Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.

#WrestleHammamet

Liste des participants aux championnats d'Afrique

By Vinay Siwach

HAMMAMET, Tunisie (12 mai) -- Les championnats d'Afrique de la semaine prochaine, qui débuteront le 15 mai à Hammamet en Tunisie, compteront deux médaillés olympique de Tokyo 2021 parmi les 202 lutteurs inscrits.

Mohamed ELSAYED (EGY) et Blessing OBORUDUDU (NGR) seront en compétition alors qu'ils entament un nouveau voyage vers le podium olympique. Les championnats continentaux leur offrent également l'opportunité de rebondir après leur performance médiocre aux championnats du monde à Belgrade, où ils n'ont pas réussi à remporter de médaille.

La médaillée d'argent mondial Samar HAMZA (EGY) défendra également son titre en lutte féminine des 76kg qu'elle a remporté au Maroc. Contrairement à Elsayed et Oborududu, Hamza a déjà concouru cette année, terminant respectivement 10ème et 9ème aux épreuves de Ranking Series du Zagreb Open et de l'Ibrahim Moustafa.

En lutte libre, l'Algérie revient avec tous ses médaillés d'or de 2021. Elle a remporté quatre médailles d'or, tout comme l'Egypte, mais espère batte l'Egypte cette fois car ce dernier revient avec seulement deux de ces quatre médaillés d'or.

Pour l'Algérie, Abdelhak KHERBACHE (ALG), Chems Eddine FETAIRIA (ALG), Fateh BENFERDJALLAH (ALG) et Mohammed FARDJ (ALG) sont sur la ligne tandis que l'Egypte ne compte que Gamal MOHAMED (EGY) et Amr Reda HUSSEN (EGY).

La lutte féminine aurait dû voir le retour de l'olympienne de Tokyo Odunayo ADEKUOROYE (NGR), après son mariage, mais la triple médaillée mondiale a décidé de faire l'impasse sur le tournoi.

Le Nigeria a remporté quatre médailles d'or l'année dernière et reviennent trois des médaillées, Oborududu, Jumoke ADEKOYE (NGR) et Mercy ADEKUOROYE (NGR),sœur d'Odunayo qui est passée de 53 kg à 57 kg, une catégorie de poids fréquemment représentée par Odunayo.

La médaillée de bronze olympique de Rio Marwa AMRI (TUN) sera également en action en 62kg et espère défendre son titre devant son public. Pour la Tunisie, Khadija JLASSI (TUN) en 65kg et Zaineb SGHAIER (TUN) en 72kg seront également de grands espoirs pour la médaille d'or.

Amr Reda HUSSEN (EGY)Amr Reda HUSSEN (EGY) défendra son titre en 74kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte libre

57kg
Salah KATEB (ALG)
Bofenda KALUWEKO (ANG)
Gamal MOHAMED (EGY)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Mohamed CAMARA (GUI)
Davies ORIWA (KEN)
Younes LACHGAR (MAR)
John LEOPOLD (MRI)
Alexandro HAININGA (NAM)
Ebikewenimo WELSON (NGR)
Jakobo TAU (RSA)
KHALIL BARKOUTI (TUN)

61kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Filipe SEBASTIAO (ANG)
Yanisse MADI (COM)
Shehabeldin MOHAMED (EGY)
Kenneth KOECH (KEN)
Yassine JAA (MAR)
Seitonkumo RICHARD (NGR)
Ibrahim BUNDUKA (SLE)
Firas KHALIFA (TUN)

65kg
Zohier IFTENE (ALG)
Omar MOURAD (EGY)
Simon WAINAINA (KEN)
Levi NYONGESA (KEN)
Otmane EL BAHJA (MAR)
Frederik NORTJE (RSA)
Farouk JELASSI (TUN)

70kg
Yahia El Hadi GACEM (ALG)
Armando NTOYA (ANG)
Anthony WESLEY (CPV)
Said ELGAHSH (EGY)
Julio TCHAMI (GBS)
Brian OLOO (KEN)
Abdelwahad BADRI (MAR)
Pieter ROETS (RSA)
Sylvio DIATTA (SEN)
Mamudu MARAH (SLE)
Mohamed ZORGUI (TUN)
Rodgers MUKYEDA (UGA)

74kg
Abdelkader IKKAL (ALG)
Amr Reda HUSSEN (EGY)
Bacar NDUM (GBS)
Mathayo MAHABILA (KEN)
Yassine FARAJ (MAR)
Arno VAN ZIJL (RSA)
Mamadou DIOUF (SEN)
Mohamed BEN JAAFAR (TUN)
Jamal ABDUL (UGA)

79kg
Chems Eddine FETAIRIA (ALG)
Francisco de Deus KADIMA (ANG)
Matteo Alcidio Louis MONTEIRO FURTADO TRESSE (CPV)
Ahmed MAHMOUD (EGY)
Caetano Antonio SA (GBS)
Sofiane PADIOU BELMIR (MAR)
Ebikeme NEWLIFE (NGR)
Johannes HATTINGH (RSA)
Kaireddine BEN TELILI (TUN)
Ivan MASAKWE (UGA)

86kg
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
Roberto NSANGUA (ANG)
Saifeldin ELKOUMY (EGY)
Mark ONGUYESI (KEN)
Roman MANITRA RAHARISON (MAD)
Adil JORF (MAR)
Jean MARIANNE (MRI)
Edward LESSING (RSA)
Sabri MNASRIA (TUN)

92kg
Mohammed FARDJ (ALG)
Artunes PEDRO (ANG)
Mahmoud IBRAHIM (EGY)
Dan CHEPTAI (KEN)
Wadii OUALAL (MAR)
Machiel GROBLER (RSA)
Imed KADDIDI (TUN)

97kg
Mohamed MOSTEFAOUI (ALG)
Mostafa ELDERS (EGY)
John OMONDI (KEN)
Oussama ASSAD (MAR)
Nicolaas DE LANGE (RSA)
Mohamed SAADAOUI (TUN)

125kg
Abderrahmane BENACHA (ALG)
Diaaeldin ABDELMOTTALEB (EGY)
Joel TUKAI (KEN)
Anas LAMKABBER (MAR)
Hamza RAHMANI (TUN)

Blessing OBORUDUDU (NGR)Blessing OBORUDUDU (NGR) revient à la compétition depuis les championnats du monde. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte féminine

50kg
Cheima CHEBILA (ALG)
Emma WANGILA (KEN)
Imane BOUJNANE (MAR)
Miesinnei GENESIS (NGR)
Chaima RAOUAFI (TUN)

53kg
Ibtissem DOUDOU (ALG)
Mbuka CAROLINA (ANG)
Shaimaa ABDELZAHER (EGY)
Elisa RASOANANTENAINA NOMENJANAHARY (MAD)
Wissal EL GNAOUI (MAR)
Christianah OGUNSANYA (NGR)
Abir ZARROUKI (TUN)

55kg
Achouak TEKOUK (ALG)
Zineb HASSOUNE (MAR)
Jumoke ADEKOYE (NGR)
Lobna ICHAOUI (TUN)

57kg
Rayane HOUFAF (ALG)
Louji YASSIN (EGY)
Mercy ADEKUOROYE (NGR)
Helena VAN AS (RSA)
Faten HAMMAMI (TUN)
Veronica AYO (UGA)

59kg
Chaimaa AOUISSI (ALG)
Farah HUSSEIN (EGY)
Mary NALIAKA (KEN)
Atika EL ASLA (MAR)
Siwar BOUSETA (TUN)

62kg
Mastoura SOUDANI (ALG)
Gharam ASKAR (EGY)
Fatoumata CAMARA (GUI)
Emily WANYAMA (KEN)
Zineb JAMOUS (MAR)
Esther KOLAWOLE (NGR)
Marwa AMRI (TUN)

65kg
Eunice MBURU (KEN)
Ebipatei MUGHENBOFA (NGR)
Khadija JLASSI (TUN)

68kg
Samah ABDELLATIF (EGY)
Winrose ALIVISA (KEN)
Jessy ANDRIANANTOANDRO (MAD)
Nassma ESSATOURI (MAR)
Blessing OBORUDUDU (NGR)
Nour JELJELI (TUN)

72kg
Menatalla BADRAN (EGY)
Ebi BIOGOS (NGR)
Hannah RUEBEN (NGR)
Zaineb SGHAIER (TUN)

76kg
Arianna XAVIER (CPV)
Samar HAMZA (EGY)
Anta SAMBOU (SEN)
Ranim SAIDI (TUN)

Lutte gréco-romaine 

55kg
Mohamed Yacine DRIDI (ALG)
Bofenda KALUWEKO (ANG)
Davies ORIWA (KEN)
Mouad JAHID (MAR)
Given SIKHOSANA (RSA)
Adem LAMLOUM (TUN)

60kg
Sefiane GUEZZANIA (ALG)
Fernando MATONDO (ANG)
Latuf MADI (COM)
Haithem MAHMOUD (EGY)
Kenneth KOECH (KEN)
Ismail ETTALIBI (MAR)
Romio GOLIATH (NAM)
Riehan BOTHA (RSA)
Ibrahim BUNDUKA (SLE)
Mohamed HKIRI (TUN)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)
Reginaldo da SILVA (ANG)
Ahmed BAGHDOUDA (EGY)
Simon WAINAINA (KEN)
Yassine JAA (MAR)
Oussama NASR (TUN)

67kg
Ishak GHAIOU (ALG)
Mohamed ELSAYED (EGY)
Levi NYONGESA (KEN)
Bilal EL BAHJA (MAR)
Franscoies DU TOIT (RSA)
Mohamed BEN ALI (TUN)

72kg
Abdelmalek MERABET (ALG)
Armando NTOYA (ANG)
Yehia ABDELKADER (EGY)
Gilbert KABOCHE (KEN)
Yassine FARAJ (MAR)
Radhwen TARHOUNI (TUN)

77kg
Akrem BOUDJEMLINE (ALG)
Francisco KADIMA (ANG)
Mohamed KHALIL (EGY)
Rabii REGANI (MAR)
Emmanuel NWORIE (NGR)
Sami SLAMA (TUN)

82kg
Abd OUAKALI (ALG)
Mahmoud IBRAHIM (EGY)
Herinirina ANDRIAMALALA (MAD)
Elias CHIGUER (MAR)
Solomon ULABO (NGR)
James HOLDER (RSA)
Mohamed MALHI (TUN)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Roberto NSANGUA (ANG)
Emad ABOUELATTA (EGY)
Adil JORF (MAR)
Mohamed JABRI (TUN)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Mohamed GABR (EGY)
John OMONDI (KEN)
Oussama ASSAD (MAR)
Wissam KOUAINSO (MAR)
Christiaan BURGER (RSA)
Mohamed MISSAOUI (TUN)

130kg
Hichem KOUCHIT (ALG)
Abdellatif MOHAMED (EGY)
Daniel MOSETI (KEN)
Anas LAMKABBER (MAR)
Amine GUENNICHI (TUN)