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Les équipes de lutte libre et de lutte féminine de la Mongolie sont fixées

By Gary Abbott

CORALVILLE, Iowa (17 novembre) --- Les compositions d'équipe pour la Mongolie qui participeront en lutte libre et en lutte féminine à la Coupe du monde ont été annoncées.

La Coupe du monde de lutte libre et de lutte féminine se déroulera à l'Xtream Arena à Coralville, en Iowa, du 10 au 11 décembre. C'est la première fois que la lutte libre et la lutte féminine se dérouleront côte à côte à la Coupe du monde.

La coupe du monde est une rencontre internationale annuelle, organisée par United World Wrestling. Les cinq premières équipes de lutte libre et les cinq premières équipes de lutte féminine des Championnats du monde senior 2022 à Belgrade en Serbie en septembre, ont confirmé leur participation. Il y a aussi une équipe All-World dans chaque discipline, composée des meilleurs athlètes disponibles des Championnats du monde dans chaque catégorie de poids qui ne sont pas issus d'une nation qualifiée pour la Coupe du monde.

Les listes de la Coupe du monde de lutte libre et de lutte féminine pour la Mongolie comptent des médaillés mondiaux senior et par groupe d'âge.

Deux stars majeures de l'équipe féminine sont la championne du monde 2014 Tserenchimed SUKHEE en 62kg et la médaillée de bronze olympique 2020 Bolortuya BAT OCHIR en 53kg. En plus de son titre mondial, Sukhee a été médaillée d'argent mondiale en 2015 et médaillée de bronze mondiale en 2018. Bat-Ochir a également une médaille de bronze mondiale pour aller de pair avec la médaille olympique.

Il y a six autres lutteuses dans l'équipe de Mongolie qui sont médaillées des Championnats du monde senior. Otgonjargal DOLGORJAV (50kg) a remporté une médaille d'argent mondiale en 2022 et une médaille de bronze mondiale en 2021. Shoovdor BAATARJAV (65kg) a remporté trois médailles de bronze mondiales en 2018, 2019 et 2021.  Khulan BATKHUYAG (53kg) a été médaillée d'argent mondiale en 2022. Sumiya ERDENCHIMEG (55kg) a remporté une médaille d'argent mondiale en 2013. Davaachimeg ERKHEMBAYAR (57kg) a été médaillée d'argent mondiale en 2021. Delgermaa ENKHSAIKHAN (68kg) a gagné une médaille de Bronze mondiale en 2021.

Sur les 20 athlètes de la liste de lutte féminine de Mongolie, 10 d'entre elles ont remporté une médaille aux championnats du monde par groupe d'âge.

La Mongolie qui s'est classée quatrième aux Championnats du monde 2022 en lutte féminine, sera rejointe à la Coupe du monde par le Japon, champion du monde, la Chine, troisième et l'Ukraine, cinquième, en plus de l'équipe All-World.

L'équipe mongole de la Coupe du monde de lutte libre est menée par le double médaillé du monde senior Lkhagvagerel MUNKHTUR en 125kg. Munkhtur a remporté la médaille d'argent mondiale 2022 et la médaille de bronze mondiale 2021. Il était aussi cinquième aux Jeux Olympiques 2020.

Trois autres hommes mongoles ont déjà été médaillés de bronze mondial : Zanabazar ZANDANBUD (57kg) médaillé de bronze aux mondiaux 2022, Narankhuu NARMANDAKH (61kg) médaillé de bronze aux mondiaux 2022 et Tulga TUMUR OCHIR (65kg) médaillé de bronze aux mondiaux 2021.

Les anciens médaillés mondiaux par groupe d'âge de l'équipe sont Temuulen ENKTUYA (70kg), Sumiyabazar ZANDANUB (74kg), Bat Erdene BYAMBASUREN (86kg), Gankhuyag GANBAATAR (92kg) et Bymanbadorj BAT ERDENE (92kg).

La Mongolie qui s'est classée quatrième aux Championnats du monde de lutte libre 2022 sera rejointe à la Coupe du monde par les Etats-Unis, premiers, l'Iran, second, le Japon, troisième et la Géorgie, cinquième, en plus de l'équipe All-World.

Les listes des équipes de la Coupe du monde pour les autres nations seront annoncées courant de semaine par USA Wrestling.

Les packs pour la Coupe du monde de lutte libre et féminine sont actuellement à la vente. Le nombre de places de l'Xtream Arena pour la Coupe du monde est approximativement de 5,300. les packs comprennent un pack Or pour 275USD, un pack Argent pour 200USD et un pack Toute-session pour 90USD.

Une présentation spéciale des équipes et Rencontre et Accueil de Team USA se dérouleront également vendredi 9 décembre à 18:45. L'accès est libre et ouvert au public.

Billets pour la Coupe du monde de lutte libre et de lutte féminine -> https://worldcupiowacity.com/tickets/

Equipe de Mongolie pour la Coupe du monde de lutte féminine
50 kg – Otgonjargal DOLGORJAV
50 kg – Namuuntsetseg TSOGT OCHIR
53 kg – Bolortuya BAT OCHIR
53 kg – Khulan BATKHUYAG
55 kg – Otgonjargal GANBAATAR
55 kg – Sumiya ERDENCHIMEG
57 kg – Davaachimeg ERKHEMBAYAR
57 kg – Erdenesuvd BAT ERDENE
59 kg – Khongorzul BOLDSAIKHAN
59 kg – Bolortuya KHURELKHUU
62 kg – Tserenchimed SUKHEE
62 kg – Bolortungalag ZORIGT
65 kg – Purevsuren ULIZIISAIKHAN
65 kg – Shoovdor BAATARJAV
68 kg – Delgermaa ENKHSAIKHAN
68 kg – Urtnasan GAN OCHIR
72 kg – Davaanasan ENK AMAR
72 kg – Sarnai BAYARBAATAR
76 kg – Ariunjargal GANBAT
76 kg – Zagardulam NAIGALSUREN

Equipe de Mongolie pour la Coupe du monde de lutte libre
57 kg – Zanabazar ZANDANBUD
57 kg – Nasanbuyan NARMANDAKH
61 kg – Narankhuu NARMANDAKH
61 kg – Munkh ERDENE ALTANSUVD
65 kg – Tsogbadrakh TSEVEENSUREN
65 kg – Tulga TUMUR OCHIR
70 kg – Temuulen ENKTUYA
70 kg – Khanburged GANKHUYAG
74 kg – Suldkhuu OLONBAYAR
74 kg – Sumiyabazar ZANDANBUD
79 kg – Dulguun ALTANZUL
79 kg – Batzul DAMJIN
86 kg – Bat Erdene BYAMBASUREN
86 kg – Tsogtgerel MUNKHBAATAR
92 kg – Gankhuyag GANBAATAR
92 kg – Bymanbadorj BAT ERDENE
97 kg – Orgilokh DAGVADORJ
97 kg – Batzul ULZIISAIKHAN
125 kg – Lkhagvagerel MUNKHTUR
125 kg – Batmagnai ENKHTUVSHIN

Japon

La championne Olympique de Rio, Dosho, annonce sa retraite

By Ken Marantz

TOKYO (30 mars) -- Sara DOSHO (JPN), médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Rio 2016, dont la quête de gloire a été entravée par une blessure à l'épaule en 2018 dont elle ne s'est jamais complètement remise, a annoncé sa retraite sur son compte Twitter jeudi.

Dosho, âgée de 28 ans, portant désormais son nom de mariage OKADA, a remporté l'or en 69kg en lutte féminine à Rio, suivi par le seul titre mondial senior qu'elle a remporté à Paris en 2017. Elle a aussi remporté une médaille d'argent mondiale en 2014 et des médailles de bronze en 2013 et 2015.

"En repensant à ma vie en lutte, je peux dire avec fierté que j'ai tout donné," a écrit Dosho, qui débutera le mois prochain une nouvelle vie en tant que fonctionnaire dans sa ville de Matsusaka City, préfecture de Mie, dans le centre du Japon.

Dosho, qui devait remporter une épreuve éliminatoire nationale en 68kg pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, est passée près d'une répétition olympique lorsqu'elle a terminé cinquième. Sa défaite dans le match pour la médaille de bronze contre Alla CHERKASOVA (UKR) s'est avéré être le dernier match de sa carrière.

"Cela fait 21 ans que j'ai commencé la lutte, à 7 ans," a écrit Dosho. "J'ai tout consacré à la lutte".

"Après la fin des Jeux olympiques de Tokyo, je me suis dit que j'aimerais essayer de revenir sur la grande scène. Mais au fil des jours, ma condition physique, les effets de l'épaule et toutes les petites blessures qui se sont accumulées m'ont empêché de donner tout ce que je pouvais à la lutte comme je le faisais auparavant, ce qui m'a conduit à cette décision."

Dosho semblait bien placée pour tenter de décrocher une deuxième médaille d'or olympique consécutive lorsqu'elle s'est blessée à l'épaule gauche le jour de l'ouverture de la Coupe du monde en mars 2018 à Takasaki, au Japon.

Dosho a réussi à s'accrocher et à battre Danielle LAPPAGE (CAN) 2-1 dans le match, mais a été forcée de manquer le match de la médaille d'or le lendemain contre la Chine, que le Japon a remporté 6-4 pour son quatrième titre d'affilée. Capitaine de l'équipe, elle n'a pu que participer à la célébration sur le tapis.

Cette blessure a nécessité une intervention chirurgicale qui l'a obligée à manquer les Championnats du monde de Budapest et à abdiquer son trône. Elle a pu revenir à temps pour le All-Japan.

Des championnats, en décembre de la même année, où elle a réussi de justesse à décrocher son huitième et dernier titre national d'affilée.

S'appuyant sur une solide attaque de plaquage, Dosho a été contrainte à la défensive au cours de ses dernières années et n'a jamais retrouvé sa domination d'antan. Elle a remporté une quatrième médaille d'or aux Championnats d'Asie à Xi'an, en Chine, en avril 2019, mais cinq mois plus tard, elle a dû se contenter d'une décevante cinquième place aux Championnats du monde à Nur-Sultan.

Sa défaite en quart de finale face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA) a mis fin à une série de 41 victoires en quatre ans, depuis les Championnats du monde 2015 à Las Vegas.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Alors que la cinquième place à Nur-Sultan a permis au Japon d'obtenir une place chez les 68 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, le fait de ne pas remporter de médaille a signifié que Dosho n'a pas obtenu cette place pour elle-même. Elle devait remporter le All-Japan pour décrocher cette place, mais elle fut battue 9-2 en demi-finale par Miwa MORIKAWA.

La place en 68 kg était donc à prendre dans un match éliminatoire entre les deux. Dosho, qui sortait d'une blessure au genou subie deux mois plus tôt, marqua son seul point technique avec un contre pour une reprise et battit Morikawa 3-1. Le report d'un an des Jeux de Tokyo lui a permis de récupérer, mais cela n'a pas suffi pour décrocher à nouveau l'or.

Elle affronte Mensah-Stock au premier tour, et c'est encore l'Américaine qui domine la rencontre. Dosho a battu sa rivale asiatique de longue date Feng ZHOU (CHN) au repêchage, mais a perdu par chute contre Cherkasova dans le match pour la médaille de bronze. Ironiquement, c'est Cherkasova qui a remporté le titre mondial en 2018 que Dosho a manqué.

Dosho a commencé la lutte au club de lutte Ichishi, dans la préfecture de Mie, qui a produit la triple championne olympique Saori YOSHIDA (JPN) et de nombreuses autres stars. Elle a remporté trois titres nationaux dans les classes élémentaires, puis a gagné la couronne nationale des lycées lors de chacune de ses trois années au lycée Shigakukan, qui accueille la puissante université Shigakkan.

Lors de sa première année à Shigakkan, elle a remporté la première de ses quatre médailles mondiales senior avec une troisième place aux Championnats du monde 2013 à Budapest. L'année suivante, elle a terminé deuxième en 69 kg contre Aline FOCKEN (GER), une défaite qu'elle allait venger trois ans plus tard lors de la finale à Paris.

En vue de la prochaine étape de sa vie, Dosho a récemment démissionné de Toshin Housing Co, la société de construction de logements basée dans la préfecture d'Aichi qui sponsorise l'équipe de lutte qu'elle a rejointe en 2017 au sein de Shigakkan. Parmi ses coéquipières se trouvaient les championnes olympiques Eri TOSAKA et Sae NANJO.

Dosho entre maintenant dans le monde de la fonction publique, travaillant au bureau municipal de Matsusaka dans la section de promotion des sports du conseil de l'éducation. Selon les médias japonais, Dosho n'a pas été recrutée, mais a posé sa candidature pour bénéficier d'un programme visant à favoriser le retour dans leur région d'origine des personnes ayant déménagé dans les grandes villes.

"Lorsque sa candidature est arrivée sur Internet et que j'ai vu son nom, j'ai été surpris", a déclaré le chef du département du personnel cité par le Tokyo Shimbun, ajoutant que lors de leur entretien, "elle a dit qu'elle voulait travailler à la promotion des sports en utilisant l'expérience qu'elle a acquise aux Jeux olympiques et ailleurs".

Le quotidien rapporte que le maire de Matsusaka, Masato TAKEGAMI, a déclaré : "J'espère qu'elle fera un travail qui donnera des rêves aux enfants".