Développement

Le Pakistan héberge un cours national pour arbitres et entraîneurs

By United World Wrestling Press

LAHORE, Pakistan (le 27 mars) -- La Fédération pakistanaise de lutte, épaulée par Solidarité Olympique et le Comité olympique pakistanais, a hébergé un cours national pour arbitres et entraîneurs les 29 février et 1er mars 2020 à Lahore.

Il s'agissait du second cours d'envergure nationale des instructeurs Farid GHULAM, entraîneur de haute performance, et Riaz MUHAMMAD, arbitre, sous l'expertise des éducateurs UWW Carlos Garcia (ESP) et Trevor Hoskins (GBR).

Farid Ghulam et Riaz Muhammed ont donc instruit les plus de 30 participants à ce cours mixte, combinant sessions pratiques et théoriques et éléments mis en exergue tels que nutrition, périodicité, fitness et préparation de l'athlète.
 


La Fédération pakistanaise de lutte avait accueilli un cours similaire en décembre dernier.

"C'est un bon exemple de comment UWW peut enclencher un mouvement de développement de la lutte dans certains pays et, encore mieux, générer la motivation et l'esprit d'équipe nécessaires à la poursuite d'objectifs à long terme," a commenté l'éducateur UWW Carlos GARCIA.


The Pakistan Wrestling Federation has put great efforts toward the development of wrestling in recent years and achieved strong results at the 2018 Youth Olympic Games in Buenos Aires.

The plan is to create a national system to grow wrestling and identify future talents with a solid coaching and refereeing structure.

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."