#JapanWrestling

La double championne olympique anciennement connu sous le nom de Kawai revient en triomphe

By Ken Marantz

YAIZU, JAPON (16 octobre) -- Alors que Risako KINJO se tenait sur la première marche du podium, un sourire chaleureux est apparu sur son visage. Ce n'était pas pour la victoire de son retour sur le tapis après 14 mois, mais pour cette autre partie de sa vie qui l'avait tenue éloignée si volontairement.

Elle avait aperçu sa mère de l'autre côté du gymnase portant dans ses bras la fille de Kinjo âgée de 5 mois et agitant le bras de l'enfant dans sa direction.

"Il y a eu tellement de gens pour me soutenir, et c'est ce qui m'a permis de monter sur le tapis aujourd'hui," a-t-elle déclaré.

Pour le reste du monde de la lutte, elle est toujours connue sous son nom de jeune-fille KAWAI, sous lequel elle a remporté un second titre olympique consécutif en s'emparant de l'or en 57kg aux Jeux Olympiques de Tokyo en août 2021.

Beaucoup de choses ont changé sa vie depuis ce triomphe à l'aréna Makuhari Messe, nonobstant son nom obtenu de son mariage avec l'ancien lutteur Kiryu KINJO. Mais comme l'a montré la triple championne du monde dimanche, son désire et son talent pour le sport n'ont pas faibli.

Kinjo a fait son retour à la compétition en remportant le titre des 59kg à l'Open féminin du Japon, remportant trois matchs sans concéder un point à Yaizu, préfecture de Shizuoka, à environ 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo.

"je ressens un sentiment de soulagement mais j'aurais aussi aimé avoir quelques matchs de plus," a déclaré Kinjo, âgée de 27 ans, qui a remporté son parcours en or avec une victoire 9-0 en final sur la médaillée d'argent des championnats nationaux Miyu NAKANISHI. "J'avais l'impression que les trois matchs étaient terminés avant même de le savoir."

Kinjo a déclaré qu'elle avaient des picotements dans le ventre au début, mais qu'en fait elle appréciait cette sensation car elle lui rappelait le bon vieux temps.

"J'étais réellement nerveuse avant mon premier match," a-t-elle déclaré. "Après cela, il n'y avait pas beaucoup de temps entre les matchs. Mais c'est comme s'il y avait quelque chose de nostalgique dans cette nervosité. Une fois terminé, en regardant en arrière j'ai pensé, 'C'était amusant.'"

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Risako KINJO obtient 2 points avec un contre-lift en finale des 59kg contre Miyu NAKANISHI (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo, qui a bénéficié d'un bye en quarts de finale, a ouvert sur une victoire par tombé en 51 secondes sur Mizuki NAKAHORI. Kinjo n'a pas eu à attaquer, elle s'est retournée sur un coup de Nakahori, a exécuté une paire de gut wrenches, puis a utilisé un leg lock et un reverse half-nelson pour le tombé.

Durant son match de demi-finale contre Himeka HASEGAWA, Kinjo a maintenu son mur de défense et marqué deux go-behind takedowns, puis en a marqué un autre avec un snap down. A partir de là, une parie de gut wrenches a mis fin au match 10-0 à 1:23.

En finale contre une Nakanishi à l'esprit défensif, Kinjo a pris une avance de 3-0 en seconde période grâce à un point d'activité et un back-door takedown sur un single--sur son premier coup de la journée. Mais en seconde période, Kinjo a effectivement déplacé Nakanishi pour mettre en place un low sweeping single, puis un shrug-and-go-behind. Elle a ajouté un counter-lift pour 2 points pour terminer 9-0.

L'entraîneur de Kinjo, Ryo KANEHAMA, était impressionné par sa performance étant donné l'incertitude du début de tournoi.

"Le fait qu'elle ait pu tout d'abord être si préparée mentalement était réellement énorme," a-t-il déclaré. "Elle a également fait preuve de rapidité. Ce que nous craignions le plus était de tenir les six minutes, mais elle a été capable de continuer à avancer comme ça. En regardant comment elle a démarré ce matin, elle semblait en vraiment bonne forme."

Pour Kinjo, le moment le plus inhabituel s'est produit quand son nom d'épouse a été utilisé dans l'annonce d'avant match pour la première fois.

"Quand j'ai vu Kinjo sur le tableau d'affichage, je me suis dit, 'oh, c'est juste'" a-t-elle déclaré. "C'est le premier tournoi auquel je participais sous le nom de Kinjo, et je me sens honorée de l'avoir sur le certificat que j'ai reçu."

Le couple a annoncé qu'ils s'étaient unis le 27 août 2021 et Kinjo a donné naissance à une petite fille en mai cette année. Elle a déclaré avoir recommencé à faire de la musculation fin juin et pratiqué sur le tapis le mois suivant. Comme on peut l'imaginer, ce n'était pas facile.

"Au début, je ne pouvais même pas faire de calistenics sur le tapis, ou un grand pont," a-t-elle déclaré. "Des parties de mon corps étaient vraiment raides. Mes jambes ne pouvaient pas réagir en fonction de là où mes yeux regardaient. Je pensais, voilà à quel point cela change après 10 mois d'absence. C'était comme regardé quelqu'un d'autre."

Kinjo a fini par reprendre le rythme, réalisant que le fardeau supplémentaire que représentait l'éducation d'un enfant signifiait changer son approche de l'entraînement, passant de la quantité à la qualité.

"J'ai un enfant et elle est ma priorité n°1," a déclaré Kinjo. "La quantité d'entraînement a été réduite. Avant, mon temps était tout à moi ; désormais plus de temps est consacré à l'enfant. Je ne sais pas combien je fais en moins, mais pour moi, c'est de meilleure qualité."

Vivre avec son mari dans la préfecture de Fukui dans l'ouest du Japon, où il est entraîneur au lycée Tsuruga Kehi, représente un défi pour Kawai. Elle saisit chaque opportunité pour s'entraîner--parfois c'est avec les lycéens, d'autres fois à Tokyo ou dans la préfecture Aichi pour s'entraîner avec sa plus jeune soeur Yukako, médaillée d'or olympique de Tokyo en 62kg.

Partout où elle va, elle a la chance d'avoir quelqu'un pour l'aider avec le bébé. A Fukui, Tsuruga a un club pour enfants et parfois la mère d'un des membres de l'équipe s'occupe de l'enfant. A Tokyo, elle sait qu'elle peut toujours la confier à sa mère, Hatsue, membre de l'équipe nationale durant sa carrière, qui assiste presque toujours à tous les matchs de sa fille.

Ce système de soutien a permis à Kinjo de rejoindre le nombre toujours croissant d'athlètes féminines japonaises qui poursuivent leur carrière après l'accouchement, ce qui, il y a seulement quelques décennies aurait été inouï. La plus remarquable était Ryoko TANI, qui a remporté une quatrième médaille olympique en judo après avoir accouché.

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Risako KINJO, au centre, sourit sur le podium des médailles. (photo by Japan Wrestling Federation)

Kinjo est devenue la dernière lutteuse de haut niveau à utiliser l'Open Féminin du Japon comme premier tremplin pour un retour au sport. Il s'agit, en fait, d'un tournoi de second niveau avec des groupes d'âge qui est, pour des lutteurs seniors, un évènement de dernière chance pour se qualifier pour les championnats du Japon en décembre. La seule participation de Kinjo remonte à 2008, dans la catégorie des lycéens.

Auparavant, la championne olympique de 2016, Eri TOSAKA, a participé au tournoi de 2017, sa première compétition après avoir subi une opération du pied, et la légendaire Kaori ICHO a concouru en 2018, après avoir pris deux ans de repos  après Rio 2016 pour tenter de décrocher une cinquième médaille d'or olympique qui sera finalement contrecarrée par Kinjo.

La question maintenant est, que fera Kinjo à partir de maintenant ? Le All-Japan en décembre marque le commencement du processus de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui sont clairement dans la ligne de mire de Kinjo. Il est possible pour elle de participer en 59kg et plus tard de descendre au poids olympique de 57kg ou elle peut descendre à ce dernier maintenant. "C'est un secret," a-t-elle déclaré avec malice.

Evidemment, qu'elle le fasse en décembre ou plus tard, Kinjo finira certainement par affronter l'étoile montante Tsugumi SAKURAI, qui a remporté le titre mondiale des 57kg en l'absence de Kinjo.

Kinjo adopte une position ésotérique lorsqu'il s'agit de l'émergence de Sakurai, 21 ans, qui a également remporté le titre mondial des 55kg en 2021.

"Je pense que c'est une bonne chose pour le Japon que de jeunes lutteuses soient cultivées," a déclaré Kinjo. "Je ne dis pas qu'il serait bien pour moi de perdre contre elles. Mais pour celles qui viendront après moi, le future est prometteur. Tandis que je continue à me battre, les jeunes deviennent plus fortes. Elles sont toutes des rivales, mais je pense que le fait qu'elles deviennent plus forte est une bonne situation."

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Yukako KAWAI parle aux médias après s'être retirée juste avant son match d'ouverture. (photo by Japan Wrestling Federation)
 

La sœur cadette renonce après s'être blessée pendant l'échauffement

Pendant ce temps, la jeune sœur Yukako KAWAI était aussi inscrite au tournoi, mais a renoncé à son match d'ouverture en 62kg après s'être blessé au dos pendant l'échauffement.

"Ce n'est pas une blessure si grave, mais nous avons pensé qu'il valait mieux être prudent et ne pas risquer d'aggraver la situation," a déclaré Kawai.

Contrairement à Risako, Kawai a déjà affronté une usurpatrice nationale de son trône et l'a perdu. durant son premier tournoi après avoir remporté l'or aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est revenue aux championnats du Japon sur invitation en juin dernier, mais a perdu en final contre une autre étoile montante Nonoka OZAKI.

Ozaki a poursuivi pour remporter le titre mondial senior à Belgrade le mois dernier, s'imposant comme l'athlète à battre dans la course pour Paris 2024.

"J'ai travaillé pour corriger les erreur que j'ai commises durant le match de juin, et cet Open féminin était supposé être un test pour mesurer le chemin que j'ai parcouru," a déclaré Kawai. "Je pense que je suis en train de me mettre en forme."

Kawai a déclaré qu'elle trouvait la motivation dans la course au titre mondial d'Ozaki.

"Je pensais qu'elle allait gagner le championnat," a-t-elle déclaré. "En remportant le titre, je pense que cela montre que nos matchs nationaux sont les matchs de plus haut niveau dans le monde. Cela me motive."

Une autre lutteuse de haut niveau qui a fait le voyage à Yaizu est la médaillée d'argent mondiale Ami ISHII, qui a remporté le titre en 68kg en battant Kokona TAKADA par chute au buzzer de la première période.

"La raison pour laquelle je me suis inscrite à ce tournoi, pour dire les choses clairement, était de vérifier ma technique," a-t-elle déclaré. "De plus, ma préparation d'avant match n'était pas bonne et je voulais travailler dessus."

En décembre, Ishii peut s'attendre à voir beaucoup de changements dans la catégorie de poids olympique, sa concurrente la plus notable étant probablement l'actuelle championne du monde des 65kg Miwa MORIKAWA.

"Si je fais ce que je dois faire, la confiance viendra," a déclaré Ishii. "Nous verrons à quel point je peux progresser dans les deux prochain mois. Si je fais tout ce qu'il faut, ce sera comme une assurance et gagner ne sera pas hors de question."

#WrestleAstana

Liste des participants aux Championnats d'Asie

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

ASTANA, Kazakhstan (27 mars) -- Le cycle de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris débutera officiellement avec les Championnats d'Asie. Astana accueillera les championnats continentaux du 9 au 14 avril et les nations qui participeront à Astana seront éligibles pour participer aux Championnats du Monde en septembre, première épreuve de qualification pour Paris 2024.

La Chine, l'Inde, le Japon et le Kazakhstan sont les quatre nations avec 30 inscrits ce qui signifie que ces pays seront autorisés à qualifier 30 lutteurs aux Championnats du monde également. l'Iran a une équipe complète en libre et en gréco-romaine.

En lutte libre, l'Iran sera favori pour porter le trophée par équipe mais le Kazakhstan et l'Inde seront ses plus grands défis, particulièrement avec l'avantage d'être à domicile du premier. Le Kirgizstan a également une forte équipe en libre.

En lutte féminine, le Japon amène une équipe variée avec la championne en titre Akari FUJINAMI (JPN) en tête. La championne du monde Nonoka OZAKI (JPN), la championne du monde 2021 Remina YOSHIMOTO (JPN) et Sae NANJO (JPN) font aussi parties de l'équipe.

Mais la Chine, revenant aux championnats d'Asie après quatre ans d'absence, aura à coeur de marquer les esprits après avoir terminée deuxième derrière le Japon dans la course par équipe aux championnats du monde. La médaillée olympique d'argent Qianyu PANG (CHN) luttera en 55kg tandis que la médaillée mondiale d'argent Jia LONG (CHN) est en 65kg.

En lutte gréco-romaine, l'Iran amène une solide équipe avec le médaillé mondial d'argent Amin MIRZAZADEH (IRI) en tête. Alors que l'équipe est jeune, elle possède encore des poids lourds comme Poya DAD MARZ (IRI), Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) et d'autres médaillés mondiaux U23.

Le Kirgizstan verra les champions du monde Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) et Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) monter sur le tapis à Astana. Hansu RYU (KOR) et Hyeonwoo KIM (KOR) seront aussi présents dans le tournoi.

Rahman AMOUZAD (IRI)Le champion d'Asie et du monde Rahman AMOUZAD (IRI), à droite, luttera en 65kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte libre

57kg
Wanhao ZOU (CHN)
AMAN (IND)
Alireza SARLAK (IRI)
Rikuto ARAI (JPN)
Rakhat KALZHAN (KAZ)
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Zanabazar ZANDANBUD (MGL)
Muhammad BILAL (PAK)
Ali M M ABURUMAILA (PLE)
Ekanayaka MUDIYANSELAGE (SRI)
Sunatullo BOBOEV (TJK)
Nodirjon SAFAROV (UZB)

61kg
Minghu LIU (CHN)
PANKAJ (IND)
Yasin REZAEI (IRI)
Kodai OGAWA (JPN)
Nurbolat ABDUALIYEV (KAZ)
Taiyrbek ZHUMASHBEK UULU (KGZ)
Hyeonsik SONG (KOR)
Ali ALMOHAINI (KUW)
Tuvshintulga TUMENBILEG (MGL)
Eddy BIN KHIDZER (SGP)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Myrat HOJANEPESOV (TKM)
Ibrahim GUZAN (YEM)
Sardor RUZIMOV (UZB)

65kg
Shaohua YUAN (CHN)
Anuj KUMAR (IND)
Rahman AMOUZAD (IRI)
Mohammed KAREEM (IRQ)
Ryoma ANRAKU (JPN)
Sanzhar MUKHTAR (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Changsu KIM (KOR)
Tulga TUMUR OCHIR (MGL)
Zi Xyan LIM (SGP)
Divoshan CHARLES FERNANDO (SRI)
Ahmad DIRKI (SYR)
Abdulmazhid KUDIEV (TJK)
Gurbanmuhammet CHARYYEV (TKM)
Umidjon JALOLOV (UZB)

70kg
Agudamu AGUDAMU (CHN)
Mulaym YADAV (IND)
Morteza GHIASI CHEKA (IRI)
Ali AL OBAIDI (IRQ)
Orts ISAKOV (JOR)
Yoshinosuke AOYAGI (JPN)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ)
Suhyeon PARK (KOR)
Mohammed ABDULKAREEM (KUW)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Inayat ULLAH (PAK)
Mohamed BIN ABDULLAH (SGP)
Karuna PELI GEDARA (SRI)
Mustafo AKHMEDOV (TJK)
Perman HOMMADOV (TKM)
Zafarbek OTAKHONOV (UZB)

74kg
Magomedrasul ASLUEV (BRN)
Shengsong XIA (CHN)
YASH (IND)
Hossein ABOUZARIPASHKOLAEI (IRI)
Erzo ISAKOV (JOR)
Kirin KINOSHITA (JPN)
Darkhan YESSENGALI (KAZ)
Adilet ZHAPARKULOV (KGZ)
Byungmin GONG (KOR)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Abdullrahman IBRAHIM (QAT)
Hong LOU (SGP)
Udayantha FERNANDO (SRI)
Magomet EVLOEV (TJK)
Jumadurdy MAMISHOV (TKM)
Jafar CHULIBOYEV (UZB)

79kg
Khidir SAIPUDINOV (BRN)
Peilong LI (CHN)
DEEPAK (IND)
Amirhossein KAVOUSI (IRI)
Yajuro YAMASAKI (JPN)
Bolat SAKAYEV (KAZ)
Adilet MARATBAEV (KGZ)
Gunwoo LEE (KOR)
Byambadorj BAT ERDENE (MGL)
Shuhrat BOZOROV (TJK)
Vepa HEMENEKOV (TKM)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)

86kg
Zushen LIN (CHN)
Jointy KUMAR (IND)
Alireza KARIMI (IRI)
Mustafa AL OBAIDI (IRQ)
Zaid SHISHANI (JOR)
Hayato ISHIGURO (JPN)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Gwanuk KIM (KOR)
Bat Erdene BYAMBASUREN (MGL)
Noman ZAKA (PAK)
Weng CHOW (SGP)
Dovletmyrat ORAZGYLYJOV (TKM)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg
Magomed SHARIPOV (BRN)
Xiao SUN (CHN)
Deepak PUNIA (IND)
Arashk MOHEBI (IRI)
Issa AL OBAIDI (IRQ)
Abdul ABUIDAIJ (JOR)
Arash YOSHIDA (JPN)
Rizabek AITMUKHAN (KAZ)
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Woomin JANG (KOR)
Gankhuyag GANBAATAR (MGL)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg
Akhmed TAZHUDINOV (BRN)
Awusayiman HABILA (CHN)
DEEPAK (IND)
Mojtaba GOLEIJ (IRI)
Takashi ISHIGURO (JPN)
Bekzat URKIMBAY (KAZ)
Arslanbek TURDUBEKOV (KGZ)
Juhwan SEO (KOR)
Ulziisaikhan BAASANTSOGT (MGL)
Shatlyk HEMELYAYEV (TKM)
Makhsud VEYSALOV (UZB)

125kg
Zhiwei DENG (CHN)
Anirudh KUMAR (IND)
Amirreza MASOUMI VALADI (IRI)
Ahmed AL JAMIE (IRQ)
Taiki YAMAMOTO (JPN)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Muzafar ZHAPPUEV (KGZ)
Yeihyun JUNG (KOR)
Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL)
Omar SAREM (SYR)
Zyyamuhammet SAPAROV (TKM)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) et Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) renouvelleront leur rivalité à Astana. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

Lutte féminine

50kg
Ziqi FENG (CHN)
NEELAM (IND)
Remina YOSHIMOTO (JPN)
Ellada MAKHYADDINOVA (KAZ)
Miran CHEON (KOR)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Lachyn ANNAMURADOVA (TKM)
Yi Jing CHEN (TPE)
Jasmina IMMAEVA (UZB)
Thi Xuan NGUYEN (VIE)

53kg
Li DENG (CHN)
ANTIM (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Altyn SHAGAYEVA (KAZ)
Hyunyoung OH (KOR)
Bolortuya BAT OCHIR (MGL)
Hsiao LIM (SGP)
Ahinsa PORUTHOTAGE (SRI)
Meng Hsuan HSIEH (TPE)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)
Thi Dao BUI (VIE)

55kg
Qianyu PANG (CHN)
SITO (IND)
Rino KATAOKA (JPN)
Marina SEDNEVA (KAZ)
Aruuke KADYRBEK KYZY (KGZ)
Otgontuya CHINBOLD (MGL)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)
Thi NGUYEN (VIE)

57kg
Qi ZHANG (CHN)
ANSHU (IND)
Sae NANJO (JPN)
Nilufar RAIMOVA (KAZ)
Bermet NURIDIN KYZY (KGZ)
Youngjin KWON (KOR)
Erdenesuvd BAT ERDENE (MGL)
Danielle LIM (SGP)
Yu Han CHENG (TPE)
Laylokhon SOBIROVA (UZB)​​​​​​
Thi Anh TRAN (VIE)

59kg
ZHUOMALAGA (CHN)
SARITA (IND)
Yui SAKANO (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Kalmira BILIMBEKOVA (KGZ)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Sarbinaz JIENBAEVA (UZB)

62kg
Xiaojuan LUO (CHN)
SONAM (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Subeen JO (KOR)
Orkhon PUREVDORJ (MGL)
Sachini WERADUWAGE (SRI)
Hsin Ping PAI (TPE)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)
Anh Tuyet TRAN (VIE)

65kg
Jia LONG (CHN)
MANISHA (IND)
Mahiro YOSHITAKE (JPN)
Albina KAIRGELDINOVA (KAZ)
Dilnaz SAZANOVA (KGZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Nadeesha PERERA (SRI)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)

68kg
Feng ZHOU (CHN)
NISHA (IND)
Ami ISHII (JPN)
Yelena SHALYGINA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Minji HA (KOR)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Deepthika KUMARASINGHE (SRI)
Oguljan EGEMBERDIYEVA (TKM)
Dieu Thuong LAI (VIE)
Firuza ESENBAEVA (UZB)

72kg
QIANDEGENCHAGAN (CHN)
REETIKA (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Nurzat NURTAEVA (KGZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Ping Tsen HUNG (TPE)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg
Juan WANG (CHN)
PRIYA (IND)
Mizuki NAGASHIMA (JPN)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Seoyeon JEONG (KOR)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Hui Tsz CHANG (TPE)
Ozoda ZARIPBOEVA (UZB)
Thi Linh DANG (VIE)

Amin MIRZAZADEH (IRI)Amin MIRZAZADEH (IRI) mènera la charge de l'Iran à Astana. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte Gréco-Romaine

55kg
Sailike WALIHAN (CHN)
RUPIN (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Mostafa ALQADE (JOR)
Taiga ONISHI (JPN)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Sardarbek KONUSHBAEV (KGZ)
Hyeokjin JEON (KOR)
Abduvali RAHIMBAYEV (TKM)
Ikhtiyor BOTIROV (CHN)

60kg
Liguo CAO (CHN)
SUMIT (IND)
Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)
Maito KAWANA (JPN)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Hanjae CHUNG (KOR)
Aslamdzhon AZIZOV (TJK)
Umit DURDYYEV (TKM)
Jui Chi HUANG (TPE)
Akmal KHAMROEV (UZB)

63kg
Haodong TAN (CHN)
NEERAJ (IND)
Iman Hossein Khoon MOHAMMADI (IRI)
Chiezo MARUYAMA (JPN)
Mukhamedali MAMURBEK (KAZ)
Dastan KADYROV (KGZ)
Jinseub SONG (KOR)
Siyovush ACHILOV (TJK)
Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB)

67kg
HUSIYUETU (CHN)
ASHU (IND)
Reza Mahdi ABBASI (IRI)
Kyotaro SOGABE (JPN)
Almat KEBISPAYEV (KAZ)
Razzak BEISHEKEEV (KGZ)
Hansu RYU (KOR)
Firuz MIRZORAJABOV (TJK)
Begmyrat NOBATOV (TKM)
Hong Yu CHEN (TPE)
Abror ATABAEV (UZB)

72kg
Jian TAN (CHN)
VIKAS (IND)
Sajjad IMENTALABFOUMANI (IRI)
Ali Mohammed ALABODA (IRQ)
Taishi HORIE (JPN)
Ibragim MAGOMADOV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Jiyeon LEE (KOR)
Loiqi AMIRKHONZODA (TJK)
Toyly ORAZOV (TKM)
Jamol JUMABAEV (UZB)

77kg
Rui LIU (CHN)
SAJAN (IND)
Amin KAVIYANINEJAD (IRI)
Amro SADEH (JOR)
Kodai SAKURABA (JPN)
Demeu ZHADRAYEV (KAZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Hyeonwoo KIM (KOR)
Bakhit K BADR (QAT)
Gadiel MISSO (SGP)
Jeyhun OVEZDURDYYEV (TKM)
Lai Hsing YAO (TPE)
Aram VARDANYAN (UZB)

82kg
Halishan BAHEJIANG (CHN)
Rohit DAHIYA (IND)
Alireza MOHMADIPIANI (IRI)
Sultan EID (JOR)
Yuya MAETA (JPN)
Dias KALEN (KAZ)
Islam YEVLOYEV (KAZ)
Akylbek TALANTBEKOV (KGZ)
Sejin YANG (KOR)
Aryan BIN AZMAN (SGP)
Sukhrob ABDULKHAEV (TJK)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg
Chengwu WANG (CHN)
Sunil KUMAR (IND)
Naser ALIZADEH (IRI)
Masato SUMI (JPN)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Byeongcheol SHIN (KOR)
Saidislomiddin ASLAMOV (TJK)
Shyhazberdi OVELEKOV (TKM)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg
Yiming LI (CHN)
Narinder CHEEMA (IND)
Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI)
Ali AL KAABI (IRQ)
Yuta NARA (JPN)
Olzhas SYRLYBAY (KAZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Seyeol LEE (KOR)
Azizdzhon ZARIPOV (TJK)
Amanberdi AGAMAMMEDOV (TKM)
Abrorbek NURMUKHAMMEDOV (UZB)

130kg
Lingzhe MENG (CHN)
NAVEEN (IND)
Amin MIRZAZADEH (IRI)
Ali AL SHARUEE (IRQ)
Sota OKUMURA (JPN)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Roman KIM (KGZ)
Minseok KIM (KOR)
Timothy Yu LOH (SGP)
Aybegshazada KURRAYEV (TKM)
Temurbek NASIMOV (UZB)