#WrestleOttawa

De nombreux champions du monde et champions olympiques attendus au tournoi panaméricain de qualification olympique

By Taylor GREGORIO

Photo de David TAYLOR (USA). 

Le tournoi de qualification olympique panaméricain est prévu du 13 au 15 mars prochain à Ottawa au Canada. L'événement joue le rôle de tournoi de qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo : les deux meilleurs athlètes de chaque tableau obtiendront une place pour leur pays dans leur classe de poids respective.

Le qualificatif panaméricain est la deuxième des trois phases qualificatives. La première était le championnat du monde 2019, où les six premiers de chaque catégorie de poids olympique se sont qualifiés pour Tokyo. La dernière sera le tournoi mondial de qualification de Sodia en Bulgarie, prévu plus tard cette année.

Les festivités commenceront par la lutte gréco-romaine ce vendredi dans les six catégories de poids et seront suivies par la lutte féminine samedi. La lutte libre hommes clora le spectacle dimanche. L'événement est diffusé en direct sur unitedworldwrestling.org.

Lutte libre hommes
Qualifiés: Colombie (86kg), États-Unis (74kg, 97kg)

57 kg
Reineri ANDREU ORTEGA (CUB), champion du monde des U23 en 2017 et 2019, tient le haut de l'affiche de cette catégorie. Il a remporté le championnat panaméricain d'Ottawa la semaine dernière.

Partageront le tapis avec lui le médaillé mondial d'argent 2017 Thomas GILMAN (USA) et le médaillé de bronze des panaméricains 2020 Juan RAMIREZ BELTRE (DOM).

65 kg
Alejandro VALDES TOBIER (CUB), médaillé mondial de bronze 2017 et 2018 et champion des Jeux panaméricains 2019, mène cette catégorie.

Trois des médaillés de la semaine passée concourront ce weekend : le médaillé d'argent Mauricio Javier SANCHEZ SALTOS (ECU), celui de bronze Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG) et Sixto Miguel AUCCAPINA PEDRAGAS (PER).

Champion du championnat panaméricain cette année, John Michael DIAKOMIHALIS (USA) ne s'est pas inscrit au tournoi de qualification olympique. Il sera remplacé par le champion du monde cadet 2012 Zain RETHERFORD (USA).

74 kg
Deux anciens médaillés mondiaux sont inscrits en 74kg, soit Jeandry GARZON CABALLERO (CUB) et Franklin GOMEZ MATOS (PUR).

Garzon fut vice-champion du monde en 2007 et détient trois médailles mondiales de bronze (2005, 2006, 2010), tandis que Gomez fut médaillé d'argent des mondiaux 2011.

Gomez a terminé vice-champion la semaine passée, et Garzon a récolté le bronze. Tous deux ont été vaincus par Jordan BURROUGHS (USA), qui avait qualifié les USA en 74kg grâce à sa médaille de bronze des mondiaux de Noursoultan.

Anthony Jose MONTERO CHIRINOS (VEN), médaillé de bronze il y a quelques jours aux panaméricains, sera également sur le tapis d'Ottawa.

86 kg
Champion du monde en 2018, David TAYLOR (USA) revient à la compétition pour la première fois depuis sa course au titre des mondiaux de Budapest.

Il sera rejoint par les médaillés d'or panaméricain 2020 Yurieski TORREBLANCA QUERALTA (CUB) et Angus Patrick ARTHUR (JAM). Torreblanca est sorti vainqueur de la catégorie des 86 kg et Arthur, vainqueur en 92kg, est devenu le premier Jamaïcain médaillé d'or de l'histoire de la compétition - et de la Jamaïque.

Deux autres médaillés des récents panaméricains concourront, soit les médaillés d'argent Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER) et Clayton Steven PYE (CAN).

Carlos IZQUIERDO MENDEZ (COL) est lui déjà qualifié pour les JO dans la catégorie des 86kg grâce à la cinquième place qu'il avait obtenue aux mondiaux de Noursoultan.

97 kg
Le favori de cette catégorie est le double médaillé mondial d'argent et médaillé de bronze 2010 Reineris SALAS PEREZ (CUB), qui a concédé la défaite la semaine dernière lors de la finale qui l'opposait à Kyle SNYDER (USA). Snyder avait qualifié les USA pour les JO grâce à une médaille de bronze lors des mondiaux 2019.

Dauphin des 92kg la semaine dernière, Maxwell Lemar LACEY GARITA (CRC) concourra avec les 97kg ce weekend et tentera de qualifier le Costa Rica pour les Jeux pour la première fois de son histoire.

Luis Miguel PEREZ SOSA (DOM), médaillé de bronze il y a quelques jours, sera de nouveau sur les tapis d'Ottawa.

125 kg
Nick GWIAZDOWSKI (USA) sera l'athlète le plus titré en lutte libre de la catégorie des poids lourds avec ses médailles mondiales de bronzes obtenues en 2017 et 2018 et la médaille d'or des Jeux panaméricains 2019.

Sur ses talons cependant et cherchant à le détrôner, le triple médaillé mondial de lutte gréco-romaine Oscar PINO HINDS (CUB), médaillé d'argent en 2019 et de bronze en 2017 et 2018.

Grâce à cette médaille d'argent obtenue à Noursoultan, Pino a qualifié Cuba pour les JO dans la catégorie des130 kg en lutte gréco-romaine. Combattant cette saison en lutte libre, il tentera d'obtenir ce weekend la qualification de son pays dans une seconde catégorie de poids ; il a décroché une médaille de bronze la semaine dernière.

Le médaillé d'argent des panaméricains 2020 Amarveer DHESI (CAN) est également attendu ; il fut champion du monde des juniors en 2014.

Photo d'Erica WIEBE (CAN). 

Lutte féminine
Qualifiés : États-Unis (68kg, 76kg)

50 kg
Cette catégorie affichera la championne du monde Jessica Anne Marie MACDONALD (CAN), également médaillée de bronze des mondiaux 2011 et 2013.

La vice-championne du monde 2018 Sarah HILDEBRANDT (USA) secouera le prunier des 53kg pour son année de passage dans cette catégorie olympique. Elle est championne des Jeux panaméricains 2019 et détient quatre médailles d'or des championnats.

Trois médaillées de la semaine dernière sont inscrites pour les qualificatifs : la médaillée d'argent Carolina CASTILLO HIDALGO (COL) et les médaillées de bronze Kamila BARBOSA VITO DA SILVA (BRA) et Jacqueline Del Rocio MOLLOCANA ELENO (ECU).

La championne 2019 du championnat panaméricain et médaillée d'argent des Jeux la même année Yusneylis GUZMAN LOPEZ (CUB) sera également présente.

53 kg
La championne du monde 2019 des 55kg Jacarra WINCHESTER (USA) descend elle aussi d'une catégorie et est inscrite en 53kg.

Elle y affrontera d'autres athlètes talentueuses telles que les médaillées d'anciens championnats panaméricains Samantha Leigh STEWART (CAN), Lianna de la Caridad MONTERO HERRERA (CUB) et Luisa Elizabeth VALVERDE MELENDRES (ECU).

Stewart avait remporté le titre en 2016 et ce weekend marque sa première participation à un événement continental depuis.

Médaillée de bronze des Jeux en 2019, Montero rejoindra les tapis d'Ottawa fraîchement médaillée d'argent du championnat 2020.

C'est Valverde, médaillée mondiale de bronze cadet en 2011, qui a décroché le titre cette année.

57 kg
En tête d'affiche de cette catégorie, la championne olympique de Rio 2016 Helen MAROULIS (USA), dont c'est la première participation à un événement panaméricain depuis 2012. Elle est championne du monde 2015 et 2017 et a fait l'impasse sur la saison 2019 pour mieux se préparer à cette année olympique.

Présentes également, la championne du monde en titre et médaillée de bronze 2016 Linda MORAIS (CAN), la championne panaméricaine 2019 Lissette Alexandra ANTES CASTILLO (ECU) et, médaillée de bronze la semaine dernière pour le Venezuela, Betzabeth Rebeca SARCO COLMENAREZ (VEN).

62 kg
Au sommet du tableau des inscriptions pour cette catégorie, la double médaillée olympique de bronze et médaillée mondiale de bronze 2017 Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL), septième place la semaine dernière.

Michelle Christina FAZZARI (CAN), elle aussi médaillée mondiale (le bronze en 2017), sera sur les tapis d'Ottawa.

Kayla MIRACLE (USA), titrée aux Jeux panaméricains 2019, représentera les USA plutôt que la récente championne panaméricaine winner Mallory VELTE.

68 kg
Deux médaillées mondiales de bronze sont inscrites en 68kg, Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN) et Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB).

Lappage est médaillée mondiale d'argent 2018 et cette semaine marque sa première participation à un événement panaméricain senior ; elle tentera de qualifier son pays pour Tokyo.

Récemment médaillée d'argent, Sanchez arrive à Ottawa auréolée de trois médailles mondiales, l'or des U23 2018, l'argent junior et le bronze des U23 2017.

Les affronteront dans la catégorie la championne des panaméricains 2020 Yanet Ursula SOVERO NINO (PER) et la médaillée de bronze Maria Jose ACOSTA ACOSTA (VEN).

Les USA sont déjà qualifiés dans cette catégorie grâce au titre mondial remporté par Tamyra MENSAH-STOCK à Noursoultan.

76 kg
Autre championne olympique présente sur les tapis d'Ottawa ce weekend, Erica WIEBE (CAN) est inscrite dans la catégorie des 76kg. Elle est également médaillée mondiale de bronze 2018.

Talent prometteur, la championne du monde des juniors et des U23 2019 Milaimys de la Caridad MARIN POTRILLE (CUB), qui a fait épreuve de force la semaine dernière pour se contenter de la cinquième place.

Marin a chuté lors en combat pour la médaille de bronze face à la médaillée mondiale d'argent 2014 Aline DA SILVA FERREIRA (BRA), qui sera sur les tapis d'Ottawa dans quelques jours.

Elles y retrouveront la médaillée de bronze du championnat panaméricain 2020 Andrea Carolina OLAYA GUTIERREZ (COL).

Les USA sont également déjà qualifiés dans cette catégorie, grâce au titre décroché par Adeline GRAY lors des mondiaux 2019 - son cinquième titre mondial.

Photo de Gabriel ROSILLO KINDELAN (CUB). 

Lutte gréco-romaine
Qualifié : Cuba (67 kg, 130 kg)

(en cours de traduction)

60 kg
There are multiple Pan American champions that will compete for a qualification spot at 60 kg, including 2020 champion Dicther Hans TORO CASTANEDA (COL), 2019 champion Luis Alberto ORTA SANCHEZ (CUB) and 2015 and 2019 Pan Am Games champion Andres Roberto MONTANO ARROYO (ECU).

Also competing is 2019 Pan Am Games bronze medalist Ildar HAFIZOV (USA) and 2020 bronze medalists Jancel Miguel PIMENTEL GONZALEZ (DOM) and Emerson Isaias FELIPE ORDONEZ (GUA).

67 kg
There are three 2020 Pan American Championships medalists returning to competition this weekend.

Joilson DE BRITO RAMOS JUNIOR (BRA) won silver at 72 kg last weekend and will move down to 67 kg this weekend.

Cristhian Alberto RIVAS CASTRO (ECU) and Alejandro SANCHO (USA), who each won bronze at the championships are scheduled to compete in the Olympic Qualifier.

The 2020 Pan Am champ Ismael BORRERO MOLINA (CUB) will not compete as he already qualified Cuba for Tokyo after winning gold at the 2019 Worlds. Borrero is a 2016 Olympic champion and also won the 2015 World title.

77 kg
Yosvanys PENA FLORES (CUB) and Patrick SMITH (USA) traded wins at the 2020 Pan American Championships, with Smith winning the matchup in pool action and Pena ultimately claiming the title over Smith in the finals.

Pena also won the 2019 Pan American Championships, and later that year, Smith emerged with gold at the 20019 Pan American Games.

Both will wrestle again this weekend.

Also expected to compete is 2020 Pan Am bronze medalist Wuileixis de Jesus RIVAS ESPINOZA (VEN), who is a 2019 Pan Am Games runner-up.

87 kg
Bringing World medals to the weight is Daniel GREGORICH HECHAVARRIA (CUB), who is a 2018 U23 silver medalist and 2019 U23 bronze winner. Last week, he finished fifth at the Pan Am Championships, forfeiting in the bronze match.

Winning the 2020 Pan Am title was Josef RAU (USA. En route to his win last week, Rau defeated 2019 Pan Am Games champion Luis Eduardo AVENDANO ROJAS (VEN), who will also wrestle in the Qualifier.

Two other 2020 Pan Am medalists will compete, including silver medalist Carlos Andres MUNOZ JARAMILLO (COL) and bronze medalist Lesyan Osvaldo COUSIN OTOMURO (JAM).

97 kg
We will likely see another entertaining rivalry at 97 kg as the 2020 Pan Am champion G’Angelo HANCOCK (USA) and 2020 runner-up Gabriel Alejandro ROSILLO KINDELAN (CUB) will be back at it this weekend.

Similar to Pena and Smith at 77 kg, Hancock and Rosillo went head-to-head twice in the Pan Am Championships, with Rosillo winning in the pool action but Hancock getting the victory in the finals.

Both own age-group World medals with Rosillo claiming gold at the 2019 Junior Worlds and Hancock owning bronze from the 2016 Junior Worlds.

Another World medalist in the mix is Kevin MEJIA CASTILLO (HON), who finished fourth at the Pan Am Championships. Defeating Mejia in the bronze match was Luillys Jose PEREZ MORA (VEN), who is also registered for this weekend.

130 kg
Two World medalists highlight the field in Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI) and Adam COON (USA).

Acosta won bronze at the 2017 World Championships, and Coon earned silver in the 2018 Worlds.

The American is fresh off producing a silver medal at the 2020 Pan Ams, while Acosta entered the event but did not compete.

Both 2020 Pan Am bronze winners are registered: Leo Dalis SANTANA HEREDIA (DOM) and Moises Salvador PEREZ HELLBURG (VEN).

Cuba is already qualified at the weight, thanks to a silver medal from Oscar PINO HINDS at the 2019 World Championships. This weekend, Pino will compete in freestyle in attempt to qualify Cuba for the Olympic Games at 125 kg.

 

#WrestleOslo

#WrestleOslo: Gray Remporte le 6e Titre Mondial alors que l'Adolescent Fujinami est à la Hauteur

By Ken Marantz

OSLO, Norvège (6 octobre) -- Alors qu'Adeline GRAY (USA) maintenait son emprise sur le titre féminin des 76 kg en remportant une sixième médaille d'or mondiale, un record américain, l'adolescente Akari FUJINAMI (JPN) a réalisé une performance en or bien au-delà de son âge.

Gray a été contraint de se rallier avant d'obtenir un tomber de dernière seconde sur Epp MAEE (EST) lors de la finale des 76 kg pour couronner une cinquième journée historique d'action aux Championnats du Monde à Oslo mercredi.

"Je suis une lutteuse intelligente et je m'adapte et c'est ce que font les lutteurs intelligents – faire des ajustements à mi-match", a déclaré Gray. "Mon entraîneur m'a aidé à comprendre où était ma puissance et a trouvé quelques positions où est vraiment ma force."

Fujinami, une dynamo de 17 ans qui fait ses débuts internationaux seniors, a volé la vedette à l'arena Jordal Amfi en se précipitant vers son quatrième tomber technique consécutif - le tout sans concéder un point - pour remporter la médaille d'or des 53 kg en écrasant Iulia LEORDA ( MDA).

La Moldavie, refusée initialement par Fujinami, a obtenu sa toute première championne du monde féminine lors de la finale suivante, lorsque Irina RINGACI (MDA) a remporté une victoire 8-6 sur Miwa MORIKAWA (JPN) en 65 kg dans un affrontement entre les championnes juniors actuelles et passées.

 

 

 

« Ici aussi bien qu'aux championnats du monde junior, nous avons une petite équipe, seulement trois filles ont voyagé en Norvège, et deux sur trois ont remporté des médailles, a dit Ringaci. "Nous avons écrit l'histoire de notre pays."

Le Japon a remporté l'autre titre féminin en jeu, lorsque la championne du monde cadet 2019 Remina YOSHIMOTO (JPN) est remontée en finale des 50 kg pour vaincre la médaillée de bronze olympique de Tokyo Sarah HILDEBRANDT (USA) 5-3.

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) célèbre après avoir remporté son sixième titre mondial record. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Deux jours après que Jordan BURROUGHS (USA) a rejoint Gray en tant que quintuple champion du monde en remportant l'or en 79 kg en libre, elle est redevenue la seule leader américaine en remportant un sixième titre.

"Très bonne sensation", a déclaré Gray. "Mieux que cinq fois est six. Le sixième, ça fait du bien. Jordan me poursuit toujours. Alors c'est bien."

La victoire, cependant, n'était jamais une chose sûre jusqu'à la dernière minute.

Maee, qui avait déjà perdu contre Gray aux Championnats du Monde 2014 et 2018, semblait avoir trouvé la bonne stratégie pour imiter Aline ROTTER FOCKEN (GER), qui avait assommé l'Américaine en finale des Jeux olympiques de Tokyo en août.

Après avoir gagné un point d'activité, Maee a marqué sur le bord avec un high ankle pick, qui est devenu une avance de 4-0 après un défi infructueux de l'appel. En deuxième période, Gray s'est inscrit au tableau d'affichage en intimidant Maee pour 2.

Avec 42 secondes restantes, Gray a pris la tête sur critères avec une mise à terre au compteur. Elle a ensuite ajouté au décompte avec une exposition par blocage de bras à 2 points. Il semblait qu'elle allait manquer de temps, mais elle a continué à appliquer la pression et a réussi un tomber à deux secondes de la fin.

"J'aurais pu terminer le dernier coup un peu mieux", a déclaré Maee. "C'est difficile de parler de ces choses juste après le match, mais il se passe encore beaucoup de choses ici [dans la tête]. En première période, je pensais vraiment avoir le contrôle, mais à ce niveau, une erreur compte tout.

Adeline GRAYAdeline GRAY (USA) et Epp MAEE (EST) ont été impliqués dans une bataille tendue lors de la finale des 76 kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Gray a ajouté aux titres mondiaux qu'elle a remportés en 2012, 2014, 2015, 2018 et 2019, lui donnant un total de huit médailles mondiales. Le fait que sa dernière médaille d'or soit venue avec des tomber dans les quatre matchs s'ajoutait à son exaltation.

« Combien de fois avez-vous réussi à vous frayer un chemin vers le titre mondial ? » dit Gray. "J'étais tellement jalouse quand Helen [MAROULIS] l'a fait, ou Yui [SUSAKI] faisant 42-0 aux Jeux Olympiques. Je veux dire que c'est la domination. C'est le pouvoir. C'est la lutte dynamique et ne pas laisser les gens marquer. Avoir quatre titres dans un championnat du monde , je n'ai jamais fait ça."

Gray a réussi l'exploit malgré des problèmes avec le redressement rapide en essayant de se préparer pour Oslo si peu de temps après les Jeux olympiques.

« C'était une lutte tous les jours et mes entraîneurs me parlaient d'y participer », a déclaré Gray. "C'est juste trop court pour faire face à tout ce qui s'est passé."

Alors que le Japon n'a pas inscrit ses olympiens, qui comprenaient quatre médaillées d'or féminines, ni la Chine du tout, Gray était parmi tous les médaillés américains sauf un qui s'est engagée à participer à Oslo.

"Ce genre de bourdonnement est resté pendant les Jeux olympiques parce que 14 jours plus tard, nous devions décider si nous devions faire ce monde ou non", a déclaré Gray. "Surtout quand nous avons vu la composition  et combien de n ° 1 n'étaient pas là. J'ai admiré [l'entraîneur américain] Terry [STEINER] et j'ai demandé pourquoi nous envoyions nos n ° 1. Donc c'était juste beaucoup de décisions sur le chemin.

"Je suis contente que nous ayons fait cela, mais c'est difficile et je ne le recommanderais pas."

Akari FujinamiAkari FUJINAMI (JPN) a battu ses adversaires 41-0 en route vers le titre des 53kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Fujinami, championne du monde cadet 2018, est venue à Oslo au milieu d'une montagne de battage médiatique et d'attentes élevées, malgré le fait que ses seuls autres tournois de niveau senior étaient les deux championnats nationaux de l'année dernière qui ont servi de qualifications pour les Championnats du Monde.

Fujinami a remporté les deux, battant une double championne du monde et une médaillée d'argent mondiale en cours de route. Elle n'a plus perdu depuis la finale des championnats nationaux du secondaire de 2017 et, en ajoutant les quatre victoires à Oslo, a maintenant une séquence de 83 victoires consécutives.

"Je me sens incroyable, je suis tellement reconnaissante, merci à ma famille, mes amis, mes coéquipiers, les gens qui m'ont soutenue", a déclaré Fujinami en anglais, avant de poursuivre ses commentaires d'après-match en japonais.

En finale, Fujinami a bombardé Leorda avec un barrage de mises au sol rapides comme l'éclair, mettant fin à une déroute 10-0 avec une exposition de 2 points à 2:14.

Fujinami avait dit avant le tournoi qu'elle se sentait excitée au lieu d'être nerveuse, et c'est ainsi qu'elle décrivait ses sentiments avant la finale.

"Tout le monde dit que j'ai 17 ans et que je suis jeune, mais en pensant à tout le temps que j'ai consacré à la lutte jusqu'à présent, je pense que le temps que j'ai passé à penser à la lutte n'a pas été perdu", a-t-elle déclaré. "Je pense que la raison [d'être excité] était à quel point j'étais confiante sur le tapis."

Avec la victoire unilatérale, Fujinami a remporté quatre victoires sur un score combiné de 41-0.

"Je ne pense pas vraiment à ne pas abandonner un point", a-t-elle déclaré. "Je garde seulement à l'esprit de continuer à attaquer. Et cela ne fait que conduire à ces résultats."

Lorsqu'on lui a demandé si l'une de ses victoires se démarquait des autres, elle a répondu: "Vraiment, toutes ont laissé une impression. C'est une première expérience pour moi. Tous les matchs resteront en mémoire. Je suis vraiment heureuse de pouvoir participer sur cette étape. Je veux vraiment revenir à cette étape et gagner à nouveau plusieurs fois. "

Fujinami, qui est entraînée par son père au lycée Inabe Gakuin dans la préfecture de Mie au centre du Japon, a déclaré qu'elle avait reçu les encouragements de ses camarades de classe.

"Avant la finale, notre professeur a envoyé une vidéo de tout le monde ensemble disant 'Ganbare (combat fort) ! Cela m'a fait vraiment plaisir", a-t-elle déclaré. "Cela m'a fait sentir qu'ils étaient vraiment derrière moi et que je devais gagner pour eux."

Akari FujinamiAkari FUJINAMI (JPN) a remporté le titre mondial lors de ses débuts en senior. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Pour l'avenir, Fujinami est prête à affronter la championne olympique de Tokyo 53 kg Mayu MUKAIDA (JPN) dans sa quête pour se rendre aux Jeux Olympiques de Paris 2024. L'or à Oslo ne fait qu'ajouter à sa confiance.

"Mukaida est une lutteuse vraiment forte", a déclaré Fujinami. "Depuis que je suis petite, je l'admire. Elle est forte, mais je suis absolument déterminée à être celle qui ira à Paris [en 2024]. Quand le moment sera venu de l'affronter, je veux absolument gagner."

Leorda, médaillée de bronze européenne cette année, a rejoint Ringaci en tant que première femme médaillée mondiale de Moldavie, bien qu'elle ne devienne pas la première à monter sur la plus haute marche du podium.

Pourtant, une médaille d'argent est un accomplissement remarquable pour un lutteur qui n'était jamais placé plus haut que septième lors de sept championnats du monde précédents.

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA) est devenue la première championne du monde de lutte féminine de son pays. (Photo: UWW / Martin Gabor)

En 65 kg, Ringaci, 20 ans, s'est imposée en luttant dans un match tactiquement fort, repoussant continuellement l'agressif championne du monde junior 2019 Morikawa et marquant aux compteurs.

Après que Ringaci a marqué deux mise à terre en première période, Morikawa a finalement percé avec une mise à terre avec rammassement de jambe pour commencer la seconde. Mais Ringaci a récupéré 4 points cruciaux pour prendre l'avantage 8-2, puis a tenu bon alors que Morikawa a marqué deux mises à terre en fin de match.

"Tous les matchs ont été difficiles", a déclaré Ringaci. "Les filles japonaises sont les meilleures au monde en lutte féminine, donc c'était vraiment difficile de lutter en finale, surtout de gagner."

Ringaci a failli perdre sa chance d'entrer dans l'histoire de son pays lorsqu'elle a mené 8-2 lors de sa demi-finale contre Mimi HRISTOVA (BUL), seulement pour utiliser un contre pour inverser la tendance et marquer un tomber.

"C'est vraiment émouvant", a déclaré Ringaci. "Je n'ai pas de mots pour l'expliquer. Je suis juste vraiment heureuse."

Ringaci a eu toute une année, remportant les titres européens senior et U23 avant de remporter la couronne mondiale junior il y a deux mois à Ufa, en Russie. Ses seules erreurs ont été aux deux qualifications olympiques et aux juniors européens.

Elle a déclaré qu'elle ne prévoyait pas de viser une "triple couronne" aux championnats du monde des moins de 23 ans le mois prochain en Serbie.

"Je pense que j'ai montré un assez bon résultat aux championnats du monde seniors, donc je vais donner la monnaie à quelqu'un d'autre pour lutter aux championnats du monde U23", a déclaré Ringaci.

YoshimotoRemina YOSHIMOTO (JPN) a récupéré le titre mondial des 50 kg pour le Japon. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Les olympiens japonais ayant choisi de ne pas essayer de faire partie de l'équipe à Oslo, Yoshimoto a profité d'une rare chance de concourir au niveau senior en 50 kg, où la médaillée d'or de Tokyo Susaki est devenue un incontournable.

En finale, Hildebrandt, médaillée d'argent du monde 2018 en 53 kg, a pris une avance de 3-0 sur un point d'activité et une exposition de 2 points au compteur, avant que Yoshimoto ne réduise l'écart avec une mise à terre pour mettre fin à la première période.

"C'est une vétéran, et je peux sentir sa forte détermination", a déclaré Yoshimoto d'une voix douce. "Mais j'étais déterminée à ne pas perdre et à me battre jusqu'au bout, et c'était bien de l'avoir fait."

Yoshimoto est allée de l'avant sur critères avec une sortie, puis a remporté la victoire avec une exposition de 2 points pour une course sauvage dans laquelle les deux lutteuses avaient une prise de cheville ou de cuisse.

"Je n'étais pas capable d'attaquer beaucoup, mais je pouvais l'arrêter quand j'en avais besoin, et j'obtenais des points quand je le pouvais", a déclaré Yoshimoto. "Je suis arrivée en douceur à la finale, mais la finale n'a pas été si facile.

"J'avais confiance en ma force pendant le match, et en deuxième période, je pensais que je voulais vraiment que ma main soit levée à la fin."

La capacité de Yoshimoto à tenir le coup dans la cocotte minute qu'est un championnat du monde découle de son appartenance à l'équipe de l'Université de Shigakkan, la centrale électrique qui a produit d'innombrables champions du monde et olympiques, dont beaucoup s'y entraînent encore après avoir obtenu leur diplôme.

"J'ai reçu des conseils de beaucoup de gens, Risako [KAWAI], Yukako [KAWAI], Eri [TOSAKA]", a déclaré Yoshimoto. "Risako et Yukako m'ont toujours aidé avec les techniques. Que j'aie pu faire bon usage de ce que j'ai appris, je le vois comme une façon de les honorer."

Interrogée sur le fait de renverser Susaki du perchoir des 50 kg, Yoshimoto a déclaré: "Je continuerai à m'entraîner et à travailler pour devenir plus forte non seulement physiquement, mais techniquement et émotionnellement. Nous nous affronterons probablement un jour, alors d'ici là, je veux devenir plus forte et la défier ."

Samar HAMZASamar HAMZA (EGY) est devenue la première médaillée égyptienne senior aux Championnats du Monde. (Photo: UWW / Martin Gabor)

Dans les matchs pour la médaille de bronze, Samar HAMZA (EGY) a ajouté l'Egpyte à la liste des pays avec une femme médaillée mondiale lorsqu'elle est devenue la première du pays avec une victoire 2-1 sur Kiran GODARA (IND) en 76 kg.

Hamza, quadruple champion d'Afrique et double olympien, a marqué une mise à terre avec rammassement de jambes en première période et a réussi à tenir le coup pour remporter la victoire historique.

Hamza, le produit d'un programme de bourses UWW pour aider les futurs lutteurs dans les pays émergents, a connu l'un des combats les plus attrayants des Jeux olympiques de Tokyo lorsqu'elle a perdu 16-12 au premier tour contre Natalya VOROBIEVA (ROC).

La double médaillée d'argent asiatique Aiperi MEDET KYZY (KGZ), qui a terminé cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo, a remporté sa première médaille mondiale avec une défaite 12-1 de la championne d'Europe U23 2018 Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR) pour l'autre bronze en 76 kg.

Medet Kyzy a terminé une deuxième mise à terre avec trois rouleaux des jambes en lacet pour mettre fin à la procédure à 1:39.

En 53 kg, Katarzyna KRAWCZYK (POL) a refusé l'offre de Luisa VALVERDE (ECU) de devenir la toute première médaillée mondiale de son pays quel que soit le sexe lorsqu'elle a réussi un lancer de bras à 4 points pour une victoire 7-1..

Cette victoire a donné à Krawczyk, médaillée de bronze européenne en 2018, sa première médaille mondiale après deux cinquièmes places lors de cinq championnats du monde précédents remontant à 2011.

L'autre médaille de bronze est revenue à la championne panaméricaine 2016 Samantha STEWART (CAN), qui n'a laissé aucune chance à la médaillée de bronze du monde U23 2018 Khrystyna BEREZA (UKR) en la faisant reculer sur le tapis et en assurant un tomber à 1:59.

DolgorjavOtgonjargal DOLGORJAV (MGL) a remporté une médaille de bronze en 50 kg. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

En 50 kg, Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) n'a pas eu peur de dominer la double vice-championne du monde Emilia VUC (ROU) pour un tomber technique de 10-0.

Dolgorjav, la médaillée d'argent des Monde 2018 cadet apparaissant à seulement sa cinquième épreuve de niveau senior, a pris une avance de 8-0 en première période lorsqu'elle a repoussé une prise de blocage tête pour une mise à terre et est immédiatement allée vers deux ceintures en pont, puis a ajouté une mise à terre.

En deuxième période, elle a marqué la mise à terre décisive sur un simple à 4:18 pour terminer l'Olympienne de Tokyo Vuc, lui refusant une troisième médaille mondiale deux jours seulement après son 28e anniversaire.

L'autre médaille de bronze des 50 kg est revenue à la double médaillée mondiale des moins de 23 ans Nadezhda SOKOLOVA, qui a réussi deux coups à 4 points dans un tomber technique de 12-2 sur Bohdana KOKOZEI YASHCHUK (UKR).

Sokolova a utilisé une prise de blocage de tête pour son premier tir à 4 points, puis a ensuite largué l'Ukrainienne avec un portage de pompier pour terminer le match à 2:29.

En 65 kg, Forrest MOLINARI (USA) est finalement montée sur le podium des médailles après deux précédentes cinquièmes places en écrasant la médaillée d'argent olympique de Rio 2016 Maryia MAMASHUK (BLR) avec un tomber technique de 12-1 à 4:50.

Johanna MATTSSON (SWE) a décroché sa deuxième bronze mondial, ajoutant à celle qu'elle a remportée en 2010, sans combattre lorsque Mimi HRISTOVA (BUL) a perdu l'autre match en 65 kg.

Podium 65kgLes quatre médaillées en 65kg aux championnats du monde d'Oslo. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

Jour 5 Résultats

Lutte Féminine

50kg (20 inscrites)
OR : Remina YOSHIMOTO (JPN) df. Sarah HILDEBRANDT (USA), 5-3

BRONZE: Nadezhda SOKOLOVA (RWF) df. Bohdana KOKOZEI YASHCHUK (UKR) by TF, 12-2, 2:29
BRONZE: Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) df. Emilia VUC (ROU) by TF, 10-0, 4:10

53kg (17 inscrites)
OR : Akari FUJINAMI (JPN) df. Iulia LEORDA (MDA) by TF, 10-0, 2:14

BRONZE : Katarzyna KRAWCZYK (POL) df. Luisa VALVERDE (ECU), 7-1
BRONZE : Samantha STEWART (CAN) df. Khrystyna BEREZA (UKR) by Fall, 1:59 (4-0)

57kg (17 inscrites)
Demi-finale : Helen MAROULIS (USA) df. Sae NANJO (JPN), 6-4
Demi-finale : Anshu MALIK (IND) df. Solomiia VYNNYK (UKR) by TF, 11-0, 3:54

59kg (17 inscrites)
Demi-finale : Akie HANAI (JPN) df. Maya NELSON (USA), 4-1
Demi-finale : Bilyana DUDOVA (BUL) df. Sarita MOR (IND), 3-0

65kg (19 inscrites)
OR : Irina RINGACI (MDA) df. Miwa MORIKAWA (JPN), 8-6

BRONZE : Johanna MATTSSON (SWE) df. Mimi HRISTOVA (BUL) by Def.
BRONZE : Forrest MOLINARI (USA) df. Maryia MAMASHUK (BLR) by TF, 12-1, 4:50

68kg (15 inscrites)
Demi-finale : Rin MIYAJI (JPN) df. Tamyra MENSAH STOCK (USA) by Fall, :20 (2-0)
Demi-finale :Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) df. Khanum VALIEVA (RWF), 3-3

72kg (14 inscrites)
Demi-finale : Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) df. Buse CAVUSOGLU TOSUN (TUR) by TF, 13-2, 5:44
Demi-finale : Masako FURUICHI (JPN) df. Anna SCHELL (GER), 6-2

76kg (18 inscrites)
OR : Adeline GRAY (USA) df. Epp MAEE (EST) by Fall, 5:58 (6-4)

BRONZE : Samar HAMZA (EGY) df. Kiran KIRAN (IND), 2-1
BRONZE : Aiperi MEDET KYZY (KGZ) df. Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR) by TF, 12-1, 1:37