Japon

Un Pakistanais de souche vise à faire revivre l'illustre héritage familial via le Japon

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (21 mars) --  La quête a commencé à partir d'un lien formé il y a plus d'un demi-siècle lors d'un match professionnel de lutte et signifiait quitter le confort de la maison et parcourir 6000 kilomètres vers un pays dont il ne parlait pas la langue, pour s'entraîner dans un sport qu'il n'avait jamais pratiqué.

Mais quand Haroon ABID (PAK) a accepté le défi de déménager au Japon alors qu'il n'était qu'un adolescent pour devenir un lutteur, il n'agissait pas dans son propre intérêt. Il s'agissait d'une mission pour faire revivre un héritage familial dans un sport vieux de plusieurs siècle.

"La raison pour laquelle je suis venu au Japon était de retrouver le nom des membres de ma famille car nous avions une longue histoire," a dit Abid dans une récente interview dans la salle de lutte  de la grande Université Nippon Sports Science University, où il termine sa dernière année et où il a connu un succès remarquable malgré ses débuts tardifs dans la lutte.

"Mais c'est vieux, les gens ont oublié cela. Alors je veux être la clé pour que les gens se souviennent encore de nous."

Durant ses quatre années à la NSSU (appelée localement "Nittaidai") de 2018 à 2021, Abid a terminé second ou troisième chaque année à l'un des deux championnats nationaux collégiaux en lutte libre 97kg et 125kg. Il s'est même essayé à la gréco-romaine, terminant deuxième en 97kg en 2019.

"En termes d'aptitudes naturelles, il a ce qu'il faut," a dit l'entraîneur en chef de la NSSU Shingo MATSUMOTO, qui a remporté neuf titres nationaux consécutifs en gréco de 1999 à 2007. "S'il ne l'avait pas fait, il n'aurait pas réussi ce qu'il a fait. Il était dans un environnement d'entraînement japonais et cela a conduit à ses progrès au lycée et à l'université."

Aussi louables que soient ses exploits, pour ce jeune de 22 ans originaire de Lahore, la voie ultime pour redonner à la famille sa notoriété est de se rendre aux Jeux Olympiques, et idéalement de remporter une médaille. Le Pakistan n'a pas participé en lutte aux Jeux Olympiques depuis 1996, et sa seule médaille a été remportée en 1960.

ABIDHaroon ABID (PAK) participe à un plaquage contre Aiaal LAZAREV (KGZ) dans le tour de repêchage des qualificatifs olympiques asiatiques en 125kg. (Photo: UWW)

Abid avait une chance de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo l'année dernière mais les circonstances liées à la pandémie l'ont laissé moins bien préparé. il a également accepté de céder la place du Pakistan en 97kg pour les qualificatifs asiatiques à son coéquipier vétéran Muhammad IMAM (PAK) et a concouru en 125kg à la place. Il est redescendu en 97kg pour les qualifications olympiques mondiales plus difficiles mais a perdu son premier match.

"Je n'étais pas correctement entraîné pour ceux-là," a dit Abid. "En raison du corona [COVID-19] et tout le reste, l'entraînement était fermé à Nittaidai. Nous n'étions pas autorisés à sortir de nos dortoirs, donc nous étions coincés dans nos chambres. Je n'ai donc pas eu beaucoup de temps."

"Les Jeux Olympiques ne sont pas un petit rêve, beaucoup de gens ont ce rêve en tête. Ce n'est pas si facile, vous ne vous entraînez pas pendant quelques mois pour ensuite y aller et participer. Je n'étais pas bien préparé, mais j'ai fais de mon mieux dans le temps qui m'était imparti."

Le temps passé au Pakistan avant les qualificatifs lui a également fait prendre du retard dans ses cours à la NSSU, et il ne sera pas diplômé avec sa classe à la fin du mois. Mais son chemin vers la qualification pour Paris 2024 est clair puisqu'il a récemment signé un accord le circuit de lutte professionnelle japonais Noah qui lui permettra de continuer à s'entraîner à plein temps à la NSSU, qui dispose d'un vaste campus avec des installations de premier ordre dans la banlieue de Yokohama, à 40 minutes en train et bus au sud-ouest de Tokyo.

"Je pense que c'est bien au début car là maintenant, ils m'ont donné la permission de faire de la lutte," a dit Abid. "Je n'ai pas besoin d'aller là-bas et m'entraîner. Je dois juste venir ici [à la NSSU]. Il s'agit plutôt d'un parrainage. Et ils m'ont donné la chance, si tu veux faire de la lutte professionnelle dans future, tu peux le faire. C'est mon choix. C'est vraiment gentil de leur part."

ABIDHaroon ABID (PAK) pose avec Narihiro TAKEDA, directeur de CyberFight, la société mère de Pro Wrestling Noah, pour annoncer la signature d'un contrat post-diplôme avec Noah. (Photo: ©Noah) 

La chance d'une vie

Rien n'aurait pu préparé Abid à la chance de sa vie qui s'est présentée à lui à l'âge de 14 ans.

Elève assidu à la prestigieuse école Bloomfield Hall School de Lahore, il envisageait une carrière dans les affaires et peut-être de suivre son père dans le domaine du change et de l'immobilier.

Au lieu de cela, sa carrière s'est orientée vers celle de ses vénérés ancêtres..

Abid a grandi en entendant les récits de son arrière grand-père Imam BAKSH, un grand champion et frère de Gulam BAKSH, qui a gagné le titre de "The Great Gama." Tous deux étaient des superstars invaincues au début du 20ème siècle, qui ont battu tous les adversaires tant à domicile qu'à l'étranger dans des matchs disputés sur le sable. Ils ont quitté l'Inde pour le Pakistan après la partition de 1947.

"Ca s'appelle lutte pro mais c'était la lutte actuelle," a dit Abid. "Il n'était pas décidé qui allait gagné ou perdre. Le plus fort va gagner. Donc ils se sont entraînés très dur pour ça."

Imam Baksh a eu cinq fils qui ont perpétué la tradition familiale de lutte dans la génération suivante. L'un d'entre eux disputerait un match qui allait changer le parcours d'un futur petit-fils d'un de ses frères.

Dans les années 70, la lutte pro était florissante au Japon et la plus grande star était Antonio INOKI, un géant à la mâchoir saillante qui deviendra plus tard mondialement célèbre pour un match spécial sur le ring contre la légende de la boxe Mohammad ALI.

En 1976, Inoki a combattu et gagné un match aux règles spéciales contre le grand-oncle d'Abid, Akram PAHALWAN, dont les jours de gloire étaient déjà bien derrière lui. L'adolescent Zubair JHARA, l'oncle d'Abid, assiste à ce match et jure de se venger de cette défaite. Trois ans plus tard, c'est ce qu'il fit lors d'un match au Pakistan.

InokiHaroon ABID (PAK), à droite, avec le grand lutteur pro japonais Antonio INOKI, assis, et le père d'Abid.

Quatre décennies plus tard, Inoki, qui a rempli plusieurs mandats à la Japanese Diet tout en poursuivant sa carrière de lutteur professionnel, se rend au Pakistan pour promouvoir un festival d'amitié sportive.

Là-bas, il décide de rechercher son vieil ami et rival Jhara. Lorsqu'il apprend que cette famille de lutteurs emblématiques n'a plus personne dans ce sport depuis près de trois décennies, Inoki fait une offre généreuse : il prendrait en charge les frais d'un membre de la famille pour qu'il vienne au Japon pour suivre une formation et devenir lutteur.

Mais qui serait-ce ?

Abid était athlétique, mais n'avait qu'une exposition limitée aux sports, principalement dans les sports d'équipe comme le cricket, le basket-ball et le football. Il n'avait jamais pris part à un sport de combat, quel qu'il soit.

"Je savais que ma famille avait un passé dans la lutte, mais tout était fini, donc je ne faisais pas beaucoup de sport à cette époque," a dit Abid . "Je ne faisais qu'étudier et tout ça."

"Je m'intéressais à la lutte parce que j'avais un passé dans la lutte, mais autour de moi, aucun des membres de notre famille ne la pratiquait. J'avais l'habitude de regarder WWE et de regarder la lutte olympique aussi. Mais je ne faisais rien."

Et pourtant, il est devenu l'élu.

"il a demandé à quelqu'un de rencontrer un membre de la famille et je ne sais pas pourquoi, il m'a choisi," a dit Abid. "Je ne peux pas dire pourquoi moi ? Parce que je ne faisais pas de sport à cette époque là. Pas de gym, pas de sport, rien. J'étais juste un adolescent normal. Je suis si reconnaissant qu'il m'ait choisi, mais je ne sais pas pour quelle raison."

Abid n'a pas été pressé pour prendre sa décision et s'est rendu au Japon pour voir à quoi cela ressemblait. Il avait prévu d'étudier à l'étranger de toute façon, donc être loin de chez lui n'était pas un problème. Son père, qui avait déjà lutter mais jamais à haut niveau, était favorable à son départ mais avec une réserve.

"Il a dit , 'Si tu t'engages, tu dois y aller à fond. Ce n'est pas comme si tu pouvais faire la moitié du chemin puis partir. Ce n'est pas comme ça,'" a dit Abid . "J'y ai donc réfléchi et j'ai vu que ma famille était heureuse, alors j'ai pensé que je devais essayer pour cette raison. J'ai une passion, aussi, que je voulais faire ça."

ABIDHaroon ABID (PAK) a le dessus dans le match des 120kg de la finale par équipe des championnats nationaux sur invitation des lycées en mars 2017, aidant Nittadai Kashiwa à remporter le titre. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Nouvelle Vie au Japon

Bien qu'il soit venu au Japon pour commencer une carrière de lutteur. Abid a en fait passé sa première année à apprendre le judo à la place.

Inoki avait un lien avec la Nippon Sports Science University, et il a donc été convenu qu'il irait dans l'un de ses lycées affiliés, Nittaidai Ebara à Tokyo. Le seul problème était qu'il n'y avait pas d'équipe de lutte. Il a donc appris le judo tout en subissant des chocs culturels, dont sa première expérience de vie dans un dortoir.

"L'endroit où je logeais dans mon école quand je suis arrivé, il y avait genre huit personnes par chambre", a-t-il dit. "Et nous utilisions la même salle de bain... J'ai dû attendre le dernier membre passe pour prendre une douche. Je me demandais dans quoi je m'étais embarqué. Mais c'était bien, c'était une bonne expérience. C'est bien d'avoir de nouveaux amis."

l a également pris goût à ce nouveau sport, à tel point que lorsqu'un autre lycée affilié à Nittaidai à Kashiwa, dans la préfecture de Chiba, au nord-est de Tokyo, a créé une équipe de lutte, l'entraîneur d'Ebara a essayé de le convaincre de rester.

"Le judo était aussi une très bonne expérience. Mon entraîneur à ce moment-là, Kokubo-sensei, m'a dit cela tu peux rester avec nous. Nous te donnerons toutes les dépenses. A l'époque, Inoki-san me soutenait. il a dit que je pouvais le quitter et nous te soutiendrons si tu veux faire du judo. Et il avait l'habitude de me dire que le judo était plus connu au Japon.

"Mais j'étais venu ici pour la lutte, alors j'ai dû me déplacer."

Abid se souvient que sa première impression du Japon était qu'il n'était pas du tout ce qu'il avait imaginé. Issu d'une famille de la classe moyenne supérieure du Pakistan, il ne s'attendait pas à ce qu'une ville tentaculaire comme Tokyo soit aussi compacte.

"Le Japon est un endroit tellement connu, alors je pensais qu'il y aurait de grandes maisons. Mais quand je suis arrivé, ils dormaient sur le sol, ils étaient tellement humbles. Je me suis dit, bon sang, c'est tout le contraire de ce que je pensais que serait le Japon."

"Maintenant, je me suis habitué, mais c'était complètement différent de ce que j'avais imaginé. Il y avait de grands buildings mais je pensais qu'il y aurait des robots et tout. [Et] tout le monde utilise le train au Japon, donc vous ne pouvez pas juger qui est riche ou pauvre. C'est ce qu'il y a de bien au Japon."

Pour sa deuxième année de lycée, Abid a déménagé à Kashiwa, où les installations étaient plus récentes et où les dortoirs ne comptaient que quatre personnes par chambre. L'école, axée sur le sport, comptait également plus d'étudiants étrangers, ce qui a facilité son adaptation.

"C'était une bonne école," a-t-il dit. "C'était propre ; Ebara était propre aussi, mais Kashiwa avait des lits neufs et tout ça, donc c'était un bon endroit pour étudier. La compétition était très bonne, aussi."

Abid a déclaré qu'il lui a fallu six ou sept mois pour atteindre un niveau de japonais, ce qui devenait une nécessité à un certain égard.

"Pour moi, je suis un Musulman, donc je ne peux pas manger de porc et je dois le dire aux gens, je ne peux pas manger ceci, je ne peux pas manger cela, donc il fallait que j'apprenne vraiment vite. C'est la raison pour laquelle j'ai appris le japonais très vite."

Il a également fait de rapides progrès en lutte. À sa deuxième année dans ce sport, il a terminé troisième en 120 kg aux championnats nationaux sur invitation des écoles secondaires et au tournoi Inter-Lycées, qui comptaient tous deux plus de 45 participants dans sa catégorie de poids. Pour faire bonne mesure, il a remporté la médaille d'argent en gréco 120 kg dans la division des écoles secondaires aux Jeux nationaux.

Abid attribue son succès à plus que de bons gènes. "J'avais un très bon partenaire", dit-il. "Il était originaire de Mongolie, et il était aussi en 125 kg. Je me suis donc habitué à m'entraîner avec des gars lourds. C'était vraiment un point positif pour moi. Et ce gars était fort aussi, il était aussi champion inter-lycées. J'avais donc confiance de m'entraîner avec lui et de marquer des points. C'est pourquoi je l'ai pu [faire de bons résultats]

Dans ces trois tournois, il a été battu par Yuri NAKAZATO (JPN), qui deviendra son coéquipier à la NSSU et qui, en décembre dernier, s'est classé deuxième au championnat senior All-Japon en gréco 97kg. Abid n'est pas éligible pour participer au All-Japan.

ABIDHaroon ABID (PAK) a pour objectif de se rendre à Paris 2024 et devenir le premier lutteur du Pakistan à participer aux Jeux Olympiques depuis 1996. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Surmonter les nerfs

Le regard tourné vers Paris 2024, Abid est toujours en train de chercher sa première victoire sur un adversaire non japonais en dehors du Japon.

En plus d'affronter des adversaires étrangers d'autres écoles au Japon, Abid s'apprêtait à affronter pour la première fois une compétition mondiale lors des championnats asiatiques juniors en 2018 à New Delhi.

Mais il n'a pas pu obtenir de visa pour entrer dans la patrie de ses ancêtres, et ses débuts internationaux ont été repoussés au même tournoi l'année suivante à Chonburi, Thailande.

A Chonburi, il a perdu son match d'ouverture en quart de finale en libre 97 kg contre Zyyamuhammet SAPAROV (TKM), puis le match pour la médaille de bronze contre Arslanbek TURDUBEKOV (KGZ).

En 2021, il a subi une succession de défaites au premier tour : contre Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) au tour de qualification en 125 kg lors des qualifications olympiques d'Asie (suivie d'une défaite au repêchage contre Aiaal LAZAREV (KGZ)) ; contre Minwon SEO (KOR) en 97 kg lors des Championnats d'Asie ; et contre Timofei XENIDIS (GRE) en 97 kg lors des qualifications  olympiques mondiales.

"Il s'est constamment amélioré," a déclaré l'entraîneur de la NSSU, Matsumoto. "Pendant la pandémie, il n'a pas pu quitter le Pakistan pendant une longue période lors des qualifications pour les Jeux Olympiques de Tokyo. S'il est dans un environnement où il peut continuellement s'entraîner et se préparer, il deviendra plus fort et se tournera vers la prochaine compétition."

Il ne fait aucun doute que la pandémie a eu un effet en freinant sa préparation. Mais il y a une autre raison à son manque de succès, ainsi qu'à son incapacité à remporter un titre universitaire majeur à la NSSU. Certes, il est monté sur de nombreux podiums, mais, à l'exception d'une victoire au tournoi de printemps des nouveaux arrivants lors de sa première année, il n'est jamais monté sur la plus haute marche.

Pour Abid, qui a déclaré que son prochain tournoi sera probablement les Jeux asiatiques en Chine en septembre, chaque match est autant une bataille contre les nerfs que contre l'adversaire.

"Durant les matchs, je ne suis pas aussi bon qu'à l'entraînement," a-t-il déclaré. "Je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas dire que j'en suis encore au début, cela fait sept ans que je lutte. Mais j'ai besoin de plus de compétitions pour pouvoir gagner en confiance."

Revenant sur sa première sortie internationale en Thaïlande, il a déclaré : "J'étais bien préparé, mais la pression était immense. Ce n'était pas moi sur le tapis. Je ne pouvais pas bouger correctement comme je le faisais à l'entraînement parce que c'était mon premier match international.

"Ma famille me regardait et il y avait toute sorte de gens autour de moi. Je n'avais pas peur mais j'étais un peu sous pression. J'aurais pu obtenir une médaille à ce tournoi, mais après ce match, je me suis dit que je devais vraiment travailler dur."

ABIDHaroon ABID (PAK) a eu du succès en Gréco-romaine au Japon. Ici, il affronte Bakhdaulet ALMENTAY (KAZ) de l'universitéYamanashi Gakuin lors de la finale en 97kg des championnats nationaux collégiaux en octobre 2019. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Abid cite deux matchs qui, selon lui, ont contribué à renforcer sa confiance. Ironiquement, les deux matchs étaient en gréco, ce qu'il a décidé de pratiquer parce que cela lui donnait une chance de participer à plus de tournois. C'est la façon dont il a tenu tête aux attentes qui rend ces rencontres --- l'une d'entre elles était même une défaite --- si significatives

Retour 2019, Abid a atteint la finale des championnats nationaux collégiaux de gréco avec une victoire en demi-finale sur Takashi ISHIGURO (JPN), qui a remporté l'année dernière le titre national senior et a été médaillé de bronze asiatique en libre 97kg.

"Tout le monde me disait il est fort et je l'ai battu," a déclaré Abid. "Et il y avait une bonne différence de points [6-0], donc ce match m'a vraiment donné un coup de pouce.

En finale, il s'est incliné face à Bakhdaulet ALMENTAY (KAZ), qui est resté invaincu dans sa carrière à l'université rivale de Yamanashi Gakuin. Almentay a également battu Abid dans une finale de libre.

"Je ne l'ai pas battu, mais c'était un bon match entre nous, on ne pouvait pas dire qui gagnerait," a-t-il déclaré. "Même si c'était en gréco, quand je suis revenu du match, j'avais gagné cette confiance d'être parmi les meilleurs au Japon, et je pouvais être aussi bon."

C'est une attitude qui rendrait ses ancêtres fiers. Maintenant, il doit le prouver par des exploits sur le tapis, et il est déterminé à réaliser sa quête. En se rendant à Paris en 2024, il deviendrait le premier lutteur pakistanais à participer à des Jeux olympiques depuis Mohammad BHALA, qui a participé aux Jeux d'Atlanta en 1996 dans la catégorie des 90 kg en lutte libre.

La nation d'Asie du Sud-Est a remporté sa seule médaille olympique de lutte à Rome en 1960 avec le bronze de Mohamed BASHIR en lutte libre 73 kg, et elle n'a pas eu de médaillé mondial depuis ses deux bronzes de 1959.

"Je vais définitivement participer aux Jeux olympiques de Paris 2024", a déclaré Abid. "J'ai cette confiance en ce moment. C'est sûr, je vais participer à ce match. C'est sûr."

#RankingSeries

UWW publie les derniers classements de lutte libre

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (20 mars) -- Après deux événements de la Ranking Series, United World Wrestling a publié le dernier classement en lutte libre. Bien qu'il y ait eu quelques changements dans la première place, un mouvement considérable a été observé dans le top 10..

Les derniers classements seront cruciaux pour déterminer les quatre premières têtes de série des championnats continentaux qui débuteront par les Championnats d'Asie le 9 avril suivis des Championnats d'Europe le même mois. Les championnats panaméricains et les championnats d'Afrique auront lieu en mai.

Les points de classement pris en compte sont ceux des Championnats du Monde et des deux épreuves Ranking Series. Voici une ventilation des classements:

57kg

La catégorie de poids continue d'être titrée par le champion du monde Zelimkhan ABAKAROV (ALB) qui a 45 000 points, tous issus de la médaille d'or à Belgrade. Il est suivi de Thomas GILMAN (USA) avec 37000 points pour son argent.

Précédemment numéro trois, Zanabazar ZANDANBUD (MGL) a été poussé à la quatrième place par Wanhao ZOU (CHN). Il a 35555 points sur les 31000 points de Zandanbud. Zou a récolté 5480 points à Zagreb et 5075 points à Alexandrie pour passer à la troisième place.

Darian CRUZ (PUR) a été le prochain grand sauteur à passer de la neuvième à la sixième place après sa huitième place à Zagreb pour 6200 points et 5100 points pour sa 12e place en Egypte.

Beka BUJIASHVILI (GEO), qui a commencé l'année à la 12e place, est remonté à la huitième place avec 23880 points, grâce à sa médaille de bronze à Zagreb et sa 10e place à Alexandrie. Aliabbas RZAZADE cumule également 18400 points et passe de la 13ème à la 9ème place du classement.

Rei HIGUCHI (JPN)Rei HIGUCHI (JPN), red, and Reza ATRI (IRI), blue, are equal at 45000 points but the former in ranked number one. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

61kg

Reza ATRI (IRI), a silver medalist from World Championships, began the year at 37000 points and was second-period world champion Rei HIGUCHI (JPN) who has 45000 points. Atri now has come equal to Higuchu with 45000 points for his gold medal in Zagreb. However, he still remains second to Higuchi.

The third and fourth places, Narankhuu NARMANDAKH (MGL) and Arsen HARUTYUNYAN (ARM), have switched places. The latter has 41200 points while the former is at 37400 points from the earlier 31000 points for both.

Harutyunyan won the bronze medal in Alexandria worth 10200 points while Narmandakh was a silver medalist in Zagreb for 6200 points. Harutyunyan got more points since the number of participants in 61kg in Alexandria was much higher.

The only other mover in this weight class is Jahongirmirza TUROBOV (UZB) who is now at the seventh spot with 22500 points, up from 14300 points. He achieved this feat after an eighth-place finish in Alexandria.

Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) broke into the top 10 after getting 7800 points at the Ibrahim Moustafa, replacing Islam DUDAEV (ALB) from the list.

Rahman AMOUZAD (IRI)Rahman AMOUZAD (IRI) et Ismail MUSUKAEV (HUN) sont premier et second en 65kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

65kg

La première place en 65 kg reste inchangée puisque le champion du monde Rahman AMOUZAD (IRI) est premier avec 45 000 points. Cependant, d'autres positions ont vu beaucoup de changement.

Le médaillé de bronze à Belgrade Ismail MUSUKAEV (HUN) est passé de la troisième place à la deuxième place avec 9000 points pour sa cinquième place à l'Open de Zagreb. Il compte désormais 40000 points pour remplacer John DIAKOMIHALIS (USA).

Sebastian RIVERA (PUR) est également passé de la cinquième à la troisième place après avoir obtenu 14050 points en deux tournois. Il a terminé 14e à Zagreb pour 5050 points mais a réussi à atteindre la cinquième place à Alexandrie pour remporter 9000 points.

Ces changements ont propulsé le médaillé d'argent de Belgrade Diakomihalis à la quatrième place et le médaillé de bronze Bajrang PUNIA (IND) à la cinquième place.

Joseph MCKENNA (USA) est entré dans le top 10 avec des médailles d'argent à Zagreb et à Alexandrie qui valaient 11400 points chacune. Son total de 22800 lui a suffi pour décrocher la septième place.

Vazgen TEVANYAN (ARM) était 11e avec 9000 points en début d'année mais a remporté la médaille d'or à Alexandrie pour obtenir 13000 points et remonter à la huitième place avec un total de 22000 points.

Agustin DESTRIBATS (ARG) est juste derrière avec 21880 points puisqu'il a terminé 10e à Zagreb pour 7480 points et a amélioré sa place pour la neuvième à Alexandrie pour 7800 points supplémentaires pour entrer dans le top 10.

Abbos RAKHMONOV (UZB) est passé de la 7e à la 10e place avec 18200 points.

Taishi NARIKUNI (JPN)Taishi NARIKUNI (JPN) est le meilleur lutteur des 70 kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

70kg

Un autre champion du monde qui continue à garder la première place est Taishi NARIKUNI (JPN) qui a 45000 points. Mais le médaillé d'argent, Zain RETHERFORD (USA) a été remplacé par le médaillé de bronze Ernazar AKMATALIEV (KGZ) qui compte désormais 42000 points contre 37000 points pour Retherford. Il a obtenu 11000 points pour sa médaille d'or à Alexandrie.

Arrive en quatrième place Arman ANDREASYAN (ARM) classé cinquième à Belgrade avec 31520 points alors qu'il a terminé septième à Alexandrie avec 6520 points. Il a dépassé Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) qui n'a plus couru depuis les Championnats du Monde.

Aucun autre changement n'a été observé dans cette catégorie de poids.

Kyle DAKE (USA)Kyle DAKE (USA) a 45000 points à la première place en 74kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

74kg

Kyle DAKE (USA) continue d'occuper la première place avec 45 000 points en 74 kg. Il a remporté les championnats du monde pour ces points et personne ne l'a défié jusqu'à présent.

Le médaillé de bronze Yones EMAMI (IRI) a bondi à la deuxième place avec sa médaille d'or à Zagreb avec 11400 points pour cet effort. Il compte désormais 42400 points, 325 de plus que Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) qui a terminé 13ème à Zagreb.

La moitié inférieure a connu de nombreux changements puisque Frank CHAMIZO (ITA) est sorti du top 10 et la quatrième place est prise par Soner DEMIRTAS (TUR) tandis que Sagar JAGLAN (IND) arrive cinquième avec 30800 points.

Septième, Mitchell FINESILVER (ISR) a accumulé 18720 points avec sa médaille de bronze à Alexandrie et sa septième place à Zagreb. Suldkhuu OLONBAYAR (MGL) reste huitième malgré son amélioration de 17000 points à 18200 points.

Le seul autre changement est la place de numéro 10 qui est désormais reprise par Lawrence LAVALLEE (USA) avec 16800 points, en remplacement de Daichi TAKATANI (JPN).

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) continue d'être le meilleur lutteur en 79 kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

79kg

Les deux premiers en 79 kg sont restés inchangés pour la deuxième année consécutive puisque Jordan BURROUGHS (USA) occupe la première place et Mohammad NOKHODI (IRI) est deuxième.

Au début de l'année, Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB) était cinquième mais il a obtenu 10200 points dans la nouvelle année pour passer troisième avec 35200 points. Il a repoussé les médaillés de bronze mondiaux Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) et Vasyl MYKHAILOV (UKR) aux quatrième et cinquième places.

Arman AVAGYAN (ARM) a changé sa position de 10ème à 7ème avec une cinquième place à Alexandrie. Il a obtenu 9000 points pour cette performance.

L'autre entrant dans le top 10 est Avtandil KENTCHADZE (GEO) qui est au neuvième rang avec 19400 points, grâce à son argent à Zagreb et son or à Alexandrie. Comme il s'agissait de ses deux premières compétitions à 79 kg, il n'avait aucun point antérieur.

Hassan YAZDANI (IRI)Hassan YAZDANI (IRI) a remplacé David TAYLOR (USA) au sommet en 86kg. (Photo: Kadir Caliskan)

86kg

Hassan YAZDANI (IRI) a remporté la médaille d'or à l'Open de Zagreb et cela lui a suffi pour dépasser le champion du monde David TAYLOR (USA) pour la première place avec 48 000 points. Taylor a 45 000 points. Taylor a glissé à la troisième place lorsque Boris MAKOEV (SVK) est passé de 31000 points à 46200 points avec une huitième place à Zagreb et une cinquième à Alexandrie.

Sebastian JEZIERZANSKI (POL) a progressé de deux rangs sa quatrième place avec 38275 points. Il a terminé 13e à Zagreb mais a réussi à remporter une médaille de bronze à Alexandrie qui lui a donné 10200 points.

Ethan RAMOS (PUR) reste cinquième mais compte 9000 points de plus qu'en commençant l'année, avec 25000 points. Azamat DAULETBEKOV (KAZ) n'a plus couru depuis les Championnats du Monde et occupe la sixième place.

Myles AMINE (SMR) a progressé d'une place à la septième place tandis que Zahid VALENCIA (USA) a fait son entrée dans le top 10 après les deux épreuves de  Ranking Series. Il a commencé à la 15e place avec une médaille de bronze à Zagreb mais a ajouté une médaille d'argent à Alexandrie pour passer à la huitième place avec 19600 points.

Tarzan MAISURADZE (GEO) est neuvième tandis qu'Abubakr ABAKAROV (AZE) est dixième avec 16000 points.

Kamran GHASEMPOUR (IRI)Kamran GHASEMPOUR (IRI) est en tête du classement des 92kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

92kg

Les quatre médaillés des Championnats du monde continuent d'occuper les quatre premières places du classement des 92 kg mais l'ordre a changé. Le champion du monde Kamran GHASEMPOUR (IRI) a 45000 points au sommet.

Plus tôt à la quatrième place, Miriani MAISURADZE (GEO) est désormais deuxième avec 42600 points. Il a remporté une médaille d'argent à Zagreb pour 6400 points et une de bronze à Alexandrie pour 5200 points.

Il a remplacé Jden COX (USA) qui a maintenant glissé à la troisième place tandis que son compatriote médaillé de bronze mondial Osman NURMAGOMEDOV (AZE) reste quatrième avec 36200 points, 5200 points de plus qu'au début de l'année.

Gankhuyag GANBAATAR (MGL) passe de la neuvième à la septième place avec 20700 points alors qu'il a obtenu 5200 points pour sa médaille de bronze à Zagreb. Il a réussi à maintenir Illia ARCHAIA (UKR) à la huitième place qui a obtenu 2480 points de plus que ses 17000 points du début de l'année. Simone IANNATTONI (ITA) rétrograde à la neuvième place avec 18200 points.

Kollin MOORE (USA) est le nouveau venu au classement et il est numéro 10 avec 16000 points. Il a obtenu 8000 points, chacun pour ses médailles d'or à Zagreb et à Alexandrie.

Kyle SNYDER (USA)Kyle SNYDER (USA) et Batyrbek TSAKULOV (SVK) sont les numéros un et deux en 97kg. (Photo: UWW / Kostandin Andonov)

97kg

Batyrbek TSAKULOV (SVK) a réussi à réduire l'écart entre lui et le numéro un Kyle SNYDER (USA) à 6000 points contre 8000 points mais il reste toujours à la deuxième place. Snyder a 56 000 points tandis que Tsakulov a 50 000 points.

Il a été remplacé par Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) après l'Open de Zagreb mais Tsakulov a réussi à reprendre cette position à Magomedov en remportant la médaille d'or à Alexandrie. Magomedov a maintenant été propulsé au rang quatre alors que Vladislav BATISAEV (HUN) est passé de la cinquième à la troisième après une neuvième place à Zagreb et une médaille de bronze à Alexandrie. Givi MATCHARASHVILI (GEO), qui était troisième, est maintenant cinquième malgré l'amélioration de ses points de 31000 points à 36013 points.

Benjamin HONIS (ITA) et Zbigniew BARANOWSKI (POL) 17920 sont les nouveaux entrants dans le top 10. Honis a 20280 points pour ses apparitions à Zagreb et Alexandrie où il a terminé respectivement 10ème et 5ème. Honis a commencé son année à la 15e place avec 5800 points mais a obtenu 5480 points à Zagreb pour passer au 11e et 9000 points de plus à Alexandrie pour passer au septième rang.

Baranowski a commencé son classement à Zagreb en obtenant 6520 points pour se classer 20ème. Cependant, il a remporté l'argent à Alexandrie et est passé à la neuvième place avec 17920 points.

Taha AKGUL (TUR)Taha AKGUL (TUR), bleu, est numéro un en 125kg et Amir Hossein ZARE (IRI) est numéro deux. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

125kg

Taha AKGUL (TUR) a lutté à Alexandrie et a remporté l'or pour consolider son meilleur rang en 125 kg avec 56 000 points, contre 45 000 points pour sa victoire aux Championnats du monde.

Amir Hossein ZARE (IRI) a remplacé Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) de la deuxième place en remportant l'Open de Zagreb pour 11000 points. Il était plus tôt à la quatrième place. Geno PETRIASHVILI (GEO) a également été repoussé à la quatrième place.

Daniel LIGETI (HUN) est passé de la neuvième à la cinquième place après une augmentation de 11275 points pour son bronze à Zagreb et sa 13e place à Alexandrie. Il a également repoussé Amarveer DHESI (CAN), Oleg BOLTIN (KAZ) et Hayden ZILLMER (USA) d'une place chacun. DINESH (IND) est passé de la 10ème à la 9ème place avec une septième place à Alexandrie qui lui a valu 6520 points.

Khasanboy RAKHIMOV (UZB) est passé de la 11ème à la 10ème place au dernier classement en remportant une médaille de bronze à Alexandrie qui valait 8200 points.

57kg
The weight class continues to be headlined by world champion Zelimkhan ABAKAROV (ALB) who has 45000 points, all from the gold medal in Belgrade. He is followed by Thomas GILMAN (USA) with 37000 points for his silver.

Previously number three Zanabazar ZANDANBUD (MGL) has been pushed to fourth by Wanhao ZOU (CHN). He has 35555 points over Zandanbud's 31000 points. Zou collected 5480 points in Zagreb and 5075 points in Alexandria to jump to third.

Darian CRUZ (PUR) was the next big jumper who moved from ninth to sixth spot after his eighth-place finish in Zagreb for 6200 points and 5100 points for 12th finish in Egypt.

Beka BUJIASHVILI (GEO), who began the year at the 12th spot, has moved up to eighth with 23880 points, thanks to his bronze medal in Zagreb and 10th place finish in Alexandria. Aliabbas RZAZADE also accumulated 18400 points and has moved from 13th to ninth spot in the rankings.

Rei HIGUCHI (JPN)Rei HIGUCHI (JPN), red, and Reza ATRI (IRI), blue, are equal at 45000 points but the former in ranked number one. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

61kg
Reza ATRI (IRI), a silver medalist from World Championships, began the year at 37000 points and was second-period world champion Rei HIGUCHI (JPN) who has 45000 points. Atri now has come equal to Higuchu with 45000 points for his gold medal in Zagreb. However, he still remains second to Higuchi.

The third and fourth places, Narankhuu NARMANDAKH (MGL) and Arsen HARUTYUNYAN (ARM), have switched places. The latter has 41200 points while the former is at 37400 points from the earlier 31000 points for both.

Harutyunyan won the bronze medal in Alexandria worth 10200 points while Narmandakh was a silver medalist in Zagreb for 6200 points. Harutyunyan got more points since the number of participants in 61kg in Alexandria was much higher.

The only other mover in this weight class is Jahongirmirza TUROBOV (UZB) who is now at the seventh spot with 22500 points, up from 14300 points. He achieved this feat after an eighth-place finish in Alexandria.

Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ) broke into the top 10 after getting 7800 points at the Ibrahim Moustafa, replacing Islam DUDAEV (ALB) from the list.

Rahman AMOUZAD (IRI)Rahman AMOUZAD (IRI) and Ismail MUSUKAEV (HUN) are one and two at 65kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

65kg
The top spot at 65kg remains unchanged as world champion Rahman AMOUZAD (IRI) sits first with 45000 points. However, other positions have seen a lot of moving.

Bronze medalist in Belgrade Ismail MUSUKAEV (HUN) has jumped to the second spot from third with 9000 points for his fifth-place finish at Zagreb Open. He now has 40000 points to replace John DIAKOMIHALIS (USA).

Sebastian RIVERA (PUR) has also moved from fifth spot to third after getting 14050 points in two tournaments. He finished 14th in Zagreb for 5050 points but managed to reach fifth in Alexandria to claim 9000 points.

These changes have pushed Belgrade silver medalist Diakomihalis to fourth and bronze medalist Bajrang PUNIA (IND) to fifth.

Joseph MCKENNA (USA) has broken into the top 10 with silver medals in Zagreb and Alexandria which were worth 11400 points each. His total of 22800 was enough for him to get the seventh spot.

Vazgen TEVANYAN (ARM) was 11th with 9000 points at the start of the year but won the gold medal in Alexandria to get 13000 points and push his place to eighth with a total of 22000 points.

Coming at number nine is Agustin DESTRIBATS (ARG) who is just behind with 21880 points as he finished 10th in Zagreb for 7480 points and improve one spot to ninth in Alexandria for another 7800 points to break into the top-10.

Abbos RAKHMONOV (UZB) has slipped from seventh to 10th with 18200 points.

Taishi NARIKUNI (JPN)Taishi NARIKUNI (JPN) is the top ranked wrestler at 70kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

70kg
Another world champion who continues to keep the top spot is Taishi NARIKUNI (JPN) who has 45000 points. But the silver medalist, Zain RETHERFORD (USA) has been displaced by bronze medalist Ernazar AKMATALIEV (KGZ) who now has 42000 points to Retherford's 37000 points. He got 11000 points for his gold medal in Alexandria.

Coming in at four is the fifth placer in Belgrade Arman ANDREASYAN (ARM) with 31520 points as he finished seventh in Alexandria for 6520 points. He has overtaken Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) who has not competed since the World Championships.

No other changes were seen in this weight class.

Kyle DAKE (USA)Kyle DAKE (USA) has 45000 points at the top spot at 74kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

74kg
Kyle DAKE (USA) continues to be at the top spot with 45000 points at 74kg. He won the World Championships for those points and no one has challenged him thus far.

Bronze medalist Yones EMAMI (IRI) has jumped to second with his gold medal in Zagreb as he got 11400 points for that effort. He now has 42400 points, 325 more than Tajmuraz SALKAZANOV (SVK) who finished 13th in Zagreb.

The lower half has seen many changes as Frank CHAMIZO (ITA) is out of the top 10 and the fourth spot it taken by Soner DEMIRTAS (TUR) while Sagar JAGLAN (IND) comes in at fifth with 30800 points.

At number seven, Mitchell FINESILVER (ISR) has accumulated 18720 points with his bronze in Alexandria and seventh place finish in Zagreb. Suldkhuu OLONBAYAR (MGL) remains at eighth despite him improving from 17000 points to 18200 points.

The only other change is the number 10 spot which is now taken over by Lawrence LAVALLEE (USA) with 16800 points, replacing Daichi TAKATANI (JPN).

Jordan BURROUGHS (USA)Jordan BURROUGHS (USA) continues to be the top ranked wrestler at 79kg. (Photo: UWW / Martin Gabor)

79kg
The top two at 79kg have remained changed for the second year running as Jordan BURROUGHS (USA) sits at the number one spot and Mohammad NOKHODI (IRI) is second.

At the start of the year, Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB) was fifth but he has got 10200 points in the new year to jump to number three with 35200 points. He has pushed world bronze medalists Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) and Vasyl MYKHAILOV (UKR) to number four and five.

Arman AVAGYAN (ARM) has changed his position from 10th to seventh with a fifth place finish in Alexandria. He got 9000 points for that performance.

The other entrant into the top 10 is Avtandil KENTCHADZE (GEO) who is at number nine with 19400 points, thanks to his silver in Zagreb and gold in Alexandria. Since those were his first two competitions at 79kg, he did not have any previous points.

Hassan YAZDANI (IRI)Hassan YAZDANI (IRI) replaced David TAYLOR (USA) at the top in 86kg. (Photo: Kadir Caliskan)

86kg
Hassan YAZDANI (IRI) won the gold medal at Zagreb Open and that was enough for him to overtake world champion David TAYLOR (USA) for the top spot with 48000 points. Taylor has 45000 points. Taylor slipped to third when Boris MAKOEV (SVK) jumped from 31000 points to 46200 points with eighth place in Zagreb and fifth at Alexandria.

Sebastian JEZIERZANSKI (POL) improved two ranks to fourth with 38275 points. He finished 13th in Zagreb but managed to win a bronze medal in Alexandria which gave him 10200 points.

Ethan RAMOS (PUR) remains fifth but has 9000 points more than he began the year with 25000 points. Azamat DAULETBEKOV (KAZ) has not competed since the World Championships and is in the sixth spot.

Myles AMINE (SMR) has improved one spot to seventh while Zahid VALENCIA (USA) has broken into the top 10 after the two Ranking Series events. He began at 15th with a bronze medal in Zagreb but added a silver in Alexandria to move to the eighth spot with 19600 points.

Tarzan MAISURADZE (GEO) is in the ninth spot while Abubakr ABAKAROV (AZE) is tenth with 16000 points.

Kamran GHASEMPOUR (IRI)Kamran GHASEMPOUR (IRI) is clear on the top in the 92kg rankings. (Photo: UWW / Martin Gabor)

92kg
The four World Championships medalists continue to occupy the top four spots in the rankings at 92kg but the order has changed. World champion Kamran GHASEMPOUR (IRI) has 45000 points at the top.

Earlier in the fourth spot, Miriani MAISURADZE (GEO) is now second with 42600 points. He won a silver medal in Zagreb for 6400 points and a bronze in Alexandria for 5200 points.

He replaced Jden COX (USA) who has now slipped to third while fellow world bronze medalist Osman NURMAGOMEDOV (AZE) remains fourth with 36200 points, 5200 points more than at the start of the year.

Gankhuyag GANBAATAR (MGL) moves from ninth to seventh with 20700 points as he got 5200 points for his bronze medal in Zagreb. He managed to keep Illia ARCHAIA (UKR) at eighth who got 2480 points more than his 17000 points at the start of the year. Simone IANNATTONI (ITA) moves down to ninth with 18200 points.

Kollin MOORE (USA) is the newcomer in the rankings and he is at number 10 with 16000 points. He got 8000 points each for his gold medals in Zagreb and Alexandria.

Kyle SNYDER (USA)Kyle SNYDER (USA) and Batyrbek TSAKULOV (SVK) are the number one and two at 97kg. (Photo: UWW / Kostandin Andonov)

97kg
Batyrbek TSAKULOV (SVK) managed to trim the gap between him and number one ranked Kyle SNYDER (USA) to 6000 points from 8000 points but he still remains at the second spot. Snyder has 56000 points while Tsakulov has 50000 points.

He was replaced by Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) after Zagreb Open but Tsakulov managed to retake that position from Magomedov by winning the gold medal in Alexandria. Magomedov has now been pushed to number four as Vladislav BATISAEV (HUN) improved from fifth to third after a ninth-place finish in Zagreb and a bronze medal in Alexandria. Givi MATCHARASHVILI (GEO), who was third, is now fifth despite improving his points from 31000 points to 36013 points.

Benjamin HONIS (ITA) and Zbigniew BARANOWSKI (POL) 17920 are the new entrants in the top 10. Honis has 20280 points for his appearances in Zagreb and Alexandria in which he finished 10th and fifth respectively. Honis began his year at the 15th spot with 5800 points but got 5480 points in Zagreb to jump to 11th and 9000 points more in Alexandria to improve to seventh.

Baranowski began his rankings from Zagreb as he got 6520 points to be placed 20th. However, he won silver in Alexandria and moved to the ninth spot with 17920 points.

Taha AKGUL (TUR)Taha AKGUL (TUR), blue, is number one at 125kg and Amir Hossein ZARE (IRI) is number two. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

125kg
Taha AKGUL (TUR) wrestled in Alexandria and won gold to consolidate his top rank at 125kg with 56000 points, up from the 45000 points he got for winning the World Championships.

Amir Hossein ZARE (IRI) replaced Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) from the second spot by winning the Zagreb Open for 11000 points. He was earlier at the fourth spot. Geno PETRIASHVILI (GEO) has also been pushed to the fourth spot.

Daniel LIGETI (HUN) moved from ninth spot to fifth after an increase of 11275 points for his bronze in Zagreb and 13th place finish in Alexandria. He also pushed Amarveer DHESI (CAN), Oleg BOLTIN (KAZ) and Hayden ZILLMER (USA) down one spot each. DINESH (IND) moved from the 10th spot to the ninth with a seventh-place finish in Alexandria which gave him 6520 points.

Khasanboy RAKHIMOV (UZB) moved from 11th to 10th in the latest rankings as he won a bronze medal in Alexandria which was worth 8200 points.