#WrestleOttawa

De nombreux champions du monde et champions olympiques attendus au tournoi panaméricain de qualification olympique

By Taylor GREGORIO

Photo de David TAYLOR (USA). 

Le tournoi de qualification olympique panaméricain est prévu du 13 au 15 mars prochain à Ottawa au Canada. L'événement joue le rôle de tournoi de qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo : les deux meilleurs athlètes de chaque tableau obtiendront une place pour leur pays dans leur classe de poids respective.

Le qualificatif panaméricain est la deuxième des trois phases qualificatives. La première était le championnat du monde 2019, où les six premiers de chaque catégorie de poids olympique se sont qualifiés pour Tokyo. La dernière sera le tournoi mondial de qualification de Sodia en Bulgarie, prévu plus tard cette année.

Les festivités commenceront par la lutte gréco-romaine ce vendredi dans les six catégories de poids et seront suivies par la lutte féminine samedi. La lutte libre hommes clora le spectacle dimanche. L'événement est diffusé en direct sur unitedworldwrestling.org.

Lutte libre hommes
Qualifiés: Colombie (86kg), États-Unis (74kg, 97kg)

57 kg
Reineri ANDREU ORTEGA (CUB), champion du monde des U23 en 2017 et 2019, tient le haut de l'affiche de cette catégorie. Il a remporté le championnat panaméricain d'Ottawa la semaine dernière.

Partageront le tapis avec lui le médaillé mondial d'argent 2017 Thomas GILMAN (USA) et le médaillé de bronze des panaméricains 2020 Juan RAMIREZ BELTRE (DOM).

65 kg
Alejandro VALDES TOBIER (CUB), médaillé mondial de bronze 2017 et 2018 et champion des Jeux panaméricains 2019, mène cette catégorie.

Trois des médaillés de la semaine passée concourront ce weekend : le médaillé d'argent Mauricio Javier SANCHEZ SALTOS (ECU), celui de bronze Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG) et Sixto Miguel AUCCAPINA PEDRAGAS (PER).

Champion du championnat panaméricain cette année, John Michael DIAKOMIHALIS (USA) ne s'est pas inscrit au tournoi de qualification olympique. Il sera remplacé par le champion du monde cadet 2012 Zain RETHERFORD (USA).

74 kg
Deux anciens médaillés mondiaux sont inscrits en 74kg, soit Jeandry GARZON CABALLERO (CUB) et Franklin GOMEZ MATOS (PUR).

Garzon fut vice-champion du monde en 2007 et détient trois médailles mondiales de bronze (2005, 2006, 2010), tandis que Gomez fut médaillé d'argent des mondiaux 2011.

Gomez a terminé vice-champion la semaine passée, et Garzon a récolté le bronze. Tous deux ont été vaincus par Jordan BURROUGHS (USA), qui avait qualifié les USA en 74kg grâce à sa médaille de bronze des mondiaux de Noursoultan.

Anthony Jose MONTERO CHIRINOS (VEN), médaillé de bronze il y a quelques jours aux panaméricains, sera également sur le tapis d'Ottawa.

86 kg
Champion du monde en 2018, David TAYLOR (USA) revient à la compétition pour la première fois depuis sa course au titre des mondiaux de Budapest.

Il sera rejoint par les médaillés d'or panaméricain 2020 Yurieski TORREBLANCA QUERALTA (CUB) et Angus Patrick ARTHUR (JAM). Torreblanca est sorti vainqueur de la catégorie des 86 kg et Arthur, vainqueur en 92kg, est devenu le premier Jamaïcain médaillé d'or de l'histoire de la compétition - et de la Jamaïque.

Deux autres médaillés des récents panaméricains concourront, soit les médaillés d'argent Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER) et Clayton Steven PYE (CAN).

Carlos IZQUIERDO MENDEZ (COL) est lui déjà qualifié pour les JO dans la catégorie des 86kg grâce à la cinquième place qu'il avait obtenue aux mondiaux de Noursoultan.

97 kg
Le favori de cette catégorie est le double médaillé mondial d'argent et médaillé de bronze 2010 Reineris SALAS PEREZ (CUB), qui a concédé la défaite la semaine dernière lors de la finale qui l'opposait à Kyle SNYDER (USA). Snyder avait qualifié les USA pour les JO grâce à une médaille de bronze lors des mondiaux 2019.

Dauphin des 92kg la semaine dernière, Maxwell Lemar LACEY GARITA (CRC) concourra avec les 97kg ce weekend et tentera de qualifier le Costa Rica pour les Jeux pour la première fois de son histoire.

Luis Miguel PEREZ SOSA (DOM), médaillé de bronze il y a quelques jours, sera de nouveau sur les tapis d'Ottawa.

125 kg
Nick GWIAZDOWSKI (USA) sera l'athlète le plus titré en lutte libre de la catégorie des poids lourds avec ses médailles mondiales de bronzes obtenues en 2017 et 2018 et la médaille d'or des Jeux panaméricains 2019.

Sur ses talons cependant et cherchant à le détrôner, le triple médaillé mondial de lutte gréco-romaine Oscar PINO HINDS (CUB), médaillé d'argent en 2019 et de bronze en 2017 et 2018.

Grâce à cette médaille d'argent obtenue à Noursoultan, Pino a qualifié Cuba pour les JO dans la catégorie des130 kg en lutte gréco-romaine. Combattant cette saison en lutte libre, il tentera d'obtenir ce weekend la qualification de son pays dans une seconde catégorie de poids ; il a décroché une médaille de bronze la semaine dernière.

Le médaillé d'argent des panaméricains 2020 Amarveer DHESI (CAN) est également attendu ; il fut champion du monde des juniors en 2014.

Photo d'Erica WIEBE (CAN). 

Lutte féminine
Qualifiés : États-Unis (68kg, 76kg)

50 kg
Cette catégorie affichera la championne du monde Jessica Anne Marie MACDONALD (CAN), également médaillée de bronze des mondiaux 2011 et 2013.

La vice-championne du monde 2018 Sarah HILDEBRANDT (USA) secouera le prunier des 53kg pour son année de passage dans cette catégorie olympique. Elle est championne des Jeux panaméricains 2019 et détient quatre médailles d'or des championnats.

Trois médaillées de la semaine dernière sont inscrites pour les qualificatifs : la médaillée d'argent Carolina CASTILLO HIDALGO (COL) et les médaillées de bronze Kamila BARBOSA VITO DA SILVA (BRA) et Jacqueline Del Rocio MOLLOCANA ELENO (ECU).

La championne 2019 du championnat panaméricain et médaillée d'argent des Jeux la même année Yusneylis GUZMAN LOPEZ (CUB) sera également présente.

53 kg
La championne du monde 2019 des 55kg Jacarra WINCHESTER (USA) descend elle aussi d'une catégorie et est inscrite en 53kg.

Elle y affrontera d'autres athlètes talentueuses telles que les médaillées d'anciens championnats panaméricains Samantha Leigh STEWART (CAN), Lianna de la Caridad MONTERO HERRERA (CUB) et Luisa Elizabeth VALVERDE MELENDRES (ECU).

Stewart avait remporté le titre en 2016 et ce weekend marque sa première participation à un événement continental depuis.

Médaillée de bronze des Jeux en 2019, Montero rejoindra les tapis d'Ottawa fraîchement médaillée d'argent du championnat 2020.

C'est Valverde, médaillée mondiale de bronze cadet en 2011, qui a décroché le titre cette année.

57 kg
En tête d'affiche de cette catégorie, la championne olympique de Rio 2016 Helen MAROULIS (USA), dont c'est la première participation à un événement panaméricain depuis 2012. Elle est championne du monde 2015 et 2017 et a fait l'impasse sur la saison 2019 pour mieux se préparer à cette année olympique.

Présentes également, la championne du monde en titre et médaillée de bronze 2016 Linda MORAIS (CAN), la championne panaméricaine 2019 Lissette Alexandra ANTES CASTILLO (ECU) et, médaillée de bronze la semaine dernière pour le Venezuela, Betzabeth Rebeca SARCO COLMENAREZ (VEN).

62 kg
Au sommet du tableau des inscriptions pour cette catégorie, la double médaillée olympique de bronze et médaillée mondiale de bronze 2017 Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL), septième place la semaine dernière.

Michelle Christina FAZZARI (CAN), elle aussi médaillée mondiale (le bronze en 2017), sera sur les tapis d'Ottawa.

Kayla MIRACLE (USA), titrée aux Jeux panaméricains 2019, représentera les USA plutôt que la récente championne panaméricaine winner Mallory VELTE.

68 kg
Deux médaillées mondiales de bronze sont inscrites en 68kg, Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN) et Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB).

Lappage est médaillée mondiale d'argent 2018 et cette semaine marque sa première participation à un événement panaméricain senior ; elle tentera de qualifier son pays pour Tokyo.

Récemment médaillée d'argent, Sanchez arrive à Ottawa auréolée de trois médailles mondiales, l'or des U23 2018, l'argent junior et le bronze des U23 2017.

Les affronteront dans la catégorie la championne des panaméricains 2020 Yanet Ursula SOVERO NINO (PER) et la médaillée de bronze Maria Jose ACOSTA ACOSTA (VEN).

Les USA sont déjà qualifiés dans cette catégorie grâce au titre mondial remporté par Tamyra MENSAH-STOCK à Noursoultan.

76 kg
Autre championne olympique présente sur les tapis d'Ottawa ce weekend, Erica WIEBE (CAN) est inscrite dans la catégorie des 76kg. Elle est également médaillée mondiale de bronze 2018.

Talent prometteur, la championne du monde des juniors et des U23 2019 Milaimys de la Caridad MARIN POTRILLE (CUB), qui a fait épreuve de force la semaine dernière pour se contenter de la cinquième place.

Marin a chuté lors en combat pour la médaille de bronze face à la médaillée mondiale d'argent 2014 Aline DA SILVA FERREIRA (BRA), qui sera sur les tapis d'Ottawa dans quelques jours.

Elles y retrouveront la médaillée de bronze du championnat panaméricain 2020 Andrea Carolina OLAYA GUTIERREZ (COL).

Les USA sont également déjà qualifiés dans cette catégorie, grâce au titre décroché par Adeline GRAY lors des mondiaux 2019 - son cinquième titre mondial.

Photo de Gabriel ROSILLO KINDELAN (CUB). 

Lutte gréco-romaine
Qualifié : Cuba (67 kg, 130 kg)

(en cours de traduction)

60 kg
There are multiple Pan American champions that will compete for a qualification spot at 60 kg, including 2020 champion Dicther Hans TORO CASTANEDA (COL), 2019 champion Luis Alberto ORTA SANCHEZ (CUB) and 2015 and 2019 Pan Am Games champion Andres Roberto MONTANO ARROYO (ECU).

Also competing is 2019 Pan Am Games bronze medalist Ildar HAFIZOV (USA) and 2020 bronze medalists Jancel Miguel PIMENTEL GONZALEZ (DOM) and Emerson Isaias FELIPE ORDONEZ (GUA).

67 kg
There are three 2020 Pan American Championships medalists returning to competition this weekend.

Joilson DE BRITO RAMOS JUNIOR (BRA) won silver at 72 kg last weekend and will move down to 67 kg this weekend.

Cristhian Alberto RIVAS CASTRO (ECU) and Alejandro SANCHO (USA), who each won bronze at the championships are scheduled to compete in the Olympic Qualifier.

The 2020 Pan Am champ Ismael BORRERO MOLINA (CUB) will not compete as he already qualified Cuba for Tokyo after winning gold at the 2019 Worlds. Borrero is a 2016 Olympic champion and also won the 2015 World title.

77 kg
Yosvanys PENA FLORES (CUB) and Patrick SMITH (USA) traded wins at the 2020 Pan American Championships, with Smith winning the matchup in pool action and Pena ultimately claiming the title over Smith in the finals.

Pena also won the 2019 Pan American Championships, and later that year, Smith emerged with gold at the 20019 Pan American Games.

Both will wrestle again this weekend.

Also expected to compete is 2020 Pan Am bronze medalist Wuileixis de Jesus RIVAS ESPINOZA (VEN), who is a 2019 Pan Am Games runner-up.

87 kg
Bringing World medals to the weight is Daniel GREGORICH HECHAVARRIA (CUB), who is a 2018 U23 silver medalist and 2019 U23 bronze winner. Last week, he finished fifth at the Pan Am Championships, forfeiting in the bronze match.

Winning the 2020 Pan Am title was Josef RAU (USA. En route to his win last week, Rau defeated 2019 Pan Am Games champion Luis Eduardo AVENDANO ROJAS (VEN), who will also wrestle in the Qualifier.

Two other 2020 Pan Am medalists will compete, including silver medalist Carlos Andres MUNOZ JARAMILLO (COL) and bronze medalist Lesyan Osvaldo COUSIN OTOMURO (JAM).

97 kg
We will likely see another entertaining rivalry at 97 kg as the 2020 Pan Am champion G’Angelo HANCOCK (USA) and 2020 runner-up Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB) will be back at it this weekend.

Similar to Pena and Smith at 77 kg, Hancock and Rosillo went head-to-head twice in the Pan Am Championships, with Rosillo winning in the pool action but Hancock getting the victory in the finals.

Both own age-group World medals with Rosillo claiming gold at the 2019 Junior Worlds and Hancock owning bronze from the 2016 Junior Worlds.

Another World medalist in the mix is Kevin MEJIA CASTILLO (HON), who finished fourth at the Pan Am Championships. Defeating Mejia in the bronze match was Luillys Jose PEREZ MORA (VEN), who is also registered for this weekend.

130 kg
Two World medalists highlight the field in Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI) and Adam COON (USA).

Acosta won bronze at the 2017 World Championships, and Coon earned silver in the 2018 Worlds.

The American is fresh off producing a silver medal at the 2020 Pan Ams, while Acosta entered the event but did not compete.

Both 2020 Pan Am bronze winners are registered: Leo Dalis SANTANA HEREDIA (DOM) and Moises Salvador PEREZ HELLBURG (VEN).

Cuba is already qualified at the weight, thanks to a silver medal from Oscar PINO HINDS at the 2019 World Championships. This weekend, Pino will compete in freestyle in attempt to qualify Cuba for the Olympic Games at 125 kg.

 

#WrestleTokyo

Otoguro et Susaki donnent au Japon une Fin en Or à la Lutte Olympique

By Ken Marantz

CHIBA, Japan (7 août) -- Alors que le monde de la lutte anticipait la grande confrontation en 97kg, les yeux des Japonais étaient braqués sur les deux autres finales de samedi soir, et elles ont procuré une double émotion au pays hôte.

Takuto OTOGURO (JPN) et Yui SUSAKI (JPN), tous deux champions du monde 2018, ont remporté des médailles d'or à leurs débuts olympiques alors que le Japon a fermé le rideau sur la compétition de lutte au Makuhari Messe Hall A avec grand bruit.

Otoguro a donné aux hommes japonais leur seule médaille d'or en lutte aux Jeux de Tokyo avec une performance magistrale contre le médaillé de bronze de Rio 2016 Haji ALIYEV (AZE), remportant la catégorie des 65 kg en libre avec une victoire 5-4 en finale.

"J'ai surmonté beaucoup de difficultés, mais en raison des gens autour de moi, j'ai progressé petit à petit", a déclaré Otoguro, qui a terminé cinquième aux Championnats du monde 2019. "C'est un rêve devenu réalité, je suis vraiment heureux."

Takuto OtoguroTakuto OTOGURO (JPN) a vaincu Haji ALIYEV (AZE) en final des 65kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Otoguro a obtenu les points d'avance avec 20 secondes à jouer, ainsi qu'un pour un challenge infructueux qui a porté le score à 5-2, puis a survécu à une paire de points de pénalité pour fuite de prise pour repousser le toujours dangereux Aliyev.

Aliyev a pris une avance de 2-2 en deuxième période après avoir marqué une mise à terre avec 8 secondes à jouer en première période. Otoguro semblait avoir une chance de marquer au début de la deuxième période, mais Aliyev a forcé une impasse.

Mais Otoguro n'était pas à démentir et s'est engagé avec ramassement de jambe. Comme il l'a fait en première période, il a obtenu 2 points en roulant et en gardant son propre dos non exposé lorsqu'Aliyev a reculé lors d'une tentative de contre-soulever.

"Lorsque les Jeux Olympiques ont été reportés, mon entraîneur a dit qu'il n'y aurait peut-être pas de Jeux, mais d'y croire et de rester préparé", a déclaré Otoguro. "J'ai mis cette préparation à profit dans les 30 dernières secondes et j'ai pu l'obtenir à la fin."

Otoguro a fait irruption sur la scène internationale aux Championnats du monde 2018 à Budapest où, à l'âge de 19 ans et 10 mois, il est devenu le plus jeune Japonais à remporter un titre mondial masculin. Cela a battu le précédent record détenu par le champion olympique 1976 Yuki TAKADA (JPN), qui est devenu son mentor à l'Université Yamanashi Gakuin.

65kg podiumMédaillés aux Jeux Olympiques de Tokyo en 65kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Après avoir obtenu son diplôme en mars, Otoguro a suivi son frère aîné dans la division sportive des Forces d'autodéfense japonaises. Parmi ses entraîneurs se trouve le champion de Londres 2012 Tatsuhiro YONEMITSU (JPN), qui, jusqu'à la victoire d'Otoguro vendredi soir, avait été le dernier Japonais à remporter un titre olympique de lutte.

"Je m'entraîne avec l'entraîneur Yonemitsu tous les jours, je l'admire et j'apprends tellement de lui", a déclaré Otoguro. "Tous ceux que j'admire tant, comme M. Takada, je suis vraiment heureux de gagner la même médaille d'or qu'eux."

Otoguro a reconnu qu'il se sentait sous pression de donner l'or aux hommes japonais, après que le pays hôte a remporté l'argent et le bronze en Greco et que les trois autres en style libre, dont le frère Keisuke en74 kg, sont revenus les mains vides.

"Il y avait de la pression", a déclaré Otoguro. "Dans d'autres sports, les athlètes [japonais] remportaient des médailles d'or. Mais la lutte  libre n'en avait pas et mon tour est arrivé le dernier jour. C'était un tournoi vraiment difficile. Mais tout le monde s'est uni et m'a aidé à remporter cette victoire. "

YUI SUSAKIYui SUSAKI (JPN) est la championne olympique en 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Susaki a donné au Japon sa quatrième médaille d'or des Jeux en lutte féminine - égalant le total remporté à Rio - avec un tombé technique de 10-0 sur la médaillée de bronze de Rio 2016 Yanan SUN (CHN) lors de la finale des 50 kg.

"La personne que je suis ici maintenant est due au soutien de tous ceux qui m'entourent", a déclaré Susaki, qui a grandi à environ 30 kilomètres du site de la lutte dans la ville de Matsudo. "Je me sens tellement reconnaissante. Leur force est devenu ma force."

Susaki, qui avait battu Sun lors de leurs trois rencontres précédentes, a remporté sa victoire la plus unilatérale sur la championne du monde 2013 en filant derrière pour une mise à terre, puis en arrachant deux verrouillages.

Sun a temporairement cassé la prise, mais Susaki a réappliqué la prise de cheville et a roulé deux fois de plus pour un tombé technique de 10-0 en 1:36.

Pour Susaki, 21 ans, qui a remporté le premier de ses deux titres mondiaux senior en 2017, l'année après avoir remporté sa troisième médaille d'or au Monde cadet, l'or olympique était l'accomplissement d'un rêve qui semblait presque terminé il y a deux ans.

En fait, c'est Sun qui a indirectement rouvert la porte des Jeux Olympiques de Tokyo pour Susaki, qui n'a guère semblé reconnaissante lorsqu'elle a malmené Sun lors du dernier match de la compétition de lutte au Makuhari Messe.

YUI SUSAKIYui SUSAKI (JPN) a vaincu Yanan SUN (CHN) pour gagner l'or en 50kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Datant du collège, Susaki n'a perdu que trois fois dans sa vie, le tout contre sa compatriote Yuki IRIE (JPN). Une défaite est survenue lors du tournoi national de qualification pour les Championnats du monde 2019, où remporter une médaille aurait signifié une place automatique dans l'équipe du Japon pour Tokyo 2020.

Mais Irie a subi une superbe défaite 13-12 en quart de finale à Nur-Sultan par Sun, qui a ensuite perdu en demi-finale, empêchant ainsi Irie de participer au repêchage. Le Japon n'ayant pas réussi à décrocher une place olympique en 50 kg, le processus a recommencé et Susaki a profité de la deuxième chance.

Elle a battu Irie pour le droit de représenter le Japon lors des qualifications olympiques asiatiques, qu'elle a remportées facilement pour obtenir son billet pour les Jeux de Tokyo.

Susaki, qui était l'un des porte-drapeaux du Japon lors de la cérémonie d'ouverture, est resté invaincu face à des adversaires étrangers en s'imposant dans le tournoi olympique avec quatre tombés techniques consécutifs, le tout sans concéder un seul point.

"C'est comme un rêve", a déclaré Susaki. "Ma famille, mes amis et d'autres ont cru en moi. Que je puisse leur montrer ma médaille d'or me rend si heureuse."

Lors de la cérémonie de remise des médailles, celle qui présentqit le bouquet floral était la légende japonaise Kaori ICHO, la seule lutteuse de l'histoire avec quatre médailles d'or olympiques.

Lorsqu'on lui a demandé si Icho lui avait dit quelque chose, Susaki a répondu: "Elle a dit:" Bonne chance pour le prochain aussi. " Cela me donne un fort sentiment d'aller pour les prochains [Jeux Olympiques]. »

Avec la victoire de Susaki, les Japonais avaient désormais remporté 15 des 24 médailles d'or décernées depuis que la lutte féminine a été ajoutée au programme olympique en 2004.

Stadnik décroche sa 4e médaille olympique

Mariya STADNIK AZEMariya STADNIK (AZE), à droite, a remporté une médaille de bronze. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, la championne du monde en titre Mariya STADNIK (AZE) a rejoint un groupe d'élite de quadruples médaillés olympiques - bien qu'aucune des siennes ne soit en or - lorsqu'elle a malmené Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL) en 50 kg.

Stadnik, 33 ans, a frappé tôt et souvent, passant à un tombé technique de 10-0 en 1:47 à ajouter à ses médailles d'argent de Londres 2012 et Rio 2016 et de bronze à Pékin 2008. Son titre mondial en 2019 est arrivé une décennie après son premier et seul autre.

L'Américaine Sarah HILDEBRANDT (USA), médaillée d'argent du monde 2018 en 53 kg qui a subi une défaite à la dernière seconde en demi-finale contre Sun, est repartie avec l'autre bronze en 50 kg.

Hildebrandt a ouvert un match serré en deuxième période et a terminé par un tombé technique de 12-1 en 5:49 sur la médaillée de bronze du monde 2018 Oksana LIVACH (UKR) avec trois verrouillages.

En 97kg libre, le champion de Londres 2012 Sharif SHARIFOV (AZE) s'est vu refuser une troisième médaille olympique lorsque Reineris SALAS PEREZ (CUB) a marqué un extérieur avec 30 secondes à jouer pour une victoire 3-3.

Sharifov, qui détient également une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Rio, menait 2-0 en deuxième période lorsqu'il a abandonné un contre-soulevé qui a donné l'avantage au Cubain 2-2, mais a repris l'avantage avec un extérieur dans la même lutte.

Salas Perez, 34 ans, qui a annoncé qu'il prendrait sa retraite après les Jeux de Tokyo, ajoute le bronze olympique aux deux médailles d'argent mondiales qu'il a remportées en 2014 et 2015.

L'autre médaille de bronze est revenue à Abraham CONYEDO RUANO (ITA), qui a réussi un contre-retour désespéré pour 4 points en fin de deuxième période pour vaincre Suleyman KARADENIZ (TUR) 6-2 et donner à l'Italie sa seule médaille de lutte à Tokyo.

En libre 65 kg, Bajrang PUNIA (IND) a vengé une défaite en demi-finale contre Daulet NIYAZBEKOV (KAZ) lors des championnats du monde 2019 en inscrivant trois mises à terre en deuxième période pour une victoire 8-0.

Les deux ont eu une bataille tumultueuse lors du match pour la troisième place aux championnats du monde 2019, que Niyazbekov a remporté avec peine 9-9 sur critères après avoir pris une avance de 9-2. Parmi les points de Punia lors de son retour figurait un point de pénalité pour une entaille à l'œil.

Le champion du monde en titre Gadzhimurad RASHIDOV (ROC) a marqué trois de ses points sur des extérieurs en surmontant Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) 5-0 pour l'autre bronze dans une bataille de deux lutteurs qui avaient tous deux battu Otoguro aux championnats du monde 2019 mais avaient perdu contre lui à Tokyo .

Rashidov avait également battu Muszukajev 3-2 en demi-finale à Nur-Sultan en route vers son premier titre mondial après avoir remporté des médailles d'argent consécutives en 61 kg.

À l'issue de huit jours de compétition, le Japon hôte a terminé avec le plus de médailles d'or, avec cinq, tandis que les États-Unis ont eu le plus de médailles au total avec neuf, une de plus que le Comité olympique russe.

Au total, 26 pays ont remporté au moins une médaille, le Nigeria et Saint-Marin remportant leur toute première en lutte olympique.

Jour 7 Resultats

Lutte libre

65kg
GOLD - Takuto OTOGURO (JPN) df. Haji ALIYEV (AZE), 5-4

BRONZE - Gadzhimurad RASHIDOV (ROC) df. Iszmail MUSZUKAJEV (HUN), 5-0
BRONZE - Bajrang PUNIA (IND) df. Daulet NIYAZBEKOV (KAZ), 8-0

97kg
GOLD - Abdulrashid SADULAEV (ROC) df. Kyle SNYDER (USA), 6-3

BRONZE - Reineris SALAS PEREZ (CUB) df. Sharif SHARIFOV (AZE), 3-3
BRONZE - Abraham CONYEDO RUANO (ITA) df. Suleyman KARADENIZ (TUR), 6-2

Lutte féminine

50kg
GOLD - Yui SUSAKI (JPN) df. Yunan SUN (CHN) by TF, 10-0, 1:36

BRONZE - Mariya STADNIK (AZE) df. Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL) by TF, 10-0, 1:47
BRONZE - Sarah HILDEBRANDT (USA) df. Oksana LIVACH (UKR) by TF, 12-1, 5:49