Séries de classement

Punia et Atli rejoignent la tête du classement mondial de lutte libre

By Eric Olanowski

Avec encore deux événements de série de classement au calendrier, un lutteur, théoriquement parlant, ne pourra obtenir plus de 36 points de classement avant le championnat du monde. Le plus grand nombre de points possibles par tournoi est de 18, correspondant à une médaille d'or obtenue dans un tableau avec plus de 20 entrées.

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 1er mai) -- Les cinq championnats continentaux sont derrière nous et six lutteurs européens sont en première place du classement de United World Wrestling. Avant la phase finale des événements de série de classement, les pays panaméricains ont trois lutteurs classés premiers et l'Asie un.

Dans la foulée de leurs titres continentaux en 57 et 65kg, Suleyman ATLI (TUR) et Bajrang BAJRANG (IND) prennent la première place du classement mondial de lutte libre.

Atli passe en tête des 57kg 
Médaillé mondial de bronze, le jeune athlète turc de 24 ans Suleyman Atli a décroché le titre européen 2019 des 57kg et passe en première place du classement ce mois de mai. Atli rentrera dans la phase finale avec 61 points de série - un d'avance sur Uguev.

Atli et Uguev ont une telle avance sur leurs concurrents qu'il leur suffira d'obtenir une seule médaille lors des deux derniers événements de série de classement pour sécuriser l'une des deux premières places en tête de série du championnat du monde. Il reste des doutes quant à la présence d'Uguev à Sassari ou au Yasar Dogu (les deux événements de série de classement restants), mais Atli a confirmé sa présence au Yasar Dogu d'Istanbul en juillet prochain. 

Les deux lutteurs suivants au classement de la catégorie des 57kg sont le Japonais Yuki TAKAHASHI et le Kazak Nurislam (Artas) SANAYEV (SANAA).

Takahashi, troisème du championnat d'Asie, passe devant le dauphin du championnat du monde 2018 Nurislam Sanayev et obtient la troisième place du classement avec 41 points de série.

Bien que classé quatrième en 57kg, Nurislam Sanayev n'a pas concouru dans cette catégorie depuis sa finale des mondiaux de Budapest en octobre dernier. Si Sanayev choisit de se maintenir dans la catégorie non olympique des 61kg dans laquelle il a lutté cette saison, le Cubain Reineri ANDREU ORTEGA, classé cinquième avec 36 points de série, prendra sa place en quatrième tête de série.

Demi-finales potentielles, 57kg 
Demi-Finale – No. 1 Suleyman ATLI (TUR) vs. No. 4 Nurislam (Artas) SANAYEV (SANAA)
Demi-Finale – No. 2 Zavur UGUEV (RUS) vs. No. 3 Yuki TAKAHASHI (JPN)

Bajrang prend la première place après son titre au championnat d'Asie en 65kg
Venu d'Inde, Bajrang PUNIA est le second lutteur à rejoindre la première place du classement mondial grâce au résultat obtenu lors du dernier championnat continental. Bajrang prend la tête de la catégorie des 65kg, à la place du champion du monde en titre japonais Takuto OTOGURO, après avoir remporté son quatrième titre d'Asie (deux championnats d'Asie, deux Jeux d'Asie) par une victoire 12-7 sur le Kazakh Sayatbek OKASSOV la semaine dernière à Xi’an en Chine.

Punia, lutteur asiatique le mieux classé au monde en lutte libre, détient 78 points de série de classement. Il a 18 points d'avance sur Otoguro, qui l'avait battu en finale des mondiaux l'année passée. Punia a cette saison obtenu de si bons résultats et une telle avance sur ses concurrents qu'il est assuré de se retrouver au moins en tête de série No.2 au championnat du monde.

Le double médaillé mondial de bronze russe Akhmed CHAKAEV (41 points) et le médaillé d'argent européen turc Selahattin KILICSALLAYAN (32 points) occupent respectivement la trois et quatrième place du classement mondial de la catégorie des 65kg.

Demi-finales potentielles, 65kg
SEMIFINAL – No. 1 Bajrang BAJRANG (IND) vs. No. 4 Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
SEMIFINAL – No. 2 Takuto OTOGURO (JPN) vs. No. 3 Akhmed CHAKAEV (RUS)

Troisième tour pour Taylor et Yazdani en 86kg 
La catégorie la plus suivie est probablement celle des 86kg.

Pour l'instant, c'est le dauphin turc du championnat du monde Fatih ERDIN  (84 points) qui occupe la première place, à 6 points du champion du monde en titre David TAYLOR (USA) (80 points). A noter qu'Erdin et Taylor détiennent chacun presque le double des points que tous les autres lutteur de la catégorie des 86kg possèdent ; ils occuperont probablement les deux premières places des têtes de série de la catégorie pour le championnat du monde.

Si Taylor se maintient en seconde place du classement jusqu'au championnat du monde de septembre prochain, le champion du monde en titre se retrouvera en demi-finale face au champion du monde et champion olympique iranien et troisième classé mondial Hassan YAZDANICHARATI (43 points).

Lorqu'ils lutteront à Nur-Sultan, Taylor aura l'avantage sur Yazdani, car l'Américain l'a vaincu les deux précédentes fois. Taylor l'avait emporté pendant la coupe du monde 2016 puis, lors d'une victoire à l'arrachée sur “The Greatest” par 11-6, en ouverture du championnat du monde l'année dernière.

A noter qu'Erdin s'est inscrit au troisième événement de série de classement de l'année, le Sassari, prévu en Sardaigne à la fin du mois. S'il atteint le sommet du podium - et s'il y a plus de 20 entrées-, Erdin s'assurera la place de première tête de série de la catégorie des 86kg et pourra se permettre de s'abstenir du Yasar Dogu, le dernier événement de série de classement de lutte libre de l'année.

Demi-finales potentielles, 86kg  
Demi-Finale – No. 1 Fatih ERDIN (TUR) vs. No. 4 Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Demi-Finale – No. 2 David TAYLOR (USA) vs. No. 3 Hassan YAZDANI (IRI)

"Big Move Bonne" conserve la première place des 61kg 
“Big Move Bonne” a échoué de peu au championnat panaméricain et s'est contenté de 16 points de classement grâce à, tout de même, une médaille d'argent. Il reste classé en tête des 61kg. Le vainqueur du titre panaméricain des 61kg, Joe COLON (USA), prend la deuxième place mondiale avec 53 points.

Gadzhimurad RASHIDOV (RUS), actuellement classé No.3 des 61kg avec 40 points, rejoint la catégorie des 65kg.

Le départ de Rashidov libère la troisième place du classement, ce qui signifie que Beka LOMTADZE (GEO) remonte d'un rang avec ses 38 points. Le Roumain Nikolai OKHLOPKOV (ROU), 28 points, passe lui en quatrième position.

Demi-finales potentielles, 61kg 
Demi-Finale – No. 1 Yowlys BONNE RODRIGUEZ vs. No. 4 Beka LOMTADZE (GEO)
Demi-Finale – No. 2 Joseph Daniel COLON vs. No. 3 Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)

Gazimagomedov prend le bronze européen et reste No.1 des 70kg 
Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV s'est assuré la place de tête de série No.1 au championnat du monde 2019 après avoir amassé 92 points de classement, soit 52 de plus qu'Adam BATIROV, jusqu'ici classé deuxième pour le Bahrein mais qui a depuis rejoint les 74kg.

Avec Batirov en 74kg, la course pour la deuxième place aura été au centre de toutes les attentions. L'Ukrainien Andriy KVYATKOVSKYY (30 points) rejoint la deuxième position et Devid SAFARYAN (ARM) (26 points) et Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) (25 points) passent en troisième et quatrième place.

Demi-finales potentielles, 70kg
Demi-Finale – No. 1 Magomedrasul GAZIMAGOMEDOV (RUS) vs. No. 4 Devid SAFARYAN (ARM)
Demi-Finale – No. 2 Adam BATIROV (BRN) vs. No. 3 Andriy KVYATKOVSKYY (UKR)

Sidakov fait l'impasse sur le championnat d'Europe et reste No.1 des 74kg
Bien que le champion du monde en titre russe des 74kg Zaurbek SIDAKOV ait fait l'impasse sur le championnat d'Europe, il reste le lutteur le mieux classé de sa catégorie. Sidakov avait déjà récolté 76 points de classement, dont 60 issus de sa victoire au championnat du monde de Budapest en 2018 et 16 de sa médaille d'or au Yarigin.

Le médaillé mondial de bronze Jordan BURROUGHS est classé second de la catégorie avec 63 points ; il vient de remporter son cinquième titre panaméricain.

Les troisième et quatrième places sont occupées par le dauphin du championnat du monde géorgien Avtandil KENTCHADZE (58 points) et la superstar italienne Frank CHAMIZO MARQUEZ (56 points), récemment vainqueur du titre européen de Bucharest.

Sans changement au classement, Sidakov et Chamizo lutteront en demi-finale dans le haut du tableau et Burroughs et Kentchadze seront face-à-face dans la seconde demi-finale de la catégorie.

Demi-finales potentielles, 74kg
Demi-Finale – No. 1 Zaurbek SIDAKOV (RUS) vs. Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Demi-Finale – No. 2 Jordan BURROUGHS (USA) vs. No. 3 Avtandil KENTCHADZE (GEO)

Dake et Hasanov après les championnats continentaux
Bien qu'il n'ait pas pris part au championnat panaméricain, le champion du monde Kyle DAKE (USA) conserve sa première place au classement des 79kg, avec 60 points de série.

Le second de la catégorie est le champion d'Europe 2018 et dauphin du championnat du monde 2018 Jabrayil HASANOV (AZE). Hasanov compte également 60 points de série avant la phase finale, mais Dake a obtenu un meilleur résultat à Budapest.

Hasanov a récemment annoncé qu'il passera dans la catégorie des 74kg pour le championnat du monde 2019 et, ultimement, les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, ce qui l'éliminera du classement des 79kg. En bénéficiera le Russe Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (57 points), classé troisième actuellement. Gadzhimagomedov se retrouvera ainsi en tête de série No.2 pour le championnat du monde de Nur Sultan.  

Nika KENTCHADZE (GEO) (28 points) et PUREVJAV Unurbat (MGL) (26 points) monteront également chacun d'un rang et rejoindront les trois et quatrième places.

Demi-finales potentielles, 79kg 
Demi-Finale – No. 1 Kyle DAKE (USA) vs. No. 4 Nika KENTCHADZE (GEO)
Demi-Finale – No. 2 Jabrayil HASANOV (AZE) vs. No. 3 Akhmed GADZHIMAGOMEDOV (RUS)

Cox agrandit l'écart en 92kg et tient 33 points d'avance après les Panaméricains
Le champion du monde US J'Den COX (USA) (78 points) conserve son classement en première place après sa victoire au championnat panaméricain. Avec seulement 36 points disponibles pour le reste des compétitions et Cox en tête avec 33 points d'avance sur son plus proche concurrent, il est assuré d'être au moins tête de série No.3 à Nur Sultan.

L'Iranien Alireza KARIMIMACHIANI (45 points), qui vient de remporter son quatrième titre d'Asie (deux championnats d'Asie et deux Jeux d'Asie), prend de justesse la seconde place sur le médaillé d'or russe du Yariguin Magomed KURBANOV, troisième avec 44 points.

La quatrième place est occupée par le médaillé de bronze d'Europe et mondial japonais Atsushi MATSUMOTO (41 points).

Demi-finales potentielles, 92kg 
Demi-Finale – No. 1 J'Den COX vs. No. 4 Atsushi MATSUMOTO (JPN)
Demi-Finale – No. 2 Alireza KARIMIMACHIANI (IRI) vs. No. 3 Magomed KURBANOV (RUS)

Sadulaev reste premier des 97kg
Le blindé russe Abdulrashid SADULAEV (80 points de classement) était monté sur la plus haute place du podium européen et a depuis conservé sa première place au classement grâce à deux points d'avance sur “Captain America” Kyle SNYDER (USA). Snyder, médaillé mondial d'argent l'année dernière, a remporté le championnat panaméricain et le Dan Kolov et a engrangé 78 points au classement.

Sadulaev et Snyder seront sonc placés au moins en troisième tête de série.

Le dauphin du championnat d'Asie ULZIISAIKHAN Batzul (MGL), avec 44 points, se rapproche discrètement de Sadulaev et Snyder et semble être le seul lutteur capable de se faufiler jusqu'à la seconde tête de série. Pour réussir, il lui faudra remporter les deux prochains événements de série de classement.

Classé quatrième des 97kg, le Géorgien médaillé d'Europe et mondial de bronze Elizbar ODIKADZE (GEO), avec 41 points. 

Demi-finales potentielles, 97kg
Demi-Finale – No. 1 Abdulrashid SADULAEV (RUS) vs. No. 4 Elizbar ODIKADZE (GEO)
Demi-Finale – No. 2 Kyle SNYDER (USA) vs. No. 3 Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)

Malgré une défaite en finale européenne des 125kg, Petriashvili toujours No.1
Bien que défait en finale, le double champion du monde et champion du monde en titre Geno PETRIASHVILI (GEO) est toujours en première place du classement de la catégorie des 125kg. Le Géorgien a 88 points, qui lui garantissent au moins la seconde place en tête de série du championnat du monde.

Classé deuxième, le dauphin chinois du championnat du monde DENG Zhiwei, avec 77 points. Deng est sorti second du championnat d'Asie tenu dans son pays.

Anzor KHIZRIEV (RUS) et Taha AKGUL (TUR) ont chacun 50 points de série. Khizriev prend la troisième place grâce à son résultat au championnat du monde de Budapest, où Akgul avait fini septième.

Si le classement ne change pas jusqu'au championnat du monde 2019, Petriashvili et Akgul s'affronteront en demi-finale.

Demi-finales potentielles, 125kg
Demi-Finale – No. 1 Geno PETRIASHVILI vs. No. 4 Taha AKGUL (TUR) 
Demi-Finale – No. 2 Zhiwei DENG vs. No. 3 Anzor KHIZRIEV (RUS) 

Les classements complets et mis à jours sont disponibles sur www.unitedworldwrestling.org.

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.