#BuchaWrestU23

Elsayed décroche le premier titre mondial de l'Égypte depuis 2006

By Taylor Miller

Photo de Mohamed Ibrahim ELSAYED (EGY) par Martin Gabor. 

BUCAREST, Roumanie – Pour la première fois depuis 12 ans, toutes catégories d'âge et tous styles confondus, l'Égypte décroche un titre de champion du monde grâce à Mohamed Ibrahim ELSAYED, vainqueur de la catégorie des 67kg en lutte gréco-romaine des U23 mercredi soir à Bucarest en Roumanie..

Le dernier champion du monde égyptien fut Mohamed Ibrahim Abdelfattah, vainqueur de la catégorie des 84kg en lutte gréco-romaine senior en 2006.

La montée vers l'or d'Elsayed s'est faite en tête de cordée. Elsayed menait par 2-0 à la pause sur le champion du monde cadet 2012 Karim JAFAROV (AZE). L'Egyptien a ensuite accumulé les points pour une victoire par supériorité technique 8-0.

En 60 kg, Kenichiro FUMITA (JPN) remporte son second titre en deux ans, également par une victoire par supériorité technique.

Face à Murad MAMMADOV (AZE) en finale des 60kg, Fumita était mené 1-0 à la pause. Fumita s'est déchaîné en seconde période, marquant deux projections de grande amplitude ainsi qu'une mise en danger. Fumita a maintenu au sol Mammadov sur son dos lors de sa seconde projection, obtenant le tombé à 4:37, soit une victoire 10-1 pour le nouveau champion du monde des U23.

Fumita avait déjà remporté le titre l'année passée lors du championnat du monde de Paris.

La Russie trouve en Aleksandr GOLOVIN (RUS) son premier champion du tournoi. Il s'agit pour Golovin de son second titre mondial d'affilée en U23, obtenu cette fois face à Zsolt TOEROEK (HUN). Golovin menait 4-2 à la pause, ajoutant en deuxième période un point sur passivité de Toerek. Le Russe a maintenu son rang jusqu'à la fin pour une victoire 5-2.

Si Gela BOLKVADZE (GEO) avait échoué en finale l'année passée, il a su cette fois rejoindre le sommet du podium de la catégorie des 82kg.

Bien qu'entouré par une bruyante foule roumaine, Bolkvadze est remonté d'un déficit de 3 point face à Nicu OJOG (ROU). À moins d'une minute de la cloche, le champion du monde junior 2015 s'est retrouvé en position dessus pour passivité d'Ojog.

Le Géorgien a bataillé dur avant d'exposer Ojog sur une clé en pont, remontant à 3-3 et tenant bon jusqu'à la victoire sur critères.

Chez les 72 kg, le médaillé du championnat d'Europe des U23 2018 Cengiz ARSLAN (TUR) a vaincu le double champion du monde junior Ramaz ZOIDZE (GEO) par décision 2-1 sans qu'aucun point offensif ne soit marqué.

En ce qui concerne les équipes, la Géorgie emporte le titre grâce à ses trois champions du monde et 126 points. La Russie est la dauphine avec 101 points, suivie par la Turquie, le Japon et l'Azerbaïdjan.  

Résultats Finaux

60 kg
OR – Kenichiro FUMITA (JPN) df. Murad MAMMADOV (AZE), 10-1
BRONZE – Kerem KAMAL (TUR) df. Islomjon BAKHRAMOV (UZB), 9-1
BRONZE – Mehdi Seifollah MOHSEN NEJAD (IRI) df. Armen MELIKYAN (ARM), 10-1

67 kg
OR – Mohamed Ibrahim ELSAYED (EGY) df. Karim JAFAROV (AZE), 8-0
BRONZE – Otto LOSONCZI (HUN) df. Ryo NAKAHASHI (JPN), 5-3
BRONZE – Alen MIRZOIAN (RUS) df. Murat FIRAT (TUR), 11-2 

72 kg
OR – Cengiz ARSLAN (TUR) df. Ramaz ZOIDZE (GEO), 2-1
BRONZE – Kaharman KISSYMETOV (KAZ) df. Narek OGANIAN (RUS), 5-0
BRONZE – Tamas LEVAI (HUN) df. Artur POLITAIEV (UKR), 9-0

82 kg
OR – Gela BOLKVADZE (GEO) df. Nicu OJOG (ROU), 3-3
BRONZE – Mikita KLIMOVICH (BLR) df. Takahiro TSURUDA (JPN), 10-0
BRONZE – Mahdi EBRAHIMI (IRI) df. Ahmed Hassan AHMED (EGY), 5-4 

97 kg
OR – Aleksandr GOLOVIN (RUS) df. Zsolt TOEROEK (HUN), 5-2  
BRONZE – Ali HEIDARI (IRI) df. Orkhan NURIYEV (AZE), 2-1
BRONZE – Giorgi MELIA (GEO) df. Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA), 3-1

Résultats par Équipe (cinq meilleures)
1. Géorgie – 126
2. Russie – 101
3. Turquie – 87
4. Japon – 80
5. Azerbaïdjan – 71

 

Women's Day

Journée de la femme : 10 moments qui ont marqué la lutte féminine

By Taylor GREGORIO

CROSIER-SUR-VEVEY, Suisse (8 Mars) -- Tout au long de l'histoire de la lutte, des efforts ont été faits pour rendre le sport plus inclusif. La lutte féminine est devenue la première priorité d'United world Wrestling.

Au fil des années, l'organisation a pris diverses mesures pour élever et améliorer le niveau de la lutte féminine dans le monde. Voici dix moments qui ont changé la lutte féminine.

1987 – Premiers championnats du monde de lutte féminine

tandis que la Gréco-Romaine et la libre ont une longue histoire de championnats du monde, les femmes ont eu leur première chance de remporter des titres mondiaux en 1987 quand les premiers championnats du monde féminins ont été organisés. Le tournoi inaugural a eu lieu à Lorenskog en Norvège avec neuf catégories de poids.

Un total de 48 lutteuses ont participé à ces championnats du monde.

Les championnes de l'édition étaient Brigitte WEIGERT (BEL) en 44kg, Anne HOLTEN (NOR) en 47kg, Anne HALVORSEN (NOR) en 50kg, Sylvie VAN GUCHT (FRA) en 53kg, Isabelle DOURTHE (FRA) en 57kg, Ine BARLIE (NOR) en 65kg, Georgette JEAN (FRA) en 70kg et Patricia ROSSIGNOL (FRA) en 75 kg.

1989 – Premiers championnats du monde combinés

Deux ans après ses débuts mondiaux, la lutte féminine a partagé la scène avec les deux autres styles. Des championnats du monde combinés ont été organisés à Martigny en Suisse.

Outre la participation de lutteurs de la plupart des pays européens, des lutteurs du Japon, de Chine, de Chine Taipei, du Vénézuéla , et de USA  ont également participé à cette compétition. 

53 lutteuse ont pris part à cette compétition dont les championnes Shoko YOSHIMURA (JPN) et Ming-Hsiu CHEN (TPE).

Depuis lors, les championnats du monde de lutte féminine ont été organisés chaque année, sauf en 2004, année des Jeux olympiques d'Athènes.

2004 – La lutte féminine fait ses débuts olympiques à Athènes

Avec l'élan donné à ce sport, la lutte féminine a été présentée sur la plus grande scène du monde lors des Jeux olympiques d'Athènes en 2004. Avec quatre catégories de poids, 11 pays différents étaient représentés aux Jeux et sept d'entre eux ont remporté des médailles, dont des médailles d'or pour le Japon, l'Ukraine et la Chine.

2013 - Passage de quatre à six catégories de poids aux Jeux Olympiques

En 2013, la lutte a reçu la nouvelle dévastatrice qu'elle risquait d'être retirée du programme olympique. L'UWW a réagi rapidement en apportant les changements nécessaires au sport, notamment l'égalité des sexes et l'augmentation des poids des femmes de quatre à six. Cela a finalement contribué à assurer la place de la lutte en tant que sport olympique de base.

Ce changement a été mis en œuvre lors des Jeux de Rio en 2016, où la gréco-romaine, le style libre et la féminine avaient chacun six catégories de poids. Auparavant, la gréco-romaine et le style libre comptaient chacun six catégories de poids, tandis que les femmes en comptaient quatre.  

2015 – Yoshida remporte son 13ème titre mondial

Lors des Championnats du monde 2015 à Las Vegas, aux États-Unis, Saori YOSHIDA (JPN) a établi une barre qui n'a pas encore été franchie. Elle a remporté son 13e titre mondial consécutif, de 2002 à 2015, dont 11 en 55 kg et les deux derniers en 53 kg.

Lors des championnats du monde, Yoshida était invaincue. En plus d'un nombre exceptionnel de titres mondiaux, Yoshida a également remporté trois médailles d'or olympiques en quatre tentatives.

2016 -- Icho à remporter quatre médailles d'or olympiques

Aux Jeux olympiques de Rio 2016, Kaori ICHO (JPN) a acquis un statut légendaire en devenant la première athlète féminine à remporter quatre médailles d'or olympiques. Pour cette victoire historique, Icho a battu Valeriia KOBLOVA (RWF), 3-2, dans la finale des 58 kg.

La première médaille d'or olympique d'Icho a été remportée contre Sara MC MANN (USA) en 63kg aux Jeux Olympiques de 2004. Après avoir remporté son deuxième titre olympique aux Jeux de Pékin 2008 contre Alena KATACHOVA (RUS) en 63 kg, Icho a envisagé de prendre sa retraite mais a continué à participer à deux autres Jeux olympiques, dont une victoire en 2012 contre Rui Xue JING (CHN), toujours en 63 kg. Au total, Icho est resté invaincue au niveau international de 2003 à 2016, avec un forfait en 2007.

2016 -- Amri devient la première africaine à remporter une médaille olympique

Les Jeux olympiques de Rio ont été marqués par un autre moment important lorsque Marwa AMRI (TUN) est devenue la première lutteuse africaine à remporter une médaille olympique. Elle a remporté la médaille de bronze dans la catégorie des 58 kg.

Dans le combat pour la médaille de bronze, Amri a battu Yuliya Ratkevich (AZE), 6-3, après avoir exécuté un tir à quatre points à 10 secondes de la fin du combat.

Un an plus tard, Amri est devenu la première Africaine à atteindre la finale des Championnats du monde 2017 à Paris. Le même jour, Odunayo ADEKUOROYE (NGR) a réalisé le même exploit en atteignant la finale des 55kg.

2018 - Les Jeux olympiques de la jeunesse atteignent la parité hommes-femmes

Dans un effort pour devenir plus équitable, la lutte a augmenté le nombre de participantes à Buenos Aires à 50, contre 32 à Singapour 2010 et Nanjing 2014.  Avec ce nombre, le nombre de participantes à la lutte féminine était égal à celui de la lutte libre et de la lutte gréco-romaine. 

Cet ajustement s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Comité International Olympique pour atteindre son objectif de faire des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 les premiers Jeux de l'égalité entre les hommes et les femmes

2021 -- Mensah Stock devient la première femme noire à remporter l'or olympique

Après un titre mondial en 2019, Tamyra MENSAH STOCK (USA) était la favorite pour remporter la couronne en 68kg aux Jeux Olympiques de Tokyo. Comme prévu, elle a atteint la finale à Tokyo contre Blessing OBORUDUDU (NGR).

Le match revêtait une grande importance car c'était la première finale olympique dans l'histoire de la lutte à présenter deux femmes noires et garantissait que pour la première fois, une femme noire monterait sur la plus haute marche du podium olympique. Finalement, c'est Mensah Stock qui a remporté la victoire 4-1, un titre olympique et un moment historique pour le sport.

CWGPour la première fois dans l'histoire de la lutte, les Jeux du Commonwealth 2022 ont été arbitrés par une majorité de femmes. Les 16 femmes arbitres qui ont participé à Birmingham se sont affichées pour une photo après la compétition. (Photo: Helena Curtis)

2022 -- Les Jeux du Commonwealth deviennent le premier tournoi majeur à être arbitré par une majorité de femmes

Dans le cadre d'une initiative visant à atteindre la parité hommes-femmes, UWW a lancé un programme pour aider à éduquer, former et élever plus de femmes arbitres dans le sport. Dans le cadre de son plan stratégique, UWW, en collaboration avec la Fédération des Jeux du Commonwealth, a convenu d'inclure une majorité de femmes parmi les officiels lors des Jeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham en Angleterre.  

Sur les 21 arbitres affectés à l'événement, 15 étaient des femmes, soit une représentation féminine de 70 %. En outre, l'un des postes de délégué des arbitres et d'autres postes officiels étaient occupés par des femmes.