#WrestleAlmaty

Susaki et Higuchi sur le point de retrouver l'équipe japonaise

By Eric Olanowski

ALMATY, Kazakhstan (le 31 mars) -- Les stars japonaises Yui SUSAKI et Rei HIGUCHI sont sur le point de faire leur retour dans l'équipe japonaise pour le Tournoi de qualification olympique Asie la semaine prochaine, du 9 au 11 avril.

Susaki représentera le Japon en 50kg pour la première fois depuis la Coupe du Monde de Lutte Féminine 2019, où elle avait obtenu deux victoires sur Yanan SUN (CHN) et Whitney CONDER (USA). Higuchi, d'un autre côté, fera ses débuts en 57kg pour cette même équipe depuis sa médaille d'argent des Jeux Olympiques 2016.

Susaki, double championne du monde, s'était inclinée face à Yuki IRIE (JPN) lors d'un éliminatoire national en 2019, ce qui lui avait coûté sa place dans l'équipe japonaise 2019 des championnats du monde. Mais surprise, Irie s'y était laissée dominer en quart de finale lors d'un combat flamboyant contre Yanan Sun, médaillée de bronze de Rio, perdant sa chance de qualifier le pays hôte des Jeux de Tokyo en 50kg. Ceci avait laissé la porte ouverte à Susaki pour une tentative de la dernière chance de reprendre sa place avec l'espoir de concourir aux JO.

Les dieux ont écouté Susaki et celle-ci a retrouvé sa place et le droit de représenter le Japon au qualificatif olympique Asie grâce à une médaille d'or lors de la Coupe de l'Empereur de décembre 2019.

Higuchi, lui, fera son retour à la compétition internationale en 57kg pour la première fois depuis les JO de Rio de 2016. Cet énergique favori du public est connu pour son incroyable spectacle de Rio, une performance absolue sur la route des finales. Il avait remporté quatre combats avant de s'incliner face à Vladimer KHINCHEGASHVILI (GEO) en finale.

Depuis cette course magistrale, Higuchi a combattu en 61 et 65kg. Mais, vaincu par Takuto OTOGURO (JPN) lors d'éliminatoires nationaux, il a été forcé de joindre à nouveau les 57kg pour tenter de concrétiser son rêve d'obtenir plus que la médaille olympique d'argent. Il s'est défait du champion du monde 2017 Yuki TAKAHASHI lors de la Coupe de l'Empereur - ce qui lui donne le droit de représenter le Japon dans cette catégorie.

Le Tournoi de qualification olympique d'Asie ouvrira ses rideaux du 9 au 11 avril prochain à Almaty au Kazakhstan. La lutte gréco-romaine ouvre les festivités vendredi, suivie par la lutte féminine samedi ; la lutte clora les débats dimanche. 

Inscriptions à ce jour :

Lutte féminine 50kg
Seema SEEMA (IND)
Misaki YOSHIBA (JPN)
Yui SUSAKI (JPN)
Miran CHEON (KOR)
YeoJin KIM (KOR)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB)

Lutte libre 57kg
Minghu LIU (CHN)
Ahmed Jawad Kadhim AL ZAIDAWI (IRQ)
Rei HIGUCHI (JPN)
Kodai OGAWA (JPN)
Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Hyeonsik SONG (KOR)
Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL)
Muhammad BILAL (PAK)
Allen Mitch ARCILLA (PHI)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Rozgeldi SEYIDOV (TKM)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)

#development

Le Burundi accueille un camp d'entraînement et une compétition de Beach Wrestling

By United World Wrestling Press

MABAYI, Burundi (7 mars) --- Démarré en novembre 2021, pendant la période post-covidique, le DNSS de lutte au Burundi a connu sa phase terminale pendant la semaine du 25 février au 04 mars 2023.

En effet, plus d'un an après son démarrage, le DNSS a connu sa phase terminale du 25 février au 4 mars. Pour cette phase, l'United World Wrestling a envoyé deux experts, à savoir Vincent AKA, chargé de développement et Angel Pineda Rodriguez, expert en formation UWW, afin de continuer à soutenir la fédération burundaise de lutte pour un développement durable

Cette phase terminale, également évaluative, a débuté par une visite des structures de base à l'intérieur du pays. C'est ainsi que les deux experts ont pu visiter les clubs de Mabayi et de Gihanga. Cette visite de terrain a permis de constater que les clubs locaux ont fait l'effort de se constituer depuis l'architecture formelle soumise par la fédération nationale, à savoir un président, un trésorier, un secrétaire général, le tout avec la présence d'un technicien qui encadre les lutteurs. A l'inverse, le manque d'infrastructures reste un facteur limitant pour leur développement. Cependant, à Gihanga l'espoir demeure dans la mesure où il existe un jeune centre qu'il suffirait de restaurer. A l'instar de Gitega qui a pu utiliser sa maison des jeunes et la convertir en salle de lutte. Les maisons des jeunes représentent une réelle opportunité pour la mise en place de clubs de lutte (avec des tapis de lutte fabriqués localement). Comme le souligne Angel Pineda, Expert d'origine cubaine, "c'est ce qui se fait à Cuba, où l'on fait avec les moyens du bord pour trouver des solutions afin de permettre à nos lutteurs de s'entraîner en toute sécurité".

Lors de cette visite des clubs de l'intérieur, il est apparu que les clubs ont commencé à construire leur propre arène de Beach Wrestling, ce qui représente un pilier essentiel pour le développement. Parce que tout est facile à mettre en place, la Beach Wrestling ne nécessite que très peu de moyens. Cette phase a également permis de visiter les écoles partenaires du projet de lutte pour les jeunes filles.

Afin de consolider ce qui existe déjà, une réunion a été organisée avec tous les présidents et entraîneurs de clubs. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur le thème "Projet de structure de club". Cela a permis d'expliquer aux différents participants les étapes pour développer son club et d'aborder la démarche projet pour développer son club de lutte. L'objectif est de donner des outils à tous ceux qui veulent avancer en comprenant le concept de projet de club.

BRUDes lutteurs burundais sont assis ensemble dans le cercle de Beach Wrestling. (Photo: United World Wrestling)

Ce fut également l'occasion de faire le point avec la fédération sur l'impact du DNSS tout en envisageant les perspectives.

Parallèlement à la formation des dirigeants de clubs, pour permettre aux meilleurs lutteurs de vivre un entraînement intensif de haut niveau, un camp d'entraînement a été organisé au centre Olympafrica de Kanyosha, qui est devenu le centre de référence pour l'entraînement de l'équipe nationale de lutte. Il est à noter que c'est grâce à la rénovation de la salle polyvalente par la fondation Olympafrica qui permet à la fédération burundaise de lutte de réunir ses meilleurs lutteurs cadets, juniors et seniors en lutte olympique. Le tapis de lutte offert par United World Wrestling joue pleinement son rôle.

Lors de ce stage, deux lutteurs se sont distingués, il s'agit de Niyonkuru Lynca Gloria, dans la catégorie junior issue du club de Gitegat et de Nishimwe Yves également junior issu du club de Bururi.

Au cours de ce stage, les deux cadres de la fédération burundaise de lutte, Ntwari Patrice et Nduwayezu Silas ont profité de la présence des experts pour approfondir leurs notions en matière de planification, du processus de formation d'un lutteur de haut niveau. Ce partage d'expérience vise à leur donner les outils pour continuer la formation et la préparation des meilleurs lutteurs au Burundi.

Un tournoi de Beach Wrestling a été organisé par la fédération burundaise de lutte pour clôturer en beauté cette semaine riche en activités. La présence de la télévision nationale a permis de donner plus d'ampleur à cet événement et de promouvoir le beach wrestling qui a de belles perspectives devant lui.

Enfin, la Présidente du Comité National Olympique Burundais, Mme Lydia NSEKERA a beaucoup apprécié le DNSS de la lutte et a ajouté " nous utiliserons le DNSS de la lutte comme un exemple pour le DNSS d'autres sports ". Ella a également mentionné l'implication de United World Wrestling dans le développement de la lutte à travers la vision de son Président Nenad Lalovic de maintenir la lutte dans le giron olympique. Et de mentionner : " la lutte est aujourd'hui l'une des disciplines olympiques qui est impliquée dans son développement à travers ses programmes de développement et cela se voit sur le terrain ".