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Coupe du monde gréco-romaine : L'Azerbaïdjan contre l'Iran pour le titre

By Vinay Siwach

BAKU, Azerbaïdjan (5 novembre) -- La Coupe du monde gréco-romaine à Baku a débuté avec la Turquie et l'Iran. Une bataille serrée s'est terminée avec la victoire de l'Iran, suivie d'une victoire sur le Kirghizstan pour obtenir une place en finale. Dans le Groupe A, l'Azerbaïdjan et l'équipe All-World se sont affrontés et ont terminé par 5 victoires chacun.  Au classement, l'Azerbaïdjan a battu l'équipe All-World 22 à 20. La Turquie et le Kirghizstan ont lutté pour une place dans le match de la 3/4ème place contre l'équipe All-World. La Turquie a battu le Kirghizstan 7-3.

Azerbaïdjan affrontera l'Iran pour le titre de la Coupe du monde tandis que la Turquie et l'équipe All-World s'affronteront pour la troisième place. L'action commencera à 17:00 heure locale à Baku.

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22:25 : Le dernier combat de la journée et le champion du monde U23 Fatih BOZKURT (TUR) épingle Erlan MANATBEKOV (KGZ) en 130kg pour donner à la Turquie une victoire 7-3 dans le duel.

22:20 : Metehan BASAR (TUR) l'a fait pour la Turquie. Sa victoire sur U. DZHUZUPBEKOV (KGZ) est la sixième du duel pour la Turquie qui affrontera l'équipe All-World pour le bronze.

22:05 : Drame tardif dans le combat des 87kg entre A. AZISBEKOV (KGZ) et Ali CENGIZ (TUR). Azisbekov menait 1-1 sur critères quand il a essayé de projeter Cengiz. A la fin de la mêlée, Azisbekov mène 3-3. La Turquie conteste l'appel et il semble que Cengiz a commis une faute de jambe. Le score est 4-1 et Azisbekov gagnera le combat avec ce score. Le Kirghizstan mène 5-3 avec deux combats restant.

21:52 : Le champion du monde Burhan AKBUDAK (TUR) avec deux énormes projections remporte une victoire par supériorité technique 9-0 sur Kalidin ASYKEEV (KGZ). Maintenant la Turquie a besoin d'une seule victoire pour être qualifiée pour le match de la médaille de bronze contre l'équipe All-World.

21:45 : Akylbek TALANTBEKOV (KGZ) a réussi à revenir sur Yuksel SARICICEK (TUR) en seconde période mais il s'incline 5-5 sur critères et la Turquie mène désormais 4-2. Deux victoires de plus pour eux pour confirmer la place dans le combat pour la médaille de bronze.

21:35 : Le Kirghizstan avait besoin de cette victoire mais Selcuk CAN (TUR) s'oppose à Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ) en 72kg avec une victoire 5-3 et la Turquie mène désormais le combat 3-2.

21:22 : Murat FIRAT (TUR) s'impose pour la Turquie. Il bat IBRAGIMOV Khalmurat (KGZ) 6-1 en 67kg et la Turquie égalise le duel 2-2 contre le Kirghizstan. 

21:10 : Ahmet UYAR (TUR) ramène une victoire en battant Kaly SULAIMANOV (KGZ) 5-1 en 63kg. La Turquie a maintenant un victoire contre deux pour le Kirghizstan. 

21:00 : Une avance 2-0 maintenant pour le Kirghizstan. Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ) bat Mukremin AKTAS (TUR) 6-1 et poursuit le bon départ pour le Kirggizstan. Les deux nations s'affrontent pour une place pour le combat de la médaille de bronze contre l'équipe All-World.

20:50 : Quel spectacle de la part de Taalaibek BEISHENBEK UULU (KGZ) qui fait rouler Ekrem OZTURK (TUR) pour un quatre point avant d'obtenir un gut pour faire 6-0. Un takedown lui donne la victoire 8-0.

20:40 : Maintenant pour le dernier match de la session. La Turquie affronte le Kirghizistan pour une place dans le match pour la médaille de bronze contre All-World. Nous commençons paEV (AZE) 5-2 et maintenant l'équipe All-World a une chance de gagner. En 130kg, Mantas KNYSTAUTAS (UWW) doit épingler Sabah SHARIATI (AZE).r les 55kg avec Taalaibek BEISHENBEK UULU (KGZ) contre Ekrem OZTURK (TUR).

Le match aurait pu tourner en faveur de l'équipe All-World si Joni KHETSURIANI (UWW) avait marqué un point contre Hasrat JAFAROV (AZE). Un cas de si et de mais, mais finalement c'est l'Azerbaïdjan qui se qualifie pour la finale.

20:30 : Mantas KNYSTAUTAS (UWW) obtient la victoire 5-1 sur Sabah SHARIATI (AZE) mais il ne parvient pas à l'épingler. Cela signifie que l'Azerbaïdjan se qualifiera pour la finale sur la base des points de classement. Les deux équipes ont eu cinq victoires mais l'Azerbaïdjan a 22 points de classement contre 20 pour l'équipe All-World.

20:15 : Nikoloz KAKHELASHVILI (UWW) ajoute du drame à ce duel. Il bat Arif NIFTULLAY

20:07 : L'équipe All-World peut-elle faire un retour ? Alex KESSIDIS (UWW) bat Murad AHMADIYEV (AZE) 3-2 pour porter le score à 5-3. L'équipe All-World doit gagner les deux combats restants par supériorité technique ou par chute. 

20:00 : Dans une revanche des Championnats du Monde, Jalgasbay BERDIMURATOV (UWW) lutte contre Rafig HUSEYNOV (AZE) en 82kg. Berdimuratov abandonne le premier par terre mais s'en sort rapidement. Berdimuratov prend l'avantage dans la deuxième période. Huseynov parvient à obtenir un lift et une projection mais elle n'est pas comptabilisée. L'Azerbaïdjan conteste et la vérification confirme un contact à trois points et deux points pour Huseynov. Berdimuratov obtient un takedown mais Huseynov conteste à nouveau un leg four par Berdimuratov. Huseynov gagne 3-1. L'Azerbaïdjan mène maintenant 5-2.

19:42 : Sanan SULEYMANOV (AZE) avec une victoire très importante en 77kg sur Zoltan LEVAI (HUN). Les deux se sont échangés des passivités mais Suleymanov a obtenu le tour. Levai a tenté une projection désespérée à la fin mais Suleymanov l'a retourné dans ses propres attaques et a marqué 5 points par suplex.

19:30 : Le médaillé de bronze des championnats du monde Andrii KULYK (UWW) et le médaillé d'argent Ulvi GANIZADE (AZE) en 72kg maintenant. Ganizade obtient le premier avantage mais alors qu'il tente de soulever et de projeter Kulyk, il est plaqué au sol par Kulyk qui mène 2-1. Dans la deuxième période, Kulyk prend l'avantage mais ne parvient pas à se retourner. Mais un Ganizade fatigué se précipite pour un takedown mais ne parvient pas à contrôler et abandonne un takedown et un tour. Kulyk gagne 7-1 pour revenir dans l'équipe All-World.

19:23 : L'Azerbaïdjan a fait un grand pas vers la finale avec Hasrat JAFAROV (AZE) qui a battu Joni KHETSURIANI (UWW) 5-0 chez les 67kg. Cette victoire porte le score à 3-1 pour l'Azerbaïdjan. Le fait que Khetsuriani n'ait pas marqué de point nuit également aux chances de l'équipe All-World.

19:10 : Leri ABULADZE (UWW) et Taleh MAMMADOV (AZE) luttent maintenant en 63kg. Abuladze obtient le premier point pour  passivité de Mammadov. Mais il n'arrive pas à obtenir de tour. Mammadov obtient le point dans la deuxième période. Il mène 1-1 sur critères. Une troisième passivité du combat et va contre Mammadov. Abuladze ne peut toujours pas prendre l'avantage. Il a un peu plus d'une minute pour briser le critère de 1-1. Mammadov tient bon pour une victoire de 1-1.

19:00 : Une chute pour Aidos SULTANGALI (UWW) sur Murad MAMMADOV (AZE) chez les 60kg ! Une victoire cruciale pour l'équipe All-World car la chute leur donne cinq points de classement. En cas d'égalité 5-5, cette victoire peut s'avérer décisive.

18:50 : Cela ne se produit pas pour Nugzari TSURTSUMIA (UWW). Il se couche une nouvelle fois contre Eldaniz AZIZLI (AZE). Une passivité pour Azizli et il obtient ensuite un turgut wrenchn à deux points avant un jet pour quatre points. Un gut wrench pour terminer le combat 9-0.

18:45 : L'heure est venue pour l'Azerbaïdjan contre All-World. Le premier combat en 55kg est celui d'Eldaniz AZIZLI (AZE) contre Nugzari TSURTSUMIA (UWW).

18:42 : Une énorme victoire pour Aliakbar YOUSOFI (IRI). Il épingle Erlan MANATBEKOV (KGZ) en 130kg pour compléter la déroute 8-2 du Kirghizistan.

18:35 : C'était un suspense. Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI) menait Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ) 3-1 jusqu'à la dernière minute mais Balihamzehdeh réussit à marquer un takedown pour une victoire 3-3.

18:22 : En 87kg, Abolfazl CHOUBANI (IRI) et A. AZISBEKOV (KGZ) sont engagés dans un combat. Azisbekov prend l'avantage 1-0 pour un par terre et ensuite une exposition pour faire 3-0. Le Kirghizistan conteste pour une faute de jambe mais c'est propre. Choubani marque un point pour passivité mais Azisbekov obtient un quatre points et ensuite un takedown pour gagner 9-2.

18:10 : La première défaite pour l'Iran dans ce match. Kalidin ASYKEEV (KGZ) obtient un lift inversé pour deux points de par terre contre Mohammadhossein MAHMOODI (IRI) à 82kg. L'Iran conteste la décision mais le renvoi montre qu'il s'agit en fait de quatre points. Asykeev gagne 6-1.

18:00 : Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) avec une victoire 7-1 sur Akylbek TALANTBEKOV (KGZ) en 77kg. Un quatre-points dans cette victoire car Mokhtari a produit une rotation complète dans cette projection.

17:50 : Amir ABDI (IRI) confirme la place en finale pour l'Iran. Il bat Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ) en 72kg et avec cela, l'Iran va essayer de gagner le titre dimanche.

17:37 : Seyed SOHRABI (IRI) est inarrêtable ici à Bakou. Il force la première passivité du combat contre Khalmurat IBRAGIMOV (KGZ) et obtient ensuite trois tours pour mener 7-0. Ibragimov l'attrape dans le tour pendant le quatrième tour pour obtenir deux points au tableau et cherche un pin mais la tête de Sohrabi était en dehors de la zone. Le Kirghizistan a contesté cette décision mais a perdu. Un lock pour un takedown confirme une victoire 10-2 pour Sohrabi.

17:30 : Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) et Kaly SULAIMANOV (KGZ) luttent en 63kg. Khoon Mohamadi utilise l'arm drag à la perfection. Il marque un mouvement à quatre points avant d'ajouter de nombreux stepouts. Sulaimanov tente un quatre désespéré mais échoue. Khoon Mohammadi gagne 12-1.

17:22 : Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) avec une victoire nette 5-0 sur Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ) et l'Iran mène 2-0. Cette victoire relâche la pression sur les lutteurs à venir car l'Iran a besoin d'une victoire supplémentaire pour écarter toute possibilité que la Turquie ou le Kirghizistan prennent sa place.

17:10 : L'Iran n'engage pas son équipe de réserve. Poya DAD MARZ (IRI) sortira pour le combat des 55kg contre Taalaibek BEISHENBEK UULU (KGZ). Dad Marz est appelé pour passivité dans la première période mais il se défend bien du par terre. Dad Marz marque un stepout pour faire 1-1 à la pause. Beishenbek Uulu ne peut pas défendre les tentatives de par terre de Dad Marz dans la deuxième période et abandonne quatre points. Un avertissement et deux points contre Beishenbek Uulu avant un stepout confirment la victoire 9-1 du lutteur iranien.

1700 : Bienvenue à la séance du soir de la Coupe du monde gréco-romaine. L'Iran et le Kirghizistan luttent. Ce dernier espère surprendre l'Iran et espère se qualifier pour la finale.

Fin d'une première session divertissante dans laquelle l'Iran a réussi à prendre le dessus sur la Turquie. Une victoire 6-4 a donné à l'Iran un avantage énorme et a pratiquement placé l'équipe en finale. La deuxième session commence à 17h00 heure locale.

L'Iran affronte le Kirghizstan avant que l'Azerbaïdjan ne reçoive l'équipe All-World. Le dernier match de la session du soir sera Turquie contre Kirghizstan.

11:50 : Osman YILDIRIM (TUR) et Aliakbar YOUSOFI (IRI) sont maintenant sur le tapis pour leur combat en 130kg. Yildirim mène 1-0 pour passivité et un tour fait 3-0. Mais Yousofi marque trois stepouts et un point contre Yildirim donne l'avantage 4-3 à Yousofi. Yildirim, aussi calme qu'il est, marque un takedown sur le bord et reprend l'avantage. Un point pour Yousofi pour la passivité de Yildirim mais le lutteur turc mène 5-5 sur critères et cela restera le score puisque Yousofi subit une défaite serrée.

11:40 : C'est simple pour la Turquie : Metehan BASAR (TUR) ne peut pas se permettre de perdre. Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI) a construit une avance de 4-0 mais Basar reçoit deux points pour avertissement. Basar a une minute pour marquer deux points et gagner. Mais Balihamzehdeh le tient à distance et gagne 4-2 et cette victoire confirme la victoire de l'Iran dans ce match.

11:32 : Quelques défis ont fait que le combat des 87kg entre Ali CENGIZ (TUR) et Hamidreza BADKAN (IRI) semblait interminable. Mais pour ce que ça vaut, Cengiz gagne le combat 11-2 et garde la Turquie dans la course. Cengiz renverse la position de par terre et obtient trois expositions ainsi qu'une faute de Badkan pour mener 8-2 à la fin de la séquence. Il gagne 11-2 dans la deuxième période.

11:10 : Le champion du monde Burhan AKBUDAK (TUR) gagne le deuxième pour la Turquie. Il était mené 3-0 à la pause, Alireza MOHMADIPIANI (IRI) ayant obtenu le premier point et le tour. Mais Akbudak marque un takedown pour commencer la deuxième période avant que Mohmadipiani ne soit appelé pour passivité. Akbudak obtient deux tours à partir de là pour mener 7-3. Un takedown tardif de Mohmadipiani mais Akbudak gagne 7-5 en 82kg. 

10:55 : Le médaillé de bronze des Championnats du monde, Yunus BASAR (TUR), ramène un point pour la Turquie. Il menait Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) 2-0 à la pause mais Basar obtient le point de passivité dans la deuxième période. Mokhtari fuit la prise. L'arbitre ne l'annonce pas mais la Turquie conteste et le point est accordé à Basar. Le combat reprend en par terre d'où Basar marque un stepout. Un challenge de l'Iran qu'il perd. Basar gagne 6-2 pour mettre la Turquie sur le tableau.

10:45 : Seluk CAN (TUR) a une énorme responsabilité sur ses épaules. Il lutte contre Mohammadreza ROSTAMI (IRI) en 72kg avec l'espoir de faire tourner la situation pour son équipe. Mais Rostami mène 2-0 à la pause. Can se met en évidence par la passivité de Rostam dans la deuxième période. Mais il n'arrive pas à obtenir le tour. Rostami s'accroche pour une avance de 2-1 et la victoire. L'Iran a gagné 5 combats maintenant. Une victoire de plus la scellera.

10:35 : Luttant maintenant en 67kg, le champion du monde U20 et U23 pour l'Iran Seyed SOHRABI (IRI) contre Murat FIRAT (TUR). Sohrabi est l'un des talents les plus excitants du moment. Il commence par une vrille pour deux. Sohrabi frappe ensuite un quatre pour mener 6-0. La Turquie conteste l'appel mais les points sont maintenus. Sohrabi mène 7-0 avant qu'un stepout ne lui donne la victoire 8-0. Un autre combat dans lequel la Turquie ne marque pas de point. Cela pourrait leur nuire plus tard.

10:30 : Avec une avance de 2-0, l'Iran va chercher à conclure. Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) et Ahmet UYAR (TUR) luttent chez les 63kg et c'est Khoon Mohammadi qui marque quatre stepouts dans les deux premières minutes. Il obtient un takedown pour mener 6-0 avant de terminer le combat avant la pause avec un gut wrench. L'Iran mène 3-0.

10:15 : Kerem KAMAL (TUR) et Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) en 60kg dans un combat de revanche. Mohsen Nejad menait son combat contre Kamal aux Championnats du Monde de Belgrade avant que Kamal ne le cloue au sol. Ici à Bakou, Mohsen Nejad sort en attaquant du par terre et obtient le gut wrench avant que l'exposition ne lui en donne deux autres. Kamal conteste le deuxième appel. Défi perdu. Dans la deuxième période, Kamal réussit à obtenir un lift inversé pour deux pour faire 6-3. Mais il donne aussi deux points et c'est 8-3. Trois points de sortie pour Kamal mais il ne parvient pas à couvrir l'avance et perd 8-6.

10:10 : Ekrem OZTURK (TUR) et Poya DAD MARZ (IRI) est le premier combat de la Coupe du Monde en 55kg. Ozturk prend l'avantage avec un point de passivité. Il ne parvient pas à obtenir un tour en par terre. En deuxième période, Dad Marz prend l'avantage avec un point de passivité. Il ne parvient pas non plus à obtenir un tour en par terre. Dad Marz gagne 1-1 malgré la troisième passivité contre lui. Une victoire énorme pour l'Iran.

10:00 : Bienvenue à la première session de la Coupe du monde gréco-romaine ici au Baku Sports Hall. Nous avons une configuration à un tapis pour la Coupe du Monde. L'Iran et la Turquie s'affrontent maintenant.

#JapanWrestling

Kinjo décroche un quatrième titre mondial, mais il ne fera pas partie de la série des sœurs

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (26 mai) -- Ce n'est peut-être pas Paris, mais mais vu ce qu'il a fallu à Risako KINJO pour y arriver, Tirana, la capitale albanaise, fera très bien l'affaire.

Déjà privée d'une chance de remporter une troisième médaille d'or olympique, Kinjo a créé sa propre chance de consolation en obtenant une chance de remporter le quatrième titre mondial de sa carrière en se qualifiant pour l'équipe du Japon aux championnats du monde des catégories de poids non olympiques de cet automne.

Le seul inconvénient pour Kinjo est que sa jeune sœur Yukako TSUNEMURA ne l'accompagnera pas en tant que compétitrice, ce qui signifie qu'il n'y aura pas de répétition de leur double fratrie aux Jeux olympiques de Tokyo de 2021, où elles avaient remporté des médailles d'or ensemble sous leur nom de jeune fille KAWAI.

Kinjo a eu besoin d'une victoire spectaculaire à la dernière seconde dans un match de barrage contre Sakura ONISHI, 18 ans, pour s'assurer un billet pour les championnats du monde non olympiques qui se tiendront du 28 au 31 octobre à Tirana en catégorie 59 kg.

jpnRisako KINJO célèbre sa victoire dans l'épreuve éliminatoire des 59 kg sur l'adolescente Sakura ONISHI. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Cette victoire est venue venger une défaite plus tôt dans la journée contre la championne du monde U17 de 2023, Onishi, lors de la Meiji Cup All-Japan Championships - la deuxième des deux épreuves qualificatives nationales pour Tirana, qui s'est tenue du 23 au 26 mai à Tokyo - et a permis d'organiser le match de barrage.

"Mon désir d'aller aux championnats du monde était si fort", a déclaré Kinjo. « Si je ne le faisais pas, je le regretterais l'année suivante. C'était une situation désespérée."

Tsunemura, dont le mariage le jour du Nouvel An a commencé de manière inquiétante lorsqu'un tremblement de terre dévastateur a frappé sa préfecture quelques heures plus tard, a vu sa tentative en 65 kg se terminer par une défaite en quart de finale contre Miwa MORIKAWA, qui a ensuite remporté le titre et un match de barrage pour avoir la chance de regagner l'or mondial qu'elle a gagné en 2022.

Le Japon sera également bien représenté dans les deux autres catégories de poids féminines, avec la nouvelle championne d'Asie Moe KIYOOKA (55 kg) et la médaillée d'argent des Championnats du monde 2022 (68 kg) Ami ISHII (72 kg), toutes deux coéquipières à l'Université d'Ikuei, qui se sont qualifiées pour les éliminatoires.

Les anciennes sœurs Kawai ont connu des moments difficiles depuis leur double triomphe à Tokyo, où Risako a remporté l'or en 57 kg et Yukako a triomphé en 62 kg.

Après les Jeux olympiques, elles ont toutes deux pris du recul, Risako se mariant et donnant naissance à une fille en mai 2022. Au moment où elles reviennent sur le tapis, de formidables nouvelles venues sont apparues dans la course aux Jeux olympiques de Paris.

Tous deux sont tombés lors du processus de qualification - Kinjo contre la championne du monde des 57 kg, Tsugumi SAKURAI, et Tsunemura contre la médaillée de bronze des 62 kg, Sakura MOTOKI (également des lutteurs d'Ikuei). Tsunemura a également fait une tentative de longue haleine chez les 68 kg, mais n'a pas réussi non plus.

"Après les Jeux olympiques de Tokyo, je n'ai pas pu gagner pendant un certain temps", a déclaré Kinjo. « Cela m'a fait prendre conscience de l'importance de gagner aux Jeux olympiques."

Après son accouchement, Kinjo est revenue sur le tapis à la fin de 2022 en 59 kg pour préparer sa participation à Paris en 57 kg. Elle a remporté le titre lors des Championnats du Japon de la Coupe de l'Empereur cette année-là, mais sa candidature pour Paris s'est arrêtée lors de la Coupe Meiji 2023. Elle a également perdu un match de barrage en 59 kg pour les Championnats du monde de 2023.

En décembre de l'année dernière, Kinjo a conservé son titre en 59 kg à la Coupe de l'Empereur, ce qui lui a permis de se qualifier pour les Championnats d'Asie en avril dernier à Bishkek. Elle a remporté la médaille de bronze après avoir été battue 1-1 par la championne du monde Qi ZHANG (CHN) dans un quart de finale limité aux points d'activité.

En tant que championne de la Coupe de l'Empereur, Kinjo aurait automatiquement obtenu une place dans l'équipe pour les championnats du monde non olympiques avec une victoire à la Coupe Meiji. Mais Kinjo a été battue 8-4 en demi-finale par Onishi, au cours de laquelle elle a abandonné une clé de corps avant de 4 points. Lorsque Onishi remporta le titre, cela donna lieu à un nouveau match en éliminatoires.

Kinjo s'est enhardie en se rappelant le processus de qualification exténuant qu'elle a traversé pour se rendre aux Jeux olympiques de Tokyo, lorsqu'elle a dû endurer des combats classiques avec la quadruple championne olympique Kaori ICHO pour gagner sa place.

"Avant les éliminatoires, je me disais que les qualifications pour les Jeux olympiques de Tokyo étaient cent fois plus difficiles. Pour avoir vécu cela, rien ne semble difficile."

jpn2Risako KINJO repousse une tentative de takedown de Sakura ONISHI dans l'épreuve des 59 kg. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Onishi, actuellement en première année à la Nippon Sports Science University, où Icho est l'un de ses entraîneurs, a fait tout ce qu'elle pouvait, prenant une avance de 5-0 dans la première période avec deux takedowns, le second grâce à un beau ankle pick, et un point de pénalité pour une prise de genou illégale.

Onishi a ajouté un stepout pour commencer la deuxième période avant que Kinjo ne se fasse enfin remarquer, en passant par derrière pour un takedown et en ajoutant une exposition de 2 points pour réduire l'avance à 6-4. A partir de là, l'expérience a fait son œuvre pour la jeune femme de 29 ans qui a remporté deux médailles d'or consécutives aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et de Tokyo en 2021.

"À une minute de la fin, j'ai pensé que même si j'étais l'agresseur, ce serait à mon désavantage face à un adversaire qui est étudiant et très vif", a déclaré Kinjo. « Quand il restait 30 secondes, 20 secondes, je mettais tout en jeu pour aller aux championnats du monde."

À moins de 15 secondes de la fin, Kinjo a réussi à soulever la jambe et à exposer le dos d'Onishi à 8 secondes de la fin, ce qui lui a permis de prendre l'avantage 6-6 sur les critères. Mais Onishi est revenue sur ses pieds et, avec une charge puissante, a tenté un double-leg takedown qui a forcé Kinjo à sortir juste au moment où le temps a expiré. L'arbitre lui a donné 1 pour un stepout, mais après une attente angoissante pour la révision du challenge, il a été annulé car le pied de Kinjo n'était qu'à quelques centimètres du bord lorsque le chronomètre a atteint tous les zéros.

"Je n'avais pas de stratégie", a déclaré Kinjo. « Ayant lutté pendant plus de 20 ans, à mon âge, plus que le mouvement à utiliser ou la façon d'attaquer, le plus important est d'être prêt mentalement."

jpn3Miwa MORIKAWA, à droite, maintient la pression sur Yukako TSUNEMURA dans l'épreuve éliminatoire des 65 kg. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Deux jours plus tôt, sa sœur avait réussi un miracle similaire pour commencer sa course en 65 kg, mais n'avait pas réussi à faire durer la magie.

Tsunemura s'est vengée d'une défaite à la Coupe de l'Empereur contre Miyu YOSHIKAWA quand, comme Kinjo, elle a marqué une exposition sur un single leg dans les dernières secondes pour une victoire 5-4, après avoir abandonné un takedown décisif à 45 secondes de la fin.

Mais Tsumemura a déclaré avoir entendu son genou bouger pendant le match, et la douleur qui s'en est suivie l'a gênée dans sa défaite 5-1 en quart de finale contre Morikawa, qui a marqué trois stepouts dans la première période et a arrêté une tentative tardive front headlock roll pour une exposition de 2 points. Morikawa a ensuite remporté le titre, puis a battu l'Emperor's Cup et le champion d'Asie Mahiro YOSHITAKE 8-0 lors de l'éliminatoire mondial.

"Bien sûr, je voulais participer aux championnats du monde, mais ce tournoi visait surtout à effacer les souvenirs décevants de l'année dernière", a déclaré Tsunemura.

Une nouvelle année de célébrations et de calamités

Comme toutes les familles du Japon, le clan Kawai s'est réuni pour les fêtes de fin d'année dans la maison familiale de Kanazawa, dans la préfecture d'Ishikawa, sur la côte nord enneigée du Japon.

Le 1er janvier, Yukako et le combattant d'arts martiaux mixtes Toshinori TSUNEMURA se sont rendus au bureau municipal de la ville voisine de Tsubata et ont enregistré leur mariage.

Quatre heures plus tard, le sol s'est mis à trembler violemment.

Le tremblement de terre de magnitude 7 sur l'échelle d'intensité japonaise a fait plus de 200 morts et a causé des dégâts considérables aux habitations, aux bâtiments et aux infrastructures, aggravés par un tsunami et des incendies. Aujourd'hui encore, des milliers de personnes sont hébergées dans des abris temporaires.

"Je ne vais pas être désinvolte au point de dire aux gens : 'Je me bats avec acharnement, alors continuez à vous battre'", a déclaré M. Kinjo. « Les difficultés qu'ils rencontrent sont totalement différentes. De nombreuses maisons ont été détruites et les habitants ne peuvent plus y retourner. Quelqu'un près de chez nous venait de terminer la construction de sa maison et celle-ci a été endommagée.

"Mais si [ma victoire] peut leur donner de bonnes nouvelles et leur réchauffer le cœur, ne serait-ce qu'un peu, ce sera une bonne chose.."

Tsunemura espérait également stimuler l'esprit de sa ville natale.

"Le grand tremblement de terre a eu lieu en janvier, mais de nombreuses personnes ont souffert bien plus que moi", a-t-elle déclaré. Même si je perds, je pense qu'il y a des gens qui sont encouragés par le fait que j'ai donné le meilleur de moi-même."

Les deux sœurs, qui ont toutes deux étudié à l'université Shigakkan, alors très puissante, dans le centre du Japon, résident actuellement à Tokyo. Elles s'entraînent à l'université de Nihon, où elles suivent des cours d'études supérieures en ligne.

Tsunemura a déclaré que dans ses études de psychologie du sport, elle utilise ses propres notes sur son état d'esprit qu'elle a conservées jusqu'aux Jeux olympiques de Tokyo et pendant ceux-ci. Elle a également déclaré que le programme lui permettait d'avoir une vision plus large de la vie.

"Bien sûr, je dois à Shigakkan de m'avoir rendue forte en lutte", dit-elle. « Mais l'emploi du temps quotidien de l'université de Nihon me permet de grandir en tant que personne. Cela m'a permis d'élargir ma vision du monde.

"La lutte est une activité que l'on ne peut pratiquer que lorsqu'on est jeune, et le jour viendra où l'on arrêtera. La vie après la retraite sera plus longue. C'est pourquoi je me dis qu'il faut que je commence petit à petit à regarder vers l'avenir."

Pour l'instant, la question de savoir quand - ou si - elle reviendra à la compétition reste sans réponse.

« Je ne sais pas quand je participerai à un tournoi », a déclaré Tsunemura. « Après les Jeux olympiques, j'en étais venue à mépriser la lutte, mais je l'aime vraiment. Je n'ai pas l'intention d'arrêter de sitôt. Je vais laisser ma blessure guérir et reprendre l'entraînement, et si je veux reprendre la compétition, je le ferai. Je ne sais pas si je referai un match, mais j'aime toujours la lutte ».

Kinjo, bien sûr, a son carnet de bal rempli pour octobre, lorsqu'elle tentera de remporter son premier titre mondial depuis ses trois victoires consécutives de 2017 à 2019. (Elle a également remporté une médaille d'argent en 2015).

Sa participation aux Championnats d'Asie en avril a marqué son premier match international depuis les Jeux olympiques de Tokyo et, comme le veut le destin, elle a été associée à la Chinoise Zhang dès le début de la compétition. L'étroitesse de la défaite l'a rassurée sur le fait qu'elle pouvait encore être compétitive.

« Au premier tour, j'ai rencontré le champion du monde de l'année dernière », a déclaré Kinjo. « Même si j'ai perdu, c'était mon premier tournoi international en trois ans, depuis les Jeux olympiques, et c'est peut-être impoli de le dire, mais je pense que cela s'est mieux passé que prévu. Cela m'a fait penser que je pouvais encore y arriver. »

Rétrospectivement, cette défaite a peut-être été une bénédiction déguisée, ce que confirme sa mère Hatsue, membre de l'équipe du Japon aux Championnats du monde de 1989.

« Honnêtement, si j'avais remporté le titre asiatique, cela aurait été une bonne façon de partir. Mais j'ai perdu. J'en ai parlé avec ma mère et elle m'a dit : « Tu vas continuer, n'est-ce pas ? C'est aussi ce que j'ai ressenti.

Le président de la Fédération japonaise de lutte, Hideaki TOMIYAMA, médaillé d'or aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, suppose que si la maternité est un fardeau supplémentaire pour Kinjo, c'est indirectement ce qui la maintient dans le sport.

« Il est probable qu'elle veuille que son enfant puisse voir sa mère pendant sa carrière », a déclaré Tomiyama. « Les Jeux olympiques ont eu lieu avant sa naissance. Elle veut probablement donner à son enfant quelque chose dont il se souviendra. Elle pourra le voir de ses propres yeux et se souvenir que « maman était forte ». Je pense que c'est ce qui la pousse à continuer. »

Du point de vue de la fédération, le fait qu'un ancien champion olympique reste actif est toujours une chose positive.

« Bien sûr, le fait qu'elle fasse partie de l'équipe nationale attire l'attention des médias sur la lutte », a déclaré Tomiyama. « La lutte ne fait généralement pas la une des journaux. Devenir un sujet de conversation est important. Nous sommes très heureux de la voir continuer à se battre, et cela contribuera à la diffusion de la lutte ».

jpn4Moe KIYOOKA, à droite, tente de se défaire de la championne du monde Haruna MURAYAMA lors de l'épreuve éliminatoire des 55 kg.. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Kiyooka inspiré par son frère à Paris

Comme Kinjo, Kiyooka est entrée dans le tournoi en tant que championne de la Coupe de l'Empereur, avant de perdre son match d'ouverture - également contre un lycéen - et de voir son sort décidé lors d'un match de barrage. L'une des grandes différences est le niveau de son adversaire.

Après une défaite 11-9 contre Sowaka UCHIDA, 17 ans, Kiyooka a battu la championne du monde en titre Haruna MURAYAMA (née OKUNO) 3-2 lors de l'épreuve éliminatoire, grâce à un takedown dans la deuxième période.

La victoire de Kiyooka sur Murayama était une répétition de la finale de la Coupe de l'Empereur en décembre et lui a permis de rejoindre Ishii, sa coéquipière d'Ikuei, dans l'avion pour Tirana.

En Albanie, Kiyooka aura l'occasion de rejoindre le petit groupe de lutteuses qui ont remporté des titres mondiaux dans les quatre catégories d'âge. Elle a remporté l'or chez les U17 en 2019, puis s'est emparée des titres chez les U20 et les U23 en 2022.

Kiyooka, vainqueur de l'Open de Zagreb en 2023, a fait ses débuts chez les seniors aux Championnats d'Asie, où sa médaille d'or a été remportée une semaine avant que son frère Kotaro ne remporte la qualification olympique asiatique en style libre 65 kg au même endroit à Bishkek.

« Récemment, les exploits de mon frère ont été une source d'inspiration pour moi », a déclaré Kiyooka. « Je crois que si je continue à me battre jusqu'au bout, je sais que je peux gagner.

Ishii sortait d'une défaite déchirante à la dernière seconde en janvier contre Nonoka OZAKI pour la place des 68 kg à Paris, qu'elle avait elle-même gagnée pour le Japon en se classant cinquième aux Championnats du monde de 2023.

Ishii a remporté la médaille d'or de la Meiji Cup en 72 kg grâce à une victoire 10-0 en finale sur l'ancienne championne du monde Masako FURUICHI. Cette victoire lui a permis de se qualifier pour Tirana, car il n'y a pas eu d'éliminatoires, la championne de la Coupe de l'Empereur, Ayano MORO, ne s'étant pas inscrite.

jon4Le lycéenTaizo YOSHIDA, en haut, tente de retourner Yuji OKAJIMA lors de la finale des 82 kg en gréco de la Meiji Cup. (Takeo Yabuki / Japan Wrestling Federation)

Le plus remarquable chez les hommes a été la victoire en gréco 82 kg de Taizo YOSHIDA, 18 ans, qui a suivi son parcours historique de médaillé d'or aux Championnats d'Asie en devenant seulement le troisième champion masculin de lycée dans l'histoire de la Coupe Meiji.

Un an après avoir remporté l'or mondial des moins de 17 ans, Yoshida a battu le triple ancien champion Yuji OKAJIMA 8-0 en finale, puis a gagné sa place aux championnats du monde non olympiques lorsque Hayato TAKAOKA - qui avait battu Yoshida en finale de la Coupe de l'Empereur - s'est désisté lors de l'éliminatoire.

Yoshida aura 18 ans et 10 mois lorsque les championnats du monde non olympiques commenceront, ce qui lui permettra d'éclipser le médaillé d'or olympique de Tokyo Takuto OTOGURO en tant que plus jeune champion du monde masculin de l'histoire du Japon. Otoguro avait 19 ans et 10 mois lorsqu'il a remporté l'or en lutte libre en 65 kg en 2018.

« Aux Championnats du monde, je donnerai tout ce que j'ai et je viserai une médaille », a déclaré Yoshida, qui se présentera également aux Championnats du monde U20 en septembre. « Je serai en dernière année d'université au moment des Jeux olympiques de Los Angeles. J'ai l'impression que le combat ne fait que commencer ».

Trois médaillés asiatiques en style libre ont également été retenus : Masanosuke ONO, médaillé de bronze en 65 kg, a obtenu une place en 61 kg ; Yoshinosuke AOYAGI ira en 70 kg, où il a été médaillé d'argent à Bishkek ; et le champion des 74 kg, Kota TAKAHASHI, tentera de décrocher l'or en 79 kg.

Takahashi se rendra à Tirana plus tôt que prévu, puisqu'il participera également aux championnats du monde U23 des 74 kg qui se tiendront dans cette ville la semaine précédente.