#NFRoundup

NF Roundup : 23-27 novembre

By United World Wrestling Press

The Uzbekistan women's national team doing joint training at the Yangiabad Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 21 - Dec. 11.

The Uzbekistan's freestyle national team doing joint training at the Dinamo Sports Base in Tashkent, Uzbekistan, from Nov. 25 - Dec. 9.

Légende iranienne de la lutte, Mohammad KHADEM est décédé à l'âge de 85 ans. Khadem, médaillé mondial d'argent en 1962, fut l'entraîneur de l'équipe nationale iranienne pendant plusieurs années. 

Khadem était le père des champions iraniens Rasul et Amir Reza, et a mené ses enfants jusqu'à leurs médailles olympiques et mondiales de lutte libre. Il étair l'entraîneur de son fils Rasul pour sa finale des Jeux Olympiques de 1996 sur le légendaire Makharbek KHADARTSEV (USSR).

Rasul fut champion cette année-là, et médaillé de bronze en 1992. Il obtint également deux médailles d'or et une d'argent en championnats du monde.

Son frère Amir Reza fut deux fois médaillé olympique de bronze, en 1992 et 1996, champion du monde en 1991 et médaillé mondial de bronze en 1990. 

United World Wrestling et la grande famille de la lutte offrent leurs condoléances à la famille et aux amis de M. Khadem, ainsi qu'à la Fédération iranienne de lutte.

La Fédération roumaine a célébré cette semaine son 90ème anniversaire ; les actes fondateurs avaient été signés dans la ville d'Oradea en 1930.

Elle est actuellement l'une des meilleures fédérations sportives du pays et se place en cinquième position en terme du nombre de médailles récoltées aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde toutes époques confondues.

La Fédération de lutte d'Ouzbékistan a mené à bien son tournoi national de lutte gréco-romaine, de lutte féminine et de lutte libre. D'une durée de six jours, l'événement permettra de déterminer qui concourra dans les tournois 2021 du calendrier UWW.

Vous trouverez ci-dessous des extraits des combats de lutte gréco-romaine.

Par Ikuo Higuchi, JWF // Photo avec la permission de RIZIN

Médaillé d'argent olympique de Rio et champion du monde en titre, Shinobu OTA (JPN) mettra ses talents de lutteur gréco-romain à l'épreuve en arts martiaux mixtes (MMA) en montant sur le ring d'un gala de la Fédération de combat RIZIN la veille du Nouvel An. 

Ota, vainqueur du titre mondial des 63kg l'année dernière au Kazakhstan, a saisi l'occasion d'un événement de MMA organisé à Osaka le 21 novembre dernier pour annoncer son inscription à une compétition à l'arène de Saitama, au Nord de Tokyo, le 31 décembre prochain.

Ota est apparu sur le ring aux côtés de son adversaire, le lutteur vétéran de MMA Hideo TOKORO, 43 ans, qui combat depuis presque deux décennies.

"Je suis Shinobu Ota du monde de la lutte," a lancé Ota en guise d'introduction devant la foule du Osaka Castle Hall. "J'ai été surpris d'apprendre que je rencontrerai Tokoro à l'événement RIZIN la veille du Nouvel An."

"C'est un combattant que je suis depuis que je suis petit, alors j'appréhende [de faire face] à un athlète que j'apprécie vraiment. Mais quand le combat commence, c'est une autre histoire. Je vais me préparer pour inscrire une victoire décisive."

Âgé de 26 ans, Ota s'était déjà joint à des sessions d'entraînement de MMA par le passé. "Je suis un peu trépidant, mais je n'ai aucune intention de perdre," dit-il. "Je veux que ceci m'amène vers de plus grande choses."

Ota avait commencé la lutte au Hachinohe Kids dans la préfecture d'Aomori, l'un des meilleurs clubs pour enfants du pays. Il a continué, avec grand succès, au lycée Yanai Gakuin de la préfecture de Yamaguchi et à l'université des sciences sportives de Yokohama, remportant toute une série de titres.

En 2015, il a remporté le championnat du Japon. L'année suivante à Rio, il est devenu le premier médaillé olympique japonais de lutte gréco-romaine depuis 16 ans, vainquant le champion olympique de Londres 2012 sur son chemin vers la médaille d'argent des 59kg.

Echouant à rejoindre l'équipe japonaise dans la catégorie olympique des 60kg pour les mondiaux de l'année dernière, Ota est passé en 63kg, où il a pu obtenir sa qualification pour la capitale kazakhe. Il y vainquit le tenant du titre pour obtenir son premier titre mondial.

Il tenta ensuite de se qualifier pour les JO de Tokyo dans la catégorie suivante, celle des 67kg, mais échoua au championnat du Japon en décembre dernier, se fermant ainsi la porte des JO. En septembre, en préparation à son nouveau défi, il s'est séparé de sa compagnie, ALSOK.

De nombreux lutteurs de MMA ont un bagage de lutte. Henry CEJUDO (USA), médaillé d'or de lutte libre à Pékin en 2008, a obtenu des titres dans deux catégories de poids du Ultimate Fighting Championship (UFC), considéré comme le plus haut niveau du MMA.

Amir ALIAKBARI (IRI), champion du monde de lutte gréco-romaine en 2010, a lui aussi trouvé le succès sur le circuit de la RIZIN. Daniel CORMIER (USA), quatrième en lutte libre à Athène en 2004, a brillé à la fois en poids mi-lourds et en poids lourds.

Quant aux champions du monde ou olympiques en titre liés au MMA, les exemples ne manquent pas.

En février 1999, c'est la superstar Alexandre KARELIN (RUS), avec au tableau 11 titres consécutifs de lutte gréco-romaine mondiaux et olympiques à son nom, qui combattit dans le réseau d'événements RINGS au Japon, prenant le dessus sur Akira MAEDA par décision. A l'époque, les combats de MMA se faisaient à mains nues.

En décembre 2004, le champion olympique de lutte gréco-romaine d'Athènes Karam IBRAGIM (EGY) a combattu au K-1 Premium Dynamite au Japan, mais perdit par KO face à Tomoyuki FUJITA, un ancien athlète de lutte libre qui poursuit avec succès une carrière en lutte pro et en MMA.

Dans les deux cas, les lutteurs avaient pour objectifs les prochains JO et leurs percées en MMA étaient vues comme ponctuelles ; aucun d'eux n'a relutté depuis en MMA.

Il semble donc qu'Ota soit le premier champion du monde en titre qui passe en MMA.

#development

Les femmes dans le sport : Le programme WISH donne le coup d'envoi des cohortes 2 et 3

By United World Wrestling Press

LONDON, Angleterre (4 Mars) – Women in Sport High-Performance Pathway (WISH) a lancé la première édition du programme le 23 mai 2022. Depuis, les 2ème et 3ème cohortes ont été lancées pour aider à former davantage de femmes entraîneurs dans le sport. Le programme WISH est conçu pour équiper les femmes entraîneurs qui ont le potentiel et l'ambition de réussir à obtenir des rôles d'entraîneurs d'élite au sein de leur sport. Le programme est spécifiquement conçu pour aider les entraîneurs à développer leurs compétences spécifiques au sport, leurs compétences et comportements en matière de leadership et à gagner en confiance. United World Wrestling y participe aux côtés de nombreuses autres FI et bénéficie du soutien de la Solidarité Olympique, l'Université d'Hertfordshire, et de Females Achieving Brilliance (FAB).

United World Wrestling a accueilli trois entrâineurs supplémentaires dans les dernières cohortes. Happiness Burutu (NGR) participe à la seconde cohorte. Ce programme a débuté le 10 août 2022 avec une session résidentielle à l'Université d'Hertfordshire du 24 au 28 octobre. La troisième cohorte a débuté le 30 Novembre 2022. Marwa Amri (TUN) et Yaima Payne (BAR) participent à cette cohorte. Elles ont récemment terminé leur session résidentielle à l'Université d'Hertfordshire du 20 au 24 février 2023. “Pour moi, ça a été une semaine exceptionnelle avec un groupe exceptionnel de femmes entraîneurs. L'atmosphère a été propice à en apprendre davantage sur moi. J'ai renforcé ma confiance en moi, ai appris à penser positivement, comment mieux m'auto-évaluer pour m'améliorer et à réfléchir sur moi-même pour trouver une solution à n'importe quel problème,” a déclaré Marwa Amri.

WISHLes participantes au programmeWISH de lutte posent pour des photos. En haut (de droite à gauche) Marwa AMRI (TUN) et Yaima PAYNE (BAR). En bas (de droite à gauche) Edit DOZSA (ITA) et Happiness BURUTU (NGR)..

La session résidentielle était d'une semaine durant laquelle les femmes entraîneurs ont participé à des séances de travail et à des activités d'apprentissage avec plus de 20 femmes entraîneurs d'autres sports présentes. Parmi les principaux points d'apprentissage, citons les compétences en matière de leadership, la résolution créative des problèmes, créer des liens, l'état d'esprit, les conversations désagréables, la visualisation de l'avenir, etc… “Ce cours m'a aidée de bien des manières. Il m'a permis d'avoir plus confiance en moi, d'être créative, de travailler en équipe pour atteindre un objectif, de résoudre des conflits, de relever des défis, de mieux interagir avec l'équipe, de résoudre des problèmes et comment mieux entraîner les athlètes de haute performance” a déclaré Happiness Burutu.

“Le programme WISH (Empowering Woman Coaches) a été l'un de mes programmes préférés en termes de développement professionnel pour les femmes entraîneurs, managers, administrateurs et en tant que personne", a déclaré Yaima Payne. "Il permet également d'acquérir des connaissances en matière d'éducation, de leadership et de travail d'équipe, etc. Ce programme m'aidera certainement beaucoup à devenir une meilleure entraîneuse et une meilleure dirigeante."

United World Wrestling a également fait participer Edit Dozsa (ITA) à la deuxième cohorte. Elle a été chargée d'aider à la mise en œuvre du programme auprès des entraîneurs. Grâce à son expérience d'ancienne athlète, d'entraîneur, d'arbitre et à son travail au sein de sa fédération, elle a pu apporter une aide précieuse à tous les participants au programme.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Le programme WISH est un programme de 21 mois. Ces entraîneurs continueront à rencontrer l'équipe de direction de WISH, à travailler avec leurs mentors en matière de leadership et avec des mentors spécifiques au sport. Le programme WISH était à l'origine le programme pilote des entraîneurs de haute performance de la WSLA. UWW a participé au programme pilote initial avec quatre entraîneurs. Après une expérience réussie, le programme WISH a été développé et élargi pour inclure la participation d'un plus grand nombre de fédérations internationales. UWW a renouvelé sa participation à ce programme exceptionnel.