#WrestlePlovdiv

Championnat d'Europe des U23 Seniors : les inscriptions

By Vinay Siwach

PLOVDIV, Bulgarie (le 1er mars) -- Le premier championnat continental de l'année 2022, le championnat d'Europe des U23 seniors, ouvrira ses portes à Plovdiv, en Bulgarie, du 7 au 13 mars prochain.

Les têtes d'affiche de la lutte libre sont deux médaillés mondiaux seniors et deux champions du monde des U23. Beaucoup d'anciens médaillés sont également inscrits avec pour objectif de changer la couleur de leurs médailles.

Le cercle de lutte gréco-romaine affiche encore plus de champions du monde et de champions continentaux. Quelques lutteurs auront cependant la possibilité d'obtenir des médailles - celles manquées lors de la dernière édition de Skopje, en Macédoine du Nord.

La lutte féminine déborde de stars : la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) passe en 68kg et les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU) seront sur les tapis.

Lutte libre

Le champion d'Europe junior et U23 Dzhabrail GADZHIEV (AZE) mène une puissante équipe azerbaïdjanaise, accompagné de son compatriote et médaillé mondial de bronze senior Abubakr ABAKAROV (AZE) en 86kg et de Ziraddin BAYRAMOV (AZE), médaillé mondial junior d'argent et tenant du bronze des 65kg pour cette compétition.

Plusieurs lutteurs peuvent prétendre au titre dans les 10 catégories de poids. En 57kg, Horst LEHR (GER), médaillé de bronze aux mondiaux d'Oslo, part favori.

Erik ARUSHANIAN (UKR), champion d'Europe junior des 65kg, luttera en 61kg dans ce championnat et est un solide prétendant au titre. Un autre athlète ukrainien en lice pour l'or est le champion du monde des U23 Mukhammed ALIIEV (UKR), en 86kg. Son combat avec Abakarov sera absolument à suivre.

Rajoutez le tenant de la médaille de bronze Emre CIFTCI (TUR) et les affrontements à trois de Plovdiv seront plus qu'épicés en 86kg.

Le champion du monde des U23 Georgios PILIDIS (GRE) vient pour défendre son titre et obtenir une première récompense continentale.

Lutte gréco-romaine

Les disputes les plus intenses qui puissent survenir dans le style traditionnel concernent la catégorie de poids des 97kg car trois médaillés mondiaux juniors et U23 et un tenant de la médaille d'argent ont tous leurs vues sur l'or.

Le champion du monde junior et médaillé mondial des U23 Pavel HLINCHUK (BWF) a déjà une emprise certaine sur l'or de la catégorie car il continue de s'améliorer - son évolution est à suivre pendant la durée de tout le cycle olympique. Il sera mis au défi par Giorgi KATSANASHVILI (GEO), médaillé d'argent de la compétition l'année dernière.

Egalement médaillé de bronze à Belgrade avec Hlinchuk, Markus RAGGINGER (AUT) compte faire mieux cette année.

La grande surprise vient de Tyrone STERKENBURG (NED), médaillé d'argent des mondiaux juniors en 2021 en 87kg, qui cette fois luttera en 97kg.

Son frère Marcel est inscrit en 82kg. Vainqueur des mondiaux juniors d'Ufa l'année passée, il compte, lui aussi, ajouter un premier titre continental à son tableau.

Mais le médaillé d'argent des 77kg de la même compétition Exauce MUKUBU (NOR) risque de l'en empêcher.

En 67kg, le tenant de la médaille d'argent Kadir KAMAL (TUR) n'a pas encore de titre continental, le seul qui lui manque. Il sera encadré par le double médaillé mondial d'argent Sahak HOVHANNISYAN (ARM). Niklas OEHLEN (SWE), médaillé d'argent en 63kg lors du dernier championnat d'Europe des U23, est lui aussi inscrit en 67kg pour cette fois.

Shant KHACHATRYAN (ARM) a réalisé, en 72kg, une année 2021 décente pour son compte - les médailles de bronze des mondiaux juniors et U23 - et il espère commencer 2022 par l'or de Plovdiv. S'il en a les capacités, il croisera cependant sur son chemin le champion d'Europe junior et médaillé mondial d'argent Giorgi CHKHIKVADZE (GEO), une réelle menace pour lui.

Mais si le tenant du bronze Idris IBAEV (GER) peut répéter sa performance du dernier championnat du monde de Belgrade des U23 - le titre -, Khachatryan et Chkhikvadze ne seront pas en sinécure.

En 87kg, c'est un affrontement à trois qui s'annonce. Le champion d'Europe junior Turpan BISULTANOV (DEN) compte ajouter le titre des U23 à son tableau. Deux médaillés de bronze de l'édition 2021 - Istvan TAKACS (HUN), ancien champion du monde junior, et Gevorg TADEVOSYAN (ARM) - seront sur les rangs.

Takacs part cependant favori : il a depuis progressé et a terminé cinquième des mondiaux seniors. Tadevosyan s'était emparé du titre du championnat du monde des Jeux Militaires l'année dernière.

Lutte féminine

Peu de choses ressemblent au domaine de la lutte libre féminine, où la championne du monde senior Irina RINGACI (MDA) est en tête d'affiche avec les olympiennes Anastasia NICHITA (MDA) et Andreea ANA (ROU).

Ringaci fait son retour depuis sa victoire des mondiaux d'Oslo en 65kg. Elle est cette fois inscrite en 68kg, le probable lancement d'une quête olympique. Il s'agit en effet de sa première compétition en 68kg depuis longtemps, et l'affrontement pour l'or de Plovdiv se fera probablement entre Ringaci et la championne du monde des U23 Anastasiia LAVRENCHUK (UKR).

Nichita, titrée à Istanbul il y a tout juste une semaine, est inscrite en 59kg. Elle a déjà tous les titres continentaux à son actif, et le tournoi de Plovdiv semble faire office d'échauffement pour le titre européen senior dans trois semaines. Elle sera mise au défi par la médaillée mondiale de bronze senior et championne d'Europe junior Oleksandra KHOMENETS (UKR).

Anna SZEL (HUN), médaillée d'argent derrière Khomenets, part elle aussi pour le titre continental.

La Turquie sera présente avec la jeune star et championne du monde des cadets Selvi ILYASOGLU (TUR), inscrite en 59kg.

En 55kg, si cinq lutteuses sont en ligne pour la médaille d'or, la favorite est la championne du monde des U23 et olympienne Andreea ANA (ROU), la première Roumaine devenue championne du monde de lutte - c'était à Belgrade.

Zeynep YETGIL (TUR), tenante de la médaille d'argent et, elle, médaillée de bronze à Belgrade, a la lourde responsabilité de mener la jeune équipe turque à Plovdiv, dont l'or dynamiserait sa carrière.

Mariia VYNNYK (UKR), médaillée de bronze l'année dernière, avec la médaillée d'argent des mondiaux juniors Mihaela SAMOIL (MDA) et Othelie HOEIE (NOR), se dresseront devant Ana et Yetgil.

L'Ukraine verra la championne du monde des U23 et d'Europe des seniors Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR) tenter de s'emparer du titre des U23 à nouveau. Mais elle trouvera sur sa route la championne du monde junior Alesia HETMANAVA (BWF) et la tenante de la médaille d'argent Patrycja GIL (POL) ; médaillée d'argent en 59kg, Tamara DOLLAK (HUN) est aussi en quête de l'or.

En 62kg, Kateryna ZELENYKH (UKR) part pour sa première médaille d'or après l'argent des mondiaux U23 et ceux des championnats d'Europe  juniors et U23.

La championne d'Europe senior Oksana CHUDYK (UKR) part favorite pour le titre des 65kg. Elle avait obtenu son titre en 68kg. La médaillée de bronze des mondiaux juniors et du championnat d'Europe Ewelina CIUNEK (POL) sera sur son chemin.

En 72kg, la médaillée d'argent des mondiaux U23 Kendra DACHER (FRA) aura une réelle possibilité de s'emparer du titre continental et de prendre la revanche de sa défaite face à la championne du monde des U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR). Au terme d'un affrontement intense, l'Urkrainienne avait, à Belgrade, décroché la victoire sur un tombé.

Sans oublier que la médaillée mondiale d'argent junior Lilly SCHNEIDER (GER) peut constituer une sérieuse menace.

Georgios PILIDISGeorgis PILIDIS (GRE), champion du monde des U23 en 2021 dans la catégorie des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte libre

57kg
Edik HARUTYUNYAN (ARM)
Tofig ALIYEV (AZE)
Dzmitry SHAMELA (BWF)
Milenov TISOV (BUL)
Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
Horst LEHR (GER)
Demian LIUTCANOV (MDA)
Aid SALIHASI (MKD)
Thomas EPP (SUI)
Yusuf DEMIR (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)

61kg
Endrio AVDYLI (ALB)
Norik HARUTYUNYAN (ARM)
Ivan HRAMYKA (BWF)
Ruhan RASIM (BUL)
Timourovitch ARSAMERZOUEV (FRA)
Ramaz TURMANIDZE (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Leomid COLESNIC (MDA)
Besir ALILI (MKD)
Nino LEUTERT (SUI)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)

65kg
Hrachya MARGARYAN (ARM)
Ziraddin BAYRAMOV (AZE)
Ayub MUSAEV (BEL)
Anatoli HRAMYKA (BWF)
Stilyan ILIEV (BUL)
Said HOSSEINI (FIN)
Ahmed YEZZA (FRA)
Ross CONNELLY (GBR)
Gia UGRELIDZE (GEO)
Leon GERSTENBERGER (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Karoly KISS (HUN)
Daniel RAFFI (ITA)
Pavel ANDRUSCA (MDA)
Muhamed FERUKI (MKD)
Stefan COMAN (ROU)
Dominik LARITZ (SUI)
Hamza ALACA (TUR)
Denys BOROHAN (UKR)

70kg
Benedikt HUBER (AUT)
Murad EVLOEV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BWF)
Ivan STOYANOV (BUL)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Shamil USTAEV (GER)
Roland BIRO (HUN)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Gianluca COLETTI (ITA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Fati VEJSELI (MKD)
Viktor VOINOVIC (SRB)
Tobias PORTMANN (SUI)
Omer CAYIR (TUR)
Vadym TSURKAN (UKR)

74kg
Menua YARIBEKYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Dzhabrail GADZHIEV (AZE)
Daniil AMELYANCHYK (BWF)
Dimitar ANGELOV (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Otari BAGAURI (GEO)
Tino RETTINGER (GEO)
Vasile DIACON (MDA)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Krisztian BIRO (ROU)
Ismet CIFTCI (TUR)
Vadym KURYLENKO (UKR)

79kg
Mushegh MKRTCHYAN (ARM)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Vitali IHNATOVICH (BWF)
Oktay HASAN (BUL)
Evsem SHVELIDZE (GEO)
Beat SCHAIBLE (GER)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Marton RIZMAJER (HUN)
Grigori CARASTOIAN (MDA)
Patryk CIURZYNSKI (POL)
Abdulvasi BALTA (TUR)
Valentyn BABII (UKR)

86kg
Mher MARKOSYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Ilya KHAMTSOU (BWF)
Anton IVANOV (BUL)
Rakhim MAGAMADOV (FRA)
Bagrati GAGNIDZE (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Milan MESTER (HUN)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Lilian BALAN (MDA)
Cezary SADOWSKI (POL)
Emre CIFTCI (TUR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)

92kg
Emiljano ONUZI (ALB)
Abduljalil SHABANOV (AZE)
Yaraslau IADKOUSKI (BWF)
Ilia HRISTOV (BUL)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Daviti KOGUASHVILI (GEO)
Joshua MORODION (GER)
Stylianos STAMATIS (GRE)
Krisztian ANGYAL (HUN
Auron SYLA (KOS)
Gheorghe ERHAN (MDA)
Redjep HAJDARI (MKD)
Viliam OROSS (SVK)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Denys SAHALIUK (UKR)

97kg
Islam ILYASOV (AZE)
Uladzislau KAZLOU (BWF)
Tsvetan EVTIMOV (BUL)
Riveri MTSITURI (GEO)
Johannes MAYER (GER)
Richard VEGH (HUN)
Radu LEFTER (MDA)
Stole EFTIMOV (MKD)
Samet OCAK (TUR)
Danylo STASIUK (UKR)

125kg
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Aydin AHMADOV (AZE)
Aliaksei PARKHOMENKA (BWF)
Georgi IVANOV (BUL)
Solomon MANASHVILI (GEO)
Milan KORCSOG (HUN)
Lior ALTSHULER (ISR)
Daniel PIRTACHI (MDA)
Uvejs FEJZULAHU (MKD)
Adil MISIRCI (TUR)
Yurii IDZINSKYI (UKR)

Idris IBAEVIdris IBAEV (GER), champion du monde des U23, catégorie de poids des 72kg (Photo : UWW / Mohamed Yahia)

Lutte gréco-romaine

55kg
Azat SEDRAKYAN (ARM)
Maksim STUPAKEVICH (BWF)
Denis DEMIROV (BUL)
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Steven ECKER (GER)
Ilias ZAIRAKIS (GRE)
Artiom DELEANU (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Emre MUTLU (TUR)
Eduard STRILCHUK (UKR)

60kg
Tigran MINASYAN (ARM)
Nihat MAMMADLI (AZE)
Hleb MAKARANKA (BWF)
Miroslav EMILOV (BUL)
Raymond LANGLET (FRA)
Dimitri KHACHIDZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Melkamu FETENE (ISR)
Tommaso BOSI (ITA)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Mukremin AKTAS (TUR)
Taras KRUPSKYI (UKR)

63kg
Vladimir HAROYAN (ARM)
Ziya BABASHOV (AZE)
Illia VALEUSKI (BWF)
Ilia MUSTAKOV (BUL)
Andy JUAN SUCH(ESP)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Levente TOTH (HUN)
Abere FETENE (ISR)
Corneliu RUSU (MDA)
Mustafa YILDIRIM (TUR)
Maksym LIU (UKR)

67kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Aliaksandr PECHURENKA (BWF)
Nikalas SULEV (BUL)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Nikolaos KALAIDOPOULOS (GRE)
Shon NADORGIN (ISR)
Ignazio SANFILIPPO (ITA)
Konstantinas KESANIDI (LTU)
Kamil CZARNECKI (POL)
Niklas OEHLEN (SWE)
Kadir KAMAL (TUR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)

72kg
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Adam HAJIZADA (AZE)
Andrei KAVALEUSKI (BWF)
Dimitar STEFCHEV (BUL)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Marcos SANCHEZ SILVA MEJIAS (ESP)
Joni KOMPPA (FIN)
Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)
Idris IBAEV (GER)
Georgios SOTIRIADIS (GRE)
Attila TOESMAGI (HUN)
Steve MOMILIA (ITA)
Vilius SAVICKAS  (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Aleksander MIELEWCZYK (POL)
Michael PORTMANN (SUI)
Erik PERSSON (SWE)
Abdullah TOPRAK (TUR)
Irfan MIRZOIEV (UKR)

77kg
Ashot KIRAKOSYAN (ARM)
Khasay HASANLI (AZE)
Uladzislau PUSTASHYLAU (BWF)
Martin DIMITROV (BUL)
Edvin KIN (EST)
Akseli YLI HANNUKSELA (FIN)
Davit SOLOGASHVILI (GEO)
Deni NAKAEV (GER)
Andreas VASILAKOPOULOS (GRE)
Krisztofer KLANYI (HUN)
Niko NIKOLADZE (ISR)
Mihai PETIC (MDA)
Patryk BEDNARZ (POL)
Aleksa ILIC (SRB)
Rasmus AASTROEM (SWE)
Abdurrahman KALKAN (TUR)
Ihor BYCHKOV (UKR)

82kg
Samvel GRIGORYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Mikita KAZAKOU (BWF)
Zahari ZASHEV (BUL)
Karlo KODRIC (CRO)
Jonni SARKKINEN (FIN)
Beka GURULI (GEO)
Erik LOESER (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Andras MEZEI (HUN)
David ZHYTOMYRSKY (ISR)
Arminas LYGNUGARIS (LTU)
Semion BREKKELI (MDA)
Marcel STERKENBURG (NED)
Exauce MUKUBU (NOR)
Vasile COJOC (ROU)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Samet YALDIRAN (TUR)
Madamin MIRZOIEV (UKR)

87kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Lachin VALIYEV (AZE)
Ihar YARASHEVICH (BWF)
Kaloyan IVANOV (BUL)
Matej MANDIC (CRO)
Turpan BISULTANOV (DEN)
Andreas VAELIS (EST)
Saba DJAVAKHICHVILI(FRA)
Beka MELELASHVILI (GEO)
Nikolaos IOSIFIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Ruben BEEN (NOR)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Mario VUKOVIC (SRB)
Christian ZEMP (SUI)
Muhittin SARICICEK (TUR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)

97kg
Hayk KHLOYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUR)
Pavel HLINCHUK (BWF)
Mariyan MARINOV (BUL)
Richard KARELSON (EST)
Loic SAMEN (FRA)
Giorgi KATSANASHVILI (GEO)
Patrick NEUMAIER (GER)
Arnoldas BARANOVAS (LTU)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Marcus WORREN (NOR)
Gerard KURNICZAK (POL)
Aleksandar SIMOVIC (SRB)
Mustafa OLGUN (TUR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)

130kg
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Dzmitry ZARUBSKI (BWF)
Ivaylo IVANOV (BUL)
Marcel ALBINI (CZE)
Giorgi TSOPURASHVILI (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dariusz VITEK (HUN)
Alberto META (ITA)
Tomasz WAWRZYNCZYK (POL)
Fatih BOZKURT (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)

Irina RINGACIIrina RINGACI (MDA), championne du monde des 65kg (Photo : UWW / Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Natallia VARAKINA (BWF)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Lisa ERSEL (GER)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Gabija DILYTE (LTU)
Maria LEORDA (MDA)
Amanda TOMCZYK (POL)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Nataliia KLIVCHUTSKA (UKR)

53kg
Gultakin SHIRINOVA (AZE)
Viktoryia VOLK (BWF)
Nazife TAIR (BUL)
Chadia AYACHI (FRA)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Carmen DI DIO (ITA)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Marija SPIRKOVSKA (MKD)
Beatrice FERENT (ROU)
Rahime ARI (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

55kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Viktoryia APALONIK (BWF)
Irena BINKOVA (BUL)
Erika BOGNAR (HUN)
Laura STANELYTE (LTU)
Mihaela SAMOIL (MDA)
Othelie HOEIE (NOR)
Wiktoria KARWOWSKA (POL)
Andreea ANA (ROU)
Mariia MARTYNCHUK (SVK)
Nova BERGMAN (SWE)
Zeynep YETGIL (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

57kg
Alesia HETMANAVA (BWF)
Sezen BELBEROVA (BUL)
Maria BAEZ DILONE (ESP)
Tamara DOLLAK (HUN)
Patrycja GIL (POL)
Denisa FODOR (ROU)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)

59kg
Nadzeya BULANAYA (BWF)
Fatme SHABAN (BUL)
Anne NUERNBERGER (GER)
Anna SZEL (HUN)
Morena DE VITA (ITA)
Anastasia NICHITA (MDA)
Magdalena GLODEK (POL)
Selvi ILYASOGLU (TUR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)

62kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Alina MAKSIMAVA (BWF)
Ameline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Luisa SCHEEL (GER)
Alina ANTIPOVA (LAT)
Viktoria OEVERBY (NOR)
Paulina DANISZ (POL)
Anna FABIAN (SRB)
Merve KARADENIZ (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

65kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Kseniya TSIARENIA (BWF)
Nerea PAMPIN BLANCO (ESP)
Viktoria VESSO (EST)
Chiara HIRT (GER)
Elena ESPOSITO (ITA)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Ewelina CIUNEK (POL)
Amina CAPEZAN (ROU)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Oksana CHUDYK (UKR)

68kg
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BWF)
Siyka IVANOVA (BUL)
Marta OJEDA NAVARRO (ESP)
Sophia SCHAEFLE (GER)
Noemi SZABADOS (HUN)
Irina RINGACI (MDA)
Karolina KOZLOWSKA ((POL)
Adina IRIMIA (ROU)
Olha MASLOVSKA (SVK)
Asli DEMIR (TUR)
Anastasiia LAVRENCHUK (UKR)

72kg
Hanna MASLAKOVA (BWF)
Marta PAJULA (EST)
Kendra DACHER (FRA)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Tuende ELEKES (HUN)
Eleni PJOLLAJ (ITA)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Maria NITU (ROU)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Merve PUL (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA  (UKR)

76kg
Kseniya DZIBUK (BWF)
Vanesa KALOYANOVA (BUL)
Carla LERA CELDA (ESP)
Bernadett NAGY (HUN)
Vincenza AMENDOLA (ITA)
Lolita OBOLEVICA (LAT)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Marion BYE (NOR)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)

#JapanWrestling

L'ex médaillé olympique Ota continue sa mission d'ouvrir le tapis de lutte aux personnes atteintes du syndrome de Down (trisomie 21)

By Ikuo Higuchi

(Note de l'éditeur : Ce qui suit est une version éditée d'une série en 2 parties qui est apparue sur le site internet de la fédération japonaise de lutte le 18 janvier avec des extraits des histoires précédentes. Elle a été traduite et publiée avec la permission de l'auteur.)

"A travers la lutte, la société peut être changée. La lutte peut donner du courage aux personnes atteintes du syndrome de Down."

Au deuxième étage d'un immeuble quelconque à proximité du Tokyo Dome, au coeur de la ville, les membres du club se sont rassemblés dans une petite salle d'arts martiaux équipée d'un tapis de sol pour reprendre les activités qui, pour certains, remonte à la création du club en 2005.

Inévitablement suspendu durant la pandémie, le club de lutte Waku-waku -- spécifiquement destiné à ceux ayant le syndrome de Down -- a a repris mi-janvier au centre de Tokyo, poursuivant la mission de son fondateur de permettre aux personnes atteintes du syndrome de Down de devenir plus affûtées physiquement et émotionnellement, et de leur donner espoir en la vie.

Le club ("waku-waku" est une expression onomatopéique du sentiment d'excitation) est l'oeuvre de la vie de Takuya OTA, médaillé de bronze des Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 en lutte libre 74kg.  "C'est devenu une partie de ma vie," a déclaré Ota âgé de 53 ans, qui, après avoir été longtemps entraîneur à l'université de Waseda, est actuellement entraîneur en chef à l'université Chuo. "Je puise mon énergie pour continuer auprès de ces enfants."

La flamme de l'intérêt d'Ota à aider les personnes atteintes du syndrome de Down s'est allumée après avoir été profondément ému par le livre "Tatta Hitotsu no Takaramono (Le seul et unique trésor)," le récit d'une mère qui a élevé un fils atteint de cette maladie publié en 2004. Le livre de Hiromi Kato a fait l'objet d'une fiction télévisée intitulée "The One and Only (le seul et unique)," qui a remporté le prix de la Télévision Asiatique pour une fiction en 2005.

Quand Ota a débuté le projet, il travaillait déjà à temps plein comme entraîneur des compétiteurs de classe mondiale à Waseda, l'équipe la plus ancienne du Japon. Il avait également lancé le club Waseda Club pour les enfants, animé par sa volonté de faire connaître les merveilles de la lutte au plus grand nombre.

Selon le site internet de la clinique Mayo, le syndrome de Down est une "maladie génétique" due à la division anormale de cellules durant la grossesse. Le matériel génétique supplémentaire qui en résulte engendre " les changements de développement et les caractéristiques physiques du syndrome de Down."

Elle touche 1 nouveau-né sur mille et sa gravité est variable. Le site internet stipule : "Une meilleure compréhension du syndrome de Down et des interventions précoces peuvent grandement accroître la qualité de vie des enfants et des adultes atteints de cette maladie et les aider à mener une vie épanouie."

Après avoir lu le livre de Kato, Ota a commencé à se dire, "Que se passerait-il si je leur faisais essayer la lutte ?" Pour ceux qui sont souvent négligés ou ignorés par la société et souffrent de préjugés non informés, la lutte ne pourrait-elle pas être un moyen de les aider à leur donner plus de valeur à leur vie ?

En juillet 2005, il a créé son premier club de lutte spécifiquement à cet effet, prenant sous son aile un groupe inaugural de six enfants.

Cela ne veut pas dire qu'il n'y avait pas de préoccupations initiales. les enfants atteints du syndrome de Down ne sont pas du même niveau physique que leurs camarades en bonne santé, et certains avaient une colonne vertébrale qui ne pouvaient supporter les rigueur de la lutte. Pouvaient-ils faire de la lutte ? Mais il n'y avait pas moyen de savoir avant qu'ils n'essaient et Ota voulait leur donner leur chance.

Et quand ils en ont eu l'occasion, ils ont montré qu'ils pouvaient se déplacer comme les autres. Pas vraiment au début mais à mesure qu'ils se sont habitués, ils ont gagné en force et confiance. Ils ont commencé à comprendre les règles et ont appris les techniques tandis qu'Ota mettait la priorité sur la sécurité et arrêtait toute action potentiellement dangereuse.

Ota
Comme pour n'importe quel entraînement de lutte au Japon, l'entraîneur Takuya Ota s'adresse aux lutteurs avant le début du combat. Le club de lutte Waku-Waku a repris en janvier pour la première fois depuis le début de la pandémie. (Photo: Japanese Wrestling Federation)

Faire participer de grands noms

Aucun observateur n'a peut-être été plus surpris et heureux par la réussite de ce projet que les parents. Ils pouvaient voir leurs enfants qui avaient été pour la plupart écartés des sports, faire de l'exercice, prendre du plaisir et, le plus important, renforcer leur estime de soi.

En 2017, la championne du monde en titre et future médaillée d'or olympique Yui SUSAKI était en première année à Waseda quand elle a offert de son temps au club de lutte Waku-waku.

"J'ai pris connaissance de la lutte Waku-waku par le site internet de la fédération et d'autres sources," a déclaré Susaki. "Je me suis dit qu'après être entrée à l'université, je voulais m'impliquer, alors j'ai participé aux entraînements une fois par mois en tant qu'entraîneur. Tout le monde à Waku-waku a un amour pur pour la lutte et chaque fois cela m'a stimulé aussi," a-t-elle ajouté, une lueur dans les yeux.

Yui SUSAKI (JPN)La future championne olympique Yui SUSAKI et le médaillé d'argent des JO de Pékin Kenichi YUMOTO posent avec deux fiers participants à la Waku-waku Waseda Cup 2017. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Kenichi YUMOTO, médaillé d'argent en lutte libre 60kg aux Jeux Olympiques de Beijing 2008 est également monté à bord prêter main forte à Ota -- Ils sont tous les deux natifs de la Préfecture de Wakayama et anciens étudiants de l'université nippone des sciences du sport. Yumoto a fait sentir sa présence lors des entraînements, enseignant patiemment les techniques.

Le club a continué sans relâche jusqu'à ce que la pandémie de coronavirus frappe le monde en 2020, n'épargnant aucun sport. Le contrat d'Ota venait juste de se terminer à Waseda et il partait pour l'université de Chuo aui est située à la banlieu de Hachioji à l'ouest de Tokyo. Le club s'est donc retrouvé sans la salle de lutte de Waseda et, combiné à la pandémie a engendré un arrêt des opérations.

L'assouplissement récent des restrictions liées à la pandémie au Japon a permis au club de redémarré et Ota a eu de la chance de pouvoir utiliser la salle des arts martiaux à proximité du Tokyo Dome dans le quartier de Bunkyo.  Ce fût un moment spécial pour toutes les personnes concernées.

"Les personnes atteintes du syndrome de Down sont fondamentalement opposées aux sports de combat," a-t-il déclaré. "Mais lorsqu'ils continuent à en faire, je constate que leur esprit combatif ressort. j'entends des parents dire 'Il n'est plus timide' ou 'Il est devenu capable de faire des choses tout seul.' J'ai l'impression que les parents sentent aussi qu'en luttant, ils ont un potentiel illimité de développement personnel."

Bien qu'il n'y ait eu que cinq participants le premier jour du redémarrage du club, la salle était remplie d'une énergie positive, depuis les sourires sur leur visage lorsqu'ils pratiquaient des mouvements jusqu'à la façon dont ils levaient fièrement leur main lorsqu'on leur demandait d'être partenaire de jeu.

Parmi ceux qui sont montés sur le tapis se trouvait Aruban Kubota âgé de 24 ans, qui a été des premiers membres du club en 2005 alors qu'il était en première année d'école primaire. Kubota, dont le prénom provient du pays natal de son père, l'Albanie, est actuellement employé dans un centre d'aide sociale.

"Au début, il s'asseyait toujours sur le côté à l'entraînement", se souvient sa mère, Rimiko. "Mais avant que nous le sachions, il a commencé à se joindre au groupe et à décider des choses par lui-même. Il a commencé à agir de son propre chef."

Rimiko dit que l'attente pour que le club redémarre semblait interminable. "Je suis tellement reconnaissante envers le coach Ota", déclare-t-elle.

En juillet 2009 , Ota, désireux de donner aux membres une chance de mettre leurs nouvelles compétences à l'épreuve comme tous les lutteurs, a organisé la "1ère Coupe Waseda". D'autres clubs pour enfants trisomiques avaient vu le jour, principalement sous l'impulsion d'Ota et de ses relations de lutte, et le tournoi a attiré 29 participants de trois clubs..

Le tournoi, qui sera plus tard rebaptisé "Waku-waku Waseda Cup" et sera parrainé par une entreprise employant d'anciens lutteurs de Waseda, attire des participants allant des enfants aux adultes d'une vingtaine d'années. Le niveau continue de s'améliorer et, contrairement aux premières années où il était difficile pour les participants de contrôler leurs émotions, les matchs ne sont plus interrompus et peuvent se dérouler sans heurts.

"Au début, notre objectif principal était simplement de les amener à pouvoir aller sur le tapis par eux-mêmes", a déclaré Ota dans une interview après le tournoi 2016. "Maintenant, ils comprennent les règles et peuvent avoir ce que nous considérons comme un match régulier."

Tous les participants reçoivent une médaille, mais le point culminant de la cérémonie de remise des prix est la sélection du MVP et du Fighting Spirit Award qui sont accompagnés d'un trophée. Alors qu'Ota tient le micro avant de faire l'annonce, les gagnants (qui sont éligibles pour le MVP) le regardent comme s'ils étaient en prière tandis que toute la salle prend une atmosphère de sourires

Ota2Un membre du club fait un exercice de double-leg takedown sous le regard des autres. (Photo: Japanese Wrestling Federation)


Viser les Jeux olympiques spéciaux

Comme en témoigne l'enthousiasme suscité par les Jeux paralympiques de Tokyo en 2021, le sport n'est pas l'apanage des personnes valides. Les personnes atteintes du syndrome de Down ou d'autres déficiences intellectuelles font également des progrès dans la pratique du sport.

En octobre 2020, une compétition d'athlétisme réservée aux personnes atteintes du syndrome de Down s'est tenue à Miyazaki, dans le sud du Japon, et plus tôt cette année, une division pour les participants atteints du syndrome de Down a été mise en place pour la première fois lors d'une rencontre de natation à Chiba, à l'est de Tokyo.

À l'échelle internationale, Virtus, une organisation créée pour le développement du sport d'élite dans le monde entier pour les athlètes souffrant de déficiences intellectuelles, avait inscrit le judo au programme des 1ers Jeux Océanie/Asie qui se sont tenus en novembre de l'année dernière en Australie. Des athlètes japonais y ont participé, élargissant ainsi le champ des possibilités pour les personnes atteintes du syndrome de Down.

Ota regarde également au-delà des côtes japonaises. Le prochain objectif d'Ota est de faire entrer la lutte dans les Jeux olympiques spéciaux, qui ont une histoire de plus de 50 ans et diffèrent des Jeux paralympiques en ce qu'ils s'adressent spécifiquement aux personnes souffrant de déficiences intellectuelles. Actuellement, il y a plus de 20 sports dans les Jeux olympiques spéciaux, dont le judo.

Ota s'est rendu au siège de Washington, D.C., où on lui a dit que pour que la lutte soit incluse, il était nécessaire que le sport se développe au Japon et que davantage de pays dans le monde lancent des programmes. La lutte étant encore en pleine évolution et peu connue au Japon, il s'agit d'un obstacle de taille à franchir.

Mais il ne se laisse pas décourager. "Même si vous avez un handicap, tant qu'il existe un sport offrant une scène pour briller, on peut avoir une grande présence dans la société", a déclaré Ota.