Coupe Meiji

Retour émouvant - et victorieux - de Watari à la Coupe Meiji

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (le 16 juin) - L'émotion était palpable lorsque Rio Watari est remontée sur les tapis, deux ans après le début d'un éprouvant combat remporté sur le cancer. 

Des larmes de soulagement et de joie ont coulé à flots lorsqu’elle a décroché la victoire.

Watari parachève sa remarquable rémission du lymphome d’Hodgkin par une nomination au titre de lutte féminine en 68kg au tournoi du Japon sur invitation de Tokyo, et par une place dans l’équipe du Japon pour le championnat du monde de Budapest.

Watari a même donné dans le dramatique, marquant un point décisif par sortie de tapis à 6 secondes de la fin de sa finale contre Chiaki SEKI, pour une victoire 3-2 et son premier titre dans ce tournoi depuis 2014, connu sous le nom de coupe Meiji.

Le point gagnant de Watari est venu sur sa quatrième tentative de ceinture. Les trois premières avaient été interrompues et les seuls points marqués par les lutteuses l’avaient été pour passivité, Watari prenant la tête 2-1 à 32 secondes de la fin.

Mais Seki - qui luttait jusqu’à maintenant sous son nom de jeune fille IIJIMA - a forcé Watari à l’égalité 2-2 à 24 secondes de la fin par son unique tentative de ceinture du combat.

Watari, arrivée jusque là, n’allait pas se laisser faire, et sa réponse a comblé le bruyant contingent des supporters de son sponsor Aisin AW dans les tribunes de la salle Komazawa.

 “J’ai tout donné, persuadée que la victoire serait finalement mienne, et que je rejoindrai les autres championnes de Shigakkan aux championnats du monde,” a déclaré Watari en se référant à son université de la centrale de Shigakkan, d’où provient la majeure partie de l’équipe féminine pour Budapest, qu’il s’agisse de nouvelles ou d’anciennes étudiantes.

Watari n’a eu besoin que de deux combats pour remporter l’or. Dans son combat d’ouverture – son premier depuis les Jeux de Rio en 2016 -, c’est un solide 7-0 sur Mai HAYAKAWA, de Shigakkan, qui lui a permis de rejoindre les finales.

“Dans le premier combat, même en surmontant ma nervosité, mon corps tremblait tellement que je n’étais plus moi-même,” a révélé Watari, âgée aujourd’hui de 26 ans. “Je n’arrivais pas à me calmer et me sentais angoissée. Je sentais que si je continuais comme cela, je ne serais pas capable de remporter le titre.”

 “Pendant la finale, je croyais en ce que j’avais fait jusque là, et j’étais déterminée à gagner. J’ai pu relever le défi de manière relaxée.”

Rio WATARI, championne des 68kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Avant sa maladie, Watari avait déjà fait les titres de la presse nationale lors de sa qualification pour les Jeux de Rio. Ce qui rendait son cas si particulier à l’époque est que, dans son ardente volonté de remporter une médaille olympique, Watari était monté de deux catégories de poids, de 63kg à 75kg. L’histoire veut qu’elle ait pris 12 kg en mangeant cinq repas par jour.

Son lymphome fut diagnostiqué quelques jours avant les Jeux, auxquels elle prit part tout de même. Et ne fit de sa maladie aucun motif d’excuse pour sa décevante défaite d’un point face à Aline da Silva FERRIRA (BRA). A son retour au Japon, son état fut rendu public et, alors qu’il empirait, elle commença plusieurs traitements, dont une chimiothérapie.

“Pour les Jeux Olympiques, alors que je me battais pour savoir s’il fallait participer ou pas, j’ai continué à m’entraîner, ce qui a rendu ma participation possible,” a indiqué Watari. “Ensuite, ma vie contre la maladie a débuté. J’étais alitée la plupart du temps, avec des vertiges lorsque j’étais debout. Chaque jour qui passait, je me demandais si je serais capable de reprendre la lutte.”

En septembre dernier, elle recommence à marcher, faire du vélo et, petit à petit, acquérir “le corps d’une personne normale.” Après s’être limitée à des exercices élémentaires, elle a rejoint les salles de lutte en janvier.

“Si je considère ma condition d’avant les Jeux Olympiques comme à 100%, j’en suis toujours loin en termes de force physique”, dit Watari. “Je ne peux toujours pas tenir jusqu’à la fin de l’entraînement. Je dirais que j’en suis à 50%.”

Watari s’est retrouvée directement dans l’équipe pour Budapest car la médaillée mondiale et olympique Sara DOSHO, vainqueur en 68kg du championnat du Japon (appelé la coupe de l’Empereur), a souffert d’une blessure de l’épaule à la coupe du monde de lutte féminine en mars, qui l’a tenue éloignée de la coupe Meiji.

Si une lutteuse remporte dans sa catégorie de poids à la fois la coupe de l’Empereur et la coupe Meiji, elle sera automatiquement sélectionnée pour Budapest. Si les vainqueurs d’une même catégorie de poids sont différents, elles se retrouveront pour des éliminatoires le 7 juillet, et Dosho en sera également absente.

Pour Watari, son remarquable comeback n’efface en rien la piqûre de sa défaite à Rio. Après le combat, interrogée lors de sa conférence de presse sur le soutien reçu de ses parents pendant son combat contre le cancer, elle s’est effondrée.

“Je n’ai pas été capable de gagner aux Jeux Olympiques et leur rapporter une médaille,” a-t-elle déclaré, en larmes, sous-entendant que le meilleur moyen de leur montrer sa reconnaissance serait une médaille d’or aux Jeux de Tokyo en 2020.

 “Ceci n’est pas encore les Jeux Olympiques, et n’efface donc en rien ce qui est arrivé à Rio. Je dois penser jusqu’où il m’est possible d’aller en 68kg, et avec l’approche des qualifications pour les Jeux, quelle est pour moi la meilleure catégorie de poids. Cette victoire et cette qualification pour les mondiaux sont un précieux pas vers les Jeux.”

Quand même, avoir traversé une maladie mortelle lui fait beaucoup plus apprécier le temps passé sur les tapis, et lui permet de supporter les rigueurs nécessaires pour atteindre le succès.

“En ce moment, je m’éclate quand je lutte,” a conclu Watari.

Shota TANOKURA a acquis son billet pour les championnats du monde en remportant la compétition des 55kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Le champion d'Asie Tanokura lorgne sur l'or

Le champion d’Asie Shota TANOKURA a mené une attaque en règle sur l’or des 55kg en lutte gréco-romaine, déployant une démonstration de projections spectaculaires et assurant ainsi sa place pour le championnat du monde.

Tanokura poursuit sur la lancée de son triomphe à la coupe de l’Empereur, affichant deux victoires par supériorité technique avant de se défaire de Shota OGAWA 7-0 en finale, grâce à, notamment, un amené au sol en prise de demi-souplesse.

C’est la troisième médaille d’or de Tanokura à la Meiji, et sa première depuis 2015. Il s’était retiré après son échec aux sélections des Jeux Olympiques de Rio, en partie parce qu’il se sentait handicapé par le fait que la catégorie minumum de poids ait été montée à 59kg. Il avait été rapidement dominé par le médaillé d’argent olympique Shinobu OTA et le champion du monde Kenichiro FUMITA.

Mais le retour de la catégorie des 55kg a entraîné le retour de Tanukora à la discipline l’année passée, bien qu’il garde son emploi de professeur d’éducation physique au lycée de Tokyo.

Ses obligations professionnelles l’ont empêché de s’entraîner comme il l’aurait souhaité pour la coupe Meiji, au grand dam de son entraîneur.
“Honnêtement, pour ce tournoi, après le championnat d’Asie [de Bichkek en février] et le dernier camp national, je n’ai pas pu m’entraîner,” a déclaré Tanokura.

“L’entraîneur Shingo Matsumoto m’a dit une semaine avant le tournoi : ‘Mon pote, c’est pas comme ça que tu vas gagner.’ On m’a dit qu’il fallait que j’y aille avec l’état d’esprit d’un combattant, et ça a fait clic, même s’il était un peu tard.”

 Tanokura, triple médaillé des Jeux d’Asie, aura pour la première fois de sa carrière la possibilité d’une médaille de championnat du monde. Il a pu renforcer sa confiance par une deuxième place au tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov de Sofia, en mars.

“J’ai participé à une compétition en Europe, et mon impression est que les lutteurs asiatiques sont plus puissants que les Européens dans les catégories les plus légères,” a-t-il indiqué. “Il ne reste plus qu’à me focaliser sur l’or des mondiaux.

Yukako KAWAI, médaillée d'or en 62kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Pendant ce temps chez les sœurs KAWAI, Yukako s’est emparée du titre de lutte féminine en 62kg et se rapproche un peu plus de Budapest.  
Yukako pleurait après sa victoire, mais ce n’était pas de joie, déçue par sa performance en finale 4-1 sur Yurika ITO, pendant laquelle elle n’a pas réussi à marquer en attaque.

"Je voulais le titre et suis satisfaite de l’avoir obtenu, mais je n’ai rien pu faire comme je m’étais entraînée pour, donc c’est très décevant,” a déclaré Yukako. “J’ai travaillé sur les amenés à terre, à répliquer et garder une position basse. Je n’ai même pas appliqué les fondamentaux.”

Yukako et sa soeur aînée Risako Kawai, championne olympique et championne du monde, avaient toutes deux changé de catégories de poids depuis leurs victoires à la coupe de l’Empereur. Risako était passée de 62kg à 59kg.

 Ceci a lancé les bases d’un scénario intéressant. Si, par surprise, Risako ne remporte pas la finale des 59kg dimanche, elle affrontera sa soeur en éliminatoire pour la place des 62kg. Mais Yukako pense qu’il n’en sera rien.

“Si elle gagne en 59kg, il n’y aura pas d’éliminatoire entre nous, donc Risako dit que nous devons absolument tout faire – gagner - pour aller ensemble au championnat du monde.”

Pour Yukako, Budapest sera l’occasion de se racheter pour le championnat du monde de Paris l’année passée, où elle n’a pas décroché l’or en 63kg ; pour y arriver, elle n’a pas le droit de reproduire ses errements de samedi.

“La façon dont j’ai lutté ne valait rien,” a-t-elle dit. “À ce niveau, je serai tout de suite battue, comme l’année passée. Je dois tout recommencer depuis le début.”

Yuhi FUJINAMI a dû se retirer du tournoi suite à une fracture de l’os de la pommette. (Photo par Sachiko Hotaka)

Fujinami se retire et compte sur les éliminatoires

Étonnamment, Yuhi FUJINAMI, médaillé de bronze à Paris 2017 en lutte libre et 70kg, s’est retiré de la compétition catégorie 74kg, préférant jouer son retour au championnat du monde aux éliminatoires.


Fujinami s’est fracturé le malaire droit après avoir reçu un coup de coude à l’entraînement début mai. Il est apparu dans deux rencontres en duel pour l’Université Yamanashi Gakuin, se protégeant tant bien que mal en évitant d’amener ses adversaires à terre. Il compte sur une rémission totale d’ici aux éliminatoires. 

Fujinami a déclaré à la presse qu’il avait pris sa décision dimanche, après consultation avec sa famille au championnat national juniors des lycées, où tous étaient réunis pour soutenir sa jeune soeur Akari – qui a décroché la médaille d’or.

En l’absence de Fujinami, c’est Ken HOSAKA qui a décroché le titre avec une victoire 11-3 sur Yuto MIWA, encore adolescent. En demi-finale, Hosaka a dû mettre un pied dans la zone de protection à 3 secondes de la fin pour obtenir les deux points qui lui ont donné la victoire 4-4 sur Ryuki YOSHIDA.

Fujinami et Hosaka se rencontreront en éliminatoire dans un remake de la finale de la coupe de l’Empereur, que Fujinami avait remportée par supériorité technique.

Dans les autres titres de lutte libre à saisir samedi passé, celui des 97kg est revenue à Naoya AKAGUMA, qui a déroulé une victoire 9-0 sur Taira SONODA.

En demi-finale, Akaguma avait marqué un amené à terre tardif pour une victoire 3-3 sur le vainqueur de la coupe de l’Empereur Takeshi YAMAGUCHI, les amenant tous deux à un combat éliminatoire pour Budapest.

Le médaillé d’argent d’Asie Tsuchika SHIMOYAMADA (67kg) et Shohei YABIKU (77kg) en lutte gréco-romaine, et Katsuki SAKAGAMI (57kg) en lutte féminine, ont tous décroché le double titre national et leur place pour Budapest.

Résultats du troisième jour

Lutte libre

74kg (12 inscrits)
Or – Ken HOSAKA df. Yuto MIWA, 11-3

Bronze – Hayato OGATA et Ryuki YOSHIDA

Demi-finale – Yuto MIWA df. Hayato OGATA, 5-0
Demi-finale – Ken HOSAKA df. Ryuki YOSHIDA, 4x-4

97kg (12 inscrits)
Or – Naoya AKAGUMA df. Taira SONODA, 9-0

Bronze – Takeshi YAMAGUCHI et Hiroto NINOMIYA

Demi-finale – Naoya AKAGUMA df. Takeshi YAMAGUCHI, 3x-3
Demi-finale – Taira SONODA df. Hiroto NINOMIYA par forfait.

Lutte gréco-romaine

55kg (10 inscrits)
Or – Shota TANOKURA df. Shota OGAWA, 7-0

Bronze – Tomoya MARUYAMA et Hiromu KATAGIRI

Demi-finale – Shota TANOKURA df. Tomoya MARUYAMA par tombé, 8-0, 1:50
Demi-finale – Shota OGAWA df. Hiromu KATAGIRI par tombé, 10-2, 2:20

67kg (10 inscrits)
Or – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Shogo TAKAHASHI par tombé, 9-1, 4:17

Bronze – Daiki KOBAYASHI et Katsuyoshi KAWASE

Demi-finale – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Daiki KOBAYASHI par tombé, 10-1, 2:07 
Demi-finale – Shogo TAKAHASHI df. Katsuyoshi KAWASE, 5-3

77kg (12 inscrits)
Or – Shohei YABIKU df. So SAKABE, 2x-2

Bronze – Kenryu KUZUYA et Takeshi IZUMI

Demi-finale – Shohei YABIKU df. Kenryu KUZUYA par tombé, 8-0, 1:27 
Demi-finale – So SAKABE df. Takeshi IZUMI par tombé, 3:30 (5-3)

Lutte féminine

57kg (6 inscrites)
Or – Katsuki SAKAGAMI df. Akie HANAI, 4-1

Bronze – Sae NANJO et Chiho HAMADA 

Demi-finale – Katsuki SAKAGAMI df. Sae NANJO, 8x-8
Demi-finale – Akie HANAI df. Chiho HAMADA, 2-0

62kg (7 inscrites)
Or – Yukako KAWAI df. Yurika ITO, 4-1

Bronze – Atena KODAMA et Honoka IMAGAWA

Demi-finale – Yurika ITO df. Atena KODAMA par ST, 11-0, 4:09
Demi-finale – Yukako KAWAI df. Honoka IMAGAWA, 4-0 

68kg (5 inscrites)
Or – Rio WATARI df. Chiaki SEKI, 3-2

Bronze – Miwa MORIKAWA et Mai HAYAKAWA

Demi-finale – Chiaki SEKI df. Miwa MORIKAWA, 7-2
Demi-finale – Rio WATARI df. Mai HAYAKAWA, 7-0

#Grappling

L'Espagne domine le Grappling européen avec des titres par équipe

By Vinay Siwach

BUCHAREST, Roumanie (13 mars) -- L'équipe féminine d'Espagne est sortie victorieuse des championnats d'Europe de Grappling qui se sont tenus à Bucharest en Roumanie durant le week-end. Emmenée par les deux médailles d'or d'Anna CASTELLS (ESP), l'équipe espagnole a démontré ses compétences et détermination à remporter le titre par équipe.

L'équipe féminine d'Espagne a surclassé l'Ukraine, puissance du grappling, dans les deux styles -- Grappling et Gi. Castells a remporté des médailles d'or dans les deux épreuves.

En Grappling 64kg, Castells a affronté Sandra PNIAK (POL) en finale. Après un démarrage lent, Castells a marqué un  takedown quand Pniak a ralenti. Dans la même mêlée,  Pniak a réussi à renverser la position et Castells a abandonné deux points. Pniak a habilement joué la montre à 30 secondes de la fin et a décidé de défendre son avance sur critères de 2-2.

Cependant, dans les 20 dernières secondes, Castells a réussi à lancer Pniak et marquer une exposition pour 2 points et gagner 4-2.

Un jour plus tard, elle affronte une autre "grappleuse" polonaise. En finale des 64kg de l'épreuve Gi, Joanna ZABULEWICZ (POL) a défié Castells mais a connu le même sort que sa coéquipière Pniak.

Zabulewicz a décidé d'aller au tapis en premier, ce qui a donné deux points à Castells. L'Espagnole a été pénalisée pour avoir été passive après avoir pris le dessus, ce qui a permis à Zabulewicz d'obtenir son premier point. Zabulewicz a continué à engager Castells qui n'était manifestement pas d'humeur à le faire. Elle est à nouveau sanctionnée pour passivité et son avance est désormais de 2-2 sur critères.

Dans la dernière minute, réalisant qu'elle pourrait être qualifiée de passive pour la troisième fois, Castells a décidé d'être plus active. Elle n'a pas marqué de point, mais cela a suffi pour continuer à lutter contre Zabulewicz et gagner 2-2.

Le succès de Castells aux Championnats d'Europe de grappling n'est que le dernier en date. L'année dernière, elle a remporté les championnats du monde de grappling en 64 kg devant son public.

Quatre autres championnes d'Europe ont été couronnées en grappling : Pnina ARONOV (ISR) en 53 kg, Melissa BENEDINI (ITA) remportant l'or en 58 kg, la championne du monde Kateryna SHAKALOVA (UKR) remportant l'or en 71 kg et Janina CZYCZYN (POL) remportant l'or en 90 kg.

Janina CZYCZYN (POL)Janina CZYCZYN (POL) a remporté deux médailles d'or aux championnats d'Europe. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Czyczyn a également remporté la médaille d'or dans l'épreuve des Gi, en remportant le titre en 90 kg face à sa coéquipière Magdalena ZASZCZUDLOWICZ (POL)..

Dans l'épreuve Gi, l'Espagne a réalisé une performance encore meilleure avec trois médaillées d'or. Outre Castells, Naiomi MATTHEWS (ESP) a remporté l'or en 53kg et Micaela COMPANY (ESP) a remporté l'or en 71kg. Shakalova a décidé de ne pas participer à l'épreuve Gi.

Mais l'Ukraine avait encore une championne puisque Viktoriia SYNIAVINA (UKR) a remporté la médaille d'or dans la catégorie des 58 kg.

Roman KIZIUK (UKR)Roman KIZIUK (UKR) a remporté les médailles d'or en 92kg dans les deux compétitions. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Les étoiles de Kiziuk

Roman KIZIUK (UKR) a illuminé l'arène de Bucarest avec deux performances exceptionnelles en deux jours, remportant les médailles d'or en 92kg dans les épreuves de Grappling et Grappling Gi.

Incontestablement la plus grande star de la compétition, Kiziuk a poursuivi sur la lancée de Pontevedra, en Espagne, l'année dernière, et a dominé la compétition à Bucarest, ajoutant deux médailles d'or européennes à ses médailles d'or des Championnats du monde.

Dans le format Gi, Kiziuk a affronté Roy DAGAN (ISR) en finale et s'est montré offensif dès le début. Alors que Dagan tentait de bloquer Kiziuk avec ses jambes, l'Ukrainien continuait à chercher des solutions pour marquer des points. Dagan a abandonné après deux minutes, ce qui a permis à Kiziuk de se mettre en position de headpinch , ce qui lui a permis de marquer trois points et de remporter la victoire 5-0.

Plus tôt dans la journée, Kiziuk a obtenu deux walkovers et une victoire par soumission pour entrer en finale.

Dans l'épreuve de grappling, Kiziuk a été encore plus mortel, en commençant par une victoire 5-0 sur Avraham IBRAGIMOV (ISR), une correction 18-0 sur Eduard ORAC (FRA) en quart de finale et en battant Piotr FRECHOWICZ (POL) 2-1 en demi-finale.

Face à son coéquipier Mykhailo MUZYCHENKO (UKR), il a remporté une victoire 3-1 mais a réalisé l'essentiel de l'attaque. Dans la dernière minute, il a été pénalisé d'un point pour passivité mais cela n'a pas fait trop de mal.

Sa victoire au Grappling Gi a permis à l'Ukraine de remporter le titre par équipe avec 120 points, soit quatre de plus qu'Israël, deuxième.

L'Ukraine a terminé deuxième dans l'épreuve de grappling, la Pologne ayant dominé le spectacle et terminé avec 133 points. L'Ukraine a terminé deuxième avec 104 points.

Andrzej IWAT (POL)Andrzej IWAT (POL) a remporté les médailles d'or en 100kg dans les épreuves de Grappling et Grappling Gi. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Jakub NAJDEK (POL), Mateusz MAZUR (POL) et Andrzej IWAT (POL) ont été les champions d'Europe pour la Pologne en 77kg, 84kg et 100kg respectivement.

Les autres champions en Grappling étaient Omri HAVIV (ISR) en 62kg, Anthony DE OLIVEIRA (FRA) en 66kg, Alessio SACCHETTI (ITA) en 71kg et Ioannis KARGIOTAKIS (GRE) en 130kg.

Alessio SACCHETTI (ITA)Alessio SACCHETTI (ITA) a été double champion à Bucarest. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Outre Kiziuk dans l'épreuve Gi, Sacchetti et Iwat ont également remporté deux médailles d'or. Sacchetti a battu Iker CAMARA (ESP) dans la finale des 71kg 8-0 et Viki DABUSH (ISR) 4-2 dans la finale Gi.

Iwat a affronté Ivan Malin dans les deux finales et a réussi à remporter des combats serrés. En finale de grappling, il a battu Malin 4-2 et en finale de Gi, il a gagné 6-4.

Les autres champions en Gi étaient Mayis NERSESYAN (ARM) en 62kg, Alejandro CARRERAS (ESP) en 66kg, Pavlo MAKSYMCHUK (UKR) en 77kg, Nimrod RYEDER (ISR) en 84kg et Wojciech WILK (POL) en 130kg.

Résultats

Grappling hommes

62kg
Omri HAVIV (ISR)
Mykola NYKYFORUK (UKR)
Dmytro BARANOV (UKR)
Loris ZANOLINI (ITA)

66kg
Anthony DE OLIVEIRA (FRA)
Yarin CHRIKI (ISR)
Sergio RIQUELME (ESP)
Wojciech PAJAK (POL)

71kg
Alessio SACCHETTI (ITA)
Iker CAMARA (ESP)
Viki DABUSH (ISR)
Nico PULVERMUELLER (GER)

77kg
Jakub NAJDEK (POL)
Djabrail DJABRAILOV (FRA)
Pierre MANZO (FRA)
Kamil ROSIAK (POL)

84kg
Mateusz MAZUR (POL)
Saar SHEMESH (ISR)
Pawel JAWORSKI (POL)
Nimrod RYEDER (ISR)

92kg
Roman KIZIUK (UKR)
Mykhailo MUZYCHENKO (UKR)
Piotr FRECHOWICZ (POL)
Jose MORA (ESP)

100kg
Andrzej IWAT (POL)
Ivan MALIN (UKR)
Mourad BENGHOUNE (FRA)
Guglielmo CECCA (ITA)

130kg
Ioannis KARGIOTAKIS (GRE)
Eldar RAFIGAEV (MDA)
Ivan SNIHUR (UKR)
Aleksandre TEVZADZE (GEO)

Grappling femmes

53kg
Pnina ARONOV (ISR)
Carlota PRENDES (ESP)
Kristina RAU (GER)
Anca CUBLESAN (ROU)

58kg
Melissa BENEDINI (ITA)
Lina GROSSET (FRA)
Viktoriia SYNIAVINA (UKR)

64kg
Anna CASTELLS (ESP)
Sandra PNIAK (POL)
Antonia KANEW (GER)
Joanna ZABULEWICZ (POL)

71kg
Kateryna SHAKALOVA (UKR)
Alycia QUENEE (FRA)
MERYXELL GONZALEZ CORREA (ESP)

90kg
Janina CZYCZYN (POL)
Magdalena ZASZCZUDLOWICZ (POL)
Claudia FORNES (ESP)

Grappling Gi hommes

62kg
Mayis NERSESYAN (ARM)
Omri HAVIV (ISR)
Tal PISTINER (ISR)
Dmytro BARANOV (UKR)

66kg
Alejandro CARRERAS (ESP)
Sergio RIQUELME (ESP)
Anthony DE OLIVEIRA (FRA)
Wojciech PAJAK (POL)

71kg
Alessio SACCHETTI (ITA)
Viki DABUSH (ISR)
Iker DOMINGUEZ (ESP)
Dzhimsher RAZMADZE (GEO)

77kg
Pavlo MAKSYMCHUK (UKR)
Nikolaos POLYDOROS (GRE)
Djabrail DJABRAILOV (FRA)
Pierre MANZO (FRA)

84kg
Nimrod RYEDER (ISR)
Pawel JAWORSKI (POL)
Andrii BARKAR (UKR)
Matteo VERMIGLIO (ITA)

92kg
Roman KIZIUK (UKR)
Roy DAGAN (ISR)
Francisco MARTINEZ VILA (ESP)
Claudiu PATRU (ROU)

100kg
Andrzej IWAT (POL)
Ivan MALIN (UKR)
Mattan CHAZEN (ISR)
Martin NUSSMANN (GER)

130kg
Wojciech WILK (POL)
Eldar RAFIGAEV (MDA)
Guglielmo CECCA (ITA)
Michal PIWOWARSKI (POL)

Grappling Gi femmes

53kg
Naiomi MATTHEWS (ESP)
Pnina ARONOV (ISR)
Kristina RAU (GER)
Carlota PRENDES LARIOS (ESP)

58kg
Viktoriia SYNIAVINA (UKR)
Alesia ABRAMOVA (ISR)
Diana HRYHORENKO (UKR)

64kg
Anna CASTELLS (ESP)
Joanna ZABULEWICZ (POL)
Florika LUCHYCH (UKR)
Snezhana MORAR (UKR)

71kg
Micaela COMPANY (ESP)
MERYXELL GONZALEZ (ESP)
Alycia QUENEE (FRA)

90kg
Janina CZYCZYN (POL)
Magdalena ZASZCZUDLOWICZ (POL)
Giulia SIRTORI (ITA)