'est pas un nouveau venu aux Jeux Olympiques. L'électrique athlète avait échoué en finale des Jeux Olympiques de Rio et avait dû se contenter de la médaille d'argent. Depuis lors, Ota a deux fois représenté le Japon aux championnats du monde, et s'est récemment paré de l'or de Noursoultan au Kazakhstan. 

Pour qu'Ota représente le Japon - à domicile - aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, il devra passer de la classe dans laquelle il vient de devenir champion du monde, celle des 63kg, à celle des 67kg. Il était supposé descendre en 60kg pour y défier Kenichiro FUMITA (JPN), mais Fumita, champion du monde senior en 2017, des U23 en 2018 et senior de nouveau cette année à Noursoultan en 60kg, s'est garanti la qualification en sélection olympique en ne laissant que des ruines sur le chemin de son troisième titre mondial.

Autre lutteur japonais, Shogo TAKAHASHI, vaincu par Fredrik BJERREHUUS (DEN) au deuxième tour de Noursoultan, n'a pu obtenir la qualification olympique japonaise en 67kg, forçant le Japon à miser sur le Qualificatif Olympique Asie de Xi'an, en Chine fin mars prochain, pour obtenir une place en 67kg.

Pour que Fumita ou Takahashi sécurise une place pour le Japon à Xi'an, ils devront se défaire d'une féroce compétition ; le double champion du monde coréen RYU Hansu sera toutes griffes dehors après avoir échoué à Noursoultan. 

Enfin, la rumeur court que le quadruple médaillé mondial kazakh Almat KEBISPAYEV, médaillé de bronze cet année en 63kg, fera également le saut en 67kg pour le Qualificatif Olympique d'Asie.

Au moins trois multiples médaillés mondiaux seront donc en lice pour deux des places à prendre en 67kg au qualificatif Asie ; beau spectacle en perspective.

2. L'élue japonaise pour le Qualificatif Olympique Asie 50kg déterminée lors de la Coupe de l'Empereur
Juste après avoir remporté son second titre senior consécutif de la saison l'année passée à Budapest, Yui SUSAKI (JPN) était regardée comme l'une des lutteuses les plus efficaces de tous les temps, inscrivant un parfait 9-0 lors de ses deux premiers championnats du monde, un score comprenant, sur la route de ses deux titres mondiaux, pas moins de sept victoires par supériorité technique et une par tombé.

Mais la sextuple championne du monde (trois titres cadets, deux juniors et deux seniors) s'est vue infliger une étourdissante défaite par sa compatriote Yuki IRIE (JPN) - qui l'avait empêchée d'être sélectionnée pour l'équipe japonaise des mondiaux. Susaki était à un fil de définitivement passer à côté des Jeux de Tokyo, mais sa rivale a été, heureusement pour Susaki, vaincue par SUN Yanan (CHN) en quart de finale à Noursoultan, cette dernière elle-même ensuite vaincue en demi-finale par la future championne Mariya STADNIK (AZE). La porte de la sélection olympique japonaise s'est donc miraculeusement rouverte pour Susaki.

L'attention du Japon se reporte donc, en 50kg, sur la Coupe de l'Empereur, prévue du 19 au 22 décembre prochain. La catégorie de poids des 50kg verra Irie, Susaki et la championne olympique de Rio Erie TOSAKA (JPN) s'y affronter pour l'unique billet à prendre pour le Qualificatif Olympique Asie de Xi'an en Chine, où le Japon sécurisera - ou non - sa place pour Tokyo 2020.

Yumeka TANABE (JPN) est l'une des trois lutteuses japonaises médaillées d'or au Test Event de Tokyo 2020 le weekend dernier. (Photo : Sachiko Hotaka)

3. Rivaux éternels, le Japon et la Chine se partagent deux finales en clôture du Test Event de Tokyo 2020
Le Japon, qui accueillait la compétition, et sa rivale la Chine, ont chacun emporté l'une des deux finales dans lesquelles ils s'affrontaient en clôture du Test Event de Tokyo 2020. Trois médailles d'or de lutte féminine étaient encore en jeu au troisième et dernier jour de la compétition tenue au Makuhari Messe de la ville de Chiba. 

LEI Chun (CHN) a tout d'abord vaincu la jeune Miu SHIMIZU (JPN) 5-2 en finale des 50kg, avant que la championne du monde junior 2018 Umi IMAI (JPN) ne remette les pendules à l'heure en se défaisant de justesse de LUO Lannuan (CHN) par 3-2 en finale des 53kg gold.

Dans la finale - toute japonaise - des 57kg, Yumeka TANABE (JPN) inscrit des points décisifs grâce à un challenge tardif et prend le dessus 6-4 sur Sena NAGAMOTO (JPN).

Dans une salle vide de spectateurs et juste la disposition des tapis permettant de se faire une idée de ce que le lieu de compétition offrira lors des Jeux de Tokyo, le tournoi aura principalement servi à tester le nouveau système intégré de décompte de points et à donner aux volontaires et au personnel un aperçu de la teneur des combats.

Vous trouverez ici (en anglais) les chroniques quotidiennes de Ken Marantz :
Preview
Day One Wrap
Day Two Wrap 
Day Three Wrap

LUTTE FÉMININE - RÉSULTATS
50kg (8 entrées)
Or – LEI Chun (CHN) df. Miu SHIMIZU (JPN), 5-2
Bronze – Remina YOSHIMOTO (JPN) df. Daria LEKSINA (RUS) par Tombé à 4:10 (10-4) 
Bronze – Mariia VYNNYK (UKR) df. Chihiro SAWADA (JPN), 4-4

53kg (9 entrées)
Or – Umi IMAI (JPN) df. LUO Lannuan (CHN), 3-2
Bronze – Saki IGARASHI (JPN) df. PANG Qianyu (CHN) par D. 
Bronze – Ibuki TAMURA (JPN) df. Katherine SHAI (USA), 7-3

57kg (8 entrées)
Or – Yumeka TANABE (JPN) df. Sena NAGAMOTO (JPN) 6-4 
Bronze – ZHANG Qi (CHN) df. RONG Ningning (CHN) par D. 
Bronze – Hanako SAWA (JPN) df. Khadizhat MURTUZALIEVA (RUS), 3-2

62kg (8 entrées)
Or – Yui SAKANO (JPN) df. Atena KODAMA (JPN), 2-1
Bronze – LUO Xiaojuan (CHN) df. PEI Xingru (CHN) par D.
Bronze – Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) df. Anna SHCHERBAKOVA (RUS) par ST 10-0, 4:04

68kg (8 entrées)
Or – WANG Xiaoqian (CHN) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 2-1 
Bronze – Alina RUDNYTSKA (UKR) df. Alexandra GLAUDE (USA), 4-3
Bronze –Rin MIYAJI (JPN) df. Alena STARODUBTSEVA (RUS), 9-6

76kg (9 entrées)
Or – Paliha PALIHA (CHN) df. ZHOU Qian (CHN) by Def.
Bronze – Romana VOVCHAK (UKR) df. Mizuki NAGASHIMA (JPN) par Tombé à 3:19 (3-0)
Bronze – Justina DI STASIO (CAN) df. Yasuha MATSUYUKI (JPN), 3-0

4. L'Uruguay s'installe au Centre National d'Entraînement des Sports de Combats
Depuis plusieurs années, la Fédération Urugayenne de Lutte peinait à trouver un lieu d'entraînement qui lui permettrait de développer proprement la lutte. Régulièrement déplacée de bâtiment en bâtiment dans la capitale, l'équipe urugayenne s'entraînait, dernièrement encore, dans les couloirs du stade national.

Mais après des années sans lieu défini d'entraînement, la Fédération, dirigée par Dante Steffano, a enfin trouvé demeure.

Grâce au précieux soutien du Secrétariat National aux Sports et du Comité Olympique Urugayen, le premier Centre d'entraînement de sports de combats a été inauguré le 30 septembre 2019, un centre dans lequel un espace est dédié au programme de lutte.

United World Wrestling s'était associé en 2017 à l'initiative des fédérations de lancer plus de programmes de lutte, recevoir plus de tapis de lutte et développer une série de plans d'action afin de promouvoir la lutte dans les écoles et auprès des jeunes.

Cliquez ICI pour plus d'informations sur la Fédération Urugayenne de Lutte.

5. Le Championnat du Monde des Vétérans entamé à Tbilissi, capitale de la Géorgie 
Lundi passé à Tbilissi, la capitale de la Géorgie, plus de 600 lutteurs vétérans venus de 49 pays sont entrés dans leur quête d'un titre de champion du monde 2019. La compétition de lutte libre et de lutte gréco-romaine, d'une durée de cinq jours, prendra fin dimanche.

Deux événements d'importance sont prévus pour les prochaines semaines : les Jeux Mondiaux de Beach Wrestling, à Doha, au Quatar, les 14 et 15 octobre tout d'abord, puis le Championnat du Monde des U23 de Budapest en Hongrie le 28, où 631 athlètes venus de 64 pays monteront sur les tapis.

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1. Big Move(s) Monday -- Mondiaux Vétérans 2015
2. Qui est votre champion du monde favori ?
3. Dans les coulisses : la route vers l'or des 53kg au championnat du monde
4. Plus grande surprise aux mondiaux ? 
5. Quand vous comprenez que la Lutte à @tokyo2020 commence dans 300 jours !