#WrestleZagreb

A VOIR : La suprématie du underhook de Tumur-Ochir

By Vinay Siwach

ZAGREB, Croatie (13 février) -- Lorsque Tulga TUMUR-OCHIR (MGL) est revenu au centre après avoir remporté le combat contre Evan HENDERSON (USA), il a donné l'impression d'être plutôt décontracté.

Le médaillé de bronze des Championnats du monde avait effectué un underhook throw de grande classe pour quatre points et remporté le quart de finale 12-1 à l'Open Ranking Series de Zagreb la semaine dernière. Le combat a comporté de nombreuses mises en place et transitions, mais l'une d'entre elles s'est distinguée, peut-être dans tout le tournoi, par ce underhook.

Hassan YAZDANI (IRI) et Rahman AMOUZAD (IRI) sont en tête parmi les underhooks. C'est le style typique de l'Iran d'attaquer et de défendre en utilisant la même configuration. Mais l'underhook de Tumur-Ochir est très sous-estimé.

Un lancer épique encore frais dans la mémoire était contre Bajrang PUNIA (IND) dans le combat pour la médaille de bronze aux Championnats du monde 2019, auquel Punia a survécu après une longue position de pont.

A Zagreb, Tumur-Ochir était plus détendu et après avoir mené 8-1 à la pause, il s'est mis en position dominante. Il a mis le underhook en place et a fait craquer Henderson. Réalisant qu'Henderson était prêt pour ça, Tumur-Ochir s'est rapidement déplacé pour attraper la jambe intérieure et marquer un pushout. C'était un peu trop loin pour contrôler et Henderson a défendu avec force.

Henderson s'est jeté sur un Tumur-Ochir déséquilibré et a essayé de passer ses bras autour du dos du Mongol, ce qu'il a presque réussi. Cependant, le underhook était toujours intact.

Alors qu'Henderson tentait de pousser son adversaire au tapis, Tumur-Ochir effectuait une projection massive en utilisant le underhook et la puissance de ses hanches. Le lancer valait quatre points et la victoire.

Et si le suivi est une chose dans la lutte, Tumur-Ochir l'a aussi perfectionné. La poignée était forte et les liens contrôlés. Tumur-Ochir s'est assuré qu'Henderson atterrisse sur son dos et non sur ses bras, ce qui n'aurait donné que deux points à Tumur-Ochir.

Henderson était déçu de perdre cette position, comme il l'a dit après le combat. Mais il n'y a pas grand-chose à faire quand Tumur-Ochir s'y met avec ces underhooks presque parfaits.

C'est peut-être la raison pour laquelle Ismail MUSUKAEV (HUN) s'est éloigné frénétiquement de Tumur-Ochir en demi-finale. Mais alors que le conditionnement de Musukaev se détériorait, Tumur-Ochir a placé ses mains à l'endroit idéal, marquant via des stepouts et un takedown pour gagner 6-1.

Puis Joseph MCKENNA (USA) a affronté la colère en finale. Le premier takedown marqué par Tumur-Ochir à la deuxième minute était un faux. Il a obtenu un underhook sur McKenna et comme ce dernier le défendait, Tumur-Ochir s'est plié et a frappé un double-leg. Dans la deuxième période, il a de nouveau mis McKenna sur la sellette et a frappé la single leg en utilisant une configuration similaire.

Avec Tumur-Ochir qui devient une grande menace en 65kg, ce serait un grand test pour les vétérans qui ont dominé cette catégorie de poids jusqu'à présent.

Mais un combat qui mettra Tumur-Ochir à l'épreuve sera celui contre le champion du monde Amouzad, qui est exceptionnel avec son underhook, un mouvement qui lui a permis de devenir champion d'Asie et du monde l'année dernière.

Avec les championnats d'Asie qui approchent, ce combat est plus qu'une simple possibilité.

#Anti-Doping

L'ITA impose des sanctions de deux ans à neuf lutteurs russes

By United World Wrestling Press

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (27 avril) -- L'International Testing Agency (ITA), qui dirige un programme antidopage indépendant pour United World Wrestling (UWW), a poursuivi avec succès neuf lutteurs/lutteuses russes pour l'utilisation de substances interdites sur la base de données extraites du laboratoire de Moscou.

Les cas sont basés sur des enquêtes conduites par le département Intelligence & Investigations de l'AMA (I&I AMA) et par le Professeur Richard McLaren sur des allégations de pratiques de dopage systémiques dans le sport russe ainsi que sur les données du Système de Gestion de l'Information du Laboratoire de Moscou (LIMS) récupérées par l'I&I AMA au fil du temps. Les preuves ont été fournies par l'I&I AMA à l'ITA en 2021 et 2022 pour une évaluation plus approfondie. Ces investigations ont notamment permis de découvrir des données LIMS indiquant la présence de substances interdites dans des échantillons fournis par les athlètes en 2012.

L'ITA rapporte que, conformément avec les règles antidopage d'UWW (RAD UWW), les lutteurs/lutteuses suivants ont chacun admis la violation des règles antidopage (VRAD) et accepté une période de suspension de deux ans pour l'utilisation de substances interdites (Article 2.2 des RAD UWW applicables) et la disqualification de tous les résultats obtenus en compétition du 20 novembre 2012 au 20 novembre 2014. Les athlètes ont bénéficié d'une "admission anticipée" et d'une antidatation partielle de leur période de suspension (Article 10.9.2 de la version applicable des RAD UWW):

Dariya LEKSINA – période de suspension jusqu'au 1er mars 2023
Elena VOSTRIKOVA – période de suspension jusqu'au 1er mars 2023
Margarita FATKULINA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Elena GETTA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Anzhela KATAEVA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Elena KULIKOVA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Alevtina LISITSINA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023
Anastasiya SHCHAVLINSKAYA – période de suspension jusqu'au 18 novembre 2023

L'athlète Aleksey SHCHEKOV n'a pas admis la VRAD et par conséquent n'a pas bénéficié de la réduction de l'admission anticipée (Article 10.9.2 des RAD UWW applicables ). Il a été sanctionné par une période de suspension de 2 ans allant jusqu'au 1er mars 2024 et de la disqualification des tous les résultats obtenus en compétition du 6 avril 2012 jusqu'au 2 mars 2022.

Durant la période de suspension, selon l'article 10.14 des RAD UWW,  les athlètes ne peuvent participés, à quelque titre que ce soit, à aucune compétition ou aucune autre activité, que ce soit au niveau national ou international, organisée par un signataire du Code Mondial Antidopage.