L'Hebdo !

L'Hebdo du 11 juin !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats de Final X, la rafle de la Russie et des USA sur les titres continentaux, les nouveaux classements mondiaux, les sélections russes pour les Jeux Européens.

1. Fin de la première partie de Final X dans le New Jersey 
Les États-Unis ont clôt la première série des tournois de sélection pour le championnat du monde de Noursultan, appelée "Final X", le weekend dernier sur le campus de l'université Rutgers. Près de 5000 fans ont répondu présent samedi pour admirer les 14 lutteurs au ticket poinçonné pour les mondiaux 2019.

Le champion du monde en titre J’den COX ou le double médaillé mondial de bronze Gable STEVESON balayant leurs opposants ou David TAYLOR forfaisant sa place des mondiaux à Pat DOWNEY n'ont pourtant pas fait les titres. Non, le buzz de ce Final X a pour source la catégorie de poids des 65kg, plus précisement le combat de Zain RETHERFORD, membre de l'équipe US des mondiaux en 2017, avec Yianni DIAKOMIHALIS, tout juste remis de sa victoire sur le No.1 mondial Bajrang PUNIA (IND).

Retherford a remporté leur premier combat 10-4 ainsi que le second, mais ce dernier est soumis à contestation.

Diakomihalis, clairement mécontent du timing du challenge tardif grâce auquel Zain a remporté cette seconde rencontre, a annoncé sur Twitter qu'il faisait opposition au résultat : “Actuellement en contestation pour une 3me rencontre éliminatoire déterminante pour les mondiaux.”

Le challenge controversé a eu lieu à 65 secondes de la fin de leur seconde rencontre. 

Retherford, mené 6-4, lance un ramassement de jambe extérieur et se retrouve ceinturé. 2 points sont attribués à chaque lutteur, ce qui signifie que Diakomihalis maintient son avance de 2 points à 8-6 et remporte potentiellement la rencontre, égalisant à une victoire partout. Après plus d'une minute de dernière mêlée, le camp de Retherfordr, dirigé par le champion olympique Cael SANDERSON, a demandé une révision du 2 partout. Diakomihalis voit ses 2 points annulés et Retherford remporte le combat 6-6 sur critères. 

Ce n'est pas clair si les adversaires se verront attribuer une troisième rencontre, mais en ce cas le combat définira définitivement qui ira à Noursultan. 

La seconde et dernière série de combats est prévue ce samedi sur le campus de l'université du Nebraska.

RÉSULTATS 

Lutte libre
65kg - Zain RETHERFORD df. Yianni DIAKOMIHALIS (10-4, 6-6) 
86kg - Pat DOWNEY df. David TAYLOR (forfait pour blessure) 
92kg - J’den COX df. Bo NICKAL (4-2, 5-0) 
125kg - Nick GWIAZDOWSKI df. Gable STEVESON 2-0 (4-4, 3-3) 

Lutte féminine
50kg - Whitney CONDER df. Victoria ANTHONY (7-4, tombé) 
57kg - Jenna BURKERT df.  Becka LEATHERS (4-2, 5-0)
65kg - Forrest MOLINARI df.  Maya NELSON (3-5, 12-2, 4-1) 
68kg - Tamyra MENSAH-STOCK df. Alexandria GLAUDE (tombé, 10-0) 
72kg - Victoria FRANSIS df.  Alyvia FISKE (7-2, tombé) 

Lutte gréco-romaine
55kg - Max NOWRY df. Brady KOONTZ (3-0, 11-5)
67kg - Ellis Coleman df.  Jamel Johnson (9-1, 6-0)
77kg - Pat SMITH df. Kamal BEY (2-11, 2-1, 6-3)
82kg - John STEFANOWICZ df. Kendrick SANDERS (8-5, 3-2) 
87kg - Joe RAU df. Ben PROVISIOR (2-1, 5-1) 

Saipudin MAGOMEDOV (RUS), médaille d'or des 125kg et l'un des neuf champions d'Europe russes. (Photo : Gabor Martin)

2. Rafle russe au championnat d'Europe Junior
La Fédération russe a dominé la lutte libre, la lutte gréco-romaine et la lutte féminine lors du championnat d'Europe junior  - récoltant neuf médailles d'or, quatre en LL et en LF et une en GR.

En lutte libre, avec 205 points et médaillée dans toutes les catégories de poids, la Russie obtient 89 points d'avance sur la Moldavie. Bien que l'Azerbaïdjan récolte deux titres - un de plus que la Moldavie - elle finit troisième avec 115 points.

Les lutteuses russes collectent 154 points, quatre médailles d'or et deux de bronze, devançant de dix points une équipe d'Ukraine médaillée dans sept catégories. La Biélorussie peut se targuer d'avoir obtenu deux titres et sort troisième du tournoi avec 126 points. 

L'équipe russe de lutte gréco-romaine avait quatre lutteurs en finale, pour une seule victoire et 159 points au total, et sort première à seulement huit points de la Géorgie, trois fois médaillée d'or. La Hongrie décroche trois médailles d'or en lutte féminine et est troisième du classement avec 124 points.

3. L'équipe US au sommet des Panaméricains
Les États-Unis ont dominé le championnat panaméricain junior de Guatemala City et décrochent également les titres par équipe dans les trois styles.

Ils récoltent en lutte libre huit médailles d'or et deux d'argent après avoir inséré des lutteurs dans toutes les finales. Les USA obtiennent 240 points, le double du Canada, en deuxième place de la compétition avec cinq médailles et sept points d'avance sur le Mexique.

L'équipe mexicaine (130 points) de GR remporte quatre titres mais doit se contenter de la seconde place après que les USA (190 points) ont récolté des médailles dans toutes les catégories. La Colombie prend deux médailles d'or et termine troisième avec 122 points.

Neuf lutteuses américaines ont rejoint les finales, pour trois titres individuels et le titre par équipe avec 210 points. Le Canada décroche une médaille d'argent et six de bronze et termine deuxième avec 134 points. Le Brésil récolte deux médaille d'or et deux médailles de bronze et termine troisième avec 102 points.

4. La Russie publie ses sélections pour les Jeux Européens
La Fédération de Russie a publié ses sélections pour les Jeux d'Europe prochains de Minsk en Biélorussie, du 25 au 30 juin. La sélection de six lutteurs comprend les champions du monde Zavur UGUEV (57kg), Zaurbek SIDAKOV (74kg) et Abdulrashid SADULAEV (97kg). 

Ils seront menés par Abdulrashid Sadulaev, No.1 mondial, triple champion du monde et champion olympique. Sadulaev, sans doute le meilleur lutteur au monde, vient de remporter son quatrième titre européen et défendra son titre des Jeux Européens de 2015.

Uguev fera sa seconde apparition depuis son titre mondial de Budapest, obtenu dans la catégorie des 57kg. Son absence pour blessure au genou s'est prolongée jusqu'au Ali Aliev, où il s'est permis de décrocher la médaille d'or.

Sidakov, classé No.1 des 74kg, fera lui sa troisième apparition de l'année, après avoir remporté le Yariguin et remporté deux combats en coupe du monde.

Également sélectionnés, le double médaillé mondial de bronze Ahmed CHAKAEV (65kg) et les cinquièmes mondiaux Dauren KURUGLIEV (86kg) et Anzor KHIZRIEV (125kg). 

Équipe russe / Jeux Européens 2019 
57kg - Zavur UGUEV – Champion du monde 2018 
65kg - Ahmed CHAKAEV - Double médaillé mondial de bronze 
74kg - Zaurbek SIDAKOV - Champion du monde 
86kg - Dauren KURUGLIEV - Champion d'Europe 2017 
97kg - Abdulrashid SADULAEV - Champion olympique et triple champion du monde.
125kg - Anzor KHIZRIEV – Médaillé européen de bronze 

Frank CHAMIZO (ITA) a remporté le Sassari à domicile et prend la deuxième place du classement mondial de la catégorie des 74kg. (Photo : Gabor Martin)

5. Mise à jour du classement mondial UWW
United World Wrestling a publié les derniers classements mondiaux. Ont été ajoutés les points attribués à l'occasion du troisième événement de série de classement (ESC) de l'année, le Matteo Pellicone de Sassari en Sardaigne.

Les classements aux points ne seront modifiés encore qu'une seule fois par style avant le championnat du monde du mois de septembre à Noursultan au Kazakhstan, après l'ultime ESC de lutte libre et lutte féminine de l'année, le Yasar Dogu (du 11 au 14 juillet), et celui de lutte gréco-romaine, le Oleg Karavaev (du 26 au 28 juillet). 

Bien que déjà beaucoup d'athlètes se soient assuré une tête de série au championnat du monde, plus d'un est encore indéterminé quant à son insertion, ou sa position finale, dans le top 4 de sa catégorie. Les prochains ESC promettent donc d'âpres disputes entre de talentueux lutteurs. 

L'Hebdo dans les réseaux !
1. Big Move Monday -- BANDARENKA M. (BLR) -- Ch/at d'Europe Juniors 2019
2. Scènes de notre prochain documentaire "Wrestling 360" sur l'équipe canadienne de lutte féminine avec la championne olympique @eweebz
3. Big Move J.3 // Panaméricains Juniors #WrestleGuatemalaCity
4. Athlétique victoire de Kerymov (UKR) dans les premiers tours de lutte libre. 
5. Big Move J.1 #wrestleguatemalacity ... Gabriel ROSILLO KINDLEAN (CUB)

Japan Wrestling

L'équipe japonaise de lutte libre réunie pour son premier camp national depuis six mois

By Ken Marantz

TOKYO -- A l'exception d'une courte période pendant laquelle son université était complètement fermée, l'ancien champion du monde Takuto OTOGURO a pu conserver son habituelle routine d'entraînement durant la pandémie.

Cependant, pouvoir enfin s'entraîner avec ses coéquipiers de l'équipe nationale japonaise le ramène à son plus haut niveau, attise les braises et l'espoir que le jour n'est pas si loin où le monde de la lutte remontera sur les tapis.

"Etre réuni ici avec l'équipe nationale me rend heureux à nouveau," dit Otoguro. "Je me sens motivé pour les Jeux Olympiques."

L'équipe nationale japonaise de lutte libre a commencé son premier camp d'entraînement en six mois le 1er octobre, au Centre national d'entraînement Ajinomoto, où 17 des meilleurs athlètes du pays se sont retrouvés pour 8 jours et sous de stricts protocoles sanitaires.

Les deux meilleurs lutteurs de chaque catégorie du championnat national de l'année passée étaient en principe invités -- quelques-uns étaient excusés pour cause d'engagements universitaires ou professionnels  -- , car le Japon a commencé sa préparation pour le championnat du monde provisoirement prévu pour le mois de décembre, le championnat d'Asie pour février et le tournoi de qualification olympique d'Asie pour mars. Savoir si ces compétitions pourront se dérouler reste du domaine de la spéculation.

Il était prévu que les lutteurs, qui s'étaient réunis pour la dernière fois en mars dernier, aient un autre camp d'entraînement vers la mi-juillet, à la suite des équipes de lutte féminine et gréco-romaine. Bien que les camps de celles-ci se soient déroulés comme prévu, la lutte libre fut laissée à elle-même lorsqu'une soudaine augmentation des cas de coronavirus à Tokyo provoqua l'annulation du camp par la Fédération japonaise.

Takuto OTOGURO aux prises avec le médaillé olympique et entraîneur de l'équipe nationale Shinichi YUMOTO (Photo par Sachiko Hotaka/JWF).

"Tellement de fois nous avons établi un programme et dû l'annuler," commente le coach principal de lutte libre Kenji INOUE. "Dans ces conditions, il n'y avait rien à faire."

Etablir le programme d'un camp national d'entraînement n'est pas chose simple. Les lutteurs sont éparpillés dans tout le pays et doivent être libérés par leur université ou l'équipe de leur club. La Fédération doit également obtenir le feu vert de la commission médicale.

"Même si nous [la fédération] voulons maintenir le programme, nous ne pouvons pas le faire sans le soutien ni la coopération de nombreuses autres personnes," dit Inoue. "Puis quand il nous faut annuler après toute la préparation, tout ce que nous pouvons faire est nous excuser. Cette fois, tout en étant reconnaissant de leur coopération, nous pouvons les récompenser en tenant un camp sans incident."

Rei HIGUCHI se mesure au médaillé d'or olympique et entraîneur de l'équipe nationale Tatsuhiro YONEMITSU (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

Suivre des  protocoles stricts

Comme pour les camps du mois de juillet, les lutteurs doivent respecter des règles strictes quant à leurs mouvements dans la 'bulle' du Centre national d'entraînement. Leur nombre est limité dans la salle de pesée par exemple. Dans le réfectoire, ils doivent s'asseoir en diagonale et non pas l'un en face de l'autre. Les contacts avec le monde extérieur sont réduits à une rapide course occasionnelle à la supérette locale.

Lors de leur entrée dans la salle de lutte, leur température est prise et ils se désinfectent non seulement les mains mais aussi les semelles de leurs chaussures. Chaque athlète a passé un test PCR et tous sont négatifs au coronavirus.

"Les équipes ont fait ce qu'elles pouvaient et chaque personne également," dit Inoue. "J'ignore si les autres pays font la même chose, mais nous ne sommes pas du tout anxieux."

Otoguro aura été, en quelque sorte, chanceux que la préfecture de Yamanashi, où il suit les cours de l'université Yamanashi Gakuin, ait été relativement épargnée par le gros de l'épidémie. Jusqu'au 3 octobre, la préfecture, située à l'est de Tokyo, n'a enregistré que 194 cas et six décès, à comparer aux 26'376 cas et 411 décès de la capitale. En tout, le Japon décompte environ 1'600 décès.

Takiuto et son frère aîné Keisuke sont, à ce jour, les seuls Japonais qui se sont assurés une place en lutte libre aux JO de Tokyo, reportés à 2021. Takuto, champion du monde en 2018, a décroché une place en 65kg en terminant 5ème des mondiaux 2019, tandis que Keisuke s'est sélectionné en 74kg en remportant les éliminatoires nationaux après être passé de 70 à 74kg.

La situation de Keisuke était quelque peu plus favorable lors de son arrivée au camp, car il est membre de l'équipe de l'Ecole de force d'auto-défense et d'entraînement physique, qui offre un haut niveau de compétition et fonctionne d'ordinaire dans sa propre bulle.

Pour s'inspirer, il ne lui est pas nécessaire de chercher plus loin que les entraîneurs de l'équipe, dont trois d'entre eux ont gagné des médailles olympiques. Non seulement cela mais Inoue (bronze, Athènes 2004), Tatsuhiro YONEMITSU (or, Londres 2012) et Shinichi YUMOTO (bronze, Londres 2012) font partie du personnel de l'équipe nationale.

"J'apprends de lutteurs munis de la grande expérience d'avoir gagné des médailles olympiques," dit Otoguro. "Je crois que ce peut être un grand avantage pour moi."

Son frère et Rei HIGUCHI, médaillé d'argent à Rio en 2016 en 57kg qui tentera d'obtenir une place pour Tokyo dans la même catégorie lors du prochain qualificatif Asie, ont tous deux eu l'occasion de voir de première main que leurs entraîneurs n'ont rien perdu depuis leur grande époque.

Takuto Otoguro avait l'avantage du poids face à Yumoto, qui luttait en 55kg dans sa jeunesse. Mias Higuchi s'est retrouvé dans la situation inverse avec Yonemitsu, qui donne l'impression qu'il reviendrait très vite à son meilleur niveau s'il décidait de reprendre la compétition.

"Il y a tellement de choses que je peux apprendre," a commenté Hi face au très musculaire Yonemitsu, dont la corpulence a augmenté depuis son triomphe aux JO de Londres en 66kg. "Naturellement, il y a une certaine différence de taille. Il me faut la dépasser.. Je suis une personne qui déteste perdre, ça a été dur à avaler. Mais je ne crois pas que la situation est sans espoir."

Il reste heureux d'être de retour dans l'équipe nationale, ce qui lui donne la chance de telles rencontres.

"Si je ne suis pas là, je perds l'occasion [de lutter] avec Yonemitsu ou Yumoto. C'est un plaisir, mais c'est aussi frustrant. Cette semaine, je ferai ce que je peux pour les battre."

Keisuke OTOGURO travaille un amené au sol (Photo par Sachiko Hotaka/JWF)

De difficiles décisions à prendre

Higuchi avait tout d'abord choisi de rejoindre l'équipe nationale en 65kg, mais n'a pas pu passer Otoguro. Il est alors descendu de deux catégories, jusqu'en 57kg, pour défier l'ancien champion du monde Yuki TAKAHASHI, qu'il a vaincu en finale de la Coupe de l'Empereur en décembre dernier, ce qui lui a permis de décrocher un billet pour le qualificatif olympique d'Asie.

Un obstacle s'est dressé sur sa route lorsqu'un foyer d'infection a éclaté parmi les lutteurs de l'Université japonaise de sciences sportives, son alma mater où il continue à s'entraîner et officie en tant que professeur assistant. Alors qu'il n'a pas été révélé si Higuchi était parmi ceux touchés par l'infection, il a déclaré avoir fait du mieux possible en les circonstances.

"En raison du coronavirus, la pratique a été réduite" dit-il. "Je suis rentré à la maison et avais beaucoup de temps libre. Je me sentais revigoré avec un sens renouvelé de l'engagement. Donc, ça n'a pas été si mauvais."

Le vétéran Sosuke TAKATANI, deux fois athlète olympique et médaillé mondial d'argent en 2014 en 74kg, qui tentera d'aller aux JO de Tokyo en 86kg, a vu lui aussi son entraînement réduit. Mais il reste imperturbable au sujet de la longue durée entre chaque camp de l'équipe nationale et l'annulation de toutes les compétitions.

"Je ne me sens pas du tout concerné," dit-il. "Chacun dans le pays doit surmonter la crise. Ce n'est pas l'histoire de 'ils ont fait comme ça ou on ne pouvait pas faire comme ci'. Je ferai ce que je peux pour me préparer pour la prochaine compétition."

Quelle sera cette compétition est toujours en suspens, mais même dans le cas du meilleur scénario, les meilleurs lutteurs du Japon devront prendre une décision difficile.

Le championnat du monde, normalement tenu en septembre, a été reprogrammé du 12 au 20 décembre à Belgrade. Mais il chevauchera ainsi les championnats du Japon prévus du 17 au 20 septembre.

Normalement, l'équipe envoyée au championnat du monde est choisie en fonction des résultats de la Coupe de l'Empereur en décembre et des championnats du Japon sur invitation de la Coupe Meiji, habituellement tenus en mai ou juin. Mais ces derniers ont été annulés cette année et un officiel de la Fédération japonaise de lutte a déclaré que les vainqueurs de la Coupe de l'Empereur se verront donner la préférence des places pour l'équipe de Belgrade. Certains, cependant, pourront choisir de rester au Japon pour la Coupe de l'Empereur, qui sera leur prérogative.

Takatani n'a pas hésité à dire qu'il optera pour Belgrade. "Mon objectif est d'être 1er mondial, donc si on m'en donne la chance je veux définitivement la médaille d'or," déclare-t-il, même si manquer la Coupe de l'Empereur mettrait un terme à ses neuf titres nationaux consécutifs.

Takuto Otoguro et Higuchi restent tous deux indécis à ce stade.

"Je dois en parler avec mon entraîneur, pour l'instant je ne sais pas," dit Otoguro, dont la plus récente compétition fut une course vers l'or à New Dehli à l'occasion du championnat d'Asie de février dernier. "Tokyo est l'objectif, c'est le standard. Quel que soit le tournoi auquel je participerai avant cela, je compte remporter le titre."

Higuchi prévoit également de jouer à chaud, ne prenant pas de décision pour l'instant mais assurant qu'il sera sur les tapis de l'une ou l'autre compétition.

"Cela dépendra du moment où je me sens de retrouver mon sens du match" dit-il.

Les équipes nationales de lutte féminine et de lutte gréco-romaine tiendront leurs camps les 20 et 21 octobre respectivement.