#WrestleUfa

L'Azerbaïdjan place trois lutteurs en finale à Ufa

By Vinay Siwach

UFA, Russie (le 16 août) – Si deux anciens médaillés mondiaux étaient à la tête de l'équipe nationale junior d'Azerbaïdjan à Ufa, c'est Jabrayil HASANOV qui aura fait les titres ce premier jour du Championnat du Monde Juniors. Trois lutteurs azéris ont atteint les finales ce lundi.

Abdulsalam GADISOV, l'entraîneur en chef de la Russie, n'a pas caché sa déception lorsque seuls deux lutteurs russes sur les cinq possibles ont atteint les finales de lutte libre. L'Iran et la Turquie ont également placé deux lutteurs chacun en finale tandis que les USA se contentent d'un seul finaliste.

Le Championnat du Monde Juniros a ouvert ses portes pour les catégories de poids des 57, 65, 70, 79 et 97kg, où l'Azerbaïdjan a affirmé sa domination en demi-finales grâce à la performance du champion d'Europe junior et des U23 Dzhabrail GADZHIEV (AZE), vainqueur en demi-finale des 70kg de Stanislav SVINOBOEV (RUS) par 6-1.

Dzhabrail GADZHIEV (AZE)Dzhabrail GADZHIEV (AZE) a atteint la finale des 70kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

L'ancien champion du monde des cadets fut impressionnant pendant cette journée, remportant ses deux premiers combats par supériorité technique. Il a maintenant la possibilité de remporter son troisième titre de l'année.

“Nous sommes venus ici pour être champions. C'est mon seul objectif,” a déclaré Gadzhiev. “Tous les adversaires sont vraiment bons, tout s'est bien passé pour moi, nous continuerons à travailler nos erreurs.”

Il tentera le sans-faute lorsqu'il affrontera Erfan ELAHI (IRI), médaillé d'argent des mêmes mondiaux cadets en 2019, lorsque Gadzhiev avait remporté l'or des 65kg. Elahi a vaincu Stanislav NOVAC (MDA) 8-3 en demi-finale, inscrivant deux sorties de tapis, avant que Novac ne réussisse un amené au sol.

Elahi augmenta alors la pression, inscrivant un amené au sol puis, par une clef de bras, une mise en danger sur son adversaire, prenant ainsi la tête 6-2. Deux sorties de tapis supplémentaires lui assurèrent enfin la victoire.

Un autre combat opposera l'Azerbaïdjan et l'Iran en 79kg : Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) affrontera Ashraf ASHIROV (AZE) en finale mardi.

Mohammad NOKHODILARIMI (IRI)Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) a vaincu Gourav BALIYAN (IND) en demi-finale des 79kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Tandis que Nokhodilarimi gagnait sans appel par 10-0 sur Gourav BALIYAN (IND) en demi-finale, Ashirov rencontrait quelques problèmes pour prendre le dessus sur Makhambet NURZHAUBAYEV (KAZ) 11-3.

Nokhodilarimi a conclu le combat en 3 minutes et 31 secondes, après avoir pris la tête 6-0 par un amené au sol et une clef en pont. Il a démontré plus de puissance que son adversaire, qui a encore concédé deux amenés au sol avant d'admettre sa défaite.

Dans l'autre demi-finale, Nurzhaubayev inscrivait deux point grâce à une clef de tête et menait 4-3, mais Ashirov revint à la charge de toutes ses forces. Après avoir reçu un avertissement, il ajoutait un amené au sol et une mise en danger et l'emportait 11-3.

Ashirov a déclaré que son quart de finale contre Mukhammad ABDULLAEV (KGZ) avait cependant été plus dur que la demi-finale.

“Le combat contre le lutteur kyrghyz fut bien plus difficile que la demi-finale. Je sentais plus de responsabilités."

“Mon opposant iranien est très bon, il faudra analyser son style. Avec l'aide de Dieu nous gagnerons la médaille d'or demain.”

La Russie a empêché l'Azerbaïdjan de placer un lutteur dans une finale supplémentaire lorsque Ramazan BAGAVUDINOV (RUS) a vaincu Nuraddin NOVRUZOV (AZE) 7-0 en demi-finale des 57kg. Le Russe n'avait, jusqu'ici, pas fait d'éclats à l'international mais son jeu est monté d'un cran lundi face à Novruzov.

Ramazan BAGAVUDINOVRamazan BAGAVUDINOV (RUS) est en finale des 57kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Ramazan inscrivit un premier point grâce à une sortie de tapis, puis deux autres par un double ramassement de jambes enlevées : 3-0. Il convertit ensuite un soulevé simple en un amené au sol, se défendit contre une double ramassement, répondit de même et remporta le combat par 7-0.

Il affrontera un adversaire dynamique en la personne de Muhammet KARAVUS (TUR), qui a dominé ses opposants 28-4 jusqu'ici. L'ancien médaillé d'argent d'Europe cadet affrontait Manvel KHNDZRTSYAN (ARM) en demi-finale, un combat remporté 8-4.

Karavus a ouvert les feux par un rapide amené au sol, avant de montrer une solide défense face aux attaques de Khndzrtsyan pour mener 6-0 en fin de première période. A la reprise, l'Arménien lançcait un double ramassement de jambes et obtenait un amené au sol. Il tenta alors un passage sous le bras mais Karavus se tenait prêt et mettait son adversaire en danger, menant par 8-2. Un amené au sol de consolation pour l'Arménien ne fit ensuite guère de différence.

“Mon adversaire [Karavus] en finale est un bon lutteur,” dit Bagavudinov. “Il est résistant et rapide. J'ai confiance en moi et ne sens pas de pression pour l'instant.”

La Russie et l'Azerbaïdjan s'affronteront par ailleurs en finale des 65kg. Ziraddin BAYRAMOV (AZE) sera opposé à Shamil MAMEDOV (RUS) mardi pour un combat potentiellement spectaculaire.

Shamil MAMEDOVShamil MAMEDOV (RUS) a vaincu Seyedhassan EBADIMERMETI (IRI) en demi-finale (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Bayramov a vaincu Beau BARTLETT (USA) 6-2 tandis que Shamil MAMEDOV (RUS) avait une dure journée. Il était merné 0-5 par Seyedhassan EBADIMERMETI (IRI) avant de remonter pour remporter le combat 14-8.

“Je me suis concentré et j'ai gagné,” a déclaré Mamedov. “La demi-finale a été un peu difficile. Je perdais 5-0, mais j'ai repris mes esprit et j'ai gagné.”

Après avoir remporté le championnat d'Europe, Bayramov espère décrocher son premier titre mondial aussi.

“Je suis très excité parce que j'étais le seul médaillé du championnat d'Europe et c'est la première fois que je serai en finale des mondiaux. En fait je ne lutte que pour l'or,” a-t-il déclaré.

La seule finale sans la Russie ni l'Azerbaïdjan sera celle des 97kg, dans laquelle Polat POLATCI (TUR) affrontera Braxton AMOS (USA).

Polat POLATCI (TUR)Polat POLATCI (TUR), en action décisive à la cloche contre Ali ABDOLLAHI (IRI) (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Polatci, fils du champion olympique Aydin POLATCI, a inscrit une époustouflante mise en danger à la cloche et obtient ainsi la victoire par 9-8 sur Ali ABDOLLAHI (IRI). Le lutteur iranien menait pourtant depuis le début du combat, et le score était de 8-7 en sa faveur à 10 secondes de la fin. Mais il baissa la garde à la dernière seconde ; Polatci ne se fit pas prier et obtint une mise en danger par une clef avant. Abdollahi demanda le chronomètre mais à la fin de l'action l'horloge tournait toujours.

Polatci affrontera Amos, vainqueur de DEEPAK (IND) 9-1. Amos inscrivit un amené au sol, une sortie de tapie et deux amenés au sol supplémentaires pour obtenir la victoire.

RESULTATS : LUTTE LIBRE

57kg
OR : Ramazan BAGAVUDINOV (RUS) vs Muhammet KARAVUS (TUR)

DF 1: Ramazan BAGAVUDINOV (RUS) df Nuraddin NOVRUZOV (AZE), 7-0
DF 2: Muhammet KARAVUS (TUR) df Manvel KHNDZRTSYAN (ARM), 8-4

65kg
OR : Ziraddin BAYRAMOV (AZE) vs Shamil MAMEDOV (RUS)

DF 1: Ziraddin BAYRAMOV (AZE) df Beau BARTLETT (USA), 6-2
DF 2: Shamil MAMEDOV (RUS) df Seyedhassan EBADIMERMETI (IRI), 14-8

70kg
OR : Dzhabrail GADZHIEV (AZE) vs Erfan ELAHI (IRI)

DF 1: Dzhabrail GADZHIEV (AZE) df Stanislav SVINOBOEV (RUS), 6-1
DF 2: Erfan ELAHI (IRI) df Stanislav NOVAC (MDA), 8-3

79kg
OR : Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) vs Ashraf ASHIROV (AZE)

DF 1: Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) df Gourav BALIYAN (IND), 10-0
DF 2: Ashraf ASHIROV (AZE) df Makhambet NURZHAUBAYEV (KAZ), 11-3

97kg
OR : Polat POLATCI (TUR) vs Braxton AMOS (USA)

DF 1: Polat POLATCI (TUR) df Ali ABDOLLAHI (IRI), 9-8
DF 2: Braxton AMOS (USA) df DEEPAK (IND), 9-1

#WrestleBelgrade

Burroughs, qui vise un 7e titre, fait partie de l'équipe américaine pour les Mondiaux

By Vinay Siwach

NEW YORK, USA (9 juin) -- Peu de temps après avoir obtenu sa place pour représenter les États-Unis aux Championnats du monde, Jordan BURROUGHS (USA) a été interrogé sur sa carrière internationale de dix ans.

Burroughs a sorti une des nombreuses réponses classiques de son livre. "C'est difficile, mais c'est ce que nous faisons, nous faisons des choses difficiles," a déclaré Burroughs. "Nous sommes confrontés à un défi, nous nous préparons pour ce défi, avec la lutte, nous le relevons."

C'est vrai pour Burroughs.

Au fil des ans, le champion olympique de Londres a connu de nombreuses situations difficiles, tant sur le tapis qu'en dehors. Mais a réussi à gagner la plupart, si ce n'est la totalité. Qu'il revienne après une blessure pour gagner le titre mondial une fois de plus ou qu'il se remette de sa défaite aux Jeux Olympiques de Rio, il a battu des stars locales et des lutteurs en herbe aux Etats-Unis et a intégré l'équipe mondiale.

Mercredi, Burroughs tentait de faire partie de sa 11e équipe mondiale/olympique et l'homme de 33 ans y est parvenu en battant Chance MARSTELLER (USA) à 79 kg dans une finale au meilleur des trois manches à New York, USA.

“Personne ne peut me battre au match trois,” a déclaré Burroughs. "[J'ai] une tonne de respect pour Marsteller. Mais cela se résume à une grande confiance dans notre entraînement, notre personnel d'encadrement et nos partenaires. J'étais préparé pour un troisième match. Mais je sais aussi que si quelqu'un me bat, surtout dans une série, c'est mentalement écrasant pour eux. Ils doivent se préparer à le faire deux fois de suite."

Après avoir remporté les Championnats panaméricains en mai, Burroughs a déclaré qu'il était conscient qu'il lui serait extrêmement difficile de gagner contre n'importe quel lutteur.

"Je ne suis pas sûr de l'adversaire que je vais affronter", a-t-il déclaré à Acapulco. "Mais je sais que, quel que soit l'adversaire, ce sera extrêmement difficile. Je suis prêt à relever n'importe quel défi, qu'il s'agisse d'un nouveau défi ou d'un défi familier. Une chose est claire : ce ne sera pas facile."

Marsteller a eu l'occasion de réaliser l'exploit de sa vie en forçant la tenue d'un match décisif lorsqu'il a remporté le deuxième combat 2-2. Mais Burroughs a mis à profit son expérience pour remporter le troisième combat 5-0 contre son jeune adversaire et faire partie de l'équipe américaine pour les championnats du monde de Belgrade.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) a battuChance MARSTELLER (USA) pour faire partie de l'équipe des USA en 79kg. (Photo: Levi Ventura)

A l'aube de son septième titre mondial, Burroughs entre dans un territoire qu'aucun lutteur américain n'a encore abordé. John SMITH (USA) et Adeline GRAY (USA) sont à égalité avec six titres chacun et Belgrade sera l'occasion parfaite pour Burroughs de les dépasser.

L'homme de 33 ans le sait aussi. C'est son rêve depuis qu'il a gagné les Jeux Olymmiques à Londres. Il veut donc rester concentré sur cet objectif.

"[Je veux] rester concentré autant que possible pour entrer dans le monde des sept fois champions du monde", a-t-il déclaré. "Je parle toujours d'être le plus grand lutteur américain de tous les temps. Mais maintenant, je commence à me mettre dans la classe des grands de tous les temps dans tous les styles à travers le monde. Je pense que c'est une chose cool pour moi que d'entrer dans cette ère où je dois être reconnu dans le monde entier comme l'un des meilleurs lutteurs. C'est excitant pour moi. Je veux simplement me faire un nom. En grandissant, je n'étais même pas le meilleur lutteur de ma rue. C'est difficile de réussir à être plusieurs fois le meilleur lutteur du monde."

Burroughs l'a fait six fois en 10 ans. Il était un outsider lorsqu'il a remporté ses premiers championnats du monde en 2011. Un an plus tard, à 23 ans, il était aux Jeux olympiques de Londres, où il a remporté l'or et a été considéré comme l'avenir de ce sport aux États-Unis.

"Je ne savais pas à quoi m'attendre à Istanbul il y a 11 ans, wouah", avait déclaré Burroughs en février. "La bénédiction était que j'étais jeune et naïf et que je savais ce que j'avais. Denis TSARGUSH (RWF) était un champion du monde en titre dans cette catégorie de poids, et je ne l'avais jamais affronté auparavant. Je l'ai eu au deuxième round."

Il perd la première période contre Tsargush. Mais dans ce qui est le début d'une carrière pleine de retours, il remporte les deuxième et troisième périodes et le quart de finale. En finale, Sadegh GOUDARZI (IRI), acclamé par les bruyants supporters iraniens, était le favori. Mais Burroughs l'a assommé dans des périodes consécutives. Il a également fait sa marque de fabrique du "double-leg", décalage arrière) pendant cette compétition.  

"J'étais un petit peu nerveux pour être honnête," a déclaré Burroughs. "La participation à ce tournoi m'a donné beaucoup de confiance pour l'avenir, car après avoir gagné ce tournoi avec très peu d'expérience en libre, j'ai pensé à ce que je pourrais faire si je m'entraînais vraiment à plein temps. J'ai été reconnaissant pour l'ensemble de mon travail."

Et si quelqu'un pensait que le titre mondial en 2011 était un coup de chance, il a ensuite battu les mêmes lutteurs, en demi-finale et en finale, à Londres.

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) après avoir remporté la Finale X à New York. (Photo: Levi Ventura)

Mais beaucoup de choses ont changé depuis. Il est plus âgé et a des engagements en dehors du tapis. Il est aussi le père de quatre enfants et doit consacrer du temps à sa famille. Si l'on en croit le Twitter de sa femme Lauren, il a réussi à le faire.

Un autre changement que Burroughs a remarqué est le temps que ses adversaires passent à l'étudier, car il y a beaucoup de contenu disponible.

"La plus grande différence maintenant est que j'ai beaucoup d'obligations en dehors de la lutte par rapport à 2011", a-t-il déclaré. "Maintenant, je suis très familier, il y a beaucoup de vidéos sur moi, des gars qui me regardent lutter. Mais maintenant, ils veulent me faire tomber. Je comprends donc la position dans laquelle je me trouve."

Pourtant, il a réussi à faire tomber la moitié du monde qui a essayé de le faire tomber.

Burroughs, qui était souvent qualifié d'arrogant au début de sa carrière, est devenu un lutteur intelligent, vif et qui prend la forme physique très au sérieux. Son décalage arrière semble toujours être de première classe. Il n'est pas facile de rester au plus haut niveau pendant un certain temps, comme l'a fait Burroughs.

"

La foi", a-t-il dit. "La constance, s'entourer de personnes formidables. C'est une bénédiction de prévenir les blessures, mais aussi, vous savez, l'éthique du travail, la nutrition, la récupération et beaucoup de concentration. Je prends soin de mon corps. Je fais les bonnes choses pour m'assurer que je reste et maintiens un certain niveau de forme. Mais j'ai aussi été capable d'éviter les blessures et c'est en grande partie grâce à la chance."

Bien que peu de gens en parlent, les défis auxquels il est confronté dans la salle d'entraînement de lutte avec l'âge ont amené Burroughs à faire de meilleurs choix en matière de condition physique.

"Je suis un bien meilleur lutteur maintenant", a-t-il déclaré. "Je suis plus vif, plus intelligent, plus avisé. Je suis tout simplement un meilleur athlète. Mais encore une fois, je suis plus âgé. J'ai 10 à 12 ans d'expérience. C'est différent. Vous commencez à ressentir les douleurs de la longévité. J'ai beaucoup de kilomètres dans mon corps dans ce sport."

Il a également reconnu ne pas avoir subi de blessure mettant en péril sa carrière.

"J'ai eu la chance de ne rien subir de fou", a-t-il déclaré. "J'ai eu une cheville cassée, un mollet déchiré. Mais à part ça, j'ai en quelque sorte esquivé beaucoup de balles dans les positions folles dans lesquelles je me suis retrouvé."

Bien que Burroughs semble avoir eu beaucoup de succès, il a eu son lot de défis et de déchirements en cours de route.

Comme celui de Rio ou la défaite contre Zaurbek SIDAKOV (RWF) lors des championnats du monde consécutifs en 2018 et 2019. Ou encore lorsqu'il n'a pas réussi à intégrer l'équipe américaine pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Mais chaque fois qu'il est dos au mur, Burroughs trouve le moyen de rebondir plus fort.

Souvenez-vous de la finale mondiale de 2017 contre le représentant russe de l'époque, Hetik TSABALOV (SRB). Burroughs a répondu à ses détracteurs avec cette performance épique qui a également permis aux États-Unis de remporter le titre par équipe en 2017. Il a réussi à remporter deux médailles de bronze consécutives à Budapest et à Nur-sultan.

Sur le plan international, il n'a perdu que contre deux lutteurs depuis les Jeux olympiques de Rio. Frank CHAMIZO (ITA) et Sidakov ont battu Burroughs deux fois chacun au cours des six dernières années.

Mais depuis qu'il est passé en 79 kg, il n'a pas encore perdu un seul combat. L'année dernière à Oslo, il a réussi à décrocher son cinquième titre mondial et le premier dans une nouvelle catégorie de poids en 79kg. Bien qu'il ne s'agisse pas des Jeux olympiques, cette catégorie a donné à Burroughs l'occasion d'en profiter à nouveau.

"Les gens ne le prennent pas [79 kg] au sérieux parce que ce n'est pas un poids olympique", a-t-il déclaré. "Cela m'a donné un certain rajeunissement en fin de carrière. J'ai 33 ans et j'en aurai 34 dans quatre mois [maintenant un]. Je n'ai pas besoin de perdre [trop de poids]. Je peux manger les choses que je veux et l'entraînement est plus amusant pour moi."

Après avoir remporté le titre à Oslo, Burroughs a commencé l'année 2022 avec une médaille d'or au Yasar Dogu d'Istanbul. C'est après avoir remporté ce titre qu'il a confirmé qu'il allait tenter une nouvelle fois sa chance aux Jeux olympiques. 

"Je veux une autre chance contre Dake, et ensuite une autre contre Sidakov", a déclaré Burroughs. "Je vais évoluer vers le bas. Je ne peux pas promettre que je ferai partie de l'équipe [américaine], mais vous savez que je vais donner le meilleur de moi-même."

Comme il n'a jamais reculé devant les défis dans le passé, Burroughs se prépare à surmonter celui-là aussi.

"C'est l'effort, l'attitude et un esprit de guerrier", a-t-il déclaré. "Je vais faire de mon mieux pour faire partie de l'équipe. Cela va être une coupe difficile pour moi, mais je suis engagé."