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La fédération de lutte du Koweït développe la lutte par l'éducation

By United World Wrestling Press

KOWEÏT CITY, Koweït (26 mai) – La Fédération de Lutte du Koweït a organisé ses tout premiers cours de formation pour entraîneurs et arbitres. Ces cours ont été organisés en collaboration avec UWW, la Solidarité Olympique, le CNO du Koweït et la Fédération de Lutte du Koweït du 21 au 26 mai à Koweït City, Koweït. M. Mohammed ADELFATTAH (USA/EGY) a dirigé le cours pour entraîneurs, tandis que M. Kamel BMOUAZIZ (TUN), vice-président de la commission d'arbitrage d'UWW et président de la Fédération Arabe de Lutte, a dirigé le cours pour arbitres.

Le cours technique pour les entraîneurs s'est déroulé du 21 au 25 mai. Pendant le cours, 18 participants ont assisté et participé à ce cours de niveau 1 (Introduction à l'entraînement et à la sécurité). Les thèmes suivants ont été abordés tout au long du cours : jeux de découverte, introduction d'une nouvelle technique, compétences d'entraînement, retour d'information, gestion des risques, caractéristiques de l'âge et du stade de développement. Pendant le cours, les entraîneurs ont pratiqué activement et développé leurs compétences par le biais d'évaluations pratiques. Dans l'ensemble, les entraîneurs ont acquis des connaissances et des compétences importantes qui les aideront à s'améliorer dans leur rôle d'entraîneur. "La lutte est un nouveau sport au Koweït. J'ai vu un bon groupe d'anciens lutteurs participer au cours, qui pourraient être de bons entraîneurs à l'avenir pour la Fédération de lutte du Koweït", a déclaré M. Abdelfattah.

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Les participants aux cours de formation pour entraîneurs et arbitres se réunissent pour une photo. (Photo: United World Wrestling)

L'introduction au cours d'arbitrage s'est déroulé du 23 au 25 mai. 16 participants ont assisté au cours(14 hommes et deux femmes). Les participants ont appris les fondements pour être un grand arbitre. Les domaines couverts tout au long du cours comprenaient : la sécurité des athlètes, l'évaluation des prises, la mécanique d'arbitre, le positionnement et le contrôle du combat. Les participants ont été actifs tout au long du cours et ont pu mettre en pratique leurs compétences par le biais d'une évaluation pratique. "Pendant les cours théoriques, les participants ont posé activement des questions et voulaient apprendre. L'enthousiasme et l'atmosphère du cours étaient excellents. Ils demandaient constamment à apprendre le plus possible," a déclaré M. Bouaziz.

Après les cours, la fédération de lutte du Koweït a organisé une compétition le 26 mai, permettant aux entraîneurs et arbitres de mettre en pratique les nouvelles compétences apprises.

"En mon nom personnel et au nom de tous mes collègues du Bureau exécutif du CNO du Koweït, je souhaite exprimer ma gratitude pour avoir accueilli les cours techniques de lutte pour arbitres et entraîneurs en collaboration avec la Solidarité Olympique, qui se sont déroulés au siège du Comité National Olympique du Koweït du 21 au 26 mai," a déclaré M. Mohamed Amir SAADI, Directeur technique du Comité Olympique du Koweït. "Ce cours a été dispensé par des experts UWW qui ont fait un excellent travail."

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Le Burundi accueille un camp d'entraînement et une compétition de Beach Wrestling

By United World Wrestling Press

MABAYI, Burundi (7 mars) --- Démarré en novembre 2021, pendant la période post-covidique, le DNSS de lutte au Burundi a connu sa phase terminale pendant la semaine du 25 février au 04 mars 2023.

En effet, plus d'un an après son démarrage, le DNSS a connu sa phase terminale du 25 février au 4 mars. Pour cette phase, l'United World Wrestling a envoyé deux experts, à savoir Vincent AKA, chargé de développement et Angel Pineda Rodriguez, expert en formation UWW, afin de continuer à soutenir la fédération burundaise de lutte pour un développement durable

Cette phase terminale, également évaluative, a débuté par une visite des structures de base à l'intérieur du pays. C'est ainsi que les deux experts ont pu visiter les clubs de Mabayi et de Gihanga. Cette visite de terrain a permis de constater que les clubs locaux ont fait l'effort de se constituer depuis l'architecture formelle soumise par la fédération nationale, à savoir un président, un trésorier, un secrétaire général, le tout avec la présence d'un technicien qui encadre les lutteurs. A l'inverse, le manque d'infrastructures reste un facteur limitant pour leur développement. Cependant, à Gihanga l'espoir demeure dans la mesure où il existe un jeune centre qu'il suffirait de restaurer. A l'instar de Gitega qui a pu utiliser sa maison des jeunes et la convertir en salle de lutte. Les maisons des jeunes représentent une réelle opportunité pour la mise en place de clubs de lutte (avec des tapis de lutte fabriqués localement). Comme le souligne Angel Pineda, Expert d'origine cubaine, "c'est ce qui se fait à Cuba, où l'on fait avec les moyens du bord pour trouver des solutions afin de permettre à nos lutteurs de s'entraîner en toute sécurité".

Lors de cette visite des clubs de l'intérieur, il est apparu que les clubs ont commencé à construire leur propre arène de Beach Wrestling, ce qui représente un pilier essentiel pour le développement. Parce que tout est facile à mettre en place, la Beach Wrestling ne nécessite que très peu de moyens. Cette phase a également permis de visiter les écoles partenaires du projet de lutte pour les jeunes filles.

Afin de consolider ce qui existe déjà, une réunion a été organisée avec tous les présidents et entraîneurs de clubs. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur le thème "Projet de structure de club". Cela a permis d'expliquer aux différents participants les étapes pour développer son club et d'aborder la démarche projet pour développer son club de lutte. L'objectif est de donner des outils à tous ceux qui veulent avancer en comprenant le concept de projet de club.

BRUDes lutteurs burundais sont assis ensemble dans le cercle de Beach Wrestling. (Photo: United World Wrestling)

Ce fut également l'occasion de faire le point avec la fédération sur l'impact du DNSS tout en envisageant les perspectives.

Parallèlement à la formation des dirigeants de clubs, pour permettre aux meilleurs lutteurs de vivre un entraînement intensif de haut niveau, un camp d'entraînement a été organisé au centre Olympafrica de Kanyosha, qui est devenu le centre de référence pour l'entraînement de l'équipe nationale de lutte. Il est à noter que c'est grâce à la rénovation de la salle polyvalente par la fondation Olympafrica qui permet à la fédération burundaise de lutte de réunir ses meilleurs lutteurs cadets, juniors et seniors en lutte olympique. Le tapis de lutte offert par United World Wrestling joue pleinement son rôle.

Lors de ce stage, deux lutteurs se sont distingués, il s'agit de Niyonkuru Lynca Gloria, dans la catégorie junior issue du club de Gitegat et de Nishimwe Yves également junior issu du club de Bururi.

Au cours de ce stage, les deux cadres de la fédération burundaise de lutte, Ntwari Patrice et Nduwayezu Silas ont profité de la présence des experts pour approfondir leurs notions en matière de planification, du processus de formation d'un lutteur de haut niveau. Ce partage d'expérience vise à leur donner les outils pour continuer la formation et la préparation des meilleurs lutteurs au Burundi.

Un tournoi de Beach Wrestling a été organisé par la fédération burundaise de lutte pour clôturer en beauté cette semaine riche en activités. La présence de la télévision nationale a permis de donner plus d'ampleur à cet événement et de promouvoir le beach wrestling qui a de belles perspectives devant lui.

Enfin, la Présidente du Comité National Olympique Burundais, Mme Lydia NSEKERA a beaucoup apprécié le DNSS de la lutte et a ajouté " nous utiliserons le DNSS de la lutte comme un exemple pour le DNSS d'autres sports ". Ella a également mentionné l'implication de United World Wrestling dans le développement de la lutte à travers la vision de son Président Nenad Lalovic de maintenir la lutte dans le giron olympique. Et de mentionner : " la lutte est aujourd'hui l'une des disciplines olympiques qui est impliquée dans son développement à travers ses programmes de développement et cela se voit sur le terrain ".