Avis de décès

Décès de Mustafa Dagistanli, ancien champion olympique

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY (le 20 septembre) -- Le double champion olympique Mustafa Dagestanli, intronisé au Hall of Fame d'United World Wrestling, est décédé lundi 19 septembre à l'âge de 91 ans.

Né en 1931 dans le village de Soguroinar près de Carsamba en Turquie, Dagistanli avait remporté la médaille d'or de lutte libre des Jeux Olympiques de Melbourne en 1956 et de Rome en 1960, et trois fois le titre de champion du monde, en 1954, 1957 et 1959.

Lors des Jeux de Melbourne, Dagistanli avait décroché l'or dans la catégorie des 56kg - quatre ans plus tard c'est en 62kg qu'il fut couronné.

Dagistanli avait fait ses débuts pour la Turquie en 1953 et devint rapidement l'un des meilleurs lutteurs du monde, décrochant son premier titre mondial en 1954 à Tokyo.
 
Sur ses 320 combats enregistrés en Turquie, Dagistanli sortit vainqueur 319 fois ; sur 73 combats internationaux, 70 fois, un résultat qui le place dans les meilleurs lutteurs de l'histoire.

Après avoir pris sa retraite, il travailla comme entraîneur et en tant que membre de la Fédération turque de lutte. Il servit également dans la Grande Assemblée Nationale de Turquie comme député de Samsun pour le Parti de la Justice, pour deux mandats entre 1973 et 1980. Il fut honoré par la Médaille d'état pour Services distingués.

Journée Mondiale des Réfugiés

Journée des Réfugiés : Amir Al-Awad

By United World Wrestling Press

United World Wrestling a repris contact avec le réfugié syrien et espoir olympique Amir Al-Awad. Il s'entraînait au Club Olympique d'Alexandrie mais tous les clubs d'Egypte sont fermés depuis la mi-mars en conséquence de la suspension de toutes les activités sportives décidée par le gouvernement égyptien pour cause de pandémie. Il espère pouvoir reprendre certaines activités début juillet. Depuis le début du confinement, il s'est entraîné à domicile avec un entraîneur privé, gardant la forme sans perdre son élan.

Amir dit que son objectif principal est de se préparer pour les Jeux Olympiques 2021 et leurs tournois de qualification. Il continue donc de s'entraîner en privé, jusqu'à des jours meilleurs.

 

(Extrait d'un article d'Olympic.org paru le 1er juin)

Amir Al-Awad, 18 fois champion de Syrie, avait dû tirer un trait sur la lutte lorsque lui et sa fanille furent forcés de quitter leur pays en 2011. Mais la possibilité de démontrer à ses compatriotes réfugiés que tout est possible fut plus forte que tout ; Amir est aujourd'hui reconnaissant envers la lutte. Même aux pires moments, lorsque les prises sur le tapis étaient loin de son esprit, la lutte était ancrée au plus profond de son âme.

La lutte vous met face à des défis et en tant que lutteur, j'avais appris à résister et faire face à la vie, quoi qu'il en coûte, explique Amir, dont la vie fut brisée par le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011. “Si je suis mis à terre ou touche le fonds, je dois me relever et recommencer.”

Obsédé par la lutte depuis qu'il a neuf ans, l'ancien champion d'Asie et d'Arabie incarne désormais son éthique. Après la destruction de leur maison, Amir et sa famille sont devenus des réfugiés internes tandis que la guerre faisait rage autour d'eux. Le sportif professionnel fut arrêté, par routine. Mais les camps belligérants étaient suspicieux de sa détermination à ne pas faire allégeance ni à l'un ni à l'autre. Emprisonné encore une fois et incapable d'être auprès de sa femme alors enceinte, Amir décida de partir.

Sa femme réussit à atteindre l'Egypte, comme Amir un peu plus tard. Abandonnant son projet d'atteindre l'Europe, le couple entamma le difficile chemin de la construction d'une nouvelle vie comme réfugiés légaux. Malgré trois années passées à chercher un travail et s'occuper de sa jeune famille, c'est la lutte qui revint au premier plan.

“C'est devenu une situation gagnant-gagnant,” dit le 18 fois champion national.

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Pour en savoir plus sur le retour d'Amir Al-Awad sur les tapis, vous pouvez cliquer ici : Olympic.org