#WrestleBelgrade

Higuchi remporte le titre en 61kg pour sa première incursion dans le monde senior

By Ken Marantz

BELGRADE, Serbie (18 sept.) -- Après l'échec de ses tentatives de faire partie de l'équipe japonaise pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 57 et 65kg, le médaillé d'argent olympique de Rio 2016, Rei HIGUCHI (JPN), s'est contenté des 61kg pour le moment.

Il a maintenant son premier titre mondial senior même si cela n'a jamais réellement compté pour lui auparavant. Higuchi a réalisé une dernière performance éblouissante en battabt Reza ATRI (IRI) par tombé technique 10-0 pour remporter l'or des 61kg alors que les Championnats du Monde se terminaient avec les trois finales de libre, dimanche à Belgrade.

"J'ai enfin pu montrer ma véritable force et je suis heureux d'avoir pu remporter une victoire solide en finale sans aucun incident," a déclaré Higuchi.

Dans les autres finales, le champion d'Asie Rahman AMOUZAD (IRI) a signalé un possible changement de garde en 65kg lorsque le jeune homme de 20 ans a remporté l'or au terme d'un suspense de 21 points, tandis que Kyle SNYDER (USA) n'a guère été inquiété en décrochant sa troisième médaille d'or mondiale en carrière et sa première depuis 2017 chez les 97 kg.

Higuchi, qui a remporté son premier titre senior d'Asie en avril, avait Atri sur ses talons deuis le début, travaillant ses tackles lisses à la perfection et faisant de bonnes transitions dans les situations d'exposition.

Le japonais de 26 ans a ouvert le match avec un double-leg takedown vers un lace-lock roll. il a ensuite obtenu 2 avec un single-leg tackle, a sécurisé un inside-leg hook, et forcé Atri a deux expositions pour terminer le match à 2:42.

"Hier, l'iranien semblait très fort, donc j'ai regardé toutes les vidéos de lui attentivement, comme le tournoi de Pologne avant les Jeux olympiques et de diverses autres," a déclaré Higuchi. "Je les ai tous regardé. Je pense que l'analyser a été un raison de ma victoire."

Avec la victoire d'Higuchi, le Japon a terminé à une surprenant troisième place du classement par équipe avec 70 points, deux points devant la Mongolie et la Géorgie. Les Etats-Unis, qui avaient décroché le titre par équipe après la séance du matin samedi, ont terminé en tête avec 198 points, suivi par l'Iran avec 150.

L'essentiel des points du Japon a été marqués par les médailles d'or d'Higuchi et de Taishi NARIKUNI (JPN), le champion en 70kg vendredi. C'est la première fois que le Japon a deux médaillés d'or durant les mêmes championnats du monde depuis 1979, quand Yuji TAKADA (JPN) et Hideaki TOMIYAMA (JPN), ce dernier étant actuellement Président de la fédération japonaise, ont gagné à San Diego.

De telles futilités n'intéressent pas vraiment Higuchi. Il était plus excité à l'idée de surpasser son entraîneur Kenichi YUMOTO (JPN), qui a remporté la médaille d'argent olympique en 2008 et la médaille de bronze mondiale en 2011.

"Je ne pense pas vraiment aux records," a déclaré Higuchi. "J'ai toujours eu pour but d'être fondamentalement sain comme l'entraîneur Yumoto, et je suis tellement heureux d'avoir pu le dépasser d'une certaine manière. Depuis que je suis petit, j'ai étudié des vidéos de lui et essayé d'imiter tout ce qu'il faisait, sa façon de saisir les bras, d'avoir une entrejambe haute, ses tacles single-leg."

La course d'Higuchi vers l'or mondial couronne les montagnes russes que sa carrière a connues depuis sa médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 lorsqu'il a été battu dans une finale serrée 3-3 par Vladimir KHINCHEGASHILI (GEO) sur un point d'activité tardif qui pique encore Higuchi.

Son obsession de rattraper cette défaite et de gagner une médaille d'or olympique ont été le moteur de ces six dernières années et ce n'est que jusque récemment qu'il a considéré que ça valait la peine de gagner un titre mondial ou d'Asie.

"Les Jeux Olympiques ont toujours été la seule chose qui me préoccupait, mais j'ai fini par changer ma pensée pessimiste de ne par participer aux championnats du mode ou de ne pas participer aux championnats d'Asie," a-t-il déclaré. "J'ai toujours pensé à comment je pourrait remporter une médaille d'or olympique, donc je ne suis pas satisfait de cette victoire. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles je dois travailler et que je dois régler."

Les tentatives d'Higuchi de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo  ont été marquées par la persévérance et finalement par la déception.

D'abord, il est passé en 65kg, une division difficile pour quelqu'un qui mesure juste 1.63 mètres, où il allait défier le champion du monde Takuto OTOGURO (JPN). Il a en fait battu Otoguro une fois et à remporté l'or U23 mondial en 2018 dans ce poids mais a finalement perdu face au futur médaillé d'or olympique.

En 2019, il a pris la décision drastique de redescendre à 57kg, catégorie dans laquelle il n'avait pas concouru depuis Rio. Son poids avait grimpé jusqu'à 68kg et il n'avait que quelques mois avant les championnats du Japon  All-Japan qui détermineraient qui irait au tournoi qualificatif olympique d'Asie en 2020.

Limité à un régime exclusivement végétal, il est arrivé au poids et a ensuite battu le champion du monde 2017 Yuki TAKAHASHI (JPN) pour gangner la place. Mais ensuite, les Jeux Olympiques et les tournois qualificatifs ont été reportés d'une année, ce qui signifie qu'il a dû maintenir son poids au plus fort de la pandémie pendant une année de plus.

Quand les qualificatifs asiatiques se sont enfin déroulés en avril 2019 à Almaty, l'impensable s'est produit. Higuchi n'avait réussi à maintenir le poids.

Takahashi a été envoyé au dernier qualificatif olympique mondial, a gagné pour le Japon une place en 57kg puis a battu Higuchi dans un playoff pour s'occuper lui-même. A la croisée des chemins, Higuchi a regardé profondément en lui pour déterminer la voie qu'il allait suivre.

Il a décidé qu'il passerait cette année en 61kg, de participer aux tournois majeurs qu'il avait évité jusque là et de se préparer pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui se feraient selon lui en 57kg.

Pour les lutteurs japonais, la voie qualificative pour Paris commence avec les Championnats du Japon, All-Japan, en décembre, le premier des deux qualificatifs nationaux pour les championnats du monde de l'année prochaine.

Son séjour en 61kg a été une expérience positive. "Pas une seule fois je ne me suis senti inférieur aux lutteurs de 61kg en termes d'attaque," a déclaré Higuchi. "J'ai été capable d'entrer dans toutes mes attaques. En termes de défense, j'ai gagné beaucoup en ce qui concerne les mêlées et d'empêcher l'adversaire de marquer des points d'attaques."

Higuchi a déclaré qu'il était motivé dimanche par une visite de Narikuni qui a rapporté sa ceinture de championnat dans la chambre et l'a exhibé de manière ludique devant.

"Il a remporté l'or le premier jour (en libre) et ramené la ceinture dans la chambre. Je n'avais encore pas disputé un match et il a fait exprès de me la montrer...Je me suis dit, qu'il soit maudit. Mais ça m'a donné du courage et comme il y avait des moments où nous avons pratiqué ensemble depuis tout petit, honnêtement, j'étais content. Je suis allé à mes matchs en pensant que moi, aussi, je ne perdrais pas. Je suis ravi de ne pas avoir été battu par Narikuni."

En 65kg, Amouzad a marqué sept points sans riposte pour s'imposer 13-8 dans une rencontre sauvage avec Yianni DIAKOMIHALIS (USA), pour la première fois finaliste, dans laquelle un scramble d'ouverture a produit 14 points qui ont été déterminés une fois la poussière retombée et la vidéo analysée.

"Dieu merci, j'ai pu gagner la médaille d'or," a déclaré Amouzad. "Mon adversaire était très difficile. J'espère que cette médaille d'or mettra un sourire sur le visage du peuple iranien."

Diakomihalis a tenté un double leg et, avec Amouzad tendant la main pour contrer, les deux se sont emmêlés et ont roulés dans tous les sens alors que l'arbitre de tapis tentait de suivre. A la fin, ils ont tous les deux été crédités de trois expositions bien qu'une de Diakomihalis a été jugée comme un 4-pointer car il a fait tomber Amouzad, donnant à l'américian une avance de 8-6.

Amouzad, le champion du monde 2021 U20 en 61kg, a décidé qu'il valait mieux passer à l'attaque et obtenir un single-leg takedown pour égaliser à la fin de cette première période, bien qu'il soit resté derrière sur critères.

En seconde période, Amouzad restait l'agresseur, obtenant un stepout et deux takedowns de son single pour remporter 13-8 et donner à l'Iran sa seconde médaille d'or des championnats.

Pour le moment, sa victoire place Amouzad en tête de la course serrée pour l'or à Paris.

"65kg est une catégorie de poids pleine d'adversaires extrêmement difficile," a-t-il déclaré. "Mais je me sens bien d'avoir été capable de battre mes adversaires grâce à mon entraînement en Iran, y compris avec les anciens champions d'Europe et du Monde. Mon objectif est de défendre le titre l'année prochaine, mais le but ultime est de remporter l'or à Paris."

Snyder, qui n'avait pas à affronter son ennemi juré Abdulrashid SADULAEV (RWF) en finale des 97kg, était simplement trop puissant pour le natif russe Batyrbek TSAKULOV (SVK), marquant un takedown et trois stepouts pour s'imposer 6-0.

"C'était bon, je suis reconnaissant, bon adversaire," a déclaré Snyder. "Je n'ai pas gagné depuis 2017, et c'est très long pour moi. Ca me fait mal de perdre, mais je suis très reconnaissant de monter à nouveau sur la plus haute marche du podium."

Snyder a réussi un high-crotch takedown et a reçu un point d'activité pour une avance 3-0 en première période contre le médaillé de bronze européen Tsakulov, qui n'a jamais été près de percer la défense de Snyder de tout le match.

En seconde période, Snyder a pris de l'avance en réalisant trois stepouts pour ajouter le titre mondial à ceux qu'il a remportés en 2015 et 2017, ainsi que l'or olympique de 2016. Il a aussi des médailles d'argent de 2018, 2021 et des Jeux Olympiques de Tokyo -- grâce à Sadulaev -- et une médaille de bronze de 2019.

"Les matchs sont toujours bons, les adversaires sont bons, ils luttent avec moi durement," a-t-il déclaré. "J'ai une bonne équipe, un bon staff d'entraînement. Ils savent ce sur quoi je dois me concentrer."

L'or de Snyder était la quatrième du tournoi en lutte libre pour les Etats-Unis, égalant les équipes de 1993 et 1995 pour le plus grand nombre de médailles jamais obtenues par le pays. L'équipe à Belgrade a été médaillée dans 8 des 10 catégories de poids.

Les rencontres de Snyder avec Sadulaev ont été épiques, peut-être aucune plus que sa victoire aux mondiaux de 2017 car elle a également permis aux Etats-Unis de remporter le titre par équipe lors du dernier match du tournoi.

"Le match de 2017 était super excitant et le titre par équipe en jeu et tout ça, et c'est très amusant," a-t-il déclaré. "Mais c'est juste cool de toujours être capable de lutter aussi longtemps que je l'ai fait.  De revenir au sommet, et je suis reconnaissant envers tous les entraîneurs et tous mes partenaires d'entraînement. Tant de gens m'ont aidé."

Alors que ses coéquipiers à Belgrade ont évité aux entraîneurs quelques moments d'angoisse en s'imposant rapidement, Snyder a déclaré que cela ne l'aurait pas dérangé si la course par équipe avait été plus serrée.

"C'est bien d'avoir le titre par équipe verrouillé avant que j'aille en finale, mais honnêtement, j'aurait aimé être celui qui le décide," a-t-il déclaré. "C'est le plus amusant quand tout repose sur vous. Mais tout va bien."

Le vétéran Punia décroche la médaille de bronze en 65kg

Le médaillé de bronze olympique PUNIA (IND) a remporté sa quatrième médaille mondiale de sa carrière, effectuant la dernière remontée de l'histoire de sa carrière pour se débarrasser Sebastian RIVERA (PUR) avec un takedown tardif pour une victoire 11-9 en 65kg.

Punia s'est retrouvé dans un trou de 6 points dès le début car Rivera a marqué une paire de takedowns, ajoutant un ankle roll après le deuxième. Un inside trip pour 4 points par Punia et un takedown ont égalisé le score et l'ont mis en tête sur critères, mais Rivera a marqué avec un low shot à :03 restantes de la première période pour une avance 8-6.

Rivera, qui a étudié à l'Université Rutgers aux Etats-Unis et cherchait juste à devenir le deuxième médaillé mondial de l'histoire Porto Ricaine, est retourné à son choix du ankle pick qu'il a utilisé avec une grande efficacité pour marquer un stepout.

Mais Punia, qui a fait une carrière en se ralliant à la victoire, est revenu avec un takedown, puis a marqué la victoire du match en sortant par la prote de derrière et en prenant le contrôle à :31 restantes pour une avance 10-9. Un défi infructueux a ajouté le point final, Punia empêchant l'Inde de monter sur le podium en libre.

"J'ai donné six points au départ," a déclaré Punia. "Et le défense de jambes que je pensais efficace, n'a pas fonctionné. J'ai besoin de m'asseoir et analyser pourauoi ça ne fonctionne pas. Ca n'a pas fonctionné dans le match que j'ai perdu et ça n'a pas marché aujourd'hui quand je gagnais aussi."

Punia a déclaré qu'il avait du mal à se défendre contre les attaques de jambe depuis qu'il s'est blessé au genou aux Jeux Olympiques de Tokyo.

"Cela n'entame pas ma confiance, car sinon, je n'aurait pas récupéré des points," a déclaré Punia. "Je me bats toujours jusqu'à la dernière seconde car nous travaillons dur en tant que lutteurs. Je vais devoir déterminer si j'ai besoin de plus de travail dur ou de travail intelligent sur la défense de jambe.”

Dans l'autre match en 65kg, Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) a réitéré sa victoire en finale des championnats européens de cette année sur le médaillé d'argent olympique Haji ALIYEV (AZE), marquant un takedown dans chaque période et s'accrochant à une victoire 4-2 pour sa deuxième médaille de bronze mondiale en carrière.

Le natif russe Muszukajev, qui a commencé à concourir pour la Hongrie en 2019, a marqué un takedown en première période alors qu'il était à l'horloge d'activité, puis a utilisé un arm drag pour un deuxième pour ouvrir la seconde période.

Aliyev, 31 ans, dont la dernière montée sur le podium remonte à son troisième titre mondial en 2017, a mis les bouchées doubles pour tenter de revenir dans le match, mais tout ce qu'il a pu obtenir, c'est un point de pénalité et un stepout très tardif.

En 61 kg, le champion européen Arsen HARUTYUNYAN (ARM) a remporté sa deuxième médaille de bronze mondiale consécutive grâce à une chute technique 12-0 contre Seth GROSS (USA), qui n'a pas eu de réponse au barrage d'attaques lancé par l'Arménien.

Harutyunyan a accumulé trois takedowns et trois stepouts, tous hors des tentatives de plaquage, avant de mettre fin au match à 3:57 avec une exposition.

Narankhuu NARMANDAKH (MGL) a été tout aussi dominant en s'emparant de l'autre médaille de bronze des 61 kg avec un 9-0 contre le médaillé de bronze européen Georgi VANGELOV (BUL), terminant par un impressionnant body lock à 4 points dans le dos.

Narmandakh, médaillé de bronze des championnats du monde U23 l'année dernière, a ouvert le match avec un takedown directement suivi d'un lace lock roll pour une avance de 4-0. Dans la deuxième période, le Mongol a reçu un point d'activité avant de renverser Vangelov pour mettre un point d'exclamation sur sa victoire.

En 97 kg, le champion européen d'origine russe Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) était à la traîne sur critères lorsqu'il a obtenu une chute sur un contre pour battre le champion asiatique Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) et obtenir sa première médaille mondiale senior.

Mohammadian, qui vise un deuxième bronze mondial, a marqué une exposition de 2 points sur une tentative de plaquage, après quoi Magomedov a obtenu un renversement. L'Iranien a ensuite boité pour sortir d'un whizzer pour un takedown pour mener 4-1 à la pause.

Magomedov, champion du monde U20 2018, a obtenu un takedown, et un défi iranien perdu a fait 4-4, bien que Mohammadian ait mené sur critères. Mais lorsque Mohammadian s'est engagé dans un plaquage, Magomedov s'est retourné et a utilisé chin whip et un stepover pour mettre l'Iranien sur le dos, assurant le tombé à 4:27.

Givi MATCHARASHVILI (GEO) est lui aussi devenu médaillé pour la première fois aux championnats du monde seniors en remportant l'autre médaille de bronze des 97 kg, grâce à un counter lift de 4 points dans la deuxième période qui lui a permis de battre 5-3 le médaillé d'argent européen Vladislav BAITSAEV (HUN).

Jour 9 Resultats

61kg (24 inscrits)
Or - Rei HIGUCHI (JPN) df. Reza ATRI (IRI) par TF, 10-0, 2:42

Bronze - Arsen HARUTYUNYAN (ARM) df. Seth GROSS (USA) par TF, 12-0, 3:58
Bronze - Narankhuu NARMANDAKH (MGL) df. Georgi VANGELOV (BUL), 9-0

65kg (27 inscrits)
Or - Rahman AMOUZAD (IRI) df. Yianni DIAKOMIHALIS (USA), 13-8

Bronze - Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) df. Haji ALIYEV (AZE), 4-2
Bronze - Bajrang PUNIA (IND) df. Sebastian RIVERA (PUR), 11-9

97kg (23 inscrits)
Or - Kyle SNYDER (USA) df. Batyrbek TSAKULOV (SVK), 6-0

Bronze - Magomedkhan MAGOMEDOV (AZE) df. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI) par Tombé, 4:27 (6-4)
Bronze - Givi MATCHARASHVILI (GEO) df. Vladislav BAITSAEV (HUN), 5-3

#WrestleAstana

Championnats d'Asie de gréco-romaine

By Vinay Siwach

ASTANA, Kazakhstan (8 avril) -- Le trac de la compétition est toujours précédé par le trac de découvrir les groupes de compétition. Les lutteurs de gréco-romaine aux championnats d'Asie connaissent maintenant leurs adversaires le chemin attendu vers la médaille d'or depuis que les tableaux pour les championnats d'Asie ont été publiés samedi.

Voici le déroulement des combats.

55kg
La tête de série Amangali BEKBOLATOV (KAZ) attendra son adversaire car il se trouve en quart de finale. RUPIN (IND) et Sardarbek KONUSHBAEV (KGZ) lutteront en qualification contre Bekbolatov. 

La seconde tête de série Poya DAD MARZ (IRI) se trouve également en quart de finale et attend le vainqueur de Taiga ONISHI (JPN) et Mostafa ALQADE (JOR) pour connaître son premier adversaire.

Ikhtiyor BOTIROV (UZB) est classé troisième et affrontera Abduvali RAHIMBAYEV (TKM) en quart de finale. Une victoire le mènera en demi-finale très probablement contre Dad Marz.

Bekbolatov, s'il gagne ses quarts de finale, affrontera le vainqueur de Haifeng ZHANG (CHN) et Hyeokjin JEON (KOR) quatrième tête de série.

60kg
Le champion du monde et tête de série Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) est le favori pour remporter la victoire de sa catégorie de poids. Il attend son adversaire qui sera le vanqueur de Umit DURDYYEV (TKM) et SUMIT (IND) médaillé de bronze mondial U20. Dans l'autre quart de finale, Maito KAWANA (JPN), quatrième tête de série, affronte Akmal KHAMROEV (UZB).

Dans le bas du tableau, la seconde tête de série Liguo CAO (CHN) affrontera le vainqueur de Hanjae CHUNG (KOR) et Aslamdzhon AZIZOV (TJK). La troisième tête de série et le médaillé d'argent en titre Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) devra également attendre de voir si Yernur FIDAKHMETOV (KAZ) ou Jui Chi HUANG (TPE) atteignent les quarts de finale.

Cela ouvre la voie à une demi-finale alléchante entre Moshen Nejad et Lao.

63kg
Avec neuf lutteurs, seulement un combat de qualification est programmé, les autres se trouvant en quart de finale. Ce combat est entre NEERAJ (IND) et Dastan KADYROV (KGZ). Le vainqueur affrontera le champion du monde U23 et tête de série numéro un, Iman Hossein Khoon MOHAMMADI (IRI) en quart de finale.

La tête de série numéro deux Mukhamedali MAMURBEK (KAZ) affronte Haodong TAN (CHN) en quart de finale et une possible demi-finale pourrait être contre la tête de série numéro trois Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB) qui affronte Chiezo MARUYAMA (JPN) dans son quart de finale.

Si Khoon Mohammadi gagne, il affrontera le vainqueur de Jinseub SONG (KOR) et Siyovush ACHILOV (TJK) en demi-finale.

67kg
Dans cette catégorie de poids qui compte quelques lutteurs talentueux, la tête de série numéro un HUSIYUETU (CHN) affronte le vainqueur de Kyotaro SOGABE (JPN) et Razzak BEISHEKEEV (KGZ) en quart de finale. Son chemin vers la finale passe par Begmyrat NOBATOV (TKM) et la tête de série numéro quatre Reza Mahdi ABBASI (IRI) car les deux s'affrontent dans le deuxième quart de finale de la première moitié.

Dans le bas du tableau, la tête de série numéro deux ASHU (IND) en quart de finale attend le vainqueur de Almat KEBISPAYEV (KAZ) et Hong Yu CHEN (TPE). la troisième tête de série Hansu RYU (KOR) affrontera le vainqueur de Firuz MIRZORADZHABOV (TJK) et Abror ATABAEV (UZB). Si les têtes de série se maintiennent, Ryu et Ashu lutteront pour une place en finale.

72kg
Ibragim MAGOMADOV (KAZ) sera la tête de série numéro un locale en 72kg et affrontera Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ) ou Loiqi AMIRKHONZODA (TJK) en quart de finale.

Dans le même camp, Zi LIM (SGP) affronte Ali AL ABBOODAH (IRQ) et Taishi HORIE (JPN) affronte la quatrième tête de série Jamol JUMABAEV (UBZ). Les vainqueurs de ces combats s'affronteront en quart de finale.

Dans le bas du tableau, la deuxième tête de série Jian TAN (CHN) luttera contre Hekim GURBANMYRADOV (TKM) ou JASON BAUCAS (PHI). La quatrième tête de série Sajjad IMENTALABFOUMANI (IRI) affrontera soit  VIKAS (IND) soit Jiyeon LEE (KOR).

77kg
Le champion du monde et tête de série numéro un Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) fera son premier combat contre  Gadiel Raid MISSO (SGP) ou Jeyhun OVEZDURDYYEV (TKM). La demi-finale tant attendue entre Makhmudov et la quatrième tête de série Hyeonwoo KIM (KOR) peut avoir lieu si Kim bat le vainqueur de Kodai SAKURABA (JPN) et Lai Hsing YAO (TPE) qui luttent dans le tour de qualification.

La deuxième tête de série est détenue par Rui LIU (CHN) qui pourrait avoir un test difficile lorsqu'il affrontera SAJAN (IND) ou Amin KAVIYANINEJAD (IR) en quart de finale. Aram VARDANYAN (UZB) est classé troisième et affrontera le vainqueur de Amro SADEH (JOR) et Demeu ZHADRAYEV (KAZ).

82kg
Dias KALEN (KAZ) aimerait atteindre les demi-finales face à son public. Pour cela, il doit battre soit Mukhammadkodir RASULOV (UZB) ou Sukhrob ABDULKHAEV (TJK) qui lutteront en qualification. Et si Kalen gagne, il affrontera soit la quatrième tête de série Sultan EID (JOR) ou Yuya MAETA (JPN) qui luttent dans l'autre quart de finale.

Dans le bas du tableau, Rohit DAHIYA (IND) affronte Aryan BIN AZMAN (SGP) et Halishan BAHEJIANG (CHN) affronte Sejin YANG (KOR). Le vainqueur du premier combat affrontera la troisième tête de série Akylbek TALANTBEKOV (KGZ) en quart de finale. Le vainqueur du second affrontera a deuxième tête de série Alireza MOHMADIPIANI (IRI).

87kg
Nasir ALIZADEH (IRI) tentera de défendre son titre asiatique car il est la tête de série numéro un de sa catégorie de poids. Il débute en quart de finale avec le vainqueur de Masato SUMI (JPN) contre Shyhazberdi OVELEKOV (TKM).

L'autre quart de finale se déroulera entre la quatrième tête de série Sunil KUMAR (IND) et Saidislomiddin ASLAMOV (TJK).

La seconde tête de série revient à Nursultan TURSYNOV (KAZ) et il affrontera le vainqueur de Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) et Chengwu WANG (CHN). L'autre quart de finale du bas du tableau sera entre la troisième tête de série A. AZISBEKOV (KGZ) et Byeongcheol SHIN (KOR).

97kg
Sur les 10 participants, Olzhas SYRLYBAY (KAZ) est la tête de série numéro un. Seyeol LEE (KOR) et U. DZHUZUPBEKOV (KGZ) se disputeront une place en quart de finale contre Syrlybay.

la quatrième tête de série Narinder CHEEMA (IND) affronte Azizdzhon ZARIPOV (TJK) dans l'autre quart de finale.

Yiming LI (CHN) est classé troisième et affrontera le vainqueur de Amanberdi AGAMAMMEDOV (TKM) et Abrorbek NURMUKHAMMEDOV (UZB) comme son adversaire en quart de finale. S'il gagne, la demi-finale verra s'affronter Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI) ou Yuta NARA (JPN).

130kg
Le médaillé d'argent mondial et favori Amin MIRZAZADEH (IRI) est tête de série en 130kg. Il peut atteindre la demi-finale s'il gagne contre Sota OKUMURA (JPN) ou Roman KIM (KGZ). Les deux lutteront en qualification pour atteindre le quart de finale contre Mirzazadeh. NAVEEN (IND) et la quatrième tête de série Temurbek NASIMOV (UZB) essaieront d'arrêter Mirzazadeh en demi-finale.

la deuxième tête de série Lingzhe MENG (CHN) lutte contre Minseok KIM (KOR) ou Timothy Yu LOH (SGP) en quart de finale. S'il gagne, il devrait affronter la troisième tête de série Alimkhan SYZDYKOV (KAZ), le lutteur du Kazakhstan devant battre le vainqueur de Ali AL SHARUEE (IRQ) et Aybegshazada KURRAYEV (TKM).