Développement

Les programmes de soutien financier stimulent les pays de taille réduite en cette année olympique

By United World Wrestling Press

Augusto MIDANA (GBS) s'est qualifié pour les Jeux Olympiques de Tokyo grâce à l'assistance financière reçue pour sa participation au Tournoi de qualification en Tunisie (Photo : UWW)

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 1er juin) -- Alors que la pandémie de covid-19 balayait la planète en affectant nos vies et nos économies, United World Wrestling - avec sa tête son Président M. Nenad Lalovic et le Bureau de l'UWW - ont tout fait pour offrir des opportunités financières aux pays de taille réduite gravement touchés par la covid mais désireux de poursuivre leur cheminement olympique.
 
En addition aux programmes déjà existants, M. Lalovic et le Bureau ont choisi d'apporter une assistance directe aux athlètes et aux coaches dans leur quête de qualification olympique. Se servant du programme établi d'assistance technique, UWW a pu apporter son soutien à 121 athlètes et coaches venus de 43 pays.

"Nous étions déterminés à apporter notre soutien à toutes nos fédérations nationales et rester unis dans cette période des plus difficiles", a commenté M. Lalovic. "Ces 16 derniers mois ont mis notre résilience à l'épreuve, mais nous avons su rester unis ; à travers les efforts déployés par l'équipe du Département du Développement, nous avons été témoins de grands engagements, dont cinq athlètes qui ont pu obtenir la qualification."

Georgios PILIDIS

Georgios PILIDIS (GRE) a obtenu la qualification lors du Tournoi  mondial de qualification olympique de Sofia (Photo : Kadir Caliskan)

Des bénéficiaires du programme, cinq athlètes ont obtenu la qualification pour les JO de Tokyo :

Augusto Midana (GBS) -- FS 74, Qualificatif Afrique
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) -- GR 60, Qualificatif Asie
BAT-OCHIR Bolortuya (MGL) -- WW 53, Qualificatif Monde
Georgios PILIDIS (GRE) -- FS 65, Qualificatif Monde
Karen ASLANYAN (ARM) -- GR 67, Qualificatif Monde

En addition aux fonds directement fournis par UWW, le CIO a également apporté sa collaboration via son programme intitulé ‘Développement des jeunes athlètes, opportunités de formation des Fédérations Internationales’, établi dans le but de soutenir les Comités nationaux olympiques dans l'envoi de leurs équipes aux qualificatifs continentaux.

Le coût total de cette assistance s'élève à 180'000 euros, dont 40'000 seront remboursés par Solidarité Olympique.

"Les qualifications sont contraignantes pour les athlètes," dit Deqa Niamkey, Directrice du Développement chez UWW. "Ils ont dû faire face aux incertitudes de leur entraînement habituel, aux difficultés de voyage et, bien sûr, à leurs propres expériences de la covid. Mais, comme vous n'êtes pas sans l'ignorer, les lutteurs sont forts et trouvent toujours le moyen de faire ce qu'il faut !"

Aker AL OBAIDI (AUT)

Aker AL OBAIDI (UWW) a pu se rendre à différents tournois qualificatifs en tant que membre de l'équipe des athlètes réfugiés financée par United World Wrestling (Photo : Kadir Caliskan)

En addition au programme de Solidarité Olympique, le Département du Développement de l'UWW a piloté une myriade de réussites lors du Qualificatif Afrique grâce aux bourses d'arbitres et au soutien apporté aux femmes coaches et aux athlètes réfugiés.

Le Centre UWW Afrique a qualifié quatre de ses neufs athlètes entièrement soutenus par UWW lors du Tournoi de qualification olympique Afrique & Océanie tenu en Tunisie. 

S'ils ont échoué à obtenir la qualification olympique, Aker Al Obaidi (qui réside en Autriche) et Amir Alawad (qui réside en Egypte) avaient reçu un soutien logistique pour participer au tournoi sous le drapeau des athlètes réfugiés de l'UWW.

Le programme de bourse d'arbitres a permis d'envoyer Demetra KOUTSOPODIOTIS-GAUTHIER (CAN) au Qualificatif Mondial de Sofia, et Van Zyl Esta (RSA), bénéficiaire de la bourse pour coaches de haute performance de l'Académie de leadership sportif pour femmes, a pu se rendre au Qualificatif Afrique & Océanie en tant que coach.

La lutte aux prochains Jeux Olympiques de Tokyo est programmée du 1er au 7 août au stade Makhuari Messe.

#WrestleAstana

Championnats d'Asie de lutte féminine : les faits marquants

By Taylor GREGORIO

ASTANA, Kazakhstan (31 mars) -- Le 9 avril, la saison des tournois continentaux débutera avec les championnats d'Asie à Astana, au Kazakhstan.

Les têtes de série, qui seront publiées plus tard la semaine prochaine, ont été déterminées en fonction des performances réalisées lors des Championnats du monde de 2022 et des deux épreuves de la Ranking Series de cette année. Ce tournoi servira également de critère de sélection pour les Championnats du monde 2023 en Serbie.

De nombreuses stars se battant pour la couronne, dont sept médaillés olympiques et cinq anciens champions du monde, seront présentes aux Championnats d'Asie. Toute l'action du Kazakhstan peut être suivie en direct sur uww.org ou sur l'application UWW.

Voici les intrigues à suivre en lutte féminine :

Les jumelles Bakbergenova veulent répéter l'exploit

En 2022, les soeurs jumelles Madina BAKBERGENOVA (KAZ) et Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) ont remporté les championnats d'Asie, éliminant une forte concurrence pour monter sur le podium. En 68kg, Madina a éliminé la championne du monde en titre et médaillée de bronze olympique de Tokyo Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) lors du combat pour la médaille d'or.

Pour le titre des 72kg, Zhamila a battu la nouvelle venue Sumire NIIKURA (JPN), qui a ensuite remporté des médailles de bronze aux championnats du monde U20 et U23. Cette année, les Bakbergenovas reviennent avec l'espoir de le refaire. Zhamila, double médaillée d'argent mondiale, cherche à remporter son troisième titre de championne d'Asie, tandis que Madina vise le deuxième.


Akari FUJINAMI (JPN) est l'une des six championnes d'Asie en titre. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Six championnes en titre

Outre les sœurs Bakbergenova, quatre autres championnes d'Asie 2022 seront présentes à Astana le week-end prochain. Le Japon amènera trois championnes en titre, Remina YOSHIMOTO (JPN) en 50kg, Akari FUJINAMI (JPN) en 53kg et Nonoka OZAKI (JPN) en 62kg. Yoshimoto et Fujinami ont chacune remporté l'or mondial en 2021, et Ozaki a remporté l'or mondial chez les seniors, U23 ans et U20 ans l'année dernière.

Représentant le Kyrgyzstan, Aiperi MEDET KYZY (KGZ) est inscrite en 76kg. Elle a remporté son premier titre asiatique en 2022, fraîchement médaillée de bronze aux championnats du monde 2021.

Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est médaillée d'argent olympique de Tokyo. (Photo: UWW /  Ginnie Coleman)

Sept médaillés olympiques en vedette

Sur la scène cette année, sept médaillés olympiques toutes catégories de poids confondues, deux médaillés d'argent et cinq médaillés de bronze.

En tête du groupe, Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ), vice-championne olympique à Tokyo, concourra en 62 kg. Tynybekova a un palmarès bien rempli avec des titres mondiaux en 2019 et 2021, une médaille de bronze mondiale en 2017 et quatre médailles d'or asiatiques..

Qianyu PANG (CHN), qui a remporté sa médaille à Tokyo, est également vice-championne olympique en 55 kg. Deux fois médaillée de bronze aux Championnats du monde, Pang cherche à remporter son deuxième titre asiatique en carrière. Son premier titre remonte à 2016.

Les médaillées de bronze olympiques attendues sont Bolortuya BAT OCHIR (MGL) en 53kg, Zhumanazarova, Qian ZHOU (CHN) et Yelena SHALYGINA (KAZ) en 68kg et Elmira SYZDYKOVA (KAZ) en 76kg.

Poids à suivre : 68kg

Si vous ne l'avez pas encore remarqué, le poids de 68 kg est PLEIN de talents. En voici un bref aperçu : Bakbergenova revient en tant que championne continentale, Shalygina et Zhumanazarova sont médaillées de bronze olympique, et Feng ZHOU (CHN) et Ami ISHII (JPN) sont médaillées mondiales.

Feng a occupé le poids pour la Chine pendant plusieurs années et apporte une grande expérience à Astana. Sa présence permettra à la concurrence de rester vigilante. Elle a remporté une médaille d'argent en 2015 et une médaille de bronze en 2018 aux Championnats du monde.

Si Bakbergenova n'est pas inscrite, le Kazakhstan choisira Shalygina, médaillée olympique en 2008. Elle a remporté trois médailles mondiales en 2007, 2009 et 2010. Elle est en train de faire son retour à la lutte après avoir pris une pause internationale de 2012 à 2022.

Pour compléter le groupe, Zhumanazarova a remporté l'or à Oslo 2021, et Ishii a décroché l'argent lors de ses débuts aux Championnats du monde en septembre dernier.