#WrestleUfa

L'Azerbaïdjan place trois lutteurs en finale à Ufa

By Vinay Siwach

UFA, Russie (le 16 août) – Si deux anciens médaillés mondiaux étaient à la tête de l'équipe nationale junior d'Azerbaïdjan à Ufa, c'est Jabrayil HASANOV qui aura fait les titres ce premier jour du Championnat du Monde Juniors. Trois lutteurs azéris ont atteint les finales ce lundi.

Abdulsalam GADISOV, l'entraîneur en chef de la Russie, n'a pas caché sa déception lorsque seuls deux lutteurs russes sur les cinq possibles ont atteint les finales de lutte libre. L'Iran et la Turquie ont également placé deux lutteurs chacun en finale tandis que les USA se contentent d'un seul finaliste.

Le Championnat du Monde Juniros a ouvert ses portes pour les catégories de poids des 57, 65, 70, 79 et 97kg, où l'Azerbaïdjan a affirmé sa domination en demi-finales grâce à la performance du champion d'Europe junior et des U23 Dzhabrail GADZHIEV (AZE), vainqueur en demi-finale des 70kg de Stanislav SVINOBOEV (RUS) par 6-1.

Dzhabrail GADZHIEV (AZE)Dzhabrail GADZHIEV (AZE) a atteint la finale des 70kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

L'ancien champion du monde des cadets fut impressionnant pendant cette journée, remportant ses deux premiers combats par supériorité technique. Il a maintenant la possibilité de remporter son troisième titre de l'année.

“Nous sommes venus ici pour être champions. C'est mon seul objectif,” a déclaré Gadzhiev. “Tous les adversaires sont vraiment bons, tout s'est bien passé pour moi, nous continuerons à travailler nos erreurs.”

Il tentera le sans-faute lorsqu'il affrontera Erfan ELAHI (IRI), médaillé d'argent des mêmes mondiaux cadets en 2019, lorsque Gadzhiev avait remporté l'or des 65kg. Elahi a vaincu Stanislav NOVAC (MDA) 8-3 en demi-finale, inscrivant deux sorties de tapis, avant que Novac ne réussisse un amené au sol.

Elahi augmenta alors la pression, inscrivant un amené au sol puis, par une clef de bras, une mise en danger sur son adversaire, prenant ainsi la tête 6-2. Deux sorties de tapis supplémentaires lui assurèrent enfin la victoire.

Un autre combat opposera l'Azerbaïdjan et l'Iran en 79kg : Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) affrontera Ashraf ASHIROV (AZE) en finale mardi.

Mohammad NOKHODILARIMI (IRI)Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) a vaincu Gourav BALIYAN (IND) en demi-finale des 79kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Tandis que Nokhodilarimi gagnait sans appel par 10-0 sur Gourav BALIYAN (IND) en demi-finale, Ashirov rencontrait quelques problèmes pour prendre le dessus sur Makhambet NURZHAUBAYEV (KAZ) 11-3.

Nokhodilarimi a conclu le combat en 3 minutes et 31 secondes, après avoir pris la tête 6-0 par un amené au sol et une clef en pont. Il a démontré plus de puissance que son adversaire, qui a encore concédé deux amenés au sol avant d'admettre sa défaite.

Dans l'autre demi-finale, Nurzhaubayev inscrivait deux point grâce à une clef de tête et menait 4-3, mais Ashirov revint à la charge de toutes ses forces. Après avoir reçu un avertissement, il ajoutait un amené au sol et une mise en danger et l'emportait 11-3.

Ashirov a déclaré que son quart de finale contre Mukhammad ABDULLAEV (KGZ) avait cependant été plus dur que la demi-finale.

“Le combat contre le lutteur kyrghyz fut bien plus difficile que la demi-finale. Je sentais plus de responsabilités."

“Mon opposant iranien est très bon, il faudra analyser son style. Avec l'aide de Dieu nous gagnerons la médaille d'or demain.”

La Russie a empêché l'Azerbaïdjan de placer un lutteur dans une finale supplémentaire lorsque Ramazan BAGAVUDINOV (RUS) a vaincu Nuraddin NOVRUZOV (AZE) 7-0 en demi-finale des 57kg. Le Russe n'avait, jusqu'ici, pas fait d'éclats à l'international mais son jeu est monté d'un cran lundi face à Novruzov.

Ramazan BAGAVUDINOVRamazan BAGAVUDINOV (RUS) est en finale des 57kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Ramazan inscrivit un premier point grâce à une sortie de tapis, puis deux autres par un double ramassement de jambes enlevées : 3-0. Il convertit ensuite un soulevé simple en un amené au sol, se défendit contre une double ramassement, répondit de même et remporta le combat par 7-0.

Il affrontera un adversaire dynamique en la personne de Muhammet KARAVUS (TUR), qui a dominé ses opposants 28-4 jusqu'ici. L'ancien médaillé d'argent d'Europe cadet affrontait Manvel KHNDZRTSYAN (ARM) en demi-finale, un combat remporté 8-4.

Karavus a ouvert les feux par un rapide amené au sol, avant de montrer une solide défense face aux attaques de Khndzrtsyan pour mener 6-0 en fin de première période. A la reprise, l'Arménien lançcait un double ramassement de jambes et obtenait un amené au sol. Il tenta alors un passage sous le bras mais Karavus se tenait prêt et mettait son adversaire en danger, menant par 8-2. Un amené au sol de consolation pour l'Arménien ne fit ensuite guère de différence.

“Mon adversaire [Karavus] en finale est un bon lutteur,” dit Bagavudinov. “Il est résistant et rapide. J'ai confiance en moi et ne sens pas de pression pour l'instant.”

La Russie et l'Azerbaïdjan s'affronteront par ailleurs en finale des 65kg. Ziraddin BAYRAMOV (AZE) sera opposé à Shamil MAMEDOV (RUS) mardi pour un combat potentiellement spectaculaire.

Shamil MAMEDOVShamil MAMEDOV (RUS) a vaincu Seyedhassan EBADIMERMETI (IRI) en demi-finale (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Bayramov a vaincu Beau BARTLETT (USA) 6-2 tandis que Shamil MAMEDOV (RUS) avait une dure journée. Il était merné 0-5 par Seyedhassan EBADIMERMETI (IRI) avant de remonter pour remporter le combat 14-8.

“Je me suis concentré et j'ai gagné,” a déclaré Mamedov. “La demi-finale a été un peu difficile. Je perdais 5-0, mais j'ai repris mes esprit et j'ai gagné.”

Après avoir remporté le championnat d'Europe, Bayramov espère décrocher son premier titre mondial aussi.

“Je suis très excité parce que j'étais le seul médaillé du championnat d'Europe et c'est la première fois que je serai en finale des mondiaux. En fait je ne lutte que pour l'or,” a-t-il déclaré.

La seule finale sans la Russie ni l'Azerbaïdjan sera celle des 97kg, dans laquelle Polat POLATCI (TUR) affrontera Braxton AMOS (USA).

Polat POLATCI (TUR)Polat POLATCI (TUR), en action décisive à la cloche contre Ali ABDOLLAHI (IRI) (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Polatci, fils du champion olympique Aydin POLATCI, a inscrit une époustouflante mise en danger à la cloche et obtient ainsi la victoire par 9-8 sur Ali ABDOLLAHI (IRI). Le lutteur iranien menait pourtant depuis le début du combat, et le score était de 8-7 en sa faveur à 10 secondes de la fin. Mais il baissa la garde à la dernière seconde ; Polatci ne se fit pas prier et obtint une mise en danger par une clef avant. Abdollahi demanda le chronomètre mais à la fin de l'action l'horloge tournait toujours.

Polatci affrontera Amos, vainqueur de DEEPAK (IND) 9-1. Amos inscrivit un amené au sol, une sortie de tapie et deux amenés au sol supplémentaires pour obtenir la victoire.

RESULTATS : LUTTE LIBRE

57kg
OR : Ramazan BAGAVUDINOV (RUS) vs Muhammet KARAVUS (TUR)

DF 1: Ramazan BAGAVUDINOV (RUS) df Nuraddin NOVRUZOV (AZE), 7-0
DF 2: Muhammet KARAVUS (TUR) df Manvel KHNDZRTSYAN (ARM), 8-4

65kg
OR : Ziraddin BAYRAMOV (AZE) vs Shamil MAMEDOV (RUS)

DF 1: Ziraddin BAYRAMOV (AZE) df Beau BARTLETT (USA), 6-2
DF 2: Shamil MAMEDOV (RUS) df Seyedhassan EBADIMERMETI (IRI), 14-8

70kg
OR : Dzhabrail GADZHIEV (AZE) vs Erfan ELAHI (IRI)

DF 1: Dzhabrail GADZHIEV (AZE) df Stanislav SVINOBOEV (RUS), 6-1
DF 2: Erfan ELAHI (IRI) df Stanislav NOVAC (MDA), 8-3

79kg
OR : Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) vs Ashraf ASHIROV (AZE)

DF 1: Mohammad NOKHODILARIMI (IRI) df Gourav BALIYAN (IND), 10-0
DF 2: Ashraf ASHIROV (AZE) df Makhambet NURZHAUBAYEV (KAZ), 11-3

97kg
OR : Polat POLATCI (TUR) vs Braxton AMOS (USA)

DF 1: Polat POLATCI (TUR) df Ali ABDOLLAHI (IRI), 9-8
DF 2: Braxton AMOS (USA) df DEEPAK (IND), 9-1

#WrestlePontevedra

Le Chelem de Susaki : La star japonaise est la première à remporter tous les titres mondiaux et olympiques

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (20 octobre) -- Yui SUSAKI (JPN) et l'histoire auront toujours Paris

Mais avant cela, la merveille japonaise a décidé de s'offrir tous les titres mondiaux que la lutte pouvait offrir.

Elle a participé aux championnats du monde U23 à Pontevedra en Espagne un mois après avoir remporté son troisième titre mondial senior. En luttant seulement pendant quatre minutes et 47 secondes dans quatre combats, Susaki a réalisé le 'Grand Chelem' de lutte – remportant tous les titres mondiaux et les Jeux Olympiques, devenant ainsi la première lutteuse à réaliser l'exploit.

“Je voulais prendre le titre U23 et devenir la première à réaliser le 'grand chelem',” a déclaré Susaki. “Je suis tellement heureuse d'y être parvenue.”

Après avoir remporté les titres mondiaux U17 de 2014 à 2016, Susaki a remporté ses premiers titres senior et U20 en 2017 et les Jeux Olympiques en 2021. Bien consciente que cette année est sa dernière chance de concourir au niveau U23, la championne olympique Susaki a abordé la compétition sans préoccupation et en est ressortie avec un autre record à son actif.

“Je l'ai toujours connu [le Grand Chelem]. Deux de mes prédécesseurs ont remporté quatre titres [du groupe d'âge],” a déclaré Susaki faisant référence à Haruna OKUNO (JPN) et Masako FURUICHI (JPN) “mais personne dans le monde de la lutte n'avait ajouté le cinquième titre [que Susaki a remporté en 2021]. Je voulais entrer dans l'histoire, donc j'allais définitivement m'inscrire cette année. Je savais que ce serait la première et la dernière fois [en U23].”

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) épingle Ankush PANGHAL (IND) en finale des 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

En fianle des 50kg, Susaki a lutté contre Ankush PANGHAL (IND) et a opté pour le double-leg. Panghal s'est battu pendant un cours instant et à même essayé de s'exposer pour marquer des points contre Susaki, ce qui n'était pas arrivé depuis trois ans.

Susaki a improvisé rapidement et a bloqué la jambe de Panghal en Figure 4 et a assuré la chute en une minute et 52 secondes pour créer l'histoire.

“Je voulais créer l'histoire, une nouvelle chose dans l'histoire et c'est un exploit que j'ai pu accomplir,” a-t-elle déclaré. “Je voulais graver mon nom dans l'histoire de la lutte.”

La lutte se souviendra d'elle comme l'une des lutteuses les plus dominantes de tous les temps, si ce n'est la plus dominantes. Pour certains, elle est forte alors que pour d'autres elle est techniquement solide. De nombreux lutteurs attribuent à Susaki sa connaissance du tapis.

Comme le leg lace qu'elle lance ou le armbar qu'elle utilise pour immobiliser son adversaire. Elle combinera cela avec le front chest wrap pour obtenir de gros points. Susaki n'attend pas l'erreur de son adversaire. Elle les punit à la première occasion qui se présente.

“Peu importe d'où vient l'adversaire, je veux surtout faire ma lutte et avant le match, je garde à l'esprit de donner tout ce que j'ai", a-t-elle déclaré après avoir remporté l'or jeudi..

C'est seulement sur le tapis. En dehors du tapis, elle ne perd jamais son sourire, saluant ses coéquipiers, ses fans et même ses collègues de lutte avec la même énergie. Rien ne la dérange, ou du moins elle le fait croire.

Mais il y a une photo d'elle aux Championnats du monde de Belgrade, alors qu'elle sort pour le combat pour la médaille d'or. Susaki salue joyeusement ses coéquipiers dans les tribunes, tandis que son adversaire attend sur le tapis avec un regard sévère.

Susaki a terminé le combat en une minute et 24 secondes avec un pin.

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) a remporté son premier titre mondial U23. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Au début de sa carrière, elle était un peu plus humaine, ressentant la nervosité avant un grand combat ou montrant des émotions après une victoire tendue. Elle a même fait des erreurs sur le tapis. Jusqu'en 2018, Susaki était coupable de se mettre sur la défensive à la fin de la deuxième période ou de se faire contrer sur ses attaques double-leg.

Tout a changé après cette fameuse victoire 2-2 au Klippan Lady Open 2018 sur la quadruple médaillée olympique Mariya STADNIK (AZE). Susaki n'a jamais célébré comme elle l'a fait après avoir remporté ce combat sans importance, mais le plus emblématique de sa carrière.

Susaki, alors âgé de 17 ans, est entré dans ce tournoi en tant que championne du monde. Mais l'incarnation de la lutte des 50 kg était Stadnik, qui n'a pas participé aux Championnats du monde 2017. Susaki devait la battre pour être incontestée.

Stadnik menait 2-1 avec 50 secondes à jouer. Susaki a lancé une attaque en utilisant un front headlock avec seulement 13 secondes restantes au chronomètre. Stadnik a défendu un takedown mais Susaki l'a repoussé pour mener 2-2 sur critères. Elle a gagné et a pénétré un nouveau territoire. Elle était la nouvelle star.

Cette défaite a brisé Stadnik. Elle n'a jamais marqué un seul point sur Susaki lors de leurs futures rencontres.

En dehors de Stadnik, SUN Yanan (CHN) est une autre lutteuse qui a inquiété Susaki. Lors de leur première rencontre aux Championnats d'Asie 2017, Sun l'a assommée avec un headlock avant, puis à la Coupe du monde 2017, elle a failli l'emporter avant que Susaki ne tienne bon pour une victoire 4-2.

Le combat de 2019 à la Coupe du monde était plus serré encore. Susaki l'emporte 3-2, mais c'est la dernière fois qu'elle a permis à l'une de ses adversaires de l'inquiéter. Elle a humilié Sun 11-0 en deux minutes lors de la finale olympique à Tokyo pour remporter l'or, une médaille qui a atterri sur les genoux de Susaki après un drame et l'aide de ses rivales, notamment Sun et Stadnik.

Après avoir battu la championne olympique de Rio 2016, Eri TOSAKA (JPN), Susaki était la favorite pour les Jeux olympiques de Tokyo. Mais Yuki IRIE (JPN) avait d'autres idées.

Depuis le lycée, Susaki n'a perdu que trois fois - les trois défaites contre Irie. L'une de ces défaites a eu lieu lors des éliminatoires des Championnats du monde 2019, qui constituaient la première étape de qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo. Les espoirs de Susaki ont été anéantis car tout ce dont Irie avait besoin était de remporter une médaille chez les 50 kg à Nursultan, au Kazakhstan. Étant donné la domination du Japon chez les 50 kg, il était évident qu'Irie en remporterait une.

Mais le destin a voulu qu'Irie subisse une défaite 13-12 contre Sun en quart de finale avant que Stadnik ne batte Sun en demi-finale, éliminant ainsi Irie. C'était la bouée de sauvetage de Susaki. Elle s'est qualifiée pour les Jeux olympiques lors des qualifications olympiques asiatiques à Almaty, au Kazakhstan, et le reste appartient à l'histoire.

Elle a fait ses débuts lors des Championnats du monde U17 en 2014, et depuis lors, Susaki a un record international de 72-0, avec seulement 10 de ces combats qui ont duré les six minutes complètes. Au total, sur un total de 406 minutes [72 combats], Susaki a passé environ 190 minutes sur le tapis, soit moins de la moitié du temps complet.

Son premier combat de six minutes a eu lieu lors du prestigieux Grand Prix Ivan Yarigiun en 2017, qui a constitué ses débuts internationaux senior. L'ancienne championne européenne Valeria CHEPSARAKOVA (RWF) a réussi à la tenir à distance mais n'a pas pu l'empêcher de s'imposer 6-0.

Susaki, alors âgée de 16 ans, avait déjà remporté trois médailles d'or mondiales U17 et n'avait toujours pas concédé de point en 17 combats. Elle allait étendre ce record à 21 combats avant qu'Anna LUKASIAK (POL) ne marque quatre points sur elle lors du Klippan Lady Open en 2017.

Mais dans ses 72 combats, Susaki a marqué 663 points [dont 10 tombés] et n'a concédé que 27 points. La dernière fois que cela s'est produit, c'était à la Coupe du monde de Narita, au Japon, lorsque Sun a réussi un takedown qui a mis fin à une série de 125-0 pour Susaki.

Depuis vendredi, Susaki est sur une série de 158-0 et a la possibilité de la prolonger l'année prochaine.

Alors que pour la plupart des lutteurs la saison est pratiquement terminée, pour la plupart des lutteurs japonais, le mois de décembre apporte la Coupe de l'Empereur. Le tournoi de cette année servira de première qualification pour les championnats du monde de 2023 qui offrent des quotas pour les Jeux olympiques de Paris de 2024.

L'histoire de Susaki et de ses difficultés à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo est bien documentée, et elle ne veut pas répéter la même chose pour Paris.

“Pour moi, les Jeux olympiques de Paris sont un tournoi spécial", a-t-elle déclaré. "Je veux voir à quoi ressemble le paysage quand on gagne une deuxième médaille d'or olympique. Je veux savoir quelle est la vue spectaculaire. Je suis impatiente de voir cela. Et lorsque je suis devenue championne du monde senior pour la première fois, c'était à Paris. Je sens que j'ai un destin avec les Jeux olympiques de Paris."

Tatiana RENTERIA (COL)Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

La Colombie remporte sa première médaille d'or chez les moins de 23 ans

L'histoire s'est poursuivie à Pontevedra, où Tatiana RENTERIA (COL) est devenue la toute première championne du monde U23 de Colombie après avoir battu Dymond GUILFORD (USA), 2-1, en finale des 76 kg.

Renteria, médaillée d'argent, avait perdu la finale l'année dernière contre Aiperi MEDET KYZY (KGZ) mais a remporté l'or cette année avec une victoire qui a enthousiasmé la foule locale.

Dans la première période, elle a été appelée passive et Guilford menait 1-0 à la pause. Guilford s'est lancée dans la deuxième période et a fait tomber Tenteria pour un takedown. Cependant, la Colombienne a réussi à ne pas toucher ses genoux pour éviter de donner des points.

Et lorsque Guilford exerçait plus de pression, Renteria a sauté et a forcé Guilford sur son dos, lui donnant deux points et une avance de 2-1 qu'elle a maintenue jusqu'à la fin.

“L'année dernière, j'ai remporté l'argent, alors je devais faire un pas en avant et ramener l'or à la maison", a déclaré Renteria. "C'était une finale difficile.”

En 68kg, Nesrin BAS (TUR) a battu Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0, en finale pour remporter le troisième titre mondial U23 de la Turquie en lutte féminine.

Alors que Matsuyuki a commencé sur une bonne note, c'est Bas qui a contrôlé le combat la plupart du temps et qui a finalement brisé Matsuyuki avec son rythme élevé.

Outre Susaki, le Japon a remporté deux autres médailles d'or : la championne du monde U20 Moe KIYOOKA (JPN) a battu Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0, en finale des 55 kg, tandis que Himeka TOKUHARA (JPN), qui participait à ses premiers Championnats du monde, a tenu tête à Magdalena GLODEK (POL), 3-2, pour remporter l'or chez les 59 kg.

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) a battu la championne en titre Ana GODINEZ (CAN) dans la demi-finale des 62kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Le Japon a déjà remporté le titre par équipe, mais les championnes du monde senior Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN) lutteront pour l'or dans les catégories 62 kg et 68 kg respectivement.

L'ancienne championne du monde senior et U23 Haruna OKUNO (JPN) sera à la recherche de son troisième titre mondial U23 vendredi. Elle a atteint la finale des 53 kg contre la championne en titre Lucia YEPEZ (ECU).

En 57 kg, Sae NANJO (JPN) cherchera à ajouter à son précédent titre mondial U23 en affrontant Patrycja GIL (POL) dans le combat pour la médaille d'or..

La seule finale de vendredi qui ne comporte pas de Japonaise est celle des 72 kg, où la championne du monde senior Amit ELOR (USA) a atteint le combat pour la médaille d'or contre la championne d'Europe U23 Wiktoria CHOLUJ (POL).

Si elle gagne vendredi, Elor rejoindra le club sélect des lutteuses ayant remporté des titres mondiaux aux niveaux U17, U20, U23 et senior.

Ozaki rejoindra également le club en remportant l'or dans la catégorie des 62 kg tandis que Okuno a été la première lutteuse à remporter des titres mondiaux à quatre niveaux différents.

La lutte libre débutera dans cinq catégories de poids - 57kg, 65kg, 70kg, 79kg et 97kg.

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RESULTATS

50kg
OR : Yui SUSAKI (JPN) df. ANKUSH (IND), via tombé

BRONZE : Nada MOHAMED (EGY) df. Lisa ERSEL (GER), 4-2
BRONZE : Sarra HAMDI (TUN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 8-5

55kg
OR : Moe KIYOOKA (JPN) df. Mihaela SAMOIL (MDA), 13-0

BRONZE : Alisha HOWK (USA) df. Ahinsa FERNANDO (SRI), 13-5
BRONZE : Elvira KAMALOGLU (TUR) df. Virginie KAZE (CAN), 8-4

59kg
OR : Himeka TOKUHARA (JPN) df. Magdalena GLODEK (POL), 3-2

BRONZE : Solomiia VYNNYK (UKR) df. Lexie BASHAM (USA), 10-0
BRONZE : Mansi AHLAWAT (IND) df. Ramina MAMEDOVA (LAT), sur blessure

68kg
OR : Nesrin BAS (TUR) df. Naruha MATSUYUKI (JPN), 8-0

BRONZE: Irina RINGACI (MDA) df. Sienna RAMIREZ (USA), via tombé
BRONZE: Manola SKOBELSKA (UKR) df Noemi SZABADOS (HUN), 6-2

76kg
OR : Tatiana RENTERIA (COL) df. Dymond GUILFORD (USA), 2-1

BRONZE : Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) df. Mehtap GULTEKIN (TUR), via tombé
BRONZE : Yasuha MATSUYUKI (JPN) df. Inkara ZHANATAYEVA (KAZ), 7-0

Demi-finales

53kg
OR : Haruna OKUNO (JPN) vs. Lucia YEPEZ (ECU)

DF 1 : Haruna OKUNO (JPN) df. Felicity TAYLOR (USA), 9-1
DF 2 : Lucia YEPEZ (ECU) df. Zeynep YETGIL (TUR), 10-0

57kg
OR : Sae NANJO (JPN) vs. Patrycja GIL (POL)

DF 1 : Sae NANJO (JPN) df. Siwar BOUSETA (TUN), via tombé
DF 2 : Patrycja GIL (POL) df. Laura ALMAGANBETOVA (KAZ), via tombé

62kg
OR : Nonoka OZAKI (JPN) vs. Iryna BONDAR (UKR)

DF 1 : Nonoka OZAKI (JPN) df. Ana GODINEZ (CAN), 10-0
DF 2 : Iryna BONDAR (UKR) df. Astrid MONTERO (VEN), 10-0

65kg
OR : Miwa MORIKAWA (JPN) vs. Nigar MIRZAZADA (AZE)

DF 1 : Miwa MORIKAWA (JPN) df. Kateryna ZELENYKH (UKR), 6-2 
DF 2 : Nigar MIRZAZADA (AZE) df. Elena ESPOSITO (ITA), 3-2

72kg
OR : Amit ELOR (USA) vs. Wiktoria CHOLUJ (POL)

DF 1 : Amit ELOR (USA) df. Maria NITU (ROU), via tombé 
DF 2 : Wiktoria CHOLUJ (POL) df. Sumire NIIKURA (JPN), 3-1