Japon

Attendance réduite et sécurité pour la reprise des camps d'entraînement de l'équipe nationale japonaise

By Ken Marantz

TOKYO―Il y avait quelque chose d'inhabituel lors du lancement du camp d'entraînement de l'équipe du Japon - entre autres choses, seuls huit athlètes étaient présents.

Mais nous sommes dans une époque troublée. Le fait que le Japon ait finalement pu, au milieu d'une pandémie mondiale, remonter sur les tapis pour la première fois en 3 mois et demi constitue une avancée majeure pour le pays hôte des prochains Jeux Olympiques repoussés d'un an, qui peut ainsi commencer sa préparation à long terme.

Yukako et Risako KAWAI se désinfectent les mains à l'entrée de la salle de lutte du Centre national d'entraînement (CNE) de Tokyo. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

"Je suis vraiment heureuse de revoir les membres de l'équipe nationale après si longtemps," a déclaré Yukako KAWAI, l'une des quatre lutteuses de l'équipe olympique participant au camp féminin qui a commencé le jeudi 2 juillet. "Nous avions habituellement un camp par mois et même si nous ne sommes pas retournés à la normale, je suis contente de pouvoir à nouveau lutter ici."

Respectant les volumineuses directives soigneusement établies par le comité des sciences sportives de la Fédération japonaise de lutte, les camps du Centre national d'entraînement de Tokyo suivront de strictes protocoles afin de prévenir la diffusion du coronavirus, dont les effets sur le monde du sport sont dévastateurs.

En addition aux directives habituelles de port de masque, de lavage des mains et d'utilisation de désinfectant, ces directives appellent également à limiter le nombre de personnes présentes dans la salle de lutte à un moment donné. Ceci est obtenu par l'organisation différenciée des camps par style de lutte avec un minimum de période de chevauchement, en invitant principalement ceux et celles déjà en possession d'une place olympique ou qui seront parties prenantes des qualificatifs olympiques.

"Les camps d'entraînement - de lutte féminine, gréco-romaine et libre - n'ont pas pour but d'améliorer le niveau," a déclaré le directeur national du développement technique Shigeki NISHIGUCHI. "Ces camps visent spécifiquement les JO de Tokyo. Nous en avons donc limité le nombre, particulièrement pour juillet. Selon les circonstances, nous espérons être capables d'augmenter la fréquence en août et septembre. Mais le principal est de faire barrière au coronavirus."

Les athlètes conservent depuis le 16 juin le relevé quotidien de leur température corporelle, de leur santé générale et de tout contact externe qu'ils ont pu avoir. Tous ont fait un test d'anticorps avant le camp et, à l'exception d'une course rapide à un commerce de proximité, ils n'ont en principe pas le droit de quitter le centre.

Le camp de lutte féminine est le premier, du 2 au 8 juillet, suivi par la lutte gréco-romaine du 6 au 11 et par la lutte libre du 23 au 28. Un camp par mois sera organisé pour chaque style en août et septembre prochains, également presque séparément.

Yui SUSAKI par en ramassement lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Quatre des cinq membres de l'équipe olympique de lutte féminine - les championnes en titre Risako KAWAI (57kg), Sara DOSHO (68kg), la petite soeur de Risako Yukako (62kg) et Hiroe MINAGAWA (76kg) - ont rejoint les six tapis de la salle de lutte du CNE jeudi dernier, ainsi que la double championne du monde Yui SUSAKI (50kg) qui espère obtenir un billet olympique lors du qualificatif Asie prévu en mars prochain. Trois autres personnes étaient également présentes.

Absente du quintet olympique, la médaillée mondiale d'argent Mayu MUKAIDA (53kg), récemment diplômée de la fameuse université de Shigakkan. Elle a rejoint la firme de haute technologie JTEKT en tant qu'athlète sponsorisée et a des engagements envers cette entreprise. 

Hors les coaches, le personnel et les officiels de la Fédération, les seuls personnes permises dans la salle de lutte sont l'équipe du website de la Fédération japonaise et un correspondant UWW. Les médias japonais ont pu observer l'entraînement en streaming, et tenir une "conférence de presse" avec chaque lutteuse après la session.

Chaque personne pénétrant dans la salle devait se désinfecter les mains et avait sa température prise. Les lutteuses ont également désinfecté les semelles de leurs chaussures de lutte. Tous, coaches compris sauf les lutteuses en exercice, portaient constamment des masques.

À ce stade, la politique de la Fédération est de commencer doucement et d'augmenter la cadence en vue des Jeux Olympiques, faisant ce qui est possible pour éviter des blessures. La session ne comportait ainsi pas de lutte en direct. La première heure était faite d'étirements et de montée en pression des muscles principaux, suivis d'exercices tels que des ramassements de jambe par l'extérieur, des amenés au sol et des ceintures en pont. L'ambiance était relaxée mais concentrée sur les exercices à réaliser.

"Il y a encore un an et un mois avant les JO, alors nous voulons solidement consolider les fondamentaux et éviter les blessures," dit Nishiguchi. "Nous commençons par les choses fondamentales. Les lutteuses ont peut-être l'impression que ce n'est pas assez. Mais il n'y a aucune raison d'aller plus vite que la musique."

Sara DOSHO travaille un exercice de renforcement. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Les éclopées
Ironiquement, alors qu'éviter les blessures est la priorité, trois des lutteuses olympiques souffrent actuellement de divers handicaps. En fait, Minagawa a profité du repos forcé pour subir une opération du genou tandis que  Dosho, qui délare s'être complètement remise de son opération à l'épaule de début 2019, continue à soigner un genou mal en point ; et Risako Kawai s'est faite un tour de reins.

"C'est une situation chronique depuis à peu près un an," dit Minagawa, médaillée mondiale d'argent en 2019, au sujet de son genou droit dont elle a subi l'ablation du ménisque. "C'était particulièrement dur en mars. Avec les JO [originellement] en août, il était impossible d'avoir une opération. Je pensais continuer et juste ignorer le problème, puis le report a été décidé."

Nishiguchi remarque que pour quelques personnes comme Minagawa, il y a un côté positif au report des JO pour cause de pandémie, puisque cela leur donne une année pour récupérer de leurs blessures.

Lors du pic de la pandémie au Japon, de début avril à début mai, le gouvernement avait déclaré l'état d'urgence, ce qui ne lui avait cependant pas permis d'imposer la fermeture des magasins, l'utilisation des masques ou la distanciation sociale. Mais les gouverneurs des préfectures du pays ont pu demander que de telles mesures soient respectées volontairement, un auto-confinement largement suivi par le public.

Comme les autres, Minagawa était alors obligée de se contenter de s'entraîner à la maison et de courir à l'extérieur car aucune salle de lutte ou de gym n'était restée ouverte.

"Pendant cette période d'auto-confinement, je devais rester à la maison et mentalement, ce fut difficile," dit-elle. "Récemment, l'état d'urgence a été levé, j'ai donc pu sortir plus et les camps nationaux ont rouvert, ce qui m'a aidé à remonter la pente. Je suis plus à même de regarder devant positivement."

Dosho dit qu'elle ressent encore quelques douleurs dans son genou, et que le soutien qu'elle reçoit allège le désagrément. Après avoir échoué à obtenir une médaille au championnat du monde, elle reste déterminée à faire amende honorable en devenant championne olympique encore une fois.

"Mon objectif de remporter une médaille d'or n'a pas changé d'un iota," dit-elle. "Je crois que tout ira bien si je reste patiente et y vais doucement à l'entraînement."

Risako KAWAI soulève la jambe de sa partenaire lors d'un exercice d'amené au sol. (photo : Sachiko Hotaka/JWF)

Et maintenant elle cuisine
Pour Risako Kawai, qui a remporté son quatrième titre mondial en septembre dernier à Noursoultan, rester à la maison lui a donné la possibilité d'apprendre quelque chose du monde réel, extérieur à celui du sport - comme comment cuisiner.

"Depuis le lycée, j'ai toujours pris mes repas au dortoir, et même après avoir terminé l'université, je pouvais manger là-bas," dit-elle. "Mais pendant la période d'auto-confinement, nous ne pouvions pas bouger. C'est la première fois que je devais préparer mes propres repas pour une si longue durée, même à mon âge."

Déclarant qu'elle a aussi fait du Pilate pour la première fois, Kawai a trouvé des recettes sur internet.

"Je n'avais jamais préparé de repas frits, mais j'ai pu faire un essai," dit-elle. "Plutôt que me concentrer sur une spécialité, j'ai tenté différentes choses."

Sa petite soeur Yukako, comme Risako un produit de Shigakkan, a eu du mal a s'éloigner de la vie couvée de l'université. "J'ai vraiment apprécié ma mère, qui nous préparait nos repas," dit-elle. 

Shigakkan a récemment réouvert ses installations et les Kawai ont pu remonter sur les tapis avant les camps nationaux, mais sans lutte active. 

"Naturellement, ma force a diminué par rapport à d'habitude," dit Risako. "Mais je ne ressens aucun changement dans mon rapport à la lutte."

Quant à remonter sur les tapis, ajoute-t-elle, "C'est la première fois depuis longtemps que les coaches m'observent travailler avec une partenaire. C'est un sentiment rafraîchissant." 

Elle dit qu'elle a récupéré à 80% son problème de dos et prend soin de ne pas rechuter. Lors des exercices de son premier entraînement, elle n'a pas fait de lutte au sol.

Yukako KAWAI takes down her practice partner. (photo by Sachiko Hotaka/JWF)

Les cheveux aujourd'hui et demain, loin
Parmi les principaux sujets de conversation du camp ne concernant pas la lutte, le nouveau look de Yukako Kawai était en première ligne : elle a surpris tout le monde pour avoir fait une coupe au bol de sa longue chevelure.

"C'est la première fois depuis l'école primaire que j'ai cette longueur," dit-elle. "C'est nouveau pour moi."

Kawai déclare qu'elle a coupé ses boucles juste avant le début de la période d'auto-confinement en mars, avant que les salons de coiffure ne ferment.

"J'ai toujours voulu les couper mais je n'en ai jamais eu le courage," ajoutant qu'elle avait pris cette résolution suite à un incident à New Delhi en février. "Au championnat d'Asie, on m'a tiré les cheveux. C'est là que j'ai décidé que j'en avais assez."

"A l'époque, les JO n'avaient pas encore été reportés. J'ai pensé que ce serait radical pour me mettre dans l'esprit du sprint vers les Jeux."

Ses courtes tresses ne sont pas le seul nouvel aspect de la vie de Kawa. Comme Mukaida, elle a obtenue son diplôme de Shigakkan pour rejoindre une compagnie avec un contrat qui lui permet de continuer à se dédier complètement à la lutte. Elle rejoint Risako comme employée de Japan Beverage, qui emploie également la lutteuse maintenant retraitée plusieurs fois championne du monde et médaillée olympique Kyoko HAMAGUCHI. 

"Jusqu'à maintenant, j'étais dans l'équipe de lutte en tant qu'étudiante," commente Kawai.. "Aujourd'hui la lutte est mon métier. C'est mon métier d'obtenir des résultats et de rembourser l'entreprise. Je ressens plus de responsabilité qu'avant. Je dois faire preuve de plus de discernement sur mes performances. Je suis reconnaissante qu'ils m'offrent le même environnement de lutte qu'auparavant, et je veux réussir et que mon entreprise sois contente."

Tandis que le programme international de lutte reste dans les limbes, Kawai déclare qu'elle ne se sent pas concernée par l'absence de tournoi spécidique pour lequel elle se préparerait au camp national. 

"Je n'y ai pas vraiment pensé," dit-elle. "Je pose un objectif pour chaque jour d'entraînement et je pense à comment l'atteindre. Plutôt que sur les tournois, je travaille à dépasser les problèmes que je peux avoir."

#WrestleBucharest

Liste d'inscription aux Championnats d'Europe U23

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

BUCHAREST, Romanie (10 mars) -- Les Championnats d'Europe U23 2023 se dérouleront à Bucharest en Roumanie du 13 au 19 mars. 11 lutteurs tenteront de défendre leurs titres.

Le tournoi réunira quelques-uns des meilleurs jeunes lutteurs de toute l'Europe, ainsi que quelques lutteurs ayant déjà goûté au succès au niveau senior.

Alex SZOKE (HUN), Turan BAYRAMOV (AZE), Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE), Turpal BISULTANOV (DEN), Irina RINGACI (MDA), Andreea ANA (ROU) et Oleksandra KHOMENETS (UKR), entre autres, sont en tête du peloton.

Quelques-uns de ces lutteurs participeront également aux championnats d'Europe un mois plus tard et le tournoi U23 sera l'échauffement parfait pour les lutteurs qui tenteront de remporter une médaille à Zagreb en Avril.

En lutte libre, l'Azerbaïdjan présente une équipe forte avec la Géorgie et la Turquie. EN lutte gréco-romain, la Géorgie cherchera à défendre son titre par équipe avec trois champions en titre et deux autres médaillés mondiaux.

En lutte féminine, l'Ukraine sera une fois encore l'équipe à battre mais, comme l'a montré la Turquie l'année dernière, elle ne peut pas être prise à la légère.

Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO)Une revanche entre Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO) et Gerogios KOUGIOUMTSIDIS (GRE) est attendue en 79kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Lutte libre

57kg
Edik HARUTYUNYAN (ARM)
Nuraddin NOVRUZOV (AZE)
Ivaylo TISOV (BUL)
Luka GVINJILIA (GEO)
Niklas STECHELE (GER)
Ghennadi DIUVENJI (MDA)
Besir ALILI (MKD)
Rafal SZEWC (POL)
Valentin BARBULESCU (ROU)
Thomas EPP (SUI)
Tolga OZBEK (TUR)
Vladyslav ABRAMOV (UKR)

61kg
Mezhlum MEZHLUMYAN (ARM)
Aykhan ABDULLAZADA (AZE)
Stilyan ILIEV (BUL)
Adam BIBOULATOV (FRA)
Daviti ABDALADZE (GEO)
Simone PIRODDU (ITA)
Andrei VITAN (MDA)
Arben SEJDI (MKD)
Daniel RITTER (ROU)
Emre KURAL (TUR)
Andrii DZHELEP (UKR)

65kg
Tigran GHAZARYAN (ARM)
Rashid BABAZADE (AZE)
Bozhidar DZHOROV (BUL)
Khamzat ARSAMERZOUEV (FRA)
Goga OTINASHVILI (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Veniamin BORZIN (MDA)
Muhamed FERUKI (MKD)
Aminjon SADULLOEV (POL)
Daniel SANDU (ROU)
Dominik LARITZ (SUI)
Hamza ZOPALI (TUR)
Mykyta HONCHAROV (UKR)

70kg
Hayk PAPIKYAN (ARM)
Benedikt HUBER (AUT)
Magomed KHANIEV (AZE)
Muhammad ABDURACHMANOV (BEL)
Ivan STOYANOV (BUL)
Moukhammad SANGARIEV (FRA)
Davit PATSINASHVILI (GEO)
Shamil USTAEV (GER)
Egzon XHONI (KOS)
Pavel GRAUR (MDA)
Mateusz LUSZCZYNSKI (POL)
Eduard LENARD (ROU)
Shwe WIN (SWE)
Burak SININ (TUR)
Narek POHOSIAN (UKR

74kg
Menua YARIBEKYAN (ARM)
Turan BAYRAMOV (AZE)
Nikolay DIMITROV (BUL)
Magamed DELIEV (FRA)
Giorgi GOGRITCHIANI (GEO)
Balint BALAZS (HUN)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Raul CASO (ITA)
Vasile DIACON (MDA)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Krisztian BIRO (ROU)
Ismet CIFTCI (TUR)
Mykyta MORHUN (UKR)

79kg
Narek GRIGORYAN (ARM)
Sabuhi AMIRASLANOV (AZE)
Radomir STOYANOV (BUL)
Gabriel IGLESIAS RAMOS (ESP)
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Max KASPEROVICH (ISR)
Eugeniu MIHALCEAN (MDA)
Mateusz PEDZICKI (POL)
Gigi SUBTIRICA (ROU)
Okan TAHTACI (TUR)
Vladyslav BODORIAK (UKR)

86kg
Knyaz IBOYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Farid JABBAROV (AZE)
Ilia HRISTOV (BUL)
Rakhim MAGAMADOV (FRA)
Daviti KOGUASHVILI (GEO)
Joshua MORODION (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Akhmedkhan TEMBOTOV (ITA)
Ivan ICHIZLI (MDA)
Adam MODOSJAN (MKD)
Denis CHIRICA (ROU)
Ismail KUCUKSOLAK (TUR)
Vladyslav PRUS (UKR)

92kg
Sergey SARGSYAN (ARM)
Abduljalil SHABANOV (AZE)
Sali SALIEV (BUL)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Andro MARGISHVILI (GEO)
Gkivi BLIATZE (GRE)
Ion DEMIAN (MDA)
Redjep HAJDARI (MKD)
Alexandru BESLIU (ROU)
Farhad ANOSHEH (SWE)
Muhammed GIMRI (TUR)
Roman RYCHKO (UKR)

97kg
Khachatur KHACHATRYAN (ARM)
Islam ILYASOV (AZE)
Kolyo DIMITROV (BUL)
Merab SULEIMANASHVILI (GEO)
Ertugrul AGCA (GER)
Richard VEGH (HUN)
Radu LEFTER (MDA)
Georgian TRIPON (ROU)
Oktay CIFTCI (TUR)
David MCHEDLIDZE (UKR)

125kg
Martin SIMONYAN (ARM)
Vakhit GALAYEV (AZE)
Georgi IVANOV (BUL)
Nika BERULAVA (GEO)
Azamat KHOSONOV (GRE)
Nicolae STRATULAT (MDA)
Uvejs FEJZULAHU (MKD)
Jakub CZERCZAK (POL)
Florin DREVE (ROU)
Efe Anil AL (TUR)
Volodymyr KOCHANOV (UKR)

Exacue MUKUBU (NOR)Exacue MUKUBU (NOR) est champion du monde U23 en 82kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte gréco-romaine

55kg
Karapet MANVELYAN (ARM)
Rahim HASANOV (AZE)
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Ilias ZAIRAKIS (GRE)
Amare FETENE (ISR)
Leonid MOROZ (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Sabolc LOSONC (SRB)
Muhammet CAKIR (TUR)
Eduard STRILCHUK (UKR)

60kg
Suren AGHAJANYAN (ARM)
Elmir ALIYEV (AZE)
Aser EBRO RODRIGUEZ (ESP)
Dimitri KHACHIDZE (GEO)
Georgios SCARPELLO (GER)
Melkamu FETENE (ISR)
Adrian ANTON (ROU)
Mert ILBARS (TUR)
Vladyslav KUZKO (UKR)

63kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Ziya BABASHOV (AZE)
Miroslav EMILOV (BUL)
Tino OJALA (FIN)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Ioannis PETKOS (GRE)
Abere FETENE (ISR)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Mairbek SALIMOV (POL)
Petru ALEXE (ROU)
Ismail CULFA (TUR)
Andrii SEMENCHUK (UKR)

67kg
Ashot KHACHATRYAN (ARM)
Hasan MAMMADLI (AZE)
Ivo ILIEV (BUL)
Denis MERTL (CZE)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Shon NADORGIN (ISR)
Adomas GRIGALIUNAS (LTU)
Alexandr GURALI (MDA)
Aleksander MIELEWCZYK (POL)
Iosif IONESCU (ROU)
Michael PORTMANN (SUI)
Mustafa YILDIRIM (TUR)
Maksym LIU (UKR)

72kg
Klodjan SHEHU (ALB)
Hayk ASATRYAN (ARM)
Gurban GURBANOV (AZE)
Ilia MUSTAKOV (BUL)
Luka MALOBABIC (CRO)
Junior BENITEZ (ESP)
Joni KOMPPA (FIN)
Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)
Aaron BELLSCHEIDT (GER)
Krisztofer KLANYI (HUN)
Giovanni ALESSIO (ITA)
Vilius SAVICKAS (LTU)
Kamil CZARNECKI (POL)
Igor BOTEZ (ROU)
Maurus ZOGG (SUI)
Oliver OLAH (SVK)
Abdullah TOPRAK (TUR)
Irfan MIRZOIEV (UKR)

77kg
Ashot KIRAKOSYAN (ARM)
Khasay HASANLI (AZE)
Michal ZELENKA (CZE)
Khvicha ANANIDZE (GEO)
Deni NAKAEV (GER)
Andreas VASILAKOPOULOS (GRE)
Attila TOESMAGI (HUN)
Aistis LIAUGMINAS (LTU)
Alexandrin GUTU (MDA)
Konrad KOZLOWSKI (POL)
Iulian LUNGU (ROU)
Aleksa ILIC (SRB)
Simon BORKENHAGEN (SWE)
Sahan ACAR (TUR)
Mykyta POLITAIEV (UKR)

82kg
Karen KHACHATRYAN (ARM)
Ismayil RZAYEV (AZE)
Ivaylo IVANOV (BUL)
Ivo SVIGLER (CZE)
Marcel HEIN (DEN)
Jonni SARKKINEN (FIN)
Saba MAMALADZE (GEO)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Peter DOEMOEK (HUN)
Semion BREKKELI (MDA)
Exauce MUKUBU (NOR)
Adam GARDZIOLA (POL)
Vasile COJOC (ROU)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Kadir KAMAL (TUR)
Madamin MIRZOIEV (UKR)

87kg
Hovhannes HARUTYUNYAN (ARM)
Mahammad AHMADIYEV (AZE)
Ivan MANOV (BUL)
Matej MANDIC (CRO)
Ondrej HAVELKA (CZE)
Turpal BISULTANOV (DEN)
Waltteri LATVALA (FIN)
Achiko BOLKVADZE (GEO)
Nikolaos IOSIFIDIS (GRE)
David LOSONCZI (HUN)
Gabriel LUPASCO (MDA)
Patrik GORDAN (ROU)
Muhittin SARICICEK (TUR)
Mykyta ALIEKSIEIEV (UKR)

97kg
Hayk KHLOYAN (ARM)
Murad AHMADIYEV (AZE)
Kaloyan IVANOV (BUL)
Vinko PRODANOVIC (CRO)
Kristian LUKAC (CRO)
Richard KARELSON (EST)
Lasha TVILDIANI (GEO)
Lucas LAZOGIANIS (GER)
Archontis XOURAS (GRE)
Alex SZOKE (HUN)
Mindaugas VENCKAITIS (LTU)
Roman BALCHIVSCHII (MDA)
Jakub ANTOSZEWSKI (POL)
Ionut GOSA (ROU)
Luka KATIC (SRB)
Maans KLOSTERMANN (SWE)
Fatih ONVERMEZ (TUR)
Oleksandr YEVDOKIMOV (UKR)

130kg
Albert VARDANYAN (ARM)
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Marcel ALBINI (CZE)
Giorgi TSOPURASHVILI (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dominik KRAWCZYK (POL)
Gean ALI (ROU)
Muhammet BAKIR (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)

Irina RINGACI (MDA)Irina RINGACI (MDA) cherchera à défendre son titre européen U23 à Bucharest. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Emine OSMAN (BUL)
Taru VAINIONPAEAE (FIN)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Gabija DILYTE (LTU)
Maria LEORDA (MDA)
Marija SPIRKOVSKA (MKD)
Amanda TOMCZYK (POL)
Ana PIRVU (ROU)
Khrystyna BASYCH (SVK)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Snizhana ONUFRIIEVA (UKR)

53kg
Gultakin SHIRINOVA (AZE)
Mihaela MIHOVA (BUL)
Chadia AYACHI (FRA)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Maria FERONE (ITA)
Vestina DANISEVICIUTE (LTU)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Beatrice FERENT (ROU)
Zeynep YETGIL (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

55kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Irena BINKOVA (BUL)
Laurie LESAFFRE (FRA)
Amory ANDRICH (GER)
Erika BOGNAR (HUN)
Immacolata DANISE (ITA)
Laura STANELYTE (LTU)
Mihaela SAMOIL (MDA)
Angelika MYTKOWSKA (POL)
Andreea ANA (ROU)
Jonna MALMGREN (SWE)
Melda DERNEKCI (TUR)
Mariia VYNNYK (UKR)

57kg
Zhala ALIYEVA (AZE)
Nazife TAIR (BUL)
Anna MICHALCOVA (CZE)
Celeste SION (FRA)
Naemi LEISTNER (GER)
Anna SZEL (HUN)
Aurora RUSSO (ITA)
Wiktoria KARWOWSKA (POL)
Georgiana Carla LIRCA (ROU)
Nellie FLORENTIN (SWE)
Nazar KAYA (TUR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)

59kg
Fatme SHABAN (BUL)
Amel REBIHA (FRA)
Nikolett SZABO (HUN)
Asia CRAPAROTTA (ITA)
Gabriele DILYTE (LTU)
Othelie HOEIE (NOR)
Ana PUIU (ROU)
JOVANA RADIVOJEVIC (SRB)
Evelina HULTHEN (SWE)
Ebru DAGBASI (TUR)
Solomiia VYNNYK (UKR)

62kg
Viktoria IVANOVA (BUL)
Viktoria VESSO (EST)
Ameline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Luisa SCHEEL (GER)
Elena ESPOSITO (ITA)
Alina ANTIPOVA (LAT)
Paulina DANISZ (POL)
Gabriela CUC (ROU)
Selvi ILYASOGLU (TUR)
Iryna BONDAR (UKR)

65kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Gergana STOYANOVA (BUL)
Iva GERIC (CRO)
Iris THIEBAUX (FRA)
Gerda BARTH (GER)
Drosoula TZIANAKOPOULOU (GRE)
Bianca CONTRAFATTO (ITA)
Elma ZEIDLERE (LAT)
Amina CAPEZAN (ROU)
Masa PEROVIC (SRB)
Olha MASLOVSKA (SVK)
Nora SVENSSON (SWE)
Busra EFE (TUR)
Oksana CHUDYK (UKR)

68kg
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Daniela BRASNAROVA (BUL)
Marta OJEDA NAVARRO (ESP)
Sophia SCHAEFLE (GER)
Karolina POK (HUN)
Laura GODINO (ITA)
Irina RINGACI (MDA)
Karolina KOZLOWSKA (POL)
Adina IRIMIA (ROU)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Nesrin BAS (TUR)
Manola SKOBELSKA (UKR)

72kg
Vanesa GEORGIEVA (BUL)
Milla ANDELIC (CRO)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Noémi SZABADOS (HUN)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Paula ROTARU (ROU)
Tindra SJOEBERG (SWE)
Nazar BATIR (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)

76kg
Marta PAJULA (EST)
Laura KUEHN (GER)
Kamile GAUCAITE (LTU)
Marion BYE (NOR)
Elena MARGAS (ROU)
Fanni NAGY NAD (SRB)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)