Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#RankingSeries

Les classements de lutte Gréco-Romaine voient des changements radicaux

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (24 mars) -- Des lutteurs de neuf pays différents sont en tête des classements de lutte gréco-romaine après les deux épreuves de Ranking Series qui ont eu lieu en février. Le seul pays avec deux lutteurs à la première place est la Serbie qui avait quatre champions du monde aux championnats du monde à Belgrade l'année dernière. Mais avec les épreuves de l'Open Zagreb et l'Ibrahim Moustafa, quelques champions du monde ont été délogés de leur première place.

Les classements vont maintenant déterminer les têtes de séries pour les championnats continentaux qui offrent aussi des points de classement. Avec deux épreuves de Ranking Series supplémentaires programmées avant les championnats du monde, les lutteurs auront plus de chance d'obtenir des points et d'améliorer leur classement pour les championnats du monde.

55kg
Eldaniz AZIZLI (AZE) continue d'être en tête des classement des 55kg avec le titre mondial qu'il a remporté l'année dernière. Quelques lutteurs ont amélioré leur classement mais aucun nouveau lutteur n'a pu entrer dans le top 10 même après deux épreuves.

Azizli a 45000 points, 4000 points de plus que Nugzari TSURTSUMIA (GEO) qui a remporté une médaille d'argent à Belgrade pour 37000 points. Il a ensuite terminé cinquième à l'Open Zagreb pour gagner 4000 points.

Amangali BEKBOLATOV (KAZ) était sixième au début de l'année mais est passé à la troisième place grâce à une médaille d'or à Alexandrie qui valait 8000 points et qui a porté son total de points à 33000. Il a dépassé les deux médaillés de bronze mondiaux, Yu SHIOTANI (JPN) et Jasurbek ORTIKBOEV (UZB), les deux avaient 31000 points. Max NOWRY (USA) a également glissé d'une place pour la sixième.

Poya DAD MARZ (IRI) a progressé d'une place passant à la septième place avec 25000 points. Il était septième au début de l'année mais il a remporté l'Open de Zagreb pour 8000 points. Rudik MKRTCHYAN (ARM) est désormais huitième tandis que Fabian SCHMITT (GER) et Ekrem OZTURK (TUR) restent neuvième et dixième respectivement.

Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) reste le leader en 60kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

60kg
Tandis que le champion du monde Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) est en tête du classement avec 45000 points et le médaillé d'argent Edmond NAZARYAN (BUL) reste second avec 37000 points, les classements en 60kg ont vu beaucoup de changement dans la moitié inférieure.

Krisztian KECSKEMETI (HUN) est passé de la cinquième à la troisième place avec 34000 points grâce à sa cinquième place à l'Open Zagreb qui lui a valu 9000 points. Aidos SULTANGALI (KAZ) et Kenichiro FUMITA (JPN) ont été relégués à la quatrième et la cinquième place respectivement.

Murad MAMMADOV (AZE) a augmenté son nombre de points de 25000 à 30075 points mais a tout de même été repoussé à la septième place car Liguo CAO (CHN) a obtenu 14000 points sur deux tournois. Mammadov a terminé 13ème à Zagreb mais Cao a terminé neuvième et est ensuite allé à Alexandrie où il a terminé huitième. IL a remporté 7800 points pour Zagreb et 6200 points à Alexandrie pour dépasser Mammadov. Kerem KAMAL (TUR),qui était septième en début d'année avec 18200 points, a glissé à la huitième place malgré une médaille d'or à Alexandrie et une augmentation de ses points à 29200 points en raison des dommages causés par Cao.

Haithem MAHMOUD (EGY) reste neuvième avec 23700 points, une amélioration des 15500 points qu'il avait en début d'année. Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) était onzième au début de l'année avec 9000 points, il est passé à la huitième en remportant l'Open Zagreb pour 13000 points mais il a glissé à la dixième avec 22000 points car d'autres continuent d'accumuler plus de points.

Leri ABULADZE (GEO)Leri ABULADZE (GEO) est le nouveau lutteur le mieux classé en 63kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

63kg
Une bataille pour la première place s'est engagée en 63kg car Sebastian NAD (SRB) n'a pas participé aux deux épreuves en février. Ce qui a offert à Leri BULADZE (GEO) classé deuxième une chance de prendre la première place. Cependant, c'est Taleh MAMMADOV (AZE) qui a été à deux doigts d'atteindre le sommet.

Après avoir remporté l'Open Zagreb, Mammadov avait 42000 points pour être classé second, deux places de mieux que son classement initial -- quatrième. Mais il n'a pas participé à l'épreuve Ibrahim Moustafa qui a permis à Leri ABULADZE (GEO) de bondir à la première place, grâce à sa médaille d'argent à Alexandrie. Abuladze a obtenu 9400 points à Alexandrie, suffisant pour dépasser Nad et Mammadov. Le médaillé de bronze mondial Erbatu TUO (CHN) est maintenant quatrième avec 31000 points tandis que Hrachya POGHOSYAN (ARM) et Ali Reza NEJATI (IRI) sont cinquième et sixième respectivement avec 25000 points.

Luis ORTA (CUB) était septième avec 18200 points au début de l'année mais n'a pas participé à des compétitions dans cette catégorie de poids depuis et a perdu cette place au profit de Victor CIOBANU (MDA) qui compte 23520 points après avoir obtenu 6520 points pour sa sixième place à Alexandrie..

Aleksandrs JURKJANS (LAT) est entré dans le top 10 après Zagreb est passé maintenant à la huitième place avec 21400 points. Aker SCHMID (AUT) a 19080 points se classant neuvième et Orta est dixième avec 18200 points.

Mate NEMES (SRB)Le champion du monde Mate NEMES (SRB) est le lutteur le mieux classé en 67kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

67kg
Le champion du monde Mate NEMES (SRB) et le médaillé d'argent Mohammadreza GERAEI (IRI) continuent d'occuper la première et la deuxième places en 67kg avec 45000 points et 37000 points respectivement.

Après l'Open Zagreb, Les quatre premiers étaient les mêmes mais après l'épreuve Ibrahim Moustafa, HUSIYUETU (CHN) a occupé la troisième place avec 36700 points. Il était neuvième au début de l'année mais a remporté la médaille d'or à Zagreb pour 13000 points bondissant à la cinquième place, il est désormais troisième avec 8200 points de plus car il a terminé troisième à Alexandrie.

La quatrième place est prise par Joni KHETSURIANI (GEO) qui était cinquième au début de l'année et qui avait glissé à la septième après Zagreb car il n'y avait pas participé mais il s'est amélioré en remportant une médaille d'argent à Alexandrie qui lui a valu 9400 points.

Hasrat JAFAROV (AZE) a glissé de la troisième à la cinquième place avec 31000 points. Il a participé à l'Open Zagreb mais a terminé hors du top 16 ce qui ne lui a valu aucun point. Amantur ISMAILOV (KAZ) est sixième, également avec 31000 points.

Murat FIRAT (TUR) est maintenant septième avec 25000 points tandis que Mihai MIHUT (ROU), qui n'était pas dans le top 10 au départ est maintenant huitième avec 20360 points. Il était 13ème dans les premiers classements pour passer à la dixième place avec 14880 points en terminant 10ème à Zagreb et en terminant 10ème à Alexandrie il est passé à la huitième place.

Mateusz BERNATEK (POL) a glissé de la septième à la neuvième place avec 18200 points tandis qu' ASHU (IND) est le nouvel entrant dans le top 10 avec  17200 points qu'il a collecté sur deux tournois. Il a obtenu 10200 points pour sa médaille de bronze à Zagreb et 7000 points en terminant cinquième à Alexandrie.

Ali ARSALAN (SRB)Ali ARSALAN (SRB) est lutteur classé numéro un en 72kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

72kg
Encore dans une autre catégorie de poids, le champion du monde continue de prendre la première place. Ali ARSALAN (SRB) est numéro un en 72kg avec 45000 points. La seconde place est occupée par Selcuk CAN (TUR) qui a remporté une médaille d'or à Zagreb pour 13000 points. Il a remplacé Ulvi GANIZADE (AZE) qui a 37000 points et est maintenant troizième. Ibrahim GHANEM (FRA) était cinquième au début de l'année mais est maintenant passé à la quatrième place grâce à sa médaille de bronze à Zagreb qui lui a donné 10200 points.

La cinquième place est prise par Andrii KULYK (UKR) qui a 31000 points suivi par Robert FRITSCH (HUN) qui a terminé cinquième à Zagreb pour 9000 points. il est passé de 17000 points à 26000 points et reste intact après Alexandrie.

Ibragim MAGOMADOV (KAZ) est septième avec 25000 points et Valentin PETIC (MDA) est huitième avec 20100 points, une amélioration de sa dixième place de début d'année. La neuvième place va a Samuel BELLSCHEIDT (GER) avec 18200 points, Jose VARELA (GUA) termine la liste en dixième position avec 15500 points.

Zoltan LEVAI (HUN)Zoltan LEVAI (HUN) a remplacé le champion du monde Akzhol MAKHMUDOV (KGZ), en bleu, comme meilleur lutteur en 77kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

77kg
Il a fallu deux tournois pour le médaillé d'argent mondial Zoltan LEVAI (HUN) pour remplacer le champion du monde Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) à la première place des 77kg avec 46175 points. Il a terminé 12ème à Zagreb pour obtenir 5100 points et ensuite à récolté 3075 points pour sa 13ème place à Alexandrie. Makhmudov est maintenant second avec 45000 points.

Yunus BASAR (TUR) est troisième avec 39200 points car il a remporté la médaille de bronze à Alexandrie. Malkhas AMOYAN (ARM) est quatrième avec 31000 points. Rui LIU (CHN) a bondi de la neuvième place en début d'année à la cinquième avec 29980 points. il a remporté 7480 points pour sa dixième place à Zagreb et 7000 points pour sa cinquième place à Alexandrie.

Aram VARDANYAN (UZB) est sixième avec 26000 points qu'il a récolté pour avoir terminé neuvième à Zagreb. Viktor NEMES (SRB) est septième avec 25000 points suivi par Hyeonwoo KIM (KOR) qui a également 25000 points.

Aik MNATSAKANIAN (BUL) est entré dans le top 10 avec 21200 points. Il a commencé les classements en 13ème position avec 10200 points pour sa médaille de bronze à Zagreb et a ajouté 11000 points de plus en remportant l'or à Alexandrie. Alexandrin GUTU (MDA) est 10ème avec 19600 points car il a remporté l'argent à Zagreb pour 11400 points et le bronze à Alexandrie pour 8200 points.

Burhan AKBUDAK (TUR)Burhan AKBUDAK (TUR), en rouge, est le lutteur numéro un en 82kg tandis que Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) est numéro deux. (Photo: UWW / Dogukan Karadag)

82kg
Gela BOLKVADZE (GEO) a bondi de la sixième place à la troisième en 82kg avec 33000 points grâce à sa médaille d'or à Alexandrie. Sans cela, la moitié supérieur du classement des 82kg reste la même avec le champion du monde Burhan AKBUDAK (TUR) en tête du classement avec 45000 points et le médaillé d'argent Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) en deuxième position avec 37000 points.

Tamas LEVAI (HUN) est quatrième avec 31000 points et Yaroslav FILCHAKOV (UKR) est cinquième avec le même nombre de points. Rafig HUSEYNOV (AZE) est sixième avec 25000 points suivi par Roland SCHWARZ (GER) avec 21000 points, 4000 points de plus qu'en début d'année car il a terminé cinquième à Alexandrie.

Dias KALEN (KAZ) est huitième avec 18700 points tandis que Chengwu WANG (CHN) est neuvième avec 18200 points. Yuya OKAJIMA (JPN) reste 10ème avec 14300 points.

Turpan BISULTANOV (DEN)Turpal BISULTANOV (DEN), 22, est le lutteur le mieux classé en 87kg. (Photo: UWW / Bayrem ben Mrad)

87kg
Turpal BISULTANOV (DEN) a dépassé le champion du monde Zurabi DATUNASHVILI (SRB) pour la première place après avoir remporté la médaille de bronze à Zagreb. Il a obtenu 10200 points pour le bronze ce qui a porté son total de points 47200, 2200 points de plus que Datunashvili's.

Ali CENGIZ (TUR) est troisième avec 40400 points, 400 points de plus que le classé quatrième, David LOSONCZI (HUN). Cengiz avait glissé à la cinquième place après Zagreb mais il a remporté une médaille d'argent à  Alexandrie lui permettant d'accéder à la troisième place. Losonczi était cinquième à Zagreb pour obtenir 9000 points.

Naser ALIZADEH (IRI) est cinquième avec 36400 points tandis qu'Alex KESSIDIS (SWE) est sixième avec 33200 points. Ce dernier était passé à la quatrième place après Zagreb mais est encore descendu car il n'a pas participé à Alexandrie.

Damian VON EUW (SUI) est descendu à la neuvième place avec 18200 points car Nursultan TURSYNOV (KAZ) avec 23520 points et A. AZISBEKOV (KGZ) avec 22500 points sont passés à la septième et huitième places respectivement. Barthelemy TSHOSHA (COD) reste 10ème avec 14300 points.

Kiril MILOV (BUL)Kiril MILOV (BUL) a remplacé le champion du monde Artur ALEKSANYAN (ARM) à la première place des 97kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

97kg
Kiril MILOV (BUL) a remporté la médaille d'or à Zagreb pour remplacer le champion du monde Artur ALEKSANYAN (ARM) à la première place des 97kg. Avec 13000 points de Zagreb, Milov a fait passer son score de 37000 points à 50000 points, 5000 points de plus qu'Aleksanyan.

Les médaillés de bronze mondial Arif NIFTULLAYEV (AZE) et Mohammadhadi SARAVI (IRI) étaient respectivement troisième et quatrième au début de l'année et cela même après Zagreb mais Saravi a échangé sa place en remportant l'or à Alexandrie pour 13000 points. il a maintenant 44000 points comparé aux 38800 points de Niftullayev.

Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA) est cinquième avec 30800 points car il a terminé 11ème à Zagreb pour 5800 points. Il est suivi par Rustam ASSAKALOV (UZB) qui a 26720 points comparé aux 18200 points qu'il avait en début d'année. Il a augmenté son total de points en terminant septième à Zagreb. Giorgi MELIA (GEO) est septième avec 26000 points.

Les trois ont dépassé Metehan BASAR (TUR) aui est maintenant huitième avec 25000 points suivi pour une surprise entrante, Tamas LEVAI (HUN) qui a 19920 points. Il a obtenu ses premiers points à Zagreb, 11400 points en remportant l'argent et il a ajouté 8520 points en terminant septième à Alexandrie. Mihail KAJAIA (SRB) est 10ème avec 16400 points car il a obtenu 9000 points en terminant cinquième à Zagreb.

Alin ALEXUC (ROU)Alin ALEXUC (ROU) a atteint le sommet en 130kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

130kg
Comme Riza KAYAALP (TUR) et Amin MIRZAZADEH (IRI) n'ont pas concouru depuis les championnats du monde, Alin ALEXUC CIURARIU (ROU) les a dépassé et a occupé la première place en 130kg avec 46400 points. Alexuc a 1400 points de plus que Kayaalp et 9400 points de plus que Mirzazadeh. Alexuc a notamment terminé cinquième à Zagreb, ce qui lui a permis d'accumuler 9 000 points, et a remporté une médaille d'argent à Alexandrie, ce qui lui a permis d'accumuler 6 400 points..

Mantas KNYSTAUTAS (LTU) est quatrième avec 36075 points suivi par Iakobi KAJAIA (GEO) avec 25000 points et Muminjon ABDULLAEV (UZB) est sixième avec le même nombre de points. Danila SOTNIKOV (ITA) et Dariusz VITEK (HUN) sont à la septième et huitième place respectivement.

Oskar MARVIK (NOR) est le nouveau nom dans le top 10 avec 19600 points tandis que Sabah SHARIATI (AZE) est 10ème avec 18200 points.