COVID-19

Le corps médical de la lutte en première ligne de la pandémie

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 22 avril) -- Les membres du corps médical de la communauté de la lutte se battent en première ligne contre la pandémie de Covid-19.

La communauté de la lutte ne se limite pas à ses lutteurs sur le tapis. Aujourd'hui, alors que les fans, les entraîneurs et les administrateurs suivent le mot d'ordre de leur stars 'Restez forts, restez à la maison !", les professionnels de notre corps médical se trouvent sur la ligne de front et affrontent la pandémie de Covid-19.

Tout autour du globe de courageux professionnels font tout ce qu'ils peuvent pour protéger la vie de personnes dans le besoin dans cette période sans précédent.

"Nous sommes toujours reconnaissants envers notre corps médical, mais je veux que nous consacrions quelques instants pour célébrer leur contribution et leur sacrifice," a dit M. Nenad Lalovic, Président d'United World Wrestling. "Nous sommes très fiers de leurs efforts."

Le Dr Babak Shadgan examine son projet de recherche d'amélioration du dépistage précoce du virus de la covid-19.

Le Dr Babak Shadgan, Président de la Commission Médicale de l'UWW et Professeur assistant d'orthopédie à l'université de Colombie Britannique, mène un projet de recherche multicentre sur le développement d'un nouveau biocapteur pour le dépistage et le suivi des patients. La réussite des recherches du Dr Shadgan et de son équipe améliorera le dépistage précoce et le traitement des patients affectés par le virus de la Covid-19.

Le Dr Loukas Konstantinou, chirurgien orthopédique en traumatologie et sports en Grèce et membre de la Commission médicale de l'UWW, assiste des patients affectés par le coronavirus.

“Notre travail quotidien induit un haut degré de vulnérabilité dans le contact avec les patients et citoyens infectés," dit-il. "Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour nous protéger nous-même ainsi que nos patients.”

Le Dr Szabolcs Molnar en chirurgie en avril à Budapest.

Membre de la Commission Médicale de l'UWW, le Dr Szabolcs Molnar incarne le dévouement des professionnels de la médecine de la planète. En tant que Professeur assistant d'orthopédie traumatique dans le plus grand hôpital de Budapest, Szabolcs travaille dans l'unité de tri et au bloc opératoire. "Je suis honoré de faire ce que je peux pour aider mes concitoyens," dit-il.

Les dangers du virus sont très réels pour ceux qui sont en première ligne. Le Dr Sadegh Mahboubi, membre lui aussi de la Commission Médicale, a traité des patients en Iran en février et en mars avant de contracter lui-même le virus. La plupart des cabinets médicaux étant fermés, il a malgré tout laissé le sien ouvert et alignait des journées de 18 heures - jusqu'à ce que la maladie le surprenne et qu'il éprouve des difficultés à respirer.

"Je ne voulais pas occuper un lit d'hôpital, et j'ai été mis en quarantaine par ma femme, qui est docteure," dit-il. "Si c'était un combat de lutte, j'imagine avoir perdu contre ce Covid, mais je suis maintenant de retour au travail pour aider."

Sadegh déclare avoir perdu 15 kilos dans cette épreuve.

Le Dr Sadegh Mahboubi, rétabli, dans son cabinet.

Aux Etas-Unis, un groupe de travail réunissant d'anciens lutteurs, des médecins et des dirigeants politiques s'est formé dans le but de trouver des solutions pour un retour de la lutte à la compétition. Le groupe propose des solutions pour la phase qui suivra, dans laquelle le coronavirus sera toujours un problème pressant. Ce groupe de travail inclut le Dr Bernard Feldman et l'ancien Secrétaire à la santé et aux services sociaux Tom Price.

D'autre membres de la Commission Médicale de l'UWW apportent leur aide aux patients sur la ligne de front à haut risque de la Covid-19 : le Dr Stevan Sikimic, pneumologue en Serbie ; le Dr Stefan Strugarov, chirurgien en Bulgarie ; le Dr Klaus Johann, chirurgien orthopédique en Allemagne ; le Dr Abdelghani Chahi, cardiologue au Maroc ; le Dr Jose Padilha, chirurgien au Brésil ; le Dr Kohei Nakajima, chirurgien orthopédique au Japon ; le Dr Mika Lehto, cardiologue en Finlande ; la Dre Carole Maître en France ; la Dre Irina Dulepova en Russia ; et la Dre Elena Abaeva en Ouzbékistan.

"J'ai dit plus tôt que notre sport sait ce que veux dire lutter [sans jeu de mot, ndt] et nous que nous savons nous battre," indique M. Lalovic. "Je suis extrêmement fier de notre corps médical et j'espère les revoir bientôt sur le terrain de jeu."

#WrestleZagreb

A VOIR : La suprématie du underhook de Tumur-Ochir

By Vinay Siwach

ZAGREB, Croatie (13 février) -- Lorsque Tulga TUMUR-OCHIR (MGL) est revenu au centre après avoir remporté le combat contre Evan HENDERSON (USA), il a donné l'impression d'être plutôt décontracté.

Le médaillé de bronze des Championnats du monde avait effectué un underhook throw de grande classe pour quatre points et remporté le quart de finale 12-1 à l'Open Ranking Series de Zagreb la semaine dernière. Le combat a comporté de nombreuses mises en place et transitions, mais l'une d'entre elles s'est distinguée, peut-être dans tout le tournoi, par ce underhook.

Hassan YAZDANI (IRI) et Rahman AMOUZAD (IRI) sont en tête parmi les underhooks. C'est le style typique de l'Iran d'attaquer et de défendre en utilisant la même configuration. Mais l'underhook de Tumur-Ochir est très sous-estimé.

Un lancer épique encore frais dans la mémoire était contre Bajrang PUNIA (IND) dans le combat pour la médaille de bronze aux Championnats du monde 2019, auquel Punia a survécu après une longue position de pont.

A Zagreb, Tumur-Ochir était plus détendu et après avoir mené 8-1 à la pause, il s'est mis en position dominante. Il a mis le underhook en place et a fait craquer Henderson. Réalisant qu'Henderson était prêt pour ça, Tumur-Ochir s'est rapidement déplacé pour attraper la jambe intérieure et marquer un pushout. C'était un peu trop loin pour contrôler et Henderson a défendu avec force.

Henderson s'est jeté sur un Tumur-Ochir déséquilibré et a essayé de passer ses bras autour du dos du Mongol, ce qu'il a presque réussi. Cependant, le underhook était toujours intact.

Alors qu'Henderson tentait de pousser son adversaire au tapis, Tumur-Ochir effectuait une projection massive en utilisant le underhook et la puissance de ses hanches. Le lancer valait quatre points et la victoire.

Et si le suivi est une chose dans la lutte, Tumur-Ochir l'a aussi perfectionné. La poignée était forte et les liens contrôlés. Tumur-Ochir s'est assuré qu'Henderson atterrisse sur son dos et non sur ses bras, ce qui n'aurait donné que deux points à Tumur-Ochir.

Henderson était déçu de perdre cette position, comme il l'a dit après le combat. Mais il n'y a pas grand-chose à faire quand Tumur-Ochir s'y met avec ces underhooks presque parfaits.

C'est peut-être la raison pour laquelle Ismail MUSUKAEV (HUN) s'est éloigné frénétiquement de Tumur-Ochir en demi-finale. Mais alors que le conditionnement de Musukaev se détériorait, Tumur-Ochir a placé ses mains à l'endroit idéal, marquant via des stepouts et un takedown pour gagner 6-1.

Puis Joseph MCKENNA (USA) a affronté la colère en finale. Le premier takedown marqué par Tumur-Ochir à la deuxième minute était un faux. Il a obtenu un underhook sur McKenna et comme ce dernier le défendait, Tumur-Ochir s'est plié et a frappé un double-leg. Dans la deuxième période, il a de nouveau mis McKenna sur la sellette et a frappé la single leg en utilisant une configuration similaire.

Avec Tumur-Ochir qui devient une grande menace en 65kg, ce serait un grand test pour les vétérans qui ont dominé cette catégorie de poids jusqu'à présent.

Mais un combat qui mettra Tumur-Ochir à l'épreuve sera celui contre le champion du monde Amouzad, qui est exceptionnel avec son underhook, un mouvement qui lui a permis de devenir champion d'Asie et du monde l'année dernière.

Avec les championnats d'Asie qui approchent, ce combat est plus qu'une simple possibilité.