Coupe Meiji

Retour émouvant - et victorieux - de Watari à la Coupe Meiji

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (le 16 juin) - L'émotion était palpable lorsque Rio Watari est remontée sur les tapis, deux ans après le début d'un éprouvant combat remporté sur le cancer. 

Des larmes de soulagement et de joie ont coulé à flots lorsqu’elle a décroché la victoire.

Watari parachève sa remarquable rémission du lymphome d’Hodgkin par une nomination au titre de lutte féminine en 68kg au tournoi du Japon sur invitation de Tokyo, et par une place dans l’équipe du Japon pour le championnat du monde de Budapest.

Watari a même donné dans le dramatique, marquant un point décisif par sortie de tapis à 6 secondes de la fin de sa finale contre Chiaki SEKI, pour une victoire 3-2 et son premier titre dans ce tournoi depuis 2014, connu sous le nom de coupe Meiji.

Le point gagnant de Watari est venu sur sa quatrième tentative de ceinture. Les trois premières avaient été interrompues et les seuls points marqués par les lutteuses l’avaient été pour passivité, Watari prenant la tête 2-1 à 32 secondes de la fin.

Mais Seki - qui luttait jusqu’à maintenant sous son nom de jeune fille IIJIMA - a forcé Watari à l’égalité 2-2 à 24 secondes de la fin par son unique tentative de ceinture du combat.

Watari, arrivée jusque là, n’allait pas se laisser faire, et sa réponse a comblé le bruyant contingent des supporters de son sponsor Aisin AW dans les tribunes de la salle Komazawa.

 “J’ai tout donné, persuadée que la victoire serait finalement mienne, et que je rejoindrai les autres championnes de Shigakkan aux championnats du monde,” a déclaré Watari en se référant à son université de la centrale de Shigakkan, d’où provient la majeure partie de l’équipe féminine pour Budapest, qu’il s’agisse de nouvelles ou d’anciennes étudiantes.

Watari n’a eu besoin que de deux combats pour remporter l’or. Dans son combat d’ouverture – son premier depuis les Jeux de Rio en 2016 -, c’est un solide 7-0 sur Mai HAYAKAWA, de Shigakkan, qui lui a permis de rejoindre les finales.

“Dans le premier combat, même en surmontant ma nervosité, mon corps tremblait tellement que je n’étais plus moi-même,” a révélé Watari, âgée aujourd’hui de 26 ans. “Je n’arrivais pas à me calmer et me sentais angoissée. Je sentais que si je continuais comme cela, je ne serais pas capable de remporter le titre.”

 “Pendant la finale, je croyais en ce que j’avais fait jusque là, et j’étais déterminée à gagner. J’ai pu relever le défi de manière relaxée.”

Rio WATARI, championne des 68kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Avant sa maladie, Watari avait déjà fait les titres de la presse nationale lors de sa qualification pour les Jeux de Rio. Ce qui rendait son cas si particulier à l’époque est que, dans son ardente volonté de remporter une médaille olympique, Watari était monté de deux catégories de poids, de 63kg à 75kg. L’histoire veut qu’elle ait pris 12 kg en mangeant cinq repas par jour.

Son lymphome fut diagnostiqué quelques jours avant les Jeux, auxquels elle prit part tout de même. Et ne fit de sa maladie aucun motif d’excuse pour sa décevante défaite d’un point face à Aline da Silva FERRIRA (BRA). A son retour au Japon, son état fut rendu public et, alors qu’il empirait, elle commença plusieurs traitements, dont une chimiothérapie.

“Pour les Jeux Olympiques, alors que je me battais pour savoir s’il fallait participer ou pas, j’ai continué à m’entraîner, ce qui a rendu ma participation possible,” a indiqué Watari. “Ensuite, ma vie contre la maladie a débuté. J’étais alitée la plupart du temps, avec des vertiges lorsque j’étais debout. Chaque jour qui passait, je me demandais si je serais capable de reprendre la lutte.”

En septembre dernier, elle recommence à marcher, faire du vélo et, petit à petit, acquérir “le corps d’une personne normale.” Après s’être limitée à des exercices élémentaires, elle a rejoint les salles de lutte en janvier.

“Si je considère ma condition d’avant les Jeux Olympiques comme à 100%, j’en suis toujours loin en termes de force physique”, dit Watari. “Je ne peux toujours pas tenir jusqu’à la fin de l’entraînement. Je dirais que j’en suis à 50%.”

Watari s’est retrouvée directement dans l’équipe pour Budapest car la médaillée mondiale et olympique Sara DOSHO, vainqueur en 68kg du championnat du Japon (appelé la coupe de l’Empereur), a souffert d’une blessure de l’épaule à la coupe du monde de lutte féminine en mars, qui l’a tenue éloignée de la coupe Meiji.

Si une lutteuse remporte dans sa catégorie de poids à la fois la coupe de l’Empereur et la coupe Meiji, elle sera automatiquement sélectionnée pour Budapest. Si les vainqueurs d’une même catégorie de poids sont différents, elles se retrouveront pour des éliminatoires le 7 juillet, et Dosho en sera également absente.

Pour Watari, son remarquable comeback n’efface en rien la piqûre de sa défaite à Rio. Après le combat, interrogée lors de sa conférence de presse sur le soutien reçu de ses parents pendant son combat contre le cancer, elle s’est effondrée.

“Je n’ai pas été capable de gagner aux Jeux Olympiques et leur rapporter une médaille,” a-t-elle déclaré, en larmes, sous-entendant que le meilleur moyen de leur montrer sa reconnaissance serait une médaille d’or aux Jeux de Tokyo en 2020.

 “Ceci n’est pas encore les Jeux Olympiques, et n’efface donc en rien ce qui est arrivé à Rio. Je dois penser jusqu’où il m’est possible d’aller en 68kg, et avec l’approche des qualifications pour les Jeux, quelle est pour moi la meilleure catégorie de poids. Cette victoire et cette qualification pour les mondiaux sont un précieux pas vers les Jeux.”

Quand même, avoir traversé une maladie mortelle lui fait beaucoup plus apprécier le temps passé sur les tapis, et lui permet de supporter les rigueurs nécessaires pour atteindre le succès.

“En ce moment, je m’éclate quand je lutte,” a conclu Watari.

Shota TANOKURA a acquis son billet pour les championnats du monde en remportant la compétition des 55kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Le champion d'Asie Tanokura lorgne sur l'or

Le champion d’Asie Shota TANOKURA a mené une attaque en règle sur l’or des 55kg en lutte gréco-romaine, déployant une démonstration de projections spectaculaires et assurant ainsi sa place pour le championnat du monde.

Tanokura poursuit sur la lancée de son triomphe à la coupe de l’Empereur, affichant deux victoires par supériorité technique avant de se défaire de Shota OGAWA 7-0 en finale, grâce à, notamment, un amené au sol en prise de demi-souplesse.

C’est la troisième médaille d’or de Tanokura à la Meiji, et sa première depuis 2015. Il s’était retiré après son échec aux sélections des Jeux Olympiques de Rio, en partie parce qu’il se sentait handicapé par le fait que la catégorie minumum de poids ait été montée à 59kg. Il avait été rapidement dominé par le médaillé d’argent olympique Shinobu OTA et le champion du monde Kenichiro FUMITA.

Mais le retour de la catégorie des 55kg a entraîné le retour de Tanukora à la discipline l’année passée, bien qu’il garde son emploi de professeur d’éducation physique au lycée de Tokyo.

Ses obligations professionnelles l’ont empêché de s’entraîner comme il l’aurait souhaité pour la coupe Meiji, au grand dam de son entraîneur.
“Honnêtement, pour ce tournoi, après le championnat d’Asie [de Bichkek en février] et le dernier camp national, je n’ai pas pu m’entraîner,” a déclaré Tanokura.

“L’entraîneur Shingo Matsumoto m’a dit une semaine avant le tournoi : ‘Mon pote, c’est pas comme ça que tu vas gagner.’ On m’a dit qu’il fallait que j’y aille avec l’état d’esprit d’un combattant, et ça a fait clic, même s’il était un peu tard.”

 Tanokura, triple médaillé des Jeux d’Asie, aura pour la première fois de sa carrière la possibilité d’une médaille de championnat du monde. Il a pu renforcer sa confiance par une deuxième place au tournoi Dan Kolov-Nikola Petrov de Sofia, en mars.

“J’ai participé à une compétition en Europe, et mon impression est que les lutteurs asiatiques sont plus puissants que les Européens dans les catégories les plus légères,” a-t-il indiqué. “Il ne reste plus qu’à me focaliser sur l’or des mondiaux.

Yukako KAWAI, médaillée d'or en 62kg. (Photo par Sachiko Hotaka)

Pendant ce temps chez les sœurs KAWAI, Yukako s’est emparée du titre de lutte féminine en 62kg et se rapproche un peu plus de Budapest.  
Yukako pleurait après sa victoire, mais ce n’était pas de joie, déçue par sa performance en finale 4-1 sur Yurika ITO, pendant laquelle elle n’a pas réussi à marquer en attaque.

"Je voulais le titre et suis satisfaite de l’avoir obtenu, mais je n’ai rien pu faire comme je m’étais entraînée pour, donc c’est très décevant,” a déclaré Yukako. “J’ai travaillé sur les amenés à terre, à répliquer et garder une position basse. Je n’ai même pas appliqué les fondamentaux.”

Yukako et sa soeur aînée Risako Kawai, championne olympique et championne du monde, avaient toutes deux changé de catégories de poids depuis leurs victoires à la coupe de l’Empereur. Risako était passée de 62kg à 59kg.

 Ceci a lancé les bases d’un scénario intéressant. Si, par surprise, Risako ne remporte pas la finale des 59kg dimanche, elle affrontera sa soeur en éliminatoire pour la place des 62kg. Mais Yukako pense qu’il n’en sera rien.

“Si elle gagne en 59kg, il n’y aura pas d’éliminatoire entre nous, donc Risako dit que nous devons absolument tout faire – gagner - pour aller ensemble au championnat du monde.”

Pour Yukako, Budapest sera l’occasion de se racheter pour le championnat du monde de Paris l’année passée, où elle n’a pas décroché l’or en 63kg ; pour y arriver, elle n’a pas le droit de reproduire ses errements de samedi.

“La façon dont j’ai lutté ne valait rien,” a-t-elle dit. “À ce niveau, je serai tout de suite battue, comme l’année passée. Je dois tout recommencer depuis le début.”

Yuhi FUJINAMI a dû se retirer du tournoi suite à une fracture de l’os de la pommette. (Photo par Sachiko Hotaka)

Fujinami se retire et compte sur les éliminatoires

Étonnamment, Yuhi FUJINAMI, médaillé de bronze à Paris 2017 en lutte libre et 70kg, s’est retiré de la compétition catégorie 74kg, préférant jouer son retour au championnat du monde aux éliminatoires.


Fujinami s’est fracturé le malaire droit après avoir reçu un coup de coude à l’entraînement début mai. Il est apparu dans deux rencontres en duel pour l’Université Yamanashi Gakuin, se protégeant tant bien que mal en évitant d’amener ses adversaires à terre. Il compte sur une rémission totale d’ici aux éliminatoires. 

Fujinami a déclaré à la presse qu’il avait pris sa décision dimanche, après consultation avec sa famille au championnat national juniors des lycées, où tous étaient réunis pour soutenir sa jeune soeur Akari – qui a décroché la médaille d’or.

En l’absence de Fujinami, c’est Ken HOSAKA qui a décroché le titre avec une victoire 11-3 sur Yuto MIWA, encore adolescent. En demi-finale, Hosaka a dû mettre un pied dans la zone de protection à 3 secondes de la fin pour obtenir les deux points qui lui ont donné la victoire 4-4 sur Ryuki YOSHIDA.

Fujinami et Hosaka se rencontreront en éliminatoire dans un remake de la finale de la coupe de l’Empereur, que Fujinami avait remportée par supériorité technique.

Dans les autres titres de lutte libre à saisir samedi passé, celui des 97kg est revenue à Naoya AKAGUMA, qui a déroulé une victoire 9-0 sur Taira SONODA.

En demi-finale, Akaguma avait marqué un amené à terre tardif pour une victoire 3-3 sur le vainqueur de la coupe de l’Empereur Takeshi YAMAGUCHI, les amenant tous deux à un combat éliminatoire pour Budapest.

Le médaillé d’argent d’Asie Tsuchika SHIMOYAMADA (67kg) et Shohei YABIKU (77kg) en lutte gréco-romaine, et Katsuki SAKAGAMI (57kg) en lutte féminine, ont tous décroché le double titre national et leur place pour Budapest.

Résultats du troisième jour

Lutte libre

74kg (12 inscrits)
Or – Ken HOSAKA df. Yuto MIWA, 11-3

Bronze – Hayato OGATA et Ryuki YOSHIDA

Demi-finale – Yuto MIWA df. Hayato OGATA, 5-0
Demi-finale – Ken HOSAKA df. Ryuki YOSHIDA, 4x-4

97kg (12 inscrits)
Or – Naoya AKAGUMA df. Taira SONODA, 9-0

Bronze – Takeshi YAMAGUCHI et Hiroto NINOMIYA

Demi-finale – Naoya AKAGUMA df. Takeshi YAMAGUCHI, 3x-3
Demi-finale – Taira SONODA df. Hiroto NINOMIYA par forfait.

Lutte gréco-romaine

55kg (10 inscrits)
Or – Shota TANOKURA df. Shota OGAWA, 7-0

Bronze – Tomoya MARUYAMA et Hiromu KATAGIRI

Demi-finale – Shota TANOKURA df. Tomoya MARUYAMA par tombé, 8-0, 1:50
Demi-finale – Shota OGAWA df. Hiromu KATAGIRI par tombé, 10-2, 2:20

67kg (10 inscrits)
Or – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Shogo TAKAHASHI par tombé, 9-1, 4:17

Bronze – Daiki KOBAYASHI et Katsuyoshi KAWASE

Demi-finale – Tsuchika SHIMOYAMADA df. Daiki KOBAYASHI par tombé, 10-1, 2:07 
Demi-finale – Shogo TAKAHASHI df. Katsuyoshi KAWASE, 5-3

77kg (12 inscrits)
Or – Shohei YABIKU df. So SAKABE, 2x-2

Bronze – Kenryu KUZUYA et Takeshi IZUMI

Demi-finale – Shohei YABIKU df. Kenryu KUZUYA par tombé, 8-0, 1:27 
Demi-finale – So SAKABE df. Takeshi IZUMI par tombé, 3:30 (5-3)

Lutte féminine

57kg (6 inscrites)
Or – Katsuki SAKAGAMI df. Akie HANAI, 4-1

Bronze – Sae NANJO et Chiho HAMADA 

Demi-finale – Katsuki SAKAGAMI df. Sae NANJO, 8x-8
Demi-finale – Akie HANAI df. Chiho HAMADA, 2-0

62kg (7 inscrites)
Or – Yukako KAWAI df. Yurika ITO, 4-1

Bronze – Atena KODAMA et Honoka IMAGAWA

Demi-finale – Yurika ITO df. Atena KODAMA par ST, 11-0, 4:09
Demi-finale – Yukako KAWAI df. Honoka IMAGAWA, 4-0 

68kg (5 inscrites)
Or – Rio WATARI df. Chiaki SEKI, 3-2

Bronze – Miwa MORIKAWA et Mai HAYAKAWA

Demi-finale – Chiaki SEKI df. Miwa MORIKAWA, 7-2
Demi-finale – Rio WATARI df. Mai HAYAKAWA, 7-0

#WrestleZagreb

Liste des participants aux Championnats d'Europe

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

ZAGREB, Croatie (28 mars) -- Les Championnats d'Europe 2023 verront le retour de 27 champions en titre alors que nous entrons dans le cycle des Jeux Olympiques de Paris.

Zagreb en Croatie accueillera le tournoi du 17 au 24 avril avec les 10 champions en titre de lutte gréco-romaine, neuf champions en lutte libre et huit médaillées d'or en lutte féminine. Les trois qui ne sont pas inscrits sont Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) en 70kg, Taybe YUSEIN (BUL) en 62kg féminine et Anna SCHELL (GER) en 72kg.

Les pays participant au tournoi seront éligibles aux championnats du monde, premier évènement qui offrira des quotas pour les jeux Olympiques de Paris.

Encore une fois, l'Azerbaïdjan, la Turquie et la Géorgie seront la plus grande menace pour le titre par équipe en lutte libre, l'Azerbaïdjan étant mené par le médaillé olympique d'argent Haji ALIYEV (AZE) en 65kg.

La Turquie a Taha AKGUL (TUR) en 125kg tandis que Suleyman ATLI (TUR) et Soner DEMIRTAS (TUR) font aussi partie de l'équipe.

On s'attend à ce que la finale des 125 kg entre Akgul et Geno PETRIASHVILI (GEO) soit un nouveau chapitre de leur carrière historique. Akgul a remporté la finale contre Petriashvili l'année dernière.

On s'attend à une histoire similaire en lutte gréco-romaine car les trois pays viennent avec des équipes de haut niveau. L'année dernière, l'Azerbaïdjan a remporté le titre par équipe, la Turquie a terminé deuxième et la Géorgie troisième.

La gréco-romaine verra quelques rivalités renaître puisque Eldaniz AZIZLI (GEO) et Nugzari TSURTSUMIA (GEO) sont engagés en 55kg. Il en va de même pour les finalistes en 60kg : Kerem KAMAL (TUR) et Edmond NAZARYAN (BUL). Les finalistes en 63kg, 77kg, 82kg, 87kg, 97kg et 130kg sont également inscrits.

Le champion du monde Artur ALEKSANYAN (ARM) revient aux championnats d'Europe après 3 ans. Il est six fois champion d'Europe, cinq fois au niveau continental et une fois aux Jeux.

En lutte féminine, la Turquie et l'Ukraine se battront une fois encore pour le titre par équipe comme l'année dernière.

L'Ukraine a une équipe plus forte que l'année dernière avec le retour de la médaillée olympique de bronze en 62kg Iryna KOLIADENKO (UKR) et l'ancienne championne du monde Yuliia TKACH (UKR) en 59kg. Cependant, l'absence de la médaillée mondiale d'argent Oleksandra KHOMENETS (UKR) pourrait nuire à la nation.

La Turquie sera menée par la championne d'Europe et du monde Yasemin ADAR (TUR) avec Evin DEMIRHAN (TUR), Zeynep YETGIL (TUR), Nesrin BAS (TUR) et Bose TOSUN (TUR) aussi dans l'équipe.

Mariya STADNIK (AZE) sera de retour pour un nouveau championnat d'Europe dans sa carrière et pour la première fois depuis 2021. Elle a été neuf fois championne d'Europe, dont deux fois aux Jeux..

Taha AKGUL (TUR)Taha AKGUL (TUR) a battu Geno PETRIASHVILI (GEO) en finale des 125kg l'année dernière. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

57kg
Manvel KHNDZRTSYAN (ARM)
Aliabbas RZAZADE (AZE)
Ivaylo TISOV (BUL)
Levan METREVELI (ESP)
Valentin DAMOUR (FRA)
Roberti DINGASHVILI (GEO)
Horst LEHR (GER)
Simone PIRODDU (ITA)
Amir MAGOMEDSULTANOV (MDA)
Besir ALILI (MKD)
Razvan KOVACS (ROU)
Thomas EPP (SUI)
Suleyman ATLI (TUR)
Andrii YATSENKO (UKR)

61kg
Zelimkhan ABAKAROV (ALB)
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Georgi VANGELOV (BUL)
Arman ELOYAN (FRA)
Shota PHARTENADZE (GEO)
Niklas STECHELE (GER)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Daniel POPOV (ISR)
Andrei VITAN (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Valentyn BLIASETSKYI (UKR)

65kg
Islam DUDAEV (ALB)
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Haji ALIYEV (AZE)
Mikyay NAIM (BUL)
Carlos ALVAREZ (ESP)
Marwane YEZZA (FRA)
Edemi BOLKVADZE (GEO)
Andre CLARKE (GER)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Joshua FINESILVER (ISR)
Colin REALBUTO (ITA)
Maxim SACULTAN (MDA)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Stefan COMAN (ROU)
Stevan MICIC (SRB)
Nino LEUTERT (SUI)
Hamza ALACA (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)

70kg
Arman ANDREASYAN (ARM)
Magomed KHANIEV (AZE)
Muhammad ABDURACHMANOV (BEL)
Ramazan RAMAZANOV (BUL)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Kevin HENKEL (GER)
Daniel ANTAL (HUN)
Gianluca TALAMO (ITA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Patryk OLENCZYN (POL)
Marc DIETSCHE (SUI)
Daniel CHOMANIC (SVK)
Servet COSKUN (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)

74kg
Hrayr ALIKHANYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Dzhabrail GADZHIEV (AZE)
Ali UMARPASHAEV (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Avtandil KENTCHADZE (GEO)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Mitchell FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO (ITA)
Vasile DIACON (MDA)
Rasul SHAPIEV (MKD)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Iakub SHIKHDZHAMALOV (ROU)
Malik AMINE (SMR)
Hetik CABOLOV (SRB)
Tobias PORTMANN (SUI)
Tajmuraz SALKAZANOV (SVK)
Soner DEMIRTAS (TUR)
Semen RADULOV (UKR)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM)
Sabuhi AMIRASLANOV (AZE)
Mihail GEORGIEV (BUL)
Kreso SKUGOR (CRO)
Gabriel IGLESIAS (ESP)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Csaba VIDA (HUN)
Eugeniu MIHALCEAN (MDA)
Ahmad MAGOMEDOV (MKD)
Maxim VASILIOGLO (ROU)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Muhammet AKDENIZ (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Iman MAHDAVI (UWW)

86kg
Mushegh MKRTCHYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Ilia HRISTOV (BUL)
Taimuraz FRIEV (ESP)
Aimar ANDRUSE (EST)
Ruslan VALIEV (FRA)
Tariel GAPHRINDASHVILI (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Patrik PUESPOEKI (HUN)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Akhmedkhan TEMBOTOV (ITA)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Domantas PAULIUSCENKO (LTU)
Ivan ICHIZLI (MDA)
Uvejs FEJZULAHU (MKD)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Andrei FRANT (ROU)
Myles AMINE (SMR)
Boris MAKOEV (SVK)
Fatih ERDIN (TUR)
Vladyslav PRUS (UKR)

92kg
Osman NURMAGOMEDOV (AZE)
Ahmed BATAEV (BUL)
Akhmed AIBUEV (FRA)
Miriani MAISURADZE (GEO)
Joshua MORODION (GER)
Matthew FINESILVER (ISR)
Ion DEMIAN (MDA)
Redjep HAJDARI (MKD)
Radoslaw MARCINKIEWICZ (POL)
Strahinja DESPIC (SRB)
Ermak KARDANOV (SVK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Illia ARCHAIA (UKR)

97kg
Sergey SARGSYAN (ARM)
Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE)
Georgi DIMITROV (BUL)
Givi MATCHARASHVILI (GEO)
Erik THIELE (GER)
Vladislav BAITSAEV (HUN)
Benjamin HONIS (ITA)
Egzon SHALA (KOS)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Radu LEFTER (MDA)
Magomedgadji NUROV (MKD)
Zbigniew BARANOWSKI (POL)
Samuel SCHERRER (SUI)
Batyrbek TSAKULOV (SVK)
Ibrahim CIFTCI (TUR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Johannes LUDESCHER (AUT)
Giorgi MESHVILDISHVILI (AZE)
Georgi IVANOV (BUL)
Jose CUBA VAZQUEZ (ESP)
Geno PETRIASHVILI (GEO)
Gennadij CUDINOVIC (GER)
Azamat KHOSONOV (GRE)
Daniel LIGETI (HUN)
Abraham CONYEDO (ITA)
Ivan NEDEALCO (MDA)
Robert BARAN (POL)
Magomedgadzhi NURASULOV (SRB)
Taha AKGUL (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)

Kiril MILOV (BUL)Kiril MILOV (BUL) est le champion en titre en 97kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte gréco-romaine

55kg
Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Stefan GRIGOROV (BUL)
Nugzari TSURTSUMIA (GEO)
Fabian SCHMITT (GER)
Artiom DELEANU (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Muhammet CAKIR (TUR)
Viacheslav BAIRAKTAR (UKR)

60kg
Bajram SINA (ALB)
Gevorg GHARIBYAN (ARM)
Nihat MAMMADLI (AZE)
Edmond NAZARYAN (BUL)
Nikolai MOHAMMADI (DEN)
Daniel BOBILLO (ESP)
Helary MAEGISALU (EST)
Leo TUDEZCA (FRA)
Pridon ABULADZE (GEO)
Christopher KRAEMER (GER)
Erik TORBA (HUN)
Melkamu FETENE (ISR)
Justas PETRAVICIUS (LTU)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Michal TRACZ (POL)
Razvan ARNAUT (ROU)
Georgii TIBILOV (SRB)
Ardit FAZLJIJA (SWE)
Kerem KAMAL (TUR)
Viktor PETRYK (UKR)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM)
Aker SCHMID AL OBAIDI (AUT)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Abu AMAEV (BUL)
Ivan LIZATOVIC (CRO)
Leri ABULADZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Jacopo SANDRON (ITA)
Aleksandrs JURKJANS (LAT)
Victor CIOBANU (MDA)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Virgil BICA (SWE)
Ismail CULFA (TUR)
Oleksandr HRUSHYN (UKR)

67kg
Slavik GALSTYAN (ARM)
Hasrat JAFAROV (AZE)
Ivo ILIEV (BUL)
Luka IVANCIC (CRO)
Elmer MATTILA (FIN)
Tigran GALUSTYAN (FRA)
Joni KHETSURIANI (GEO)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Krisztian VANCZA (HUN)
Shon NADORGIN (ISR)
Zaur KABALOEV (ITA)
Alexei HAHLOVSCHI (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Mateusz BERNATEK (POL)
Pedro DE MATOS (POR)
Mihai MIHUT (ROU)
Mate NEMES (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Niklas OEHLEN (SWE)
Murat FIRAT (TUR)
Parviz NASIBOV (UKR)

72kg
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Ulvu GANIZADE (AZE)
Deyvid DIMITROV (BUL)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Jakub BIELESZ (CZE)
Matias LIPASTI (FIN)
Ibrahim GHANEM (FRA)
Ramaz ZOIDZE (GEO)
Michael WIDMAYER (GER)
Robert FRITSCH (HUN)
Kristupas SLEIVA (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Ali ARSALAN (SRB)
Michael PORTMANN (SUI)
Selcuk CAN (TUR)
Andrii KULYK (UKR)

77kg
Kevin KUPI (ALB)
Malkhas AMOYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Oliver KRUEGER (DEN)
Marcos SANCHEZ (ESP)
Mikko PELTOKANGAS (FIN)
Johnny BUR (FRA)
Iuri LOMADZE (GEO)
Samuel BELLSCHEIDT (GER)
Christos KOUTSOURIDIS (GRE)
Zoltan LEVAI (HUN)
Luca DARIOZZI (ITA)
Paulius GALKINAS (LTU)
Alexandrin GUTU (MDA)
Juan AAK (NOR)
Patryk BEDNARZ (POL)
Aleksa ILIC (SRB)
Viktor NEMES (SRB)
Denis HORVATH (SVK)
Per Albin OLOFSSON (SWE)
Yunus BASAR (TUR)
Serhii KOZUB (UKR)

82kg
Samvel GRIGORYAN (ARM)
Michael WAGNER (AUT)
Rafig HUSEYNOV (AZE)
Rosian DERMANSKI (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Bozo STARCEVIC (CRO)
Ranet KALJOLA (EST)
Gela BOLKVADZE (GEO)
Roland SCHWARZ (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Erik SZILVASSY (HUN)
Mihail BRADU (MDA)
Exauce MUKUBU (NOR)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Marc WEBER (SUI)
Kristoffer BERG (SWE)
Burhan AKBUDAK (TUR)
Yaroslav FILCHAKOV (UKR)

87kg
Vigen NAZARYAN (ARM)
Lukas STAUDACHER (AUT)
Islam ABBASOV (AZE)
Semen NOVIKOV (BUL)
Ivan HUKLEK (CRO)
Turpal BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Lasha GOBADZE (GEO)
Hannes WAGNER (GER)
Nikolaos VARKAS (GRE)
David LOSONCZI (HUN)
Mirco MINGUZZI (ITA)
Martynas NEMSEVICIUS (LTU)
Marcel STERKENBURG (NED)
Arkadiusz KULYNYCZ (POL)
Nicu OJOG (ROU)
Zarko DICKOV (SRB)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Damian VON EUW (SUI)
Alex KESSIDIS (SWE)
Ali CENGIZ (TUR)
Artem MATIASH (UKR)

97kg
Artur ALEKSANYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUT)
Arif NIFTULLAYEV (AZE)
Kiril MILOV (BUL)
Filip SMETKO (CRO)
Artur OMAROV (CZE)
Richard KARELSON (EST)
Arvi SAVOLAINEN (FIN)
Loic SAMEN (FRA)
Roberti KOBLIASHVILI (GEO)
Peter OEHLER (GER)
Laokratis KESIDIS (GRE)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Vilius LAURINAITIS (LTU)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Felix BALDAUF (NOR)
Gerard KURNICZAK (POL)
Mario VUKOVIC (SRB)
Mihail KAJAIA (SRB)
Aleksandar STJEPANETIC (SWE)
Metehan BASAR (TUR)
Vladlen KOZLIUK (UKR)

130kg
David OVASAPYAN (ARM)
Sabah SHARIATI (AZE)
Marcel ALBINI (CZE)
Eerik PANK (EST)
Konsta MAEENPAEAE (FIN)
Iakobi KAJAIA (GEO)
Jello KRAHMER (GER)
Dariusz VITEK (HUN)
Danila SOTNIKOV (ITA)
Mantas KNYSTAUTAS (LTU)
Oskar MARVIK (NOR)
Rafal KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Boris PETRUSIC (SRB)
Delian ALISHAHI (SUI)
Riza KAYAALP (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)

Mariya STADNIK (AZE)Mariya STADNIK (AZE) vise son 10ème titre d'Europe. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Mariya STADNIK (AZE)
Miglena SELISHKA (BUL)
Aintzane GORRIA GONI (ESP)
Julie SABATIE (FRA)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Gabija DILYTE (LTU)
Veronika RYABOVOLOVA (MKD)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia VUC (ROU)
Svenja JUNGO (SUI)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)

53kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Marina RUEDA FLORES (ESP)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Stalvira ORSHUSH (HUN)
Vestina DANISEVICIUTE (LTU)
Iulia LEORDA (MDA)
Marija SPIRKOVSKA (MKD)
Roksana ZASINA (POL)
Marija IGNJATOVIC (SRB)
Jonna MALMGREN (SWE)
Zeynep YETGIL (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

55kg
Ilona DYDIAK SEMKIV (AZE)
Tatiana DEBIEN (FRA)
Annika WENDLE (GER)
Erika BOGNAR (HUN)
Laura STANELYTE (LTU)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Bediha GUN (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

57kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Evelina NIKOLOVA (BUL)
Lana NOGIC (CRO)
Graciela SANCHEZ (ESP)
Jenna HEMIAE (FIN)
Mathilde RIVIERE (FRA)
Elena BRUGGER (GER)
Anna SZEL (HUN)
Jowita WRZESIEN (POL)
Evelina HULTHEN (SWE)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Alina HRUSHYNA (UKR)

59kg
Alyona KOLESNIK (AZE)
Kelsey BARNES (GBR)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Nikolett SZABO (HUN)
Morena DE VITA (ITA)
Anastasia NICHITA (MDA)
Othelie HOEIE (NOR)
Anhelina LYSAK (POL)
JOVANA RADIVOJEVIC (SRB)
Eda TEKIN (TUR)
Yuliia TKACH (UKR)

62kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Bilyana DUDOVA (BUL)
Lydia PEREZ TOURINO (ESP)
Viktoria VESSO (EST)
Ameline DOUARRE (FRA)
Luisa NIEMESCH (GER)
Elena ESPOSITO (ITA)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Grace BULLEN (NOR)
Magdalena GLODEK (POL)
Amina CAPEZAN (ROU)
Sara LINDBORG (SWE)
Selvi ILYASOGLU (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)

65kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Mimi HRISTOVA (BUL)
Iva GERIC (CRO)
Nerea PAMPIN BLANCO (ESP)
Kendra DACHER (FRA)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Natalia KUBATY (POL)
Kriszta INCZE (ROU)
Masa PEROVIC (SRB)
Busra EFE (TUR)
Tetiana RIZHKO (UKR)

68kg
Albina DRAZHI (ALB)
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Yuliana YANEVA (BUL)
Gia KASTELAN (CRO)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Koumba LARROQUE (FRA)
Eyleen SEWINA (GER)
Noémi SZABADOS (HUN)
Danute DOMIKAITYTE (LTU)
Irina RINGACI (MDA)
Natalia STRZALKA (POL)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Tindra SJOEBERG (SWE)
Nesrin BAS (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

72kg
Sofiya GEORGIEVA (BUL)
Milla ANDELIC (CRO)
Pauline LECARPENTIER (FRA)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Ilana KRATYSH (ISR)
Dalma CANEVA (ITA)
Patrycja SPERKA (POL)
Alexandra ANGHEL (ROU)
Emilija JAKOVLJEVIC (SRB)
Buse TOSUN (TUR)
Liudmyla PAVLOVETS TYCHYNA (UKR)

76kg
Martina KUENZ (AUT)
Marta BESEK (CRO)
Epp MAE (EST)
Cynthia VESCAN (FRA)
Francy RAEDELT (GER)
Christina PAPADOPOULOU (GRE)
Enrica RINALDI (ITA)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Marion BYE (NOR)
Catalina AXENTE (ROU)
Fanni NAGY NAD (SRB)
Yasemin ADAR (TUR)
Anastasiia SHUSTOVA (UKR)